vie des partenaires épidémiologie & programmes de lutte contre les maladies animales

1- DLD : Department of Livestock Development
2- CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
3 -FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
4- TCP/RAS/3006 : projet de réseau de coordination du diagnostic de laboratoire et de la surveillance pour la prévention et la lutte contre
l’influenza aviaire en Asie du Sud-Est
Introduction
Le Département du Développement de l’Elevage (DLD1) a été informé d’une suspicion
d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) chez des tigres dans un célèbre parc
zoologique privé, dans le district de SriRacha (province de ChonBuri). Le 18 octobre
2004 il a été confirmé qu’il s’agissait bien d’un foyer d’IAHP, dû à un virus de sous-type
H5N1. Le zoo possédait au total 441 tigres du Bengale, de tous âges, maintenus en
captivité dans une zone d’environ 100 rai (soit près de 24 hectares).
L’enquête préliminaire auprès des vétérinaires et du personnel du zoo a permis de
déterminer que les premiers signes de fatigue et de détresse respiratoire sont apparus
chez les tigres dès le 11 octobre 2004, et des cas de mortalité ont été constatés dès le
14 octobre. D’autres tigres sont morts ultérieurement (le dernier cas de mortalité a eu
lieu
le 28 octobre). Des mesures de lutte très strictes ont été mises en œuvre conformément
au protocole standard préconisé par le DLD en cas d’IAHP. Des personnes compétentes
dans le domaine de la santé humaine et animale, l’autorité nationale de la CITES , des
universitaires, des experts vétérinaires et le Centre de lutte contre les maladies de la
province de ChonBuri, ont été mis à contribution pour apporter leur aide dans la gestion
et le réglement de cette crise.
Le parc zoologique comprend essentiellent deux « compartiments », à savoir une
section consacrée aux tigres et une autre aux crocodiles, distantes d’un kilomètre. Au
moment de l’épizootie il y avait également dans le zoo des éléphants, des chevaux, deux
porcs, des chiens et des oiseaux (deux autruches et dix paons) destinés à être présentés
dans des expositions ou lors de spectacles. Quelques crocodiles et deux canards étaient
hébergés ensemble dans un bassin à l’intérieur de la section des tigres. Les tigres étaient
vaccinés contre la rage et la panleucopénie (2).
Enquête épidémiologique
Le quartier général du DLD a immédiatement mandaté une équipe vétérinaire
d’épidémiologistes et de personnel de laboratoire, pour mener l’enquête. Ultérieurement,
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Par Orapan Pasavorakul,
Sous-Division d’Epidémiologie
Vétérinaire, Département
du Développement de l’Elevage
(DLD), Ministère thaïlandais
de l’Agriculture et des Coopératives.
Rapport reçu le 2 mars 2005 du
Docteur Yukol Limlamthong,
Directeur Général du DLD
Résumé:
Un nombre important de cas
d’influenza aviaire hautement
pathogène dus à un virus de sous-type
H5N1 a été signalé chez des tigres en
captivité dans un parc zoologique du
district de SriRacha, dans la province
de ChonBuri, en Thaïlande. Les
animaux atteints faisaient tous partie
d’un même groupe de tigres. D’après
l’enquête menée par le Département
épidémiologie &
programmes de lutte contre
les maladies animales
vie des partenaires
Grippe aviaire chez des tigres en captivité en Thaïlande
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du Développement de l’Elevage
(l’autorité thaïlandaise responsable
de la santé animale), l’infection des
tigres serait due à la contamination
des carcasses entières de poulets avec
lesquels ils étaient nourris. Il semble
qu’il y ait eu à la base une source
commune d’infection. Toutes les
mesures nécessaires pour lutter contre
la maladie (quarantaine, restrictions
des déplacements, élimination des
matières infectées ou contaminées,
désinfection, surveillance et suivi
épidémiologique, information du
public) ont été mises en œuvre, et les
tigres ont été nourris avec des viandes
cuites afin de limiter les risques.
Des mesures sanitaires rigoureuses
d’hygiène et de désinfection ont été
imposées dans toute la zone atteinte.
Un traitement anti-viral a été
administré à titre préventif aux tigres
et aux personnes ayant été en contact
avec eux. Par la suite, d’autres tigres
sont tombés malades et sont morts,
ce qui amène à conclure
provisoirement qu’il y a eu une
transmission horizontale (c’est-à-dire
de tigre à tigre) vers la fin de
l’épizootie. Les mesures de
surveillance active n’ont pas révélé
de signes cliniques ou sérologiques
d’infection chez d’autres animaux
du zoo, ni chez les volailles et chez
l’homme dans un rayon de cinq
kilomètres du zoo.
