236 | La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n° 4 - avril 2011
OBJECTIFS D’ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL CONTINU
Évolution épidémiologique
récente des cancers en France
J.F. Morère
État des lieux
L’incidence du cancer en France est mesurée grâce aux registres
des départements du cancer, qui colligent les nouveaux cas
diagnostiqués dans le département (dans le respect du secret
professionnel). Il n’existe pas, en France, de registre national,
mais on dispose d’une dizaine de registres du cancer couvrant
environ 15 % du territoire, à partir desquels sont déterminés des
chiffres nationaux ; les données de mortalité proviennent des
certifi cats de décès. En 2005, on a compté 278 000 nouveaux
cas et 150 000 décès. Ces chiffres sont très nettement supérieurs
à ceux observés en 1968. Mais cette augmentation est avant tout
le refl et du vieillissement de la population, l’âge étant le principal
facteur de risque du cancer. Les taux standardisés sont des outils
qui permettent de s’affranchir des effets liés aux facteurs démogra-
phiques (accroissement et vieillissement de la population).
Cancer du sein
En France, il représente 36,7 % de l’ensemble des nouveaux cas de
cancer chez la femme. On estime que, en 2005, 49 814 nouveaux
cas ont été diagnostiqués et 11 637 décès ont été liés à ce cancer.
Le taux d’incidence standardisé est de 88,9.
Entre 1980 et 2000, le nombre de nouveaux cas a presque doublé ;
dans le même temps, la mortalité n’a que très peu augmenté, grâce
à l’amélioration des traitements. Plus de 50 % des cancers sont
observés après 65 ans, près de 10 % avant 35 ans. Aujourd’hui,
le taux global de survie relative à 5 ans après le diagnostic est de
85 %. Il faut noter que le cancer du sein peut survenir aussi chez
l’homme, mais il est rare et environ 200 fois moins fréquent que
chez la femme. Le taux de mortalité standardisé est de 19,7.
Cancer de la prostate
Avec 62 245 nouveaux cas en 2005, le cancer de la prostate est le
cancer le plus fréquent en France. Son taux d’incidence standardisé
est de 75,3.
Le principal facteur de risque est l’âge. En 2000, l’âge moyen au
moment du diagnostic était de 74 ans.
Les autres facteurs de risque sont : les antécédents de cancer de
la prostate avant 55 ans chez deux parents proches (frère, père,
oncle, grand-père) et l’origine africaine ou antillaise. Ce cancer est
le quatrième en termes de mortalité, avec 9 202 décès estimés.
C’est le cancer dont l’incidence a le plus augmenté ces 25 dernières
années. Le taux de mortalité standardisé est de 15,9.
Cancer colorectal
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent, après
le cancer de la prostate et le cancer du sein (troisième cancer
chez l’homme et deuxième chez la femme). En France, on estimait
en 2005 à 37 413 le nombre de nouveaux cas et à 16 865 le nombre
de décès. L’incidence de ce cancer tend à se stabiliser tandis que la
mortalité décroît, chez l’homme comme chez la femme.
Le taux de mortalité standardisé est de 15,9 chez l’homme et de 8,9
chez la femme.
Le cancer colorectal reste le deuxième cancer en termes de
mortalité, derrière le cancer du poumon. Il devance le cancer du
sein et le cancer de la prostate. Par ailleurs, la survie relative à
5 ans de ce cancer est de 56 % (tous stades confondus). Ce taux
se situe au-dessus de la moyenne européenne. La survie dépend
étroitement du stade de la maladie au moment du diagnostic.
Une étude a ainsi montré que la survie relative à 5 ans pour une
personne diagnostiquée au stade I, c’est-à-dire le stade le plus
précoce, est de 94 %, d’où l’intérêt de dépister pour pouvoir, si une
anomalie est détectée, la prendre en charge le plus tôt possible.
Environ 40 % des cancers touchent le rectum et 60 % le côlon,
la localisation principale est le sigmoïde. La majorité des cancers
coliques touchent donc la dernière partie du côlon.
