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Frères et sœurs dans le Christ
Je souhaite bonne te à chacun à tous. Nous sommes là,
cinquante jours après la résurrection, après que le Maître
soit porté dans les nuées par la puissance du Père. Il l’a
dit et il ne de dit point. Il a promis et il a donné. Il a don-
l’Esprit fenseur. Défenseur parce qu’il nous défend
effectivement auprès ou contre de tous nos
détracteurs. Défenseur parce qu’il nous
donne le courage de Pierre. Désormais,
nous pouvons nous tenir nous tenir portes
et volets, non plus closes mais ouverts sur
le monde pour dire que Christ est ressusci-
té et que nous en sommes les témoins.
Bonne fête aussi à tous ceux qui célèbre la
fête de Nonvitcha aujourd’hui. Bonne fête
Oui l’Esprit de Dieu dont il est dit qu’il est
‘’Créateur de nos âmes est au milieu de
nous. A la genèse, lorsque Dieu créa l’homme et la fem-
me, lorsqu’il les créa pour qu’ils soient à leur image et à
leur ressemblance, Il les créa dans la puissance de lEs-
prit. Cet Esprit qui par le Verbe plus tard se fera chair, cet
Esprit qui est créateur de nos âmes. C’est lui qui innerve
nos âmes et inspire nos pensées. C’est Lui qui donne à
notre âme de désirer l’âme de Dieu. Il est appehôte
adoré’’. L’’’hôte adoré de nos urs’’. Celui que nous
implorons pour qu’il descende et habite nos cœurs. Ce
n’est pas un autre esprit. Cet Esprit, Esprit de Dieu, nous
l’invoquons constamment afin qu’il ouvre les portes de
nos cœurs. Qu’il y descende à pas feutrés comme l’hôte
adoré. Ado dans tous les sens du terme. Adoré et donc
désiré. Et qu’il brûle enfin dit l’hymne ;
qu’il brûle enfin dans nos cœurs ratatinés
recroquevillés, nos cœurs séchés et imper-
méables à l’amour et impassibles parfois au
clin d’œil qui se fait du dehors comme signe
et expression d’un amour fraternel, nos
cœurs embastillés sur eux-mêmes, ces
cœurs, que l’Esprit y puisse enfin briller de
nos célestes flammes. Cette flamme qu’Il
porte et cherche en nous le vrai Bonheur. Le
bonheur est comme nous le savons la vertu
suprême. C’est l’horizon de ce qui est désipour l’hom-
me avec Aristote dans la cité. Nous désirons le bonheur
pour nous afin qu’il serve d’élément cohéreur, afin qu’il
serve de ciment pour nos relations. Mais le bonheur suprê-
mement pour le chrétien, c’est Dieu lui-même, l’Esprit que
nous invoquons aujourd’hui pour qu’il soit au milieu de
nous. Qu’il cherche en vous le vrai bonheur. Il est le Dieu
Semaine du dim 15 au sam 21 mai 2016
Père Guy
D’OLIVEIRA
Du 5ème dim du
temps ordinaire
N° 0027
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de lumière et de paix. Il est le foyer de grâce, foyer de
grâce, soleil divin.
Jérusalem, ville du don de l’Esprit, est la ville où le Christ
est ressuscité. Toute la diaspora y était rassemblée. La
première lecture résonne comme si c’était encore aujourd-
’hui. On parle de la diaspora des juifs disséminés venus
des quatre coins du monde pour célébrer la pentecôte jui-
ve, la fête de la loi. Donc l’émigration ne date pas d’au-
jourd’hui. « Nos pères étaient des araméens vagabonds ».
Nous ne pouvons pas nous enfermé comme des lopins de
terres comme des ghettos et chanter à qui veut l’entendre
les droits de l’homme. C’est plutôt les droits de quelques
hommes. Mais l’Esprit vient éclater tout cela. A partir de
Jérusalem, nous allons tous azimute. De là tout repart.
