Dossier de presse CNRS THEMA – Frisson, tremblement, tsunami
Service Communication – Délégation Alpes du CNRS – novembre 2005
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DOSSIER DE PRESSE
CNRS THEMA
Les bleus de la Terre
Frisson, tremblement, tsunami
Contact Presse :
Service communication - Délégation Alpes
Pascale Natalini
04 76 88 79 59
Dossier de presse CNRS THEMA – Frisson, tremblement, tsunami
Service Communication – Délégation Alpes du CNRS – novembre 2005
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SOMMAIRE
RESUME DES ARTICLES..................................................................................................................................... 3
INTRODUCTION.................................................................................................................................................... 4
Le CNRS THEMA.............................................................................................................................................. 4
Les bleus de la Terre - Frisson, tremblement, tsunami – Avant propos............................................................ 4
LA TERRE EN OBSERVATION........................................................................................................................... 5
Séismes : à la recherche de signaux d'alerte..................................................................................................... 5
Une mesure pour les mouvements du sol : le réseau accélérométrique permanent.......................................... 6
Sismomètres voyageurs ..................................................................................................................................... 8
DES RECITS, DES PENSEES ET DES HOMMES............................................................................................. 9
Bam 2003 : un tremblement de terre dévastateur.............................................................................................. 9
Mémoires des catastrophes naturelles ............................................................................................................ 11
PREVENTION, REDUCTION DES RISQUES ET EFFET DE SITE............................................................. 12
Urbanisme et risque sismique : comment réduire la vulnérabilité.................................................................. 12
La France et les risques naturels : peut mieux faire ....................................................................................... 13
Risque sismique dans la Baie des anges.......................................................................................................... 15
ANNEXE 1 : LES LABORATOIRES GRENOBLOIS...................................................................................... 17
LGIT : laboratoire de géophysique interne et tectonophysique :.................................................................... 17
PACTE : Politiques publiques, actions politiques, territoires : ...................................................................... 17
LARHRA : laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes : ...................................................................... 17
ANNEXE 2 : CNRS THEMA................................................................................................................................18
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Résumé des articles
Le CNRS THEMA
Il s’agit d’un magazine en ligne, spécifiquement dédié à la presse afin de permettre aux journalistes de
se constituer des dossiers de fond. Le numéro de novembre est consacré aux catastrophes naturelles,
plus particulièrement aux tremblements de Terre et aux recherches autour de cette thématique. A
Grenoble, de nombreux scientifiques de toutes disciplines travaillent sur les risques, les circonstances,
la prévention ou encore les conséquences de ces phénomènes.
Séismes : à la recherche de signaux d'alerte
Avant de trembler, la Terre émet-elle des signes précurseurs, qui permettraient d'alerter à temps les
populations ? Michel Campillo, géophysicien et médaillé d'argent 2003 du CNRS, se pose la question.
Une mesure pour les mouvements du sol : le réseau accélérométrique permanent
Le réseau accélérométrique permanent (RAP) est un instrument de mesure des mouvements du sol. Il
permet d'enregistrer l'accélération du sol dans une gamme allant de 1 micro-g à 1 g1 et dans une bande
passante allant de 0,05 Hz à 50 Hz. Présentation par Denis Hatzfeld, sismologue et chercheur au
Laboratoire de géophysique interne et de tectonophysique de Grenoble.
Sismomètres voyageurs
Ensemble de sismomètres gérés par le CNRS, le réseau Lithoscope sert à étudier la structure du sous-
sol et les risques sismiques, aussi bien dans des régions actives, comme l'Iran, que dans des zones
moins actives, comme les Alpes.
Bam 2003 : un tremblement de terre dévastateur
Le 26 décembre 2003, la terre tremble dans la ville de Bam en Iran. Un séisme d'une magnitude 6,5 sur
l'échelle ouverte de Richter frappe cette cité. Il provoque la mort de 35 000 personnes et la destruction
quasi totale de la ville. À la suite de cette catastrophe, 25 stations sismologiques sont installées pour
étudier les répliques du séisme pendant plusieurs semaines. Denis Hatzfeld, sismologue et chercheur
au Laboratoire de géophysique interne et de tectonophysique de Grenoble, revient sur les circonstances
de cette tragédie.