Mots clés :
influenza animale, grippe aviaire,
tigre en captivité, félin, IAHP,
virus H5N1
la FAO3a mis à disposition le Coordonnateur régional du projet de coopération technique
TCP/RAS/30064, pour apporter son aide dans cette enquête et pour servir de consultant en
matière de lutte contre la maladie. Les résultats de cette enquête sont présentés ci-après.
Sources possibles d’infection
D’après l’enquête, la source la plus probable d’infection est l’alimentation ordinaire des
tigres, à savoir des poulets crus (carcasses entières ou squelettes). Etant donné qu’il n’y
avait pas eu le moindre foyer d’IAHP dans cette zone depuis quelques temps, des
recherches ont été menées auprès de tous les fournisseurs d’aliments. Les lots suspects
sont apparus comme étant des carcasses de poulets introduites illégalement à partir d’une
province voisine où un foyer d’IAHP était actif à peu près au même moment. L’hypothèse
que des carcasses de poulets (avec ou sans viande) contaminées aient été la source du
foyer est étayée par le fait qu’aucun tigre âgé de moins de six mois n’a été malade.
En effet, les jeunes tigres étaient nourris uniquement avec de la viande fraîche de porc
ou de poulet.
Par ailleurs, il y avait bien des oiseaux sauvages dans la zone, notamment des oiseaux
d’eau, mais ils n’étaient pas en nombre suffisant pour présenter un risque et contribuer
à l’apparition du foyer.
Par conséquent, les résultats de cette enquête suggèrent fortement qu’il y a eu une
source commune d’infection, à savoir une alimentation contaminée par des carcasses
crues de poulets.
En dépit de toutes les mesures d’intervention, de lutte et d’hygiène mises en œuvre
au cours de cet épisode, il n’a cessé d’apparaître de nouveaux cas de maladie et de
mortalité dans le groupe atteint. Ce fait évoque une autre source d’infection, à savoir une
transmission horizontale, de tigre à tigre (8). Néanmoins, ce mode de transmission doit
faire l’objet d’études approfondies, du type de l’étude réalisée aux Pays-Bas sur la
transmission expérimentale de chat à chat (5) ; l’étude en question démontre que la
variété des hôtes est plus importante que ce que l’on croyait, ce qui accroît les inquiétudes
à propos d’une éventuelle transmission inter-espèces (3).
Modes de transmission
Dans un groupe dense de bêtes fauves, on ne voit généralement les pathologies qu’à partir
du moment où des animaux manifestent des signes cliniques d’inactivité, d’abattement,
de léthargie ou de décubitus. Dans le cas présent, l’infection est passée inaperçue jusqu’au
11 octobre 2004, date à laquelle certains tigres ont commencé à présenter des signes
cliniques de faiblesse et de détressse respiratoire.
Les animaux malades ont alors reçu un traitement antibiotique contre la pneumonie,
mais leur état ne s’est pas amélioré et, quelques jours plus tard, il y avait encore plus
d’animaux malades. La mortalité a débuté le 14 octobre 2004 et s’est poursuivie pendant
huit jours. Les tout derniers cas de morbidité et de mortalité ont été enregistrés
le 28 octobre 2004.
Au début de l’épizootie, plusieurs tigres étant tombés malades et étant morts à peu
près en même temps, une source unique d’infection a d’abord été envisagée (4). Mais
29 autres tigres ont été trouvés malades ultérieurement pendant les cinq jours de
traitement anti-viral. Ceci met en évidence la première transmission horizontale de cette
maladie de tigre à tigre.
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vie des partenaires
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vie des partenaires
Population atteinte
Au total, 147 tigres du Bengale sont tombés malades sur une période de 21 jours, c’est-à-dire
entre la date estimée de première apparition des signes cliniques (8 octobre 2004) et
l’apparition des tout derniers cas (28 octobre 2004). Quarante cinq tigres sont morts de la
maladie ; les 102 autres ont été euthanasiés pour des raisons de santé publique et pour leur
épargner des souffrances, avec l’approbation des autorités concernées.
Incubation et apparition des premiers signes cliniques
D’après la courbe épidémique, la période d’incubation de l’IAHP chez les tigres serait de sept à
neuf jours environ. L’apparition des premiers signes cliniques connaît un pic dans les quatre ou
cinq premiers jours après la fin de l’incubation. Néanmoins, dans le cas présent l’apparition des
premiers signes cliniques est passée inaperçue la plupart du temps. La date théorique de
l’infection initiale est estimée au 8 octobre 2004 (4).
En ce qui concerne la transmission de tigre à tigre, la période d’incubation semble être
d’environ trois jours, puis les tigres ont commencé à mourir trois jours après l’apparition des
premiers signes cliniques (8).