Plus de 940 000 nouveaux cas de cancers colorectaux surviennent
chaque année dans le monde. La France métropolitaine se situe
parmi les régions à risque élevé, tout comme les autres pays
d’Europe de l’Ouest, les États-Unis, l’Australie et, plus récemment,
le Japon. Ce cancer est beaucoup plus rare en Amérique du Sud,
en Asie et surtout en Afrique.
Cancer du poumon
En 2005, on estime que 30 651 nouveaux cas de cancers du poumon
ont été diagnostiqués en France (dont 78 % chez l’homme).
Cette même année, on estime que ce cancer a été à l’origine de
26 624 décès. Il représente la première cause de mortalité par
cancer. La fréquence de ce cancer augmente chez les femmes : elle
a été multipliée par 4 en 10 ans chez les femmes de 35 à 45 ans. Le
taux de mortalité standardisé est de 48,9 pour l’homme et de 7,9
pour la femme. Les taux d’incidence standardisés sont de 52,2 chez
l’homme et de 8,6 chez la femme : le sex-ratio est de 6,1.
Le tabac représente le principal facteur de risque. La durée pendant
laquelle on fume semble plus importante que la quantité de
Épidémiologie - Coordonnateur : J.F. Morère
La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n° 4 - avril 2011 | 237
OBJECTIFS D’ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL CONTINU
cigarettes fumées. Les jeunes fumant de plus en plus tôt, l’âge
de survenue de la maladie s’abaisse et celle-ci se manifeste dès
40 ans. Les études ont également montré que le tabagisme passif
majorait le risque de cancer du poumon de 30 %. Contrairement à
ce qu’on peut entendre, arrêter de fumer diminue mais ne supprime
pas le risque de développer un cancer du poumon : la maladie peut
apparaître 25 à 30 ans après le sevrage. L’arrêt du tabac demeure
toutefois très bénéfi que, notamment sur le plan cardio-vasculaire.
Il est également vraisemblable que l’usage régulier du cannabis
constitue un facteur de risque, pour plusieurs raisons. La fumée
de cannabis contient 4 fois plus de goudrons que celle du tabac
(environ 50 mg de goudrons pour un joint contre 12 mg dans une
cigarette), et renferme davantage de cancérigènes. Enfi n, le principe
actif du cannabis, le THC, dilate les bronches, ce qui facilite la
pénétration de la fumée et de ses toxiques.
Certains cancers du poumon sont liés à l’exposition profession-
nelle à des cancérigènes : amiante, goudrons, arsenic, etc. Fumer
augmente le risque.
Le facteur génétique joue aussi un rôle, ce qui expliquerait que
des fumeurs ne soient jamais atteints ou que des non-fumeurs le
soient. Les spécialistes constatent d’ailleurs un nombre croissant
de cancers du poumon chez des personnes – essentiellement des
femmes – qui n’ont jamais fumé et ne côtoient pas de fumeurs.
On en ignore encore les causes.
Cancer du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer chez la femme par sa
fréquence, avec 3 068 cas estimés pour l’année 2005, et le neuvième
lorsque l’on considère le taux d’incidence standardisé (monde),
qui est, pour l’année 2005, estimé à 7,1 pour 100 000 femmes. À
titre de comparaison, les estimations pour l’année 2000 selon la
même méthodologie sont de 3 295 cas pour un taux d’incidence. Le
taux d’incidence du cancer du col de l’utérus n’a cessé de diminuer
entre 1980 et 2005, avec un taux annuel moyen de décroissance
de 2,9 %. Le taux d’incidence standardisé est de 8,0.
Dans le même temps, le taux de mortalité a diminué en moyenne
de 4,0 % par an. Toutefois, cette décroissance a tendance à se
ralentir depuis 2000. Entre 2000 et 2005, la décroissance moyenne
annuelle du taux d’incidence était de 1,8 % et celle du taux de
mortalité de 3,2 %. Le cancer du col de l’utérus est le quinzième
cancer de la femme pour la mortalité, avec 1 070 décès. Le taux de
mortalité standardisé est de 2,4. Le papillomavirus est un facteur
de risque ; nous en parlerons plus loin.