Mémoires des catastrophes naturelles
Comment et pourquoi une communauté va-t-elle retenir ou oublier, transmettre ou modifier le souvenir
d'événements exceptionnels tels que les catastrophes naturelles ? Un questionnement au centre des
recherches rassemblées dans un ouvrage publié sous la direction de chercheurs du Laboratoire de
recherche historique Rhône-Alpes sur les récits et représentations des catastrophes naturelles.
Urbanisme et risque sismique : comment réduire la vulnérabilité
Réduire le risque sismique exige l'analyse de mécanismes aléatoires, l'étude des techniques et
organisations adaptées aux conditions naturelles locales. Dans une démarche interdisciplinaire
(géophysique, sciences sociales), l'équipe « risque sismique » du Laboratoire de géophysique interne et
de tectonophysique (LGIT) fournit des connaissances utiles aux gestionnaires du territoire.
La France et les risques naturels : peut mieux faire
La gestion des risques naturels est encore problématique en France faute de traiter ces risques comme
des « risques de société ». Claude Gilbert, membre de l'Unité « Politiques publiques, actions politiques,
territoires » (PACTE), fait le point.
Risque sismique dans la Baie des anges
Nous ne sommes ni au Japon, ni en Californie, ni en Turquie. Et pourtant, la menace sismique existe.
Nous sommes sur la Côte d'Azur. Le patrimoine immobilier, construit pour l'essentiel avant l'avènement
des premières règles parasismiques, est sous haute surveillance car souvent non conforme, et aussi
construit sur des formations géologiques aggravant le risque. Pierre-Yves Bard, chercheur au
Laboratoire de géophysique interne et de tectonophysique (LGIT), étudie les effets de site dans des
régions à risque. Exemple, la ville de Nice.
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Introduction
Le CNRS THEMA
Il s’agit d’un magazine en ligne, spécifiquement dédié à la presse afin de permettre aux journalistes de
se constituer des dossiers de fond. Le numéro de novembre est consacré aux catastrophes naturelles,
plus particulièrement aux tremblements de Terre et aux recherches autour de cette thématique. A
Grenoble, de nombreux scientifiques de toutes disciplines travaillent sur les risques, les
circonstances, la prévention ou encore les conséquences de ces phénomènes. Ce dossier de
presse reprend les articles du CNRS THEMA écrits en collaboration avec les chercheurs Grenoblois.
La totalité des articles du magazine est disponible en ligne à l’adresse suivante :
http://www2.cnrs.fr/presse.thema
Les bleus de la Terre - Frisson, tremblement, tsunami – Avant propos
Le Déluge, les Dix plaies d'Égypte, les destructions de Jéricho, Sodome et Gomorrhe, l'éruption du
Vésuve sur le village de Pompéi… les récits de grandes catastrophes naturelles se font depuis la nuit
des temps. Au-delà du mythe présent dans presque toutes les cultures, les colères de la Terre ont
toujours jalonné l'histoire de l'humanité.
Novembre 1755 : le capitaine d'un navire britannique mouillant au large de la Barbade note dans son
journal de bord le déferlement d'une vague de plus de trois mètres de haut sur les plages de l'île. À des
milliers de kilomètres de là, un séisme d'une rare violence provoque un tsunami qui ravage la ville de
Lisbonne et coûte la vie à plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Décembre 2003 : tremblement de terre dans les environs de la citadelle historique de la ville de Bam
(Iran). 20 000 victimes.
Décembre 2004 : tsunami dans l'océan Indien. Plus de 270 000 morts ou portés disparus…
Octobre 2005 : tremblement de terre au Pakistan. 50 000 victimes (chiffre encore provisoire).
