4 | La Lettre du Sénologue • n° 52 - avril-mai-juin 2011
ÉDITORIAL
Un avion couleur rose-dépistage
vole dans le ciel brésilien
A pink-screening colored plane flies
in the brazilian sky
B. de Lafontan*
V
ous connaissez sûrement les avions ATR (Avion
de transport régional). Ils auraient pu vous trans-
porter de Paris à Limoges ou de Castres à Paris. Cet
avionneur franco-italien, basé à Toulouse et filiale d’Airbus, fabrique des
avions de ligne turbopropulseurs de 42 et 72 places et a fourni, depuis
30 ans, 175 compagnies dans 90 pays. Ces avions sont réputés pour leur
faible consommation en carburant et leurs faibles émissions de CO2.
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, il y avait une
activité particulière sur le tarmac. Nous laissons Filippo Bagnato, prési-
dent exécutif d’ATR, vous résumer la situation :
“ATR a célébré à sa manière la Journée internationale des droits de la
femme en livrant, ce mardi 8 mars, à Blagnac, un ATR 72 à la compagnie
brésilienne Azul – Linhas Aéreas Brasileiras. De couleur rose et baptisé
‘La Ville rose’, l’appareil fera la promotion du dépistage du cancer du
sein sur tous les aéroports où il atterrira.”
Que la compagnie nationale brésilienne Azul – Linhas Aéreas Brasileiras
leur achète un appareil ATR 72 n’a rien d’original : ils en ont déjà 4 et
en ont commandé 20 de plus. L’originalité de la démarche vient du fait
que l’avion qui nous intéresse a été symboliquement peint en rose et
arborera le logo de “FEMAMA”.
FEMAMA, nom d’une association brésilienne à but non lucratif, est très
impliquée dans la lutte contre les cancers du sein, du côlon et de l’utérus.
Fondée en 2006 par des bénévoles, cette association travaille à la consoli-
dation d’un programme national pour favoriser l’émergence de politiques
publiques d’amélioration de la santé. Elle s’est donné la mission d’informer
sur la prévention, le diagnostic et les traitements. Parmi ses objectifs :
obtenir 75 % de couverture mammographique d’ici à 2015 et réduire le
délai entre la première consultation et le premier traitement pour qu'il
ne dépasse pas 30 jours.
La compagnie brésilienne Azul – Linhas Aéreas Brasileiras dessert
aujourd’hui 30 villes brésiliennes et propose plus de 200 vols par jour
avec une flotte composée de 28 appareils Embraer (Empresa Brasileira de
Aeronautica) et de 4 ATR. Elle n’en est pas à son coup d’essai puisqu'elle a
déjà acheté en octobre dernier un avion “rose-dépistage” (Azul Embraer
195 jet) à Embraer, avionneur brésilien, à l’occasion de “Octobre rose”,
mois de mobilisation internationale dédié au dépistage du cancer du sein.
L’avion ATR qui vient d’être livré doit promouvoir la lutte contre le cancer
du sein par des actions de prévention aux escales mais aussi par la distribu-
tion de documents informatifs pendant les vols. Il participera à la "Semaine
rose et bleue" durant laquelle la compagnie brésilienne organisera des
opérations de sensibilisation dans ses aéroports d’attache. “Un exemple à
essaimer sur tous les tarmacs” selon Gisèle Verniol, première adjointe au
maire de Toulouse. La compagnie a poussé le souci du détail jusqu’à choisir
des uniformes roses pour les hôtesses dans leurs deux avions consacrés
au dépistage du cancer du sein !
Pour rester dans l’harmonie de couleurs, le nom de baptême choisi pour
l’avion est “La Ville rose”, surnom habituel de Toulouse par allusion à ses
immeubles en briques. L’idée est de rappeler l’origine de l’avion (ATR) et
sa mission de promotion du dépistage du cancer du sein. ATR a choisi
de compléter son action par un appel aux dons pour le dépistage du
cancer du sein. Ces dons sont destinés à financer la prochaine campagne
de sensibilisation au dépistage organisé d’Octobre rose, en reversant le
bénéfice au cancéropôle toulousain (Oncopôle).