Cancer du pancréas
On estime qu’en 2005, en France, 7 218 nouveaux cas de cancer du
pancréas ont été diagnostiqués, dont 53,8 % chez l’homme. Cette
même année, on estime qu’il a été responsable de 7 787 décès,
dont 51,4 % chez l’homme. Ce cancer est rare avant 50 ans : l’âge
moyen au moment du diagnostic est de 69 ans pour les hommes,
74 pour les femmes. Dans le monde, on diagnostique plus de
216 000 nouveaux cas chaque année. Le tabac est un facteur de
risque reconnu : le cancer du pancréas est 2 à 3 fois plus fréquent
chez les fumeurs. Les taux d’incidence standardisés sont de 5,8
chez l’homme et de 3,2 chez la femme : le sex-ratio est de 1,8.
Près d’un tiers de ces cancers serait directement imputable au
tabagisme, et l’âge de survenue serait plus précoce (d’environ
10 ans) chez les fumeurs. Une pancréatite chronique augmente
le risque d’apparition de ce cancer. Un régime alimentaire riche
en viande et en graisses et pauvre en bres pourrait jouer un rôle
favorisant. Environ 10 % des cancers du pancréas ont une compo-
sante héréditaire. Le taux de mortalité standardisé est de 7,6 chez
l’homme et 4,4 chez la femme.
Faits nouveaux
À côté des facteurs de risque classiques de cancer, comme le tabac,
principale cause de cancer (29 000 décès, soit 33,5 % chez l’homme
et 10 % chez la femme), et l’alcool (9 % des décès chez l’homme
et 3 % chez la femme), les études épidémiologiques actuelles
mettent l’accent sur d’autres facteurs.
Chez les femmes, les traitements hormonaux de la ménopause
sont à l’origine d’environ 2 % des cancers mortels (essentiellement
des cancers du sein et de l’ovaire) ; la limitation actuelle de leur
prescription pourrait donc participer à la baisse de l’incidence,
notamment pour le cancer du sein. Les femmes utilisatrices
de traitements hormonaux substitutifs (THS) ont un risque de
cancer du sein plus élevé. Ce surrisque est d’autant plus grand
que l’utilisation de THS est longue ; il est plus important pour
les combinaisons estroprogestatives que pour les traitements à
base d’estrogènes seuls. Il disparaît dans les 5 ans après l’arrêt
des traitements.
On considère généralement que l’alimentation a une infl uence
majeure sur le risque de cancer, mais les dernières enquêtes
épidémiologiques ne sont pas parvenues à mettre en évidence
ce rôle. Insistons sur le fait que ces enquêtes ont été réalisées
chez des adultes, alors qu’il est plausible que le rôle majeur de
l’alimentation survienne dans l’enfance et l’adolescence.
La proportion des cancers dus à la pollution de l’air et de l’eau est
faible, de l’ordre de 0,5 %.
Les facteurs suivants, dans l’état actuel de nos connaissances, ne
peuvent pas non plus être considérés comme cancérogènes avérés :
habitat proche de sources de pollution, dioxines, rayonnements
non ionisants autres que les ultraviolets, téléphones portables,
antennes de téléphonie mobile. Mais la recherche actuelle ne peut
que souligner ses propres lacunes en constatant qu’aucun facteur
de risque lié à l’environnement ou au mode de vie n’a encore été
scientifi quement établi pour 85 % des cancers. Les recherches
actuelles s’orientent vers des facteurs possiblement sous-évalués,
comme les infections et la nutrition, mal évalués, dus au fait que
ceux-ci n’ont un rôle notable qu’à certains moments de la vie,
ou vers des facteurs héréditaires autres que ceux qui affectent la
réparation de l’ADN, comme le polymorphisme génétique.
