LEGITIMITE ECONOMIQUE DE L’ETAT - DE L’INTERVENTIONNISME Etat et Marché

Jocelyn Rakotoarisoa ©
LEGITIMITE ECONOMIQUE DE L’ETAT - DE L’INTERVENTIONNISME
Etat et Marché
Jocelyn Rakotoarisoa
L’interventionnisme économique a toujours était un sujet controversant. Il fait un élément
essentiel des échiquiers politiques, la recherche de développement, la survie de la race
humaine. Ce sujet a signé beaucoup de tournure dans l’histoire humaine : l’idéologie, le
régime politique, le marché, les relations internationales, des guerres d’école, de
gouvernance, des révolutions, etc. D’ordre économique, philosophique et social, l’Etat et le
marché font la une. Marx, Hayek, Friedman, Palma, Hegel, Kant, la Bible, et encore plus, ont
discuté de l’Etat. Encore, d’ordre économique, c’est primordial. Nos confrères économistes
de formation ne s’étaient pas arrêter au sujet théorique sur table, mais ils sont arrivés à
l’expansion de leurs visions dans la pratique. Intervenir ou pas, la réponse réside dans le
caractéristique même du marché. Pourquoi nous devons intervenir ou non dans la sphère
économique ? Seulement parce que l’Etat ne ferait que bousiller l’ordre naturel des choses
disaient les libéraux, et parce que l’Etat est un instrument de domination des capitalistes
disait les communistes. C’est là que réside notre optique : rien ne nous garantit sur
l’évolution des choses, donc, tout simplement, nous devons agir.
Dans notre optique, d’abord la non intervention de l’Etat dans l’économie n’est qu’un mythe.
Il s’agit d’une anticipation, non seulement d’une simple approche statistique et probabiliste,
mais surtout d’ordre théorique. Rien ne nous garantit que le marché va s’auto stabiliser. Il
tend à se stabiliser, mais c’est impossible. L’Economie, le marché est comme l’Univers, la
nature, pouvant être destructeur, catastrophique. Nous savons tous que l’ordre naturel n’est
pas toujours souriant envers nous, de même pour l’économie, particulièrement le marché.
De là, l’intervention est nécessaire. « Laissez-faire » dit-on, « laissez fonctionner le prix »,
etc. C’est là que réside l’aveuglement de nos confrères. Avec un simple raisonnement par le
marché, si la demande augmente, le prix va de même, et ce fait implique une augmentation
de la demande qui va puis après rediminuer la demande et ainsi de suite. D’où le cycle des
prix, d’où l’instabilité naturelle du marché. Or, tant qu’un enfant naisse, le marché change.
C’est ici que le temps prend sa grande place. Le temps n’est pas uniquement un problème
physique, mais aussi un problème économique de premier rang. La rigidité, l’élasticité, telles
sont des exemples de facteur de blocage de l’auto-stabilisation, qui ne pourrait même pas
atteindre le point idéal, argumentant la nécessité de l’intervention de l’Etat.