PRÉFACE
7
LES TUMOROTHÈQUES HOSPITALIÈRES
6Institut National du Cancer - Novembre 2006 Institut National du Cancer - Novembre 2006
2-3. Les myélomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92
2-4. Les sarcomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93
2-5. Les tumeurs cérébrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94
2-6. Les tumeurs pédiatriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96
2-7. Les tumeurs digestives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96
2-8. Les carcinomes pulmonaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97
2-9. Les autres tumeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98
3 - Recommandations pour la mise en place d’une tumorothèque à visée sanitaire . . . . .99
3-1. Les indications pratiques de cryopréservation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99
3-2. Les recommandations ANAES pour la cryopréservation
des cellules et tissus tumoraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99
3-3. La tumorothèque régionale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100
3-4. Le système d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100
3-5. Une information du patient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100
3 - MISE EN RÉSEAU INFORMATISÉ DES TUMOROTHÈQUES 109
Recommandations pour l’interopérabilité des systèmes d’information
des tumorothèques
1 - Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110
2 - Conditions d’interopérabilité des tumorothèques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111
3 - Catalogue national de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112
A - Renseignements sur le site tumorothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112
B - Renseignements sur le patient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112
C - Renseignements sur la maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .113
D - Renseignements sur le prélèvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .113
E - Type d’échantillon biologique conservé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115
F - Renseignements complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118
4 - Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120
PRÉFACE
Dès les travaux préparatoi-
res du plan français de
lutte contre le cancer
2003-2004, les enjeux
scientifiques et organisationnels liés aux
tumorothèques, c’est-à-dire aux banques
de tissus tumoraux cryopréservés, ont été
identifiés comme un facteur important
de compétitivité scientifique et médicale.
En effet, l’évolution du cadre de la recher-
che biomédicale vers un niveau de com-
préhension situé à l’échelle moléculaire,
notamment via des mécanismes génomi-
ques et protéomiques, ainsi que l’irrup-
tion comme conséquence de traitements
ciblés modifient en profondeur le pay-
sage scientifique et médical. Le Plan Can-
cer, dont l’objectif est de doter la France
d’un ensemble cohérent d’actions desti-
nées à lutter contre le cancer, ne pouvait
ignorer le rôle particulier des tumorothè-
ques dans ce nouveau paysage. En effet,
elles sont situées à l’exacte interface entre
la recherche biomédicale, principalement
effectuée en laboratoire, et les innova-
tions diagnostiques et thérapeutiques, en
général mises en œuvre au sein des ser-
vices cliniques hospitaliers, et ce, au béné-
fice des patients.
C’est pourquoi une mesure spécifique de
ce plan, la mesure n° 50, prévoit le renfor-
cement et le financement des tumorothè-
ques hospitalières dans ce double objec-
tif. En outre, le souhait de parvenir à réu-
nir, à terme, une base d’analyse clinico-
biologique de près de 100000 tumeurs,
est également affiché dans le Plan Cancer.
Dès lors, une triple question se pose aux
cliniciens et aux chercheurs:
D’une part, comment concilier le double
objectif clinique et scientifique, alors que
le matériel biologique est rare et que le
coût de conservation est relativement
élevé?
D’autre part, comment défendre au mieux
les intérêts et les droits du patient à court
et long terme, et minimiser les risques
contentieux?
Enfin, comment faciliter l’émergence de
grandes études scientifiques appuyées sur
la mutualisation d’échantillons de haute
qualité biologique?
Le contexte français est caractérisé depuis
2000 par un programme d’aide publique
important visant à favoriser la constitu-
tion d’un ensemble de ressources biolo-
giques de haute qualité. C’est en particu-
lier l’objet du programme de labellisation
des centres de ressources biologiques de
l’INSERM, principalement orienté vers les
collections d’échantillons à visée exclusive
de recherche. Mais c’est surtout au tra-
vers du programme compétitif de finan-
cement des tumorothèques hospitalières,