Abonnez-vous en ligne !
Bulletin d’abonnement
disponible page 307
Abonnez-vous en ligne !
www.edimark.fr
238 | La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n° 4 - avril 2011
Épidémiologie
OBJECTIFS D’ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL CONTINU
Ondes des portables
et vaccin contre le papillomavirus
En l’état actuel des connaissances, la communauté scientifi que n’a
pas établi de lien entre l’utilisation de téléphones portables et un
risque accru de cancer. De nombreuses études ont été publiées,
mais leurs résultats sont pour l’instant débattus et contradic-
toires. Cette situation est inhérente au sujet : la faiblesse de l’effet
potentiel, la diffi culté de caractériser le lien entre l’exposition et
la longue durée de développement d’un éventuel cancer rendent
les études épidémiologiques particulièrement diffi ciles à mener.
Le Centre international de recherche sur le cancer, dépendant de
l’Organisation mondiale de la santé, a lancé en 1999 une vaste
étude de ce type dans 13 pays. Connue sous le nom d’INTERPHONE,
elle devrait voir ses résultats globaux publiés au cours de l’année
2009. Plusieurs résultats partiels ont été publiés en France, en
Scandinavie, en Allemagne et en Israël : ils identifi ent soit un risque
faible, soit l’absence de risque. En attendant, le doute prévaut et
les autorités sanitaires recommandent la prudence.
Deux vaccins prophylactiques recombinants dirigés contre certains
papillomavirus humains (human papillomavirus [HPV]) ont obtenu
une autorisation de mise sur le marché en France : un vaccin recom-
binant quadrivalent dirigé contre les HPV de génotypes 6, 11, 16 et 18
(Gardasil®, développé par le laboratoire Merck et commercialisé et
distribué en Europe par le laboratoire Sanofi Pasteur MSD), et un
vaccin recombinant bivalent dirigé contre les HPV de génotypes 16
et 18 (Cervarix®, développé par le laboratoire GlaxoSmithKline).
Administrés à une population de jeunes fi lles n’ayant jamais eu
d’infection à HPV et avec une couverture vaccinale de 100 %, ils
pourraient théoriquement prévenir un peu plus de 70 % (voire 80 %
si les résultats de l’étude EDITH se confi rment dans d’autres études)
des cancers du col utérin qui ne sont actuellement pas évités par
le dépistage par frottis cervico-utérin (FCU) [et plus de 90 % des
condylomes pour le Gardasil®]. En revanche, dans la population
générale, qui inclut des sujets qui peuvent être déjà infectés par
les génotypes contenus dans le vaccin lors de la première injection
vaccinale, l’effi cacité vaccinale est nettement moindre. À ce jour, la
tolérance locale et générale de ces vaccins a été jugée satisfaisante.
La vaccination contre les infections à HPV est recommandée à
toutes les jeunes lles âgées de 14 ans, afi n de les protéger avant
qu’elles ne soient exposées au risque d’infection à HPV. Le schéma
vaccinal comprend, pour le vaccin quadrivalent, 3 injections
administrées à 0, 2 et 6 mois (respectant un intervalle de 2 mois
entre la première et la deuxième injection, et un intervalle de 4 mois
entre la deuxième et la troisième injection). Le Comité technique
des vaccinations du Haut Conseil de la santé publique, dans son
avis du 14 décembre 2007, recommande, dans l’état actuel des
connaissances, le vaccin quadrivalent (6, 11, 16, 18) plutôt que le
vaccin bivalent (16, 18). Une mesure de rattrapage est prévue, et
le vaccin est également proposé aux jeunes lles et jeunes femmes
de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou, au
plus tard, dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle. Cette
mesure de rattrapage pourrait être proposée à l’occasion d’une
primo-prescription de contraception, d’un recours à une pilule
du lendemain ou lors d’une consultation pour tout autre motif.
