Segment de Haut Niveau de la COP 21 :

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Segment de Haut Niveau de la COP 21 :
Discours du Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts : 07 décembre 2105.
REPUBLIQUE DE MADAGASCAR
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Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Honorables délégués,
Excellences Mesdames et Messieurs,
Je m’associe aux précédents orateurs, pour adresser ici mes
remerciements au pays hôte, la France, pour les efforts louables
qu’elle a déployés, en assurant pleinement la Présidence de cette
COP, ainsi que pour son hospitalité exemplaire.
Mesdames et Messieurs,
La 21è Conférence des Parties se situe à la croisée des chemins,
dans la mesure où elle doit impérativement déboucher sur un
accord permettant de lutter efficacement contre le changement
climatique.
Madagascar, un pays insulaire de 5 600 km de côte, est un pays
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Discours du Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts : 07 décembre 2105.
très vulnérable aux effets pervers du changement climatique.
Notre pays est doté d’un capital naturel extraordinaire et classé
parmi les pays à
mégadiversité. Malheureusement, notre
développement socio-­­économique, et notre environnement sont
fortement minés par les évènements climatiques extrêmes et la
montée du niveau de la mer. La perte des récoltes, la destruction
des infrastructures sociales, de transport et de production, la
famine et malnutrition sévère, ainsi que les dégâts associés aux
maladies émergentes se chiffrent à
plusieurs
centaines
de
millions de dollars par an, sans parler des sinistrés et des
pertes en vies humaines, du moment où la surface du globe se
réchauffe « seulement » à moins de 1 degré Celsius.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Madagascar, comme tous les pays du monde d’ailleurs, fait face à
des cas d’urgence. Notre pays et sa population ne peuvent plus
aller au-­­delà de Paris, pour obtenir un Accord ambitieux
capable de limiter les pertes
victimes
de
l’injustice
irréversibles
climatique.
Nous
dans
et
les
pays
soulignons
que
l’adaptation nous est prioritaire, et nous lançons un appel pour
un accord traitant équitablement l’adaptation et l’atténuation.
Ceci en intégrant les moyens de mise en œuvre : renforcement
des capacités, transfert de technologie, avec accès direct au
financement climatique. Nous vous assurons de la gestion et de la
mise en œuvre des programmes de lutte contre le changement
climatique de façon efficiente et transparente.
Plus
concrètement,
historiquement
Madagascar
responsables
du
attend
que
changement
les
pays
climatique
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mobilisent des ressources adéquates, pour que l’Afrique, les
pays insulaires en développement et les pays moins avancés
aient les moyens et les capacités nécessaires pour lutter
efficacement contre le changement climatique.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Madagascar fait appel à la mise en œuvre immédiate d’actions
présentant des avantages multiples, aussi bien pour la
sauvegarde de notre population que pour le stockage de nos
réservoirs génétiques, comprenant les espèces rares
et
menacées. Plus clairement, l’accord de Paris doit œuvrer pour le
renforcement du stockage de carbone, et pour la protection de
tous les écosystèmes naturels, qui subissent actuellement des
dégradations rapides.
Nous reconnaissons également l’urgence de transformer nos
systèmes socio-­­économiques ; transformations évoluant à des
systèmes sobres en carbone. Et considérant les potentialités en
ressources
renouvelables
de
notre
pays
Madagascar,
le
déploiement rapide de ces ressources devrait nous permettre de
limiter
nos
émissions,
et
d’accéder
rapidement
aux
transformations.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Ensemble, dans une approche de dialogue, de conciliation et de
collaboration effective, il est possible de remporter ces défis, ce
pour
le
bien-­­être
de
l’humanité,
et
surtout
pour
le
développement durable auquel chaque pays aspire.
Excellences, Mesdames et Messieurs, nous vous remercions
de votre très aimable attention.
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