4
Carcinome épidermoïde : carcinome reproduisant, de façon plus ou moins élaborée, la structure d’un épithé-
lium malpighien et naissant, habituellement, dans un épithélium de ce type.
Carcinome colloïde muqueux (carcinome mucineux) : adénocarcinome de consistance gélatineuse, rappelant
la colle, due à une abondante sécrétion de mucus extracellulaire.
Carcinome embryonnaire : carcinome formé de cellules embryonnaires très peu différenciées. Il s’agit d’une
tumeur germinale. Il peut être pur ou associé à une tumeur germinale complexe.
Carcinome indifférencié : tumeur maligne à différenciation épithéliale dont il est impossible de préciser la
différenciation (glandulaire, malpighienne).
Carcinome invasif : carcinome ayant franchi la membrane basale et envahissant le tissu conjonctif avoisinant.
Carcinome métaplasique : carcinome dont le type histologique diffère de celui de l’épithélium au niveau du-
quel il a pris naissance. Le plus fréquent est le carcinome bronchique, qui est habituellement épidermoïde, alors
que la muqueuse bronchique normale est glandulaire.
Carcinome mucineux : voir carcinome colloïde muqueux.
Carcinome neuroendocrine : carcinome composé de cellules exprimant une différenciation neuroendocrine :
architecture tumorale évocatrice ou expression de marqueurs de différenciation tels que la synaptophysine et la
chromogranine ou encore secrétion d’hormones peptidiques.
Carcinome transitionnel : carcinome développé à partir des épithéliums transitionnels (ou urothéliums).
Carcinoïde : tumeur endocrine bien différenciée. Dans le tube digestif, ces tumeurs s’accompagnent d’un
syndrome carcinoïde clinique.
Caryolyse : dissolution nucléaire avec perte des affinités tinctoriales.
Caryorrhexis : fragmentation de la masse nucléaire.
Caséum : macroscopiquement, il s’agit d’une substance blanc-grisâtre, opaque, molle, comparable à du lait
caillé ou du fromage blanc. Microscopiquement il s’agit d’une substance anhiste, éosinophile, granuleuse, ou
homogène, sans cellules, ni noyaux visibles. Elle est caractéristique mais pas pathognomonique de la tubercu-
lose, peut être observée au cours d’autres maladies infectieuses granulomateuse (exemple histoplasmose).
Caverne tuberculeuse : cavité au sein d’un viscère, résultant de l’évacuation au moins partielle, à travers un
conduit naturel, d’une masse de caséum ramollie.
Cellule épithélioïde : histiocyte de grande taille ayant l’aspect allongé de la plupart des cellules épithéliales. Ces
cellules ont un noyau clair, allongé, à chromatine fine, pourvu d’un petit nucléole. Leur cytoplasme est éosino-
phile. Cette transformation se produit au cours de certaines réactions immunitaires ou inflammatoires. La cellule
épithélioïde constitue l’élément de base de la réaction tuberculoïde décrite initialement dans la tuberculose.
Cellule géante multinucléée : histiocyte volumineux et contenant plusieurs noyaux. La cellule géante multinu-
cléée peut résulter d’anomalies de la division cellulaire ou de fusion de cellules. Il en existe plusieurs types :
la cellule géante de Langhans est un des éléments de la réaction épithélioïde (ou tuberculoïde) ; les noyaux
sont généralement disposés soit en couronne soit en fer à cheval dans le cytoplasme ;
la cellule géante de Müller est observée dans la réaction à corps étrangers ; les noyaux sont généralement
disposés au hasard dans le cytoplasme.
Chéloïde : lésion hypertrophique du tissu conjonctif du derme survenant après une plaie ou spontanément.
Cholestase (cholestasis) : le syndrome cholestatique est défini par l’élévation dans le sérum de la bilirubine à
prédominance conjuguée, de la Gamma GT, des phosphatases alcalines et du cholestérol total. On distingue des
ictères :
par cholestase extra-hépatique (lithiase de la voie biliaire principale, cancer du pancréas surtout) ;
par cholestase intra-hépatique (en rapport avec une diminution ou un arrêt de la sécrétion biliaire dans le
cas d’une hépatite ou en rapport avec une obstruction des voies biliaires intra-hépatiques – cirrhose biliaire
primitive).
La cholestase histologique est définie par des dépôts de bile dans les hépatocytes et/ou dans les canalicules
biliaires.
Chondrome (chondroma) : tumeur bénigne reproduisant la structure du tissu cartilagineux adulte et habituelle-
ment développée au niveau du squelette.
Chondrosarcome (chondrosarcoma) : tumeur maligne rare atteignant généralement les os plats des ceintures et
édifiant une substance chondroïde.
Chordome : tumeur bénigne d’évolution agressive localement, dérivée de restes de la notochorde. Elle est ca-
ractérisée par la présence de cellules physaliphores (= contenant des vacuoles). Elle survient électivement aux
extrémités du rachis : coccyx et sphénoïde.
Choriocarcinome : tumeur germinale maligne à différenciation trophoblastique avec ses deux constituants cyto-
trophoblastique et syncytiotrophoblastique, et sécrétant des gonadotrophines. Elle peut être d’origine placentaire,
ou résulter de la prolifération anarchique d’une cellule germinale gonadique ou extra-gonadique.
Cirrhose hépatique : perte de l’architecture normale du foie définie par la présence d’une fibrose annulaire
mutilante entourant des nodules de régénération, et contenant des canaux biliaires néoformés ou des néoduc-