Pour en savoir plus
www.invs.sante.fr/surveillance/cancers/surveillance_cancers.htm
Hill C, Doyon F. La fréquence des cancers en France en 2005 : évolution de la mortalité
depuis 1950 et résumé du rapport sur les causes de cancer. Bull Cancer 2008;95(1):5-10.
FRALM 00105 - Septembre 2010 - ©Lilly - Tous droits de reproductions réservés
FORMES ET PRESENTATIONS : ALIMTA® 100 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion, ALIMTA® 500 mg, poudre pour solution à diluer
pour perfusion : Poudre lyophilisée de couleur blanche à jaune pâle ou jaune verdâtre. COMPOSITION(*) : Chaque flacon d’ALIMTA contient 100 mg
ou 500 mg de pemetrexed (sous forme de pemetrexed disodique). Excipients : Mannitol, Acide chlorhydrique, Hydroxyde de sodium. Après
reconstitution, chaque flacon contient environ 11 mg (ALIMTA 100 mg) et 54 mg de sodium (ALIMTA 500 mg). INDICATIONS : • Mésothéliome
pleural malin : ALIMTA, en association avec le cisplatine, est indiqué dans le traitement des patients atteints de mésothéliome pleural malin non
résécable et qui n’ont pas reçu de chimiothérapie antérieure. Cancer bronchique non à petites cellules : ALIMTA, en association avec le cisplatine,
est indiqdans le traitement en première ligne des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique,
dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde (voir rubrique Pharmacodynamie). ALIMTA est indiqué en monothérapie dans le
traitement de maintenance du cancer bronchique non à petites cellules, localement avancé ou métastatique immédiatement à la suite d’une
chimiothérapie à base de sel de platine, dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde chez les patients dont la maladie n’a pas
progressé. Le traitement en première ligne doit être un doublet de platine avec la gemcitabine, le paclitaxel ou le docétaxel (voir rubrique,
Pharmacodynamie). ALIMTA est indiqué en monothérapie dans le traitement en seconde ligne des patients atteints de cancer bronchique non à
petites cellules, localement avan ou métastatique, dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde (voir rubrique Pharmacodynamie).
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION(*) : A administrer uniquement sous le contrôle d’un decin qualifié dans l’utilisation des chimiothérapies
anticancéreuses. ALIMTA en association avec le cisplatine : Posologie recommandée d’ALIMTA : 500 mg/m2 de surface corporelle, en perfusion IV
de 10 min, le 1er jour de chaque cycle de 21 jours. Posologie recommandée de cisplatine : 75 mg/m2 de surface corporelle en perfusion de 2 h,
butée environ 30 min après la n de la perfusion de pemetrexed, le 1er jour de chaque cycle de 21 jours. Les patients doivent recevoir un traitement
anti-émétique adéquat et une hydratation appropriée, avant et/ou après la perfusion de cisplatine : (voir RCP du cisplatine pour des recommandations
posologiques spécifiques). ALIMTA en monothérapie : Posologie recommandée d’ALIMTA : 500 mg/m2 de surface corporelle, en perfusion IV de 10 min,
le 1er jour de chaque cycle de 21 jours. Prémédication : Corticothérapie la veille, le jour même et le lendemain de l’administration du pemetrexed, à
une posologie équivalente à 4 mg de dexaméthasone par voie orale, 2x/jour. Acide folique ou association polyvitaminique contenant de l’acide folique
(350 à 1000 µg) par voie orale quotidiennement : au moins 5 doses d’acide folique dans les 7 jours précédant la 1ère injection de pemetrexed et
continuer cette supplémentation pendant toute la durée du traitement et pendant 21 jours après la dernière injection de pemetrexed. Une injection
IM de vitamine B12 (1000 µg) dans la semaine précédant la 1ère dose de pemetrexed puis une fois tous les 3 cycles. Les injections ultérieures de
vitamine B
12
peuvent avoir lieu leme jour que l’administration de pemetrexed. Surveillance(*) Ajustements de la dose(*) CONTRE-INDICATIONS :