Résultats de laboratoire
Plusieurs laboratoires ont apporté leur contribution au diagnostic de la maladie chez les
tigres : l’Institut national de la santé animale (NIAH5) (dépendant du DLD), le laboratoire de
la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Kasetsart, ainsi que les laboratoires de la
faculté des sciences vétérinaires et de la faculté de médecine de l’université de
Chulalongkorn. Les résultats de leurs travaux sont décrits ci-après.
Etiologie
Le 14 octobre 2004, les vétérinaires du zoo ont testé des écouvillons trachéaux au moyen d’une
trousse de détection rapide du virus de l’influenza A « humaine » ; le résultat des tests était
négatif. Ils ont ensuite envoyé des prélèvements au laboratoire de la faculté de médecine
vétérinaire de l’université de Kasetsart pour que soient effectuée une RT-PCR6en temps réel.
Des résultats positifs (infection des tigres par un virus hautement pathogène de l’influenza
aviaire) ont été obtenus le 18 octobre 2004.
L’agent causal a été mis en évidence dans d’autres types de prélèvements : sérum, frottis de
la trachée, organes internes (poumon, foie, encéphale, rate et intestin).
Le virus de l’influenza A isolé chez les tigres malades a été dénommé A/Tiger/Thailand/CU-
T3/04. Le virus isolé chez les animaux malades qui avaient reçu un traitement anti-viral
préventif (oseltamivir) a été dénommé A/Tiger/Thailand/CU-T7/04. Le séquençage et l’analyse
phylogénétique des gènes H et N a montré que ces isolats étaient similaires entre eux et étaient
également similaires au virus isolé dans un précédent cas d’influenza aviaire enregistré chez un
tigre début 2004 (8).
Observations cliniques
Au début de l’épizootie, les premières manifestations cliniques étaient : inappétence, fièvre
(température entre 41,1° et 41,6° C), faiblesse, détresse respiratoire, inactivité et décubitus. Des
signes cliniques de pneumonie ont généralement été observés. Les animaux malades étaient
âgés de huit mois à deux ans ; ils étaient nourris avec des carcasses de poulet (entières ou
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5- NIAH : National Institute of Animal Health
6- RT-PCR : réaction en chaîne par la polymérase –
transcriptase inverse
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décharnées). Aucun cas n’a été détecté chez les tigres âgés de moins de six mois, qui
recevaient une alimentation spécifique (viande de porc et de poulet) provenant d’un
même groupe de fournisseurs (2). Des sécrétions nasales séreuses et sanguinolentes et
des signes neurologiques ont été observés (8). En outre, les poils dressés sur le front et
entre les oreilles des tigres malades étaient clairement visibles au cours de la phase
clinique de la maladie (6) (voir photographie). Les animaux mouraient dans les trois jours
après l’apparition des premiers signes cliniques (8).
Observations anatomopathologiques
A l’examen post-mortem, les cadavres des tigres étaient cachectiques, les animaux ne
s’étant pas alimentés pendant plusieurs jours avant de mourir. Une importante
inflammation a généralement pu être observée au niveau des voies respiratoires. Le
tableau nécropsique est celui d’une pneumonie interstitielle se manifestant par une
hémorragie ecchymotique, un oedème et une congestion pulmonaire, une nécrose
hépatique plurifocale, une méningo-encéphalite non purulente et une
érythrophagocytose au niveau de la rate (2). En outre, une importante consolidation
pulmonaire et une hémorragie plurifocale ont été observées dans plusieurs organes dans
les cas d’évolution lente et fatale. D’autres observations ont également été faites,
notamment : une perte en cellules épithéliales bronchiolaires et alvéolaires, un
épaississement de la paroi alvéolaire, un épanchement œdémateux avec cellules
inflammatoires, macrophages et neutrophiles, la présence de liquide dans le lumen
alvéolaire.
L’expression de l’antigène viral de l’influenza était visible à l’examen
immunohistochimique des cellules alvéolaires et bronchiques des poumons atteints (1).
En détail, l’autopsie a révélé une importante congestion pulmonaire œdémateuse
avec hémorragie diffuse, la présence d’exsudats séreux et sanguinolents dans le lumen
alvéolaire et la trachée et un épanchement pleural jaune paille (10–20 ml) dans la cavité
thoracique. L’encéphale présentait une congestion modérée, avec des lésions méningo-
encéphalitiques bénignes, non suppuratives.
L’analyse histopathologique des prélèvements d’organes a révélé une hépatite
nécrosante plurifocale modérée, une légère hémorragie gastrique plurifocale, une
accumulation lymphohistiocytaire focale dans une zone sous-muqueuse du petit intestin,
une hémorragie rénale plurifocale modérée et une légère déplétion lymphoïde de
la rate (8).
