Anthropologie
gnostique
Par Samaël Aun Weor
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Sommaire
Introduction 3
1. Première Chaire 5
2. Deuxième Chaire 20
3. Troisième Chaire 37
4. Quatrième Chaire 54
5. Cinquième Chaire 66
6. Sixième Chaire 80
7. Septième Chaire 90
Glossaire 101
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Introduction
Puisque les études gnostiques ont progressé de façon
extraordinaire ces derniers temps, aucune personne cultivée
ne tomberait plus dans l’erreur simpliste d’autrefois de faire
surgir les courants gnostiques d’une latitude spirituelle
exclusive.
S’il est bien certain que nous devons prendre en compte
dans tout système gnostique ses éléments hellénistiques et
orientaux, en incluant la Perse, la Mésopotamie, la Syrie,
l’Inde, la Palestine, l’Égypte, etc., nous ne devrions jamais
ignorer les principes gnostiques perceptibles dans les
sublimes cultes religieux des Nahuas, Toltèques, Aztèques,
Zapotèques, Mayas, Chibchas, Incas, Quechuas, etc., d’Indo-
amérique.
En parlant très franchement et sans ambages, nous dirons :
la Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la
conscience, une Philosophia Perennis et Universalis.
Incontestablement, la Gnose est la connaissance supérieure
des choses.
Le mot gnosticisme renferme dans sa structure
grammaticale l’idée de systèmes ou de courants dédiés à
l’étude de la Gnose. Ce gnosticisme implique une série
cohérente, claire et précise, d’éléments fondamentaux,
vérifiables grâce à l’expérience mystique directe : la
malédiction du point de vue scientifique et philosophique,
l’Adam et Ève de la Genèse hébraïque, le péché originel et la
sortie du Paradis, le mystère de Lucifer-Nahuatl, la mort du
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Moi-même, les pouvoirs créateurs, l’essence du Salvator
Salvandus, les mystères sexuels, le Christ intime, le serpent
igné de nos pouvoirs magiques, la descente aux enfers, le
retour à l’Éden, le don de Méphistophélès, etc.
Seules les doctrines gnostiques qui impliquent les
fondements ontologiques, théologiques et anthropologiques
qui viennent d’être cités font partie du gnosticisme
authentique.
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1. Première Chaire
De nombreuses recherches ont été faites sur l’origine de
l’homme et, en réalité, vraiment, les seules hypothèses sont
celles qu’ont élaborées les anthropologues matérialistes de
notre ère décadente et ténébreuse.
Si nous demandions à ces messieurs de l’anthropologie
officielle quand et comment exactement est apparu le
premier homme, ils ne sauraient assurément pas nous
donner une réponse exacte.
Depuis l’époque de Darwin jusqu’à celle de Haeckel, et
ensuite depuis Haeckel jusqu’à nos jours, d’innombrables
hypothèses et théories ont surgi quant à l’origine de
l’homme ; cependant nous tenons à préciser avec emphase
qu’aucune de ces positions ne peut être démontrée avec
certitude. Haeckel lui-même assure de façon catégorique que
ni la géologie ni non plus cette science appelée la Phylogénie,
n’auront jamais de certitude dans le domaine de la science
officielle.
Si un Haeckel fait une affirmation de ce genre, que
pourrions-nous y ajouter ? En vérité, la question de l’origine
de la vie et de l’origine de l’homme ne pourra assurément
être élucidée tant que l’humanité n’aura pas étudié à fond
l’anthropologie gnostique.
Que nous disent les protistes matérialistes ? Qu’affirment-ils
avec tant d’arrogance ? Quelles suppositions émettent-ils au
sujet de l’origine de la vie et de la psyché humaine ?
Rappelons-nous clairement la fameuse Monère atomique de
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