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement). Association concomitante
avec le vaccin contre la fièvre jaune (voir rubrique Interactions dicamenteuses). MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI(*) :
Les patients doivent être surveillés pour myelosuppression pendant le traitement et le pemetrexed ne doit pas être administré aux patients tant que
leur taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) n’est pas revenu à une valeur 1500 cellules/mm3 et leur taux de plaquettes à une valeur
100 000 cellules/mm3. Les réductions de doses pour les cycles ultérieurs dépendent du taux de PNN et de plaquettes au nadir et de la toxici
non hématologique maximale observés lors du cycle précédent (voir dictionnaire des spécialités pharmaceutiques). Tous les patients traités par le
pemetrexed doivent être informés de la nécessité d’une prémédication avec de l’acide folique, de la vitamine B12 et des corticoïdes. Des cas de
activation de zone antérieurement irradiée ont été rapportés chez des patients préalablement traités par radiothérapie des semaines ou des années
auparavant. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES(*) : dicaments néphrotoxiques (par ex. : aminosides, diurétiques de l’anse, dérivés du platine,
ciclosporine), substances secrétées au niveau tubulaire (par ex. : probénécide, nicilline), anti-inflammatoires non stéroïdiens, anticoagulants oraux,
vaccin contre la fièvre jaune, vaccins vivants atténués. GROSSESSE ET ALLAITEMENT(*). EFFETS SUR L’APTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES
ET A UTILISER DES MACHINES(*). EFFETS INDESIRABLES(*) : Très fréquent (1/10), Fréquent (1/100, <1/10), Peu fréquent (1/1000, <1/100),
Rare (1/10 000, <1/1000), Très rare (<1/10 000). Mésothéliome Pleural Malin - Alimta/cisplatine - Patients totalement supplémentés :
Evénements indésirables très fréquents : neutropénie, granulocytopénie, leucopénie, anémie, thrombopénie, nausées, vomissements, stomatite,
pharyngite, anorexie, diarrhée, constipation, fatigue, neuropathie sensitive, élévation de la créatinine, diminution de la clairance de la créatinine,
éruption cutanée, alopécie. Evénements indésirables fréquents : conjonctivite, dyspepsie, déshydratation, trouble du goût, augmentation des
ALAT, ASAT et GGT, infection, fièvre, neutropéniebrile, insuffisance rénale, douleur thoracique et urticaire. Evènements indésirables peu fréquents :
arythmie, neuropathie motrice. Cancer Bronchique non à petites cellules – Patients totalement supplémentés : Evénements indésirables
très fréquents : en monothérapie (2ème ligne) et en association Alimta/cisplatine : anémie, leucopénie, neutropénie, granulocytopénie, nausées,
anorexie, vomissements, stomatite/pharyngite, diarrhée, fatigue ; en monothérapie (2ème ligne et maintenance) : éruption cutanée/desquamation, en
monothérapie (maintenance) : anémie, nausées, anorexie, fatigue ; en association Alimta/cisplatine : thrombopénie, constipation, élévation de la
créatinine, alopécie. Evénements indésirables fréquents : en monothérapie (2ème ligne) et en association Alimta/cisplatine : fièvre, élévation des
ALAT et ASAT, neuropathie sensitive, neutropénie fébrile, infection ; en monothérapie (2ème ligne et maintenance) : thrombopénie, constipation, prurit,
alopécie ; en monothérapie (2ème ligne) : neuropathie motrice, douleur abdominale, augmentation de la créatinine, réaction allergique/hypersensibilité
et érythème polymorphe ; en monothérapie (maintenance) : infection, leucopénie, neutropénie, neuropathie sensitive, vomissements, mucite/stomatite,
diarrhée, élévation des ALAT, ASAT, diminution de la clairance de la créatinine, œdème, élévation de la créatinine, prurit, èvre, affection de la surface
oculaire (dont conjonctivite), hypersécrétion lacrymale et diminution du débit de la ltration glomérulaire ; en association Alimta/cisplatine : dyspepsie,