La remise des clés s’est déroulée à Blagnac, sur le tarmac de la zone
d’aviation d’affaires, en présence de plus
de 250 invités. Bernard Keller, maire de
Blagnac, Gisèle Verniol, représentant la
ville de Toulouse, Nicole Belloubet, vice-
présidente du Conseil régional ainsi que
Benjamin Gandouet, directeur de l’Onco-
pôle, étaient également présents. Celui-ci a rappelé que cette affection
touche 52 000 femmes par an, dont 2 000 en Midi-Pyrénées. La prési-
dente de FEMAMA était là, bien sûr, ainsi que David Neeleman, fondateur
et président du conseil d’administration de la compagnie Azul – Linhas
Aéreas Brasileiras. Ce dernier a déclaré : “Il est très important pour Azul
de combiner notre croissance avec le développement d’actions sociales.
Notre nouvel ATR et notre partenariat avec FEMAMA nous permettront
de nous engager plus en avant dans des missions de sensibilisation au
dépistage du cancer du sein. Exploiter un avion ‘rose’ est sans aucun
doute le meilleur moyen de véhiculer un tel message à travers le pays.”
Quant à Filippo Bagnato, président exécutif d’ATR, il a déclaré : “En
nous impliquant dans ce vaste programme de sensibilisation aux côtés
d’Azul Linhas Aéras et de FEMAMA, nous avons souhaité associer ATR à
la lutte contre ce fléau. Nous sommes très fiers de voir un de nos ATR
utilisé comme support de mobilisation dans la lutte contre le cancer
du sein. Nous sommes également ravis de construire un engagement
durable avec le cancéropôle de Toulouse, lequel est amené à devenir
un centre de référence international en matière de prévention, de soins
et de recherche. Grâce à cet avion ‘rose’, nous allons pouvoir propager
ce message de sensibilisation auprès de nos opérateurs, et lui donner
ainsi une résonance internationale." ■
* Institut Claudius-Regaud, Toulouse.
Une stratégie thérapeutique adaptée
dans le cancer du sein métastatique RH+/HER2+*
* Tyverb® est indiqué dans le traitement du cancer du sein avec surexpression des
récepteurs HER2 (ErbB2) en association à un inhibiteur de l’aromatase, chez les
patientes ménopausées ayant une maladie métastatique avec des récepteurs
hormonaux positifs et pour lesquelles la chimiothérapie n’est actuellement pas
envisagée. Les patientes de l’étude d’enregistrement n’avaient pas été
précédemment traitées par trastuzumab ou par un inhibiteur de l’aromatase.
Remb. Séc. Soc. 100 % – Agréé Collect.
Boîte de 84 comprimés.
3311TYVE06 – Mars 2011 – © Laboratoire GlaxoSmithKline
TYVERB® 250 mg. LAPATINIB. COMPRIMÉS PELLICULÉS. COMPOSITION :
Chaque comprimé : 250 mg de lapatinib, sous forme de ditosylate monohydraté de
lapatinib. Excipients*. FORME PHARMACEUTIQUE : Forme ovale, biconvexe,
jaunes et gravés “GS XJG” sur une face. DONNÉES CLINIQUES : Indication :
Tyverb est indiqué, dans le traitement du cancer du sein, avec surexpression des
récepteurs HER2 (ErbB2) : - en association à la capécitabine,chez les patients ayant
une maladie avancée ou métastatique en progression après un traitement antérieur
ayant comporté une anthracycline, un taxane et un traitement ayant inclus du
trastuzumab en situation métastatique (cf Propriétés pharmacodynamiques). - en
association à un inhibiteur de l’aromatase, chez les patientes ménopausées ayant
une maladie métastatique avec des récepteurs hormonaux positifs et pour lesquelles
la chimiothérapie n’est actuellement pas envisagée . Les patientes de l’étude
d’enregistrement n’avaient pas été précédemment traitées par trastuzumab ou par
un inhibiteur de l’aromatase (cf Propriétés pharmacodynamiques). Posologie et
mode d’administration* : Traitement à initier uniquement par un médecin
expérimenté dans l’administration d’agents anticancéreux. Surexpression des
récepteurs ErbB2 défi nie par score IHC3+, ou IHC2+ par immunohistochimie avec
amplifi cation génique, ou par amplifi cation génique seule. Tyverb doit être pris au
moins une heure avant, ou une heure après un repas. Ne pas diviser la dose
quotidienne. En cas d’oubli d’une prise, ne pas remplacer la dose oubliée et
prendre la suivante comme prévu à la posologie journalière recommandée.
