PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2016
NOTE DE PRÉSENTATION
Mission
« ÉCONOMIE »
Compte de concours financiers
« PRÊTS ET AVANCES À DES PARTICULIERS OU À DES
ORGANISMES PRIVÉS »
Articles 52 et 53 rattachés
Examen par la commission des finances le mercredi 28 octobre 2015
Rapporteurs spéciaux :
MM. Jacques CHIRON et Bernard LALANDE
RÉ P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
COMMISSION
DES
FINANCES
- 2 -
- 3 -
S O M M A I R E
Pages
LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DE VOS RAPPORTEURS SPÉCIAUX ................. 5
PREMIÈRE PARTIE :
LA MISSION « ÉCONOMIE »
I. LES GRANDS ENJEUX BUDGÉTAIRES DE LA MISSION ............................................ 9
1. Une mission au service de la croissance et de l’emploi .......................................................... 9
2. La mission « Économie » contribue à l’effort de réduction des dépenses publiques ................. 11
3. Les dépenses fiscales : les mesures en faveur des PME, un compment bienvenu au
CICE ................................................................................................................................... 14
II. LE PROGRAMME 134 : DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DU
TOURISME .......................................................................................................................... 16
1. Un programme de soutien aux petites et moyennes entreprises ............................................. 16
2. Un effort budgétaire qui repose principalement sur la rationalisation des cdits
d’intervention...................................................................................................................... 19
3. La rigidité persistante des dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnement, et des
subventions aux opérateurs ................................................................................................. 21
4. Le ciblage du FISAC sur les projets prioritaires : une forme importante qui devrait
porter ses fruits en 2016 ...................................................................................................... 24
5. Les stations-service de proximité : la nécessité d’un traitement spécifique au sein du
FISAC ................................................................................................................................. 26
6. Les interventions de Bpifrance relevant du programme ......................................................... 28
III. LE PROGRAMME 220 : STATISTIQUES ET ÉTUDES ÉCONOMIQUES .................. 29
1. Un programme spécifique pour lInsee ................................................................................. 29
1. Une prévision budgétaire soumise aux aléas du transfert au centre statistique de Metz ........ 29
IV. LE PROGRAMME 305 : STRATÉGIE ÉCONOMIQUE ET FISCALE .......................... 33
1. Les crédits du Trésor et de la direction de la législation fiscale, et la subvention à la
Banque de France ................................................................................................................ 33
2. Un effort concent sur la subvention à la Banque de France et le redéploiement du
missions économiques à l’étranger ....................................................................................... 34
V. LE PROGRAMME 343 : PLAN « FRANCE TRÈS HAUT DÉBIT » ................................ 38
1. Un plan pour réduire la fracture numérique ......................................................................... 38
2. La révolution numérique : un impératif d’équité aux multiples dimensions .......................... 39
DEUXIÈME PARTIE :
LE COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS « PRÊTS ET AVANCES
À DES PARTICULIERS OU À DES ORGANISMES PRIVÉS »
I. PRÉSENTATION NÉRALE DU COMPTE ................................................................... 43
II. LE RÔLE DE LÉTAT FACE À LA CRISE ÉCONOMIQUE : SOUTENIR LES
ENTREPRISES AVEC DISCERNEMENT ........................................................................ 44
- 4 -
PLF 2016 : MISSION « ÉCONOMIE »
EXAMEN DES ARTICLES RATTACHÉS ............................................................................. 47
· ARTICLE 52 (Art. 1600 du code géral des imts) Création dun fonds de
péquation entre les chambres de commerce et d’industrie (CCI) .................................... 47
· ARTICLE 53 (Art. 71 de la loi 2003-1312 du 30 décembre 2003 de finances
rectificative pour 2003) Création de trois taxes affeces au financement des centres
techniques industriels (CTI) et harmonisation de l’ensemble des taxes affeces aux
CTI et aux comités professionnels de développement économique (CPDE) ..................... 55
AMENDEMENTS PROPOSÉS PAR VOS RAPPORTEURS SPÉCIAUX ........................... 73
LES PRINCIPALES OBSERVATIONS
DE VOS RAPPORTEURS SCIAUX
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LES PRINCIPALES OBSERVATIONS
DE VOS RAPPORTEURS SPÉCIAUX
La mission « Économie »
1. La mission « Économie » contribue fortement à l’effort de maîtrise des
penses publiques. À péritre constant, les crédits demandés pour l’année 2016
s’évent à 1,7 milliard d’euros, en baisse de 4,7 % (83 millions d’euros) par rapport
à la loi de finances initiale pour 2015. L’effort est supérieur de 51 millions deuros
(hors CAS Pensions) à la prévision triennale de de la loi de programmation des
finances publiques (LPFP) 2014-2019. Les crédits de personnel baissent de 0,7 %, et
74 % des parts en retraite sont remplacés.
2. Un grand nombre de penses fiscales 79 sont rattaces à la
mission « Économie », pour un montant total de 20,5 milliards d’euros en 2016. La
principale est le crédit d’imt pour la comtitivité et l’emploi (CICE), qui
représente à lui seul 13 milliards deuros. Celui-ci est utilement comp par le
suramortissement de 40 % voté dans le cadre de la loi « Macron » du 6 août 2015,
qui a lavantage de cibler plus particulièrement les investissements productifs. Vos
rapporteurs spéciaux avaient proposé un dispositif de me esprit dans le cadre
du projet de loi de finances pour 2015, adop à la quasi-unanimité du Sénat.
Le programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme »
3. Le programme 134, qui repsente la moitié des penses de la
mission, voit ses crédits baisser de 4,1 % (36 millions d’euros) en 2016, pour
s’établir à 838 millions d’euros.
4. Les dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement et les
subventions aux opérateurs affichent une stabili globale. Même si ces dépenses
sont par nature relativement rigides, elles devraient également contribuer aux
efforts budtaires du programme 134. Des marges de mauvre existent
notamment en matière de dépenses de fonctionnement courant et dans la
subvention à Business France, issu de la fusion en 2015 de l’agence française pour le
veloppement international des entreprises (Ubifrance) et de l’agence française
pour les investissements internationaux (AFII).
5. Dans ce contexte, l’effort budgétaire repose principalement sur une
réduction du format des dispositifs de soutien aux entreprises, et notamment aux
PME : indemnité de départ des commerçants (en extinction), aides aux services à la
personne, aide diverses à la compétitivité hors prix des PME via un soutien aux
initiatives des organisations professionnelles et chambres consulaires etc. Ceci doit
être l’occasion de rationaliser des dispositifs trop éclatés, de réformer des
produres trop lourdes, et de cibler les projets prioritaires.
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