Missio ad intra et missio ad gentes. Et cela cinquante
jours après pâques. Cinquante jours de gestation pour
aboutir enfin à la naissance de l’Eglise. Chers amis, ce
Esprit paraclet, l’herméneute du Père, c’est lui que Jésus
nous a enfin envoyé afin qu’il nous révèle de façon plé-
nière ce qu’est le Fils. Il viendra « un autre défendeur »,
dit-il. Donc il est avant tout Lui-même le premier défen-
seur. Un autre défenseur pour vous révéler de façon entiè-
re ce que le Père m’a envoyé proclamer. Dans le docilité
de l’Esprit, le Christ dit ce qu’il a entendu du Père. Il ne
se dit pas lui-même. c’est donc l’Esprit de vérité qui pro-
cède du Père et du Fils. Cet Esprit est différent de nos es-
prits. Nos esprits sont douillets. Quand notre esprit est au
singulier, il fait famille quand nous sommes rassemblés
dans cette Eglise, dans nos famille, quand il y a entende
entre les parents et les enfants. Lorsque là où nous travail-
lons, dans nos communauté religieuses, dans nos séminai-
res, partout il y a agrégation de communion, là il faut
beau vivre et que les cœurs communient, il fait bon vi-
vre, là, il n’y a qu’un seul esprit, mais là où il y a la ziza-
nie, il y a diffamation, la médisance, la famille se
disloque. c’est l’esprit des transes. Nous notre Esprit
descend en langue de feu. Le Seigneur m’a donné de voir
ces langues de feu sur chacune de vos têtes. Notre Esprit
descend tranquillement. Ce n’est pas l’Esprit de transes,
de révélations intempestives, ce n’est pas l’esprit des tu-
multes, des sauts olympiques et qui fini par les logorrhées
appelé messages. Pourquoi n’invoquons nous pas l’Esprit
de silence. Rappelons-nous Elie qui attendait que Yahvé
passé. Il y avait un ouragan puis un feu qui était passé,
mais Yahvé n’y était pas. Mais le soir, il y avait un souf-
fle y était passé et Yahvé y était. Dieu nest pas dans les
tintamarres. Quand l’Esprit souffle, il ne souffle pour
apaiser, il ne souffle pas pour révolter, ni pour tout casser.
Il ne souffle pas pour veiller les hommes comme s’ils
étaient alcoolisés. Mais il souffle pour apaiser notre âme.
Mais pourquoi chers amis, de plus en plus dans notre
pays, l’Esprit devra se manifester par des tintamarres, par
des bruits ? Tout simplement parce que nous avons carrié-
rinos prières à la mesure de nous même. Un monde de
bavards et de bruit. Même quand on dort, c’est avec la
télévision et la radio allumé. On pense que Dieu est dans
le bruit. Quand on cherche Dieu, on fait silence. La cons-
cience du monde d’aujourd’hui est si noire. Notre cons-
cience nous reproche tellement de choses que pour la tai-
re, nous avons besoin de faire beaucoup de bruits. Du
coup la religion n’est qu’une religion de tintamarre. Chers
amis, lEsprit qui nous envoie comme des témoins dans la
diversité de nos origines. On parle de ceux qui étaient là à
Jérusalem : « Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de la
Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords
de la mer Noire, de la province d’Asie, de la Phrygie, de
la Pamphylie, de l’Egypte et de la Lybie proche de Cyrè-
ne Romains résidants ici, Juifs de naissance et convertis,
Crétois et Arabes », Adja, Xwla, Bariba, fon, etc. tous
rassemblé, nous entendons proclamer dans nos langues
les merveilles de Dieu. Donc Babel tombe désormais. Ba-
bel qui diffracte les langues et les personnes, qui essai-
ment, divise pour qu’on ne s’entende plus. Désormais,
Babel disparait pour laisser place à Jérusalem. Je souhaite
que nos communautés deviennent de nouvelles Jérusalem.
Que dans nos familles, sur nos lieux de travail, dans notre
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Nous avons du prix aux yeux de Dieu.
Chers frères, à vous grâce et bonheur de la part
du Dieu incommensurablement miséricordieux qui nous
appelle à nous dépouillez de nous-mêmes et de marcher
à sa suite. A travers cette formule de salutation paulien-
ne nous vous itérons notre gratuite pour votre confian-
ce sans cesse renouvelée et pour lintérêt que vous portez
à chaque parution de cet hebdomadaire d’information.