Administration en association à la capécitabine : Posologie recommandée de
Tyverb : 1 250 mg (soit 5 comprimés) en une prise/ jour, en continu ; CTJ : 90,63 €-
boite de 2x70 comprimés. Dose recommandée de capécitabine : 2 000 mg/m²/jour,
en 2 prises à 12 heures d’intervalle, du jour J1 à J14 d’un cycle de 21 jours, au cours
d’un repas, ou dans les 30 minutes suivant la prise alimentaire. Voir le Résumé de
caractéristiques de Produit de la capécitabine. Administration en association avec
un inhibiteur de l’aromatase : Posologie recommandée de Tyverb : 1 500 mg (soit
6 comprimés) en une prise/ jour, en continu. CTJ : 109,50 €- boite de 84 comprimés.
Posologie recommandée de l’inhibiteur de l’aromatase co-administré, se référer au
Résumé des Caractéristiques du Produit correspondant. Report de prise et réduction
de la posologie. Evènements cardiaques : En cas de diminution symptomatique de
la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) : grade 3 ou plus selon la
classifi cation du NCI – CTCAE, ou de diminution de la FEVG à une valeur < à la
limite normale : arrêt du traitement. Reprendre Tyverb à 1 000 mg/j (si associé avec
capécitabine) ou 1 250 mg /j (si associé avec un inhibiteur de l’aromatase) après une
interruption d’au moins 2 semaines et à condition que la FEVG soit revenue à une
valeur normale et que le patient soit asymptomatique. Symptômes pulmonaires de
grade 3 ou plus selon la classifi cation du NCI – CTCAE : arrêt du traitement. Autres
toxicités : Grade 2 ou plus selon la classifi cation du NCI - CTCAE : interrompre ou
arrêter le traitement. Envisager la reprise du traitement à 1 250 mg/jour (si associé
avec capecitabine) ou à 1 500 mg/jour (si associé avec un inhibiteur de l’aromatase),
après diminution de la toxicité, ou après retour au grade 1 ou à la normale. En cas
de réapparition de toxicité, le traitement par Tyverb pourra être repris à une
posologie réduite (1 000 mg/j si association avec la capécitabine ou 1 250 mg/j si
association avec un inhibiteur de l’aromatase). Insuffi sance rénale légère à
modérée : aucun ajustement posologique nécessaire. Insuffi sance rénale sévère :
utiliser avec précaution. Insuffi sance hépatique : En cas d’altérations sévères de la
fonction hépatique, le traitement par Tyverb doit être arrêté et ne pas être réintroduit.
Insuffi sance hépatique modérée à sévère : utiliser avec prudence. Enfants : non
recommandé. Sujets âgés de plus de 65 ans : données limitées. Contre-indications :
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients du médicament.
Mises en garde et précautions particulières d’emploi* : - Evaluation de la FEVG
avant toute initiation de traitement chez tous les patients. Contrôle de la FEVG tout
au long du traitement. Attention particulière chez les patients dont la fonction
ventriculaire gauche est susceptible d’être diminuée. - Administration avec
prudence chez les patients ayant des facteurs favorisant l’allongement de
l’intervalle QTc (hypokaliémie, hypomagnésémie, syndrome du QT long congénital
ou traitements associés). - Surveillance étroite des patients afi n de détecter les
symptômes d’une éventuelle toxicité pulmonaire. - Evaluation de la fonction
hépatique (transaminases, bilirubine, phosphatases alcalines) avant l’initiation du
traitement puis mensuellement ou selon la situation clinique. Attention particulière
pour les patients ayant une insuffi sance hépatique modérée et sévère. - Evaluation
du transit intestinal des patients à l’initiation du traitement. Demander aux patients
de signaler rapidement toute modifi cation de leur transit intestinal. Prise en
charge précoce de la diarrhée à l’aide de médicaments anti-diarrhéiques. En cas de
diarrhée sévère, réhydratation hydro-électrolytique orale ou intraveineuse avec
interruption ou arrêt du Tyverb. Administration concomitante à éviter : - Jus de
pamplemousse. - Inhibiteurs puissants du cyt. CYP3A4 (par exemple : ritonavir,
saquinavir, télithromycine, kétoconazole, itraconazole, voriconazole,
posaconazole, nefazodone ). - Inducteurs connus du cytochrome CYP3A4
(rifampicine, rifabutine, carbamazépine, phénytoïne ou millepertuis (Hypericum
perforatum). - Traitement contenant des substances augmentant le pH gastrique.