À chaque fois, la nature semble se venger de la domination de l'homme et ce, de façon tristement
spectaculaire. Près de 75 % de la population mondiale vit dans des zones à risque (plaines inondables,
berges de rivières, polders, proximité d'un volcan) et s'expose à la menace d'une catastrophe naturelle.
Si la science peut le plus souvent fournir une explication rationnelle et de plus en plus pointue à ces
événements extrêmes en analysant leurs causes physiques, environnementales, géopolitiques,
humaines, peut-elle aussi aider la planète à se protéger des catastrophes naturelles, en particulier des
tremblements de terre, des conséquences du mouvement des plaques lithosphériques et des tsunamis
? Peut-elle lui permettre de les anticiper, de les éviter ou d'y faire face et d'en atténuer les effets ?
Au chevet de la planète Terre, les scientifiques de toutes disciplines confondues tirent les leçons des
catastrophes d'aujourd'hui pour faire face aux menaces de demain. Et mettent en œuvre des stratégies
de prévention et d'information. De l'observation à la gestion du risque, notre planète est sous haute
surveillance. Avec toutefois une certitude pour le commun des mortels : la nature reprend souvent le
dessus…
La rédaction de CNRS Thema (novembre 2005).
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La Terre en observation
Séismes : à la recherche de signaux d'alerte
Avant de trembler, la Terre émet-elle des signes précurseurs, qui permettraient d'alerter à temps
les populations ? Michel Campillo, géophysicien et médaillé d'argent 2003 du CNRS, se pose la
question.
La plupart des régions à forte activité sismique sont connues. Elles font l'objet d'une surveillance
permanente. Mais impossible, aujourd'hui, de prévoir à court terme le moment où elles trembleront.
Michel Campillo et ses collègues du Laboratoire de géophysique interne et de tectonophysique (LGIT)
sont sur une piste : une phase dite d'« initiation » précède toujours la rupture. En effet, lorsque deux
plaques tectoniques glissent l'une contre l'autre, la rugosité de leurs surfaces commence, d'abord, par
empêcher le mouvement. Mais, comme les tensions s'accumulent, les aspérités se rompent peu à peu,
jusqu'à ce que le frein lâche et que les blocs se déplacent brusquement. C'est là que survient le
tremblement de terre.
Pendant tout le temps où la force de frottement s'exerce, il y a certainement des signes annonciateurs
de séisme – un mouvement presque imperceptible ou un petit craquement dans les profondeurs du
sous-sol par exemple. Pour le moment, la recherche de tels indices n'est guère fructueuse. Mais elle
n'est pas encore centrale. Les recherches portent surtout sur la durée de la phase d'initiation. « Si celle-
ci ne dépasse pas quelques secondes, la connaître ne servira pas à grand-chose », remarque, en effet,
Michel Campillo.
Avec son équipe, le chercheur tente d'élaborer un modèle mathématique, capable de simuler le
phénomène. Pas facile : la loi qui régit l'interaction entre deux plaques tectoniques est très différente de
celle qui gouverne deux blocs de granit en laboratoire. Des projets, menés notamment sur la faille de
San Andreas, en Californie du Sud, devraient aider à comprendre le fonctionnement des failles en
profondeur. Ils devraient aussi permettre de modéliser les tremblements de terre dans cette région.
« On commence à pouvoir prédire les endroits où il risque d'y avoir plus de dégâts qu'ailleurs en cas de
séisme. Mais il reste encore pas mal d'efforts à faire », juge Michel Campillo. Les Californiens ont déjà
accès à une carte quotidienne de prévision des séismes dans les prochaines 24 heures. Mais cet outil
repose uniquement sur des lois statistiques. Assez bon pour annoncer les répliques qui suivent une
première secousse, il ne permet pas d'annoncer un tremblement de terre majeur.
Contact :
Michel Campillo
Laboratoire de géophysique interne et de tectonophysique – LGIT (UJF/CNRS/IRD/LCPC/UdS)
Tél. : +33 (0)4 76 82 80 36
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