pyrosis, trouble du goût, éruption cutanée/desquamation, insuffisance rénale, déshydratation, conjonctivite, et diminution de la clairance de la
créatinine. Evènements indésirables peu fréquents : en monothérapie (2ème ligne et maintenance) : arythmies supraventriculaires ; en association
Alimta/cisplatine : augmentation des GGT, douleur thoracique, arythmie et neuropathie motrice ; en monothérapie (maintenance) : neutropénie fébrile,
réaction allergique/hypersensibilité, neuropathie motrice, érythème polymorphe, insuffisance nale. Autres évènements indésirables, essais cliniques :
peu fréquents : effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires graves y compris infarctus du myocarde, angine de poitrine, accident vasculaire
cérébral et accident ischémique transitoire, pancytopénie, colite (incluant saignement intestinal et rectal, parfois fatal, perforation intestinale, nécrose
intestinale et colite neutropénique), pneumopathie interstitielle avec insuffisance respiratoire, parfois fatale, œdème, œsophagites / œsophagites
radiques ; rares : hépatites, potentiellement graves. Surveillance après commercialisation : cas rapportés d’insuffisance rénale aiguë et de
pneumopathie radique ; de réactivation de zone antérieurement irradiée chez des patients préalablement traités par radiothérapie et d’ischémie
périphérique conduisant parfois à une nécrose des extrémités. SURDOSAGE(*). PHARMACODYNAMIE(*). Classe pharmaco-thérapeutique :
Analogues de l’acide folique, code ATC : L01BA04. CONDITIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION : Flacon non entamé : pas de précautions
particulières de conservation. Solution reconstituée et solution diluée : se reporter au dictionnaire des spécialités pharmaceutiques(*). (*) Pour
une information complète, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssaps. LISTE I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en matologie ou aux médecins compétents
en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. Alimta 100 et 500 mg : Inscrits sur la liste des spécialités
prises en charge en sus de la T2A. Collect. Inscrits sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Demande en cours pour l’indication
« en association avec le cisplatine, dans le traitement en première ligne des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules localement
avancé ou métastatique, dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde » pour Alimta 500 mg, à la date du 14.10.09. Demande
en cours pour l’indication « en monothérapie dans le traitement de maintenance du cancer bronchique non à petites cellules, localement avanou
tastatique immédiatement à la suite d’une chimiothérapie à base de sel de platine, dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde
chez les patients dont la maladie n’a pas progressé. Le traitement en première ligne doit être un doublet de platine avec la gemcitabine, le paclitaxel
ou le docétaxel. » à la date du 14.10.09. EU/1/04/290/001 : ALIMTA 500 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion - CIP : 34009 565 825 3
2 - Boîte de unacon. EU/1/04/290/002 : ALIMTA 100 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion - CIP : 34009 383 080 2 0 - Boîte de un
flacon. Date de dernière révision : 21 septembre 2009. LILLY France S.A.S - 13, rue Pagès - 92158 SURESNES CEDEX - Tél : 01 55 49 34 34.
Information Médicale/Pharmacovigilance : Tél : 01 55 49 32 51 ou n° vert : 0 800 00 36 36 - Fax : 01 55 49 33 07. Société par Actions
Simplifiée au capital de 358 511 701 - 609 849 153 R.C.S. Nanterre - ALIMTA_MLA_version1-octobre2009.
Construire une stratégie thérapeutique
personnaLisée aveC aLiMta® en 1ère Ligne
ALIMTA®
LILLY France S.A.S.
13, rue Pagès - 92158 SURESNES CEDEX - Tél : 01 55 49 34 34
Société par Actions Simplifiée au capital de 358 511 701
-
RCS 609 849 153 R.C.S. Nanterre
Chimiotrapie histo-guie dans le CBNPC
stades IIIB/IV à prédominance non épidermoïde
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !