Newsletter numéro 10

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 Se nourrir ou se nourrir ? Cet intitulé peut vous sembler étrange, mais vous êtes-vous déjà questionnés sur le sens vital de cet acte ?
Les aliments que nous mangeons ont pour but d’apporter du carburant à nos cellules. Elles vivent en
interdépendance et ont un cycle de vie déterminé pendant lequel elles fournissent un certain travail. Selon le
tissu dans lequel elles se situent, elles vont avoir des fonctions et des besoins bien spécifiques que
l’alimentation doit couvrir.
Une cellule, ça ressemble à quoi ?
Elles n’ont pas toutes la même forme ni la même fonction. Par exemple, les cellules de l'intestin sont
spécialisées dans la digestion et l'assimilation des aliments. Celles du poumon sont spécialisées dans la fixation
de l'oxygène contenu dans l'air et son transfert dans les cellules du sang alors que les neurones, cellules du
cerveau, produisent des molécules de communication qui vont permettre d'envoyer des messages aux autres
cellules du cerveau. Le type de cellule est aussi varié que le nombre de fonction à assurer dans le corps !
Il existe une hiérarchie au sein de chacune de nos cellules.
Au sommet de cette hiérarchie se trouve le noyau. A son
service, il y a diverses petites structures comme par
exemple les mitochondries où se fabrique l’énergie et les
ribosomes qui ont un rôle bien déterminé. Ceux-ci
fabriquent à l’extérieur du noyau les protéines essentielles
au déroulement de la vie cellulaire.
Tout ce petit monde baigne dans un milieu que l’on nomme
cytoplasme.
La cellule est entourée d’une membrane qui forme une
frontière entre son milieu interne et le milieu extérieur où
circule le liquide extracellulaire contenu dans nos fasciae.
Durant les cours d’OstéoGym je vous parle souvent de ces
tissus de liaison.
Les entrées/sorties au niveau de la membrane cellulaire
sont contrôlées par des sortes de douaniers ou médiateurs
nommés prostaglandines qui vont donc contrôler ces
passages.
Schéma extrait de http://www.afblum.be/bioafb/intrcyto/intrcyto.htm
Dans la cellule, prenons l’exemple des protéines
Le noyau est la structure qui va permettre à la cellule de fonctionner correctement. Il contient L’ADN (acide
désoxyribonucléique) lui-même inclus dans les chromosomes. L’ADN est composé de 4 éléments désignés par
4 lettres (A, C, G et T) dont l’agencement constitue un code qui va définir le fonctionnement de notre
organisme. Le filament d'ADN, la fameuse double hélice, est organisé en plusieurs morceaux de tailles
différentes. Ces segments d'ADN s'appellent les gènes et contiennent le programme de manifestation et de
transmission d'un caractère génétique (groupe sanguin, couleur des yeux...). Ce programme est lu par la cellule
ce qui va lui permettre de savoir comment fonctionner selon sa spécialité. Les gènes s’assemblent par paires
complémentaires sur la molécule d’ADN pour créer le programme spécifique de fonctionnement de la cellule.
C’est à partir de ce codage des gènes que se fabriquent des molécules de protéine. Avant qu’une cellule ne
puisse lire un gène, elle doit produire une copie de ce dernier dans le noyau. La copie est possible grâce à un
autre élément, l’ARN, qui intervient au cours d’une phase appelée phase de transcription.
La copie du code est exportée à l’extérieur du noyau, passe dans le cytoplasme et arrive dans une fabrique de
protéines nommée ribosome. 3 des 4 lettres A, C, T, G sont réunies et traduites en un « mot » qui sont les
éléments de base des protéines. Nommés acides aminés, ils sont assemblés par les ribosomes les uns après
les autres jusqu’à ce que la lecture de la copie du gène soit terminée. Le décodeur grâce auquel la cellule
traduit les mots de 3 lettres s’appelle le code génétique. C’est donc la phase de traduction qui va spécifier les
acides aminés d’une protéine. Cette nouvelle combinaison de protéine sera spécifique de notre identité
génétique.