Au lendemain de notre pèlerinage au Sanctuaire Notre
Dame d’Arigbo de Dassa-Zoumè dans le cadre de l’an-
e sainte de la miséricorde décrétée par le saint père,
nous voilà déjà à la 6ème semaine du temps de Pâques.
Cette sixième semaine aussi riche par les différents tex-
tes scripturaires que notre sainte mère l’Eglise nous pro-
pose sera davantage enrichie par la solennité de l’ascen-
sion de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est donc inutile de
rester à regarder le ciel : la glorification du Christ Res-
susciauprès du Père ne doit pas nous plonger dans une
sorte de léthargie spirituelle, qui nous dispenserait de la
missionau contraire ! Il fit de nous les témoins de sa
Bonne Nouvelle, jusqu’à ce qu’il revienne » l’Evangile
du jour nous donnera de surcroît l’assurance que le
Christ nous envoie un fenseur, une force qui nous as-
sistera, l’Esprit du Père et du Fils. Que de grâces pour
nous, créatures limitées et finies : nous avons du prix aux
yeux de Dieu. Les diverses rubriques de cette semaine
nous aiderons rester fidèle à notre engagement, à l’exem-
ple de Saint Joseph époux de Marie dont c’est le mois.
ainsi, nous pourrons avoir part à la place que le Christ
nous prépare auprès de son Père. Bonne lectation à
tous et sanctifiante semaine.
Constant HOSSOU
Séminaire, Jérusalem s’installe. Je souhaite qu’à la
fin de cette messe, nous repartions comme un seul
homme pour aller dire à celui avec qui on se t’en-
tend plus, à celui avec qui on ne parlait plus, au frère
ou à la sœur à qui nous avons refuser définitivement
l’amour, ce que Jésus crucifier, maltraité a dit à ses
détracteurs : « Shalom », la paix soit vous. Que
l’Esprit de paix descende sur chacun et sur tous.
Amen.
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Rouge ou Couleur de l’Esprit
Chers amis lecteurs,
S’il est vrai que nul ne peut oser nier le message
parlant que véhicule toute couleur, il ne l’est pas moins
qu’il demeure surprenant que l’on veuille donner à
l’Esprit Saint une couleur distinctive, surtout quand il
s’agit du rouge. Or, le constat est là : Le rouge, dans la
liturgie de l’Eglise, est la couleur symboliquement at-
tribuée à l’Esprit-Saint.
En réalité, la couleur rouge attribuée à l’Esprit
Saint est intrinsèquement liée à l’événement de la Pen-
tecôte, faisant ainsi allusion aux langues de feu. De son
éclat vif, elle imprime aux Apôtres une marque distinc-
tive. Cette couleur du feu, qui renvoie non seulement à
la vitalité et à l'action mais surtout au courage, possède
une influence puissante sur l'humeur des êtres hu-
mains. Voyez donc avec quelle fougue ces apôtres ti-
morés, jadis enfermés, se sont mis à annoncer le
Christ !
Le rouge, couleur du sang, évoquant liturgique-
ment ici le souvenir symbolique des martyrs, traduit
aussi l’action de l’Eprit Saint dans l’amour sacrificiel
du Christ, par le don total de sa vie. Grosso modo, le
rouge fait de l’Esprit Saint une source de distinction,
une source de courage et une source d’amour.
Pour nous aujourd’hui, il urge de reconnaître que
nous sommes les fruits de la tripe source de l’Esprit
que symbolise le rouge. D’abord par notre baptême,
nous sommes mis à part. Ensuite l’Esprit reçu à la
confirmation fait de nous des adultes et nous rend ca-
pables du témoignage ; et enfin, l’Eucharistie de cha-
que jour qui nous invite à imiter l’amour du Christ
dans le don total à travers les œuvres corporelles et
LA JARRE DE L’ESPRIT SAINT
(Il faut entendre ici par « Jarre », le conglomérat des fruits de
l’Esprit Saint )
Animé du désir de mieux vivre,
J’avance à grands pas
Vers la Jarre aux appâts,
Celle que le soleil à l’horizon me découvre.
C’est la Jarre de la Vie
Que l’Esprit Saint me dispose,
Si, au grand dam de mes sottes envies,
J’épouse la loi que Dieu me propose.