Diagnostic de laboratoire et résultat des tests
Un certain nombre de techniques de laboratoire ont été utilisées pour diagnostiquer et
confirmer rapidement la maladie et pour procéder à l’analyse moléculaire du virus.
Le 14 octobre 2004, les vétérinaires du zoo ont utilisé un kit de test commercialisé
pour la détection de l’influenza A « humaine », afin de tenter d’établir un diagnostic
présomptif de la maladie. Les échantillons utilisés étaient des prélèvement fécaux
provenant de tigres morts ; les résultats se sont révélés négatifs. Un autre lot de
prélèvements a été adressé ultérieurement au laboratoire de la faculté de médecine
vétérinaire de l’université Kasetsart, où une RT-PCR en temps réel a été réalisée le
18 octobre 2004 ; les résultats se sont révélés positifs. L’Institut national de la santé
animale a, pour sa part, effectué une RT-PCR classique, une RT-PCR en temps réel et
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Courtoisie de l’Université de Chulalongkorn
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des tests rapides de détection du virus de l’influenza A « humaine ». Il y a eu deux résultats négatifs pour le
test rapide effectué sur du sérum prélevé chez des animaux malades.
La confirmation de l’infection a ensuite été apportée par l’isolement du virus de l’IAHP dans des œufs
de poule embryonnés.
Pouvoir pathogène et espèces félines atteintes
Le séquençage viral indique que le virus en cause est similaire à celui qui infecte des volailles en
Thaïlande.
Le virus de l’influenza aviaire de sous-type H5N1 est hautement pathogène pour plusieurs félins. Outre
ces tigres (Panthera tigris) en captivité, d’autres félins se sont révélés sensibles à ce virus, notamment des
chats domestiques, des tigres blancs, des léopards (Panthera pardus) et des panthères longibandes
(Neofelis nebulosa).
Gestion sanitaire du foyer
Lutte contre la maladie
En cas de suspicion sérieuse d’IAHP (avec ou sans signes cliniques) dans un établissement, des mesures
d’abattage sanitaire sont aussitôt mises en œuvre, sans attendre la confirmation du laboratoire. C’est le
meilleur moyen de lutter efficacement contre l’infection et d’empêcher sa propagation. L’abattage sanitaire
s’applique à tous les animaux infectés par l’IAHP et à tous les animaux en contact ou épidémiologiquement
liés aux animaux infectés.
Dans le cas de l’événement dont il est question ici, il s’avère que le tigre est une espèce protégée par la
législation nationale et inscrite sur la liste de la CITES des espèces menacées d’extinction ; toutes les
décisions visant à éradiquer la maladie doivent, par conséquent, être prudemment soupesées. Plusieurs
facteurs sont à prendre en compte au niveau national et international. En raison de ces multiples
contraintes, la stratégie habituelle d’abattage sanitaire n’a pas été pleinement appliquée au début de
l’épizootie. Pour des raisons de santé publique et de bien-être animal, et eu égard à des considérations
économiques et techniques, il a finalement été décidé d’euthanasier les tigres moribonds.
D’autres mesures de lutte contre la maladie ont été mises en œuvre sur recommandation du DLD :
destruction des cadavres, des déchets et des produits provenant des installations infectées et des zones
potentiellement à risque ; désinfection et application de mesures rigoureuses d’hygiène ; mise en interdit de
la zone infectée, restriction des déplacements ; surveillance active de toutes les espèces sensibles dans les
environs immédiats du foyer et jusqu’à 5 kilomètres du foyer.
Epreuves de diagnostic de l’IAHP réalisées à l’Institut national de la santé animale
Nature et origine du prélèvement Test rapide PCR en temps réel H5 (RT-PCR) N1 (RT-PCR) Inoculation in ovo
(amorce et sonde HA/HI*
pour virus H5)
Sérum (tigre vivant nº 1) + Non réalisé Non réalisé +
Sérum (tigre vivant nº 2) + Non réalisé Non réalisé +
Sérum (tigre mort nº 3) + + Non réalisé Non réalisé +
Sérum (tigre mort nº 4) + + Non réalisé Non réalisé +
Poumon (tigre mort nº 3) + + + + +
Poumon (tigre mort nº 4) + + + + +
Organes internes (tigre mort nº 3) + + + + +
Organes internes (tigre mort nº 4) + + + + +
Prélèvement trachéal (tigre mort nº 3) + + + + +
* HA : épreuve d’hémagglutination
HI : épreuve d’inhibition de l’hémagglutination
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