Se nourrir ou se nourrir ? En effet, pour fonctionner correctement, la cellule doit effectuer un certain nombre de synthèses avec l’aide des
protéines. Si une copie du gène contient une erreur d’écriture, un défaut au niveau de la protéine saine en
découle. Ce défaut est source de maladie.
Des échanges au niveau de la membrane cellulaire
Les protéines et autres substances sont exportées de la cellule au travers de la frontière, c’est à dire de la
membrane cellulaire. Cette membrane est douée de perméabilité sélective grâce aux prostaglandines,
véritables douaniers. N’oublions pas que nos cellules respirent et que les mouvements des membranes qui se
plissent et se déplissent leur permettent littéralement de « boire » et de « manger » ! Les gouttes de liquide
ainsi que les éléments insolubles captés pénètrent dans la cellule pour y être transformés ou digérés grâce aux
enzymes. Il existe des espaces intercellulaires dans lesquels les cellules puisent leurs nutriments et rejettent
leurs déchets. Elles s’y déplacent également à la condition que ces espaces contiennent du liquide.
La catalyse, les enzymes
Les réactions biologiques qui se produisent à l’intérieur de notre corps sont des réactions catalytiques. Ces
réactions chimiques réclament la présence de facilitateurs : les catalyseurs. Ce sont justement des molécules
protéiques synthétisées par la cellule. On les appelle des enzymes (autrement nommées ferments ou
diastases) qui sont intracellulaires ou extracellulaires. Leur action s’exerce de façon très sélective. Nous
pouvons les comparer à une clef qui est faite pour n’ouvrir qu’une serrure et pas une autre.
Vitamines et oligo-éléments sont les activateurs de ces enzymes dont on pourrait même dire qu’ils sont des
catalyseurs de catalyseurs !
Finalement, l’ADN est porteur d’un code que la cellule déchiffre selon sa spécificité (à partir des gènes) utilisant
le programme adéquat dans le but de nous faire fonctionner correctement. Lorsqu’il apparaît une anomalie sur
un ou des chromosomes, les cellules mutent au sein de leur matériel génétique, elles dysfonctionnent. Il y a
risque d’évolution vers la maladie. Certains spécialistes pensent que ces anomalies peuvent aussi apparaître
dans le microenvironnement de la cellule. Ainsi pour que cette merveilleuse petite usine fabrique les substances
dont l’organisme a besoin, il est donc clair qu’il faut lui apporter de la matière première…
Et alors me direz-vous ?
Le corps humain a tout prévu pour fonctionner à merveille et faire de nous des êtres en pleine santé. La nature
aussi ! Les plantes synthétisent les vitamines et prélèvent les oligo-éléments dans le sol. Nous sommes sensés
les absorber en les mangeant. Or, nous avons pris l’habitude de détruire ou d’éliminer ces précieuses
substances de nos aliments ! Nous sommes carencés en vitamines et en oligo-éléments, déminéralisés. Ceci
explique en grande partie pourquoi nous devenons de plus en plus fragiles, fatigables, avec un système
immunitaire très faible incapable de nous défendre. Ceci explique en partie aussi pourquoi, de génération en
génération, notre patrimoine génétique devient de plus en plus pauvre et nos enfants de moins en moins
résistants.
Afin que nous restions en bonne santé physique et psychique, afin que l’Humain ne dégénère pas, il est
fondamental de bien se nourrir en choisissant des produits de qualité et en variant notre alimentation. Ne
perdons pas cela de vue : changer quelques habitudes alimentaires est un apprentissage comme un autre qui
« risque » de vous donner des résultats extrêmement satisfaisants.
Et la bonne nouvelle ? C’est facile à tester !
www.osteogym.wordpress.com
OstéoGym Paris est sur
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Sources :
Sauvez votre corps, Dr C.Kousmine, Ed° robert Laffont, Paris 1987
Principes d’anatomie et de physiologie, Tortora, Grabowski, 3ème édition, Ed° De Boeck Université, Bruxelles, 2001
http://kid.pasteur-lille.fr/ateliers/adn/dossier_partie1.html, consulté en octobre 2015
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-nest-il-vraiment-fruit-mutations-genetiques-39858/, consulté en octobre 2015
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