Puisque Seul l’Esprit fait vivre
Et balise la route qui conduit au Père,
J’avance vers la Jarre en paix
Pour être, en amour, tout ivre.
Désormais guidé par l’Esprit,
J’abandonne ma gloutonnerie,
Mon sectarisme, ma stupidité et ma beuverie
Pour mieux bénéficier des divins fruits.
Car lEsprit produit lamour, la joie
Et fait davantage grandir notre foi
En Celui qui procure la paix
Pour qu’à notre tour, nous soyons un repère.
Marchons, donc tous ensemble,
Puiser à la Jarre intarissable
De l’Esprit, notre réconfort
Afin d’être, en Dieu, forts.
spirituelles de la miséricorde. Et maintenant, prenons
conscience de notre statut et redoublons tous d’effort
pour mieux rayonner
Rouge, la couleur de lEsprit Saint.
Jérôme Mahukpégo DANHOUTO.
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Quantité ou qualité ?
En Afrique, le savoir comme la compétence fleurit
toujours dans le clan du chef, disait Emmanuel B.
MALONGA. Mais au Bénin, surtout, la compétence
fleurit toujours dans l’entourage de celui qui détient
le pouvoir. Ainsi la compétence tourne autour des
mêmes personnes, ce qui n’est pas sans conséquence
sur le grand public. L’étroite vision sur ses convoités
et protégés ferme les yeux sur l’essentiel, l’idéal, le
précieux. A force de voir autour de soi, on ne voit
plus loin, ce qui fait croire que n’existent que ceux
que nous voyons et côtoyons.
De même, il y a peu de sagesse il y a beaucoup
de sages, dit-on souvent. Le nombre pléthorique des
membres de la commission technique chargée des
Réformes politiques et institutionnelles n’entacherait-
il pas la crédibilité des dirigeants et l’objectivité du
résultat escompté ? Pire, non seulement certains
membres avaient été associés par YAYI pour des
commissions similaires sans aboutir à un résultat
concluant, mais aussi tous les secteurs ne sont pas
pris en compte tels que les finances. Tout laisse pen-
ser ou croire que l’effectif est proportionnel au résul-
tat ou vice versa, raison pour laquelle il faut prendre
une population de 30 personnes pour s’attendre à ce
que le résultat soit gros. Mais c’est là un véritable
leurre. Sommes-nous des habitudinaires de la quantité
ou de la qualité ? Le ventre doit-il nous tant préoccu-
per ? Si non pourquoi privilégier le ventre de quelques
-uns au détriment du plus grand nombre ? Tout le
monde est-il tenu de manger au même moment ? Tou-
te réforme doit prendre en compte tous les secteurs
d’activités ou du moins les secteurs vitaux et non une
partie. La modération commencée devrait s’étendre
aux commissions. Que recherchons-nous et que reje-
tons-nous ?
Mathieu SAMBIENI
Laissons donc illuminer nos cœurs,
Par l’Esprit Saint qui nous envoie
Vers nos frères pour être la voix
Qui libère de la jalousie et des rancœurs.
Soyons donc nous-mêmes des jarres
Qui abreuvent ceux qui ont soif
Et de qui personne n’approche la Jarre
Pour qu’ils étanchent eux aussi leur soif.
AMEGAN K. Augustin
Chers amis génies, « c’est dans l’effort que l’on trouve
la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort
est une pleine victoire » disait GANDHI. Nous sommes
donc invités à ne nager aucun effort en solutionnant la
question ci-dessous.
Politicien et philosophe irlandais, longtemps député à la
Chambre des Communes britannique, je suis à Dublin
et mourut à Beaconsfield à l’âge de 68 ans. Je fus un im-
portant soutien aux colonies d’Amérique du Nord lors de
leur accession à l’indépendance et un opposant farouche
de la Révolution française. Considéré comme le père du
conservatisme moderne, je fus influencé notamment par
Aristote et Cicéron. Toutefois j’exerçai une grande in-
fluence sur de nombreux philosophes comme Emmanuel
Kant ; et au nom de la philosophie de la nature, je rejetai
le contrat social rousseauiste.
Qui suis-je ?
Chers génies à vos stylos ou clavier et bonne chance !!!
Michaël Lionel AKUESON
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