Annexe 5 (suite) GAH pour l’harmonisation des chapitres sur les maladies vectorielles/août 2013
36 Commission scientifique/septembre 2013
Le Groupe a commencé par mettre en exergue les spécificités du chapitre sur la peste équine, qui portaient
principalement sur la procédure de reconnaissance officielle du statut indemne de virus de la peste équine ainsi
que sur les conséquences graves de cette maladie pour les espèces concernées. Compte tenu de l’adoption récente
de la nouvelle version de ce chapitre suite à l’introduction de nouvelles modifications, le Groupe a tenté de réduire
au minimum les changements à apporter au chapitre sur la peste équine.
Le Groupe a également reconnu que le chapitre sur la maladie hémorragique épizootique était moins détaillé que
celui sur la fièvre catarrhale du mouton ou celui sur la peste équine. Ceci s’expliquait à la fois par le manque
relatif de connaissances scientifiques sur cette maladie et par le fait que le Groupe estimait que celle-ci avait un
impact moindre sur la santé animale. Le Groupe a jugé qu’il revenait à l’OIE de décider s’il convenait ou non de
conserver la maladie hémorragique épizootique sur sa liste des maladies de l’OIE et que le rôle du Groupe se
limitait à proposer une approche permettant d’harmoniser le projet de chapitre sur la maladie hémorragique
épizootique avec les chapitres consacrés à la fièvre catarrhale du mouton et la peste équine.
De nombreuses modifications rédactionnelles ont été apportées aux trois chapitres, sans changer le contenu du
texte. Celles-ci ne sont pas toutes décrites dans le présent rapport (à l’instar de l’harmonisation ou des
modifications rédactionnelles des intitulés des chapitres).
Le terme « circulation » a été remplacé par celui de « transmission » dans les trois chapitres.
Les renvois au Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres (ci-après désigné
« Manuel terrestre ») ont été supprimés afin d’éviter les répétitions, à l’exception de la première référence se
trouvant dans l’introduction.
3.1. Articles 8.3.1., 12.1.1. et X.X.1. (considérations générales) :
Dans la phrase introductive, la liste des principaux hôtes a été revue pour chaque maladie. Le Groupe a
convenu que, dans le cas de la fièvre catarrhale du mouton, il convenait de substituer le terme « animaux »
par « ruminants et camélidés ». En revanche, aucune modification n’a été proposée pour les deux autres
maladies.
Le Groupe a précisé que le chapitre sur la fièvre catarrhale du mouton ne couvrait que les sérotypes du virus
de la maladie transmis par les culicoïdes. D’autres sérotypes, (tel le virus Toggenburg), qui ont été associés
dans des publications récentes au virus de la fièvre catarrhale du mouton sur la base de leur séquence
génétique, présentent des pathogenèses et des caractéristiques épidémiologiques différentes et sortent donc
du cadre du présent chapitre du Code terrestre.
Le Groupe a noté qu’il existait peu d’informations sur la compétence de tous les vecteurs potentiellement
capables de transmettre le virus de la maladie hémorragique épizootique. Toutefois, les éléments de preuve
recueillis dans bon nombre de pays indiquaient que ce virus était transmis par les culicoïdes et son schéma de
répartition tendait à exclure la participation d’autres vecteurs. Par conséquent, le Groupe a recommandé de
continuer à rédiger le chapitre du Code terrestre sur la maladie hémorragique épizootique en partant du
principe que le virus de la maladie était une infection transmise par les culicoïdes.
a) Définition d’un cas
Après une longue discussion, le Groupe a conclu que la définition de cas pour les trois chapitres devait
décrire la survenue d’une infection active. Le Groupe a examiné le passage du chapitre sur la fièvre
catarrhale du mouton qui établit, à des fins commerciales, une distinction entre un cas et une infection. À
l’article 1.1.2. du Code terrestre, la définition d’un cas se traduit par la présence chez un animal d’un
agent causal d’une maladie listée et ce même en l’absence de signes cliniques. Le Groupe a estimé que le
fait de distinguer cette définition de cas d’une infection active, qui impliquait une transmission et des
liens avec la situation épidémiologique, pouvait prêter à confusion.
Compte tenu du caractère potentiellement asymptomatique des infections à Orbivirus et des publications
scientifiques ayant démontré la capacité des tests de PCR à détecter l’acide nucléique des Orbivirus
plusieurs mois après l’infection ou la vaccination, le Groupe a insisté sur le fait que la détection de l’acide
nucléique ou des anticorps ne suffisait pas à définir un cas mais qu’elle devait, en revanche, être associée
aux signes cliniques ou au contexte épidémiologique. Toutefois, le Groupe s’est demandé si les chapitres
consacrés aux maladies prévalaient sur les chapitres horizontaux, en particulier en ce qui concernait les
exigences requises en matière de notification des maladies. Cette question a été transmise pour examen à
la Commission scientifique pour les maladies animales (ci-après désignée « Commission scientifique »).