- Médicaments ayant un index thérapeutique étroit et substrats du CYP3A4 (par
exemple : cisapride, pimozide et quinidine) ou du CYP2C8 (par exemple :
répaglinide). - Inhibiteurs (kétoconazole, itraconazole, quinidine, verapamil,
ciclosporine, érythromycine) et inducteurs (rifampicine, millepertuis) des protéines
de transport Pgp et BCRP. Paclitaxel (175 mg/m2 toutes les 3 semaines) : surveillance
étroite et instauration d’un traitement précoce de la diarrhée. In vitro, le lapatinib
inhibe les protéines de transport Pgp, BCRP et OATP1B1. La pertinence clinique de
cet effet n’a pas été évaluée. Il ne peut être exclu que le lapatinib affecte la
pharmacocinétique des substrats de la Pgp (par exemple : digoxine), la BCRP (par
exemple : topotécan) et l’OATP1B1 (par exemple : rosuvastatine) (Cf. Propriétés
pharmacocinétiques). Irinotécan : risque de majoration des effets indésirables
de l’irinotécan. Adaptation posologique d’irinotécan à envisager. Grossesse et
allaitement : Grossesse : ne pas utiliser sauf en cas de nécessité absolue.
Recommander aux femmes en âge de procréer d’avoir recours à une méthode
effi cace de contraception et d’éviter de débuter une grossesse pendant le traitement
par Tyverb L’allaitement doit être interrompu chez les femmes recevant un
traitement contenant Tyverb. Effets indésirables* : EI rapportés comme étant
associés au lapatinib seul : Très fréquent (≥ 1/10): diarrhées pouvant conduire à une
déshydratation et dans quelques cas à une insuffi sance rénale aigüe secondaire à
une déshydratation sévère, nausées, vomissements, rash (incluant dermatite
acnéiforme), anorexie, fatigue. Fréquent (≥ 1/100 et < 1/10) : diminution de la
FEVG, affections de l’ongle (incluant paronychie), hyperbilirubinémie,
hépatotoxicité. Peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100) : atteinte pulmonaire interstitielle /
pneumopathie. Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) : réactions d’hypersensibilité (incluant
anaphylaxie). EI rapportés comme étant liés à l’association lapatinib + capécitabine,
Très fréquent (≥ 1/10) : insomnie, dyspepsie, sécheresse cutanée, stomatite,
constipation, douleurs abdominales, érythrodysesthésie palmo-plantaire, douleurs
au niveau des extrémités, douleurs dorsales, infl ammation des muqueuses.
Fréquent (≥1/100 et < 1/10) : céphalées. EI rapportés comme étant liés à
l’association lapatinib + létrozole. Très fréquent (≥1/10) : céphalées, bouffées de
chaleur, sécheresse cutanée, alopécie, prurit, douleurs au niveau des extrémités,
douleurs dorsales, arthralgies, asthénie, epistaxis, toux, dyspnée. Fréquent (≥1/100
et <1/10) : constipation. PROPRIÉTÉS PHARMA COLOGIQUES* : Classe pharma-
cothérapeutique : Inhibiteur de protéine kinase, code ATC : L01XE07. Durée et
précautions particulières de conservation : 2 ans et à conserver à une température
< 30°C. PRÉSENTATION ET NUMÉRO D’IDENTIFI CATION ADMINISTRATIVE :
3400938379518 : plaquette thermoformée (PA/Alu/PVC/Alu)-boite de
2 x 70 comprimés. Prix = 2 537,74 €. 3400938379457 : plaquette thermoformée
(PA/Alu/PVC/Alu)-boite de 70 comprimés (présentation non commercialisée en
ville). 3400949164349 : plaquette thermoformée (PA/Alu/PVC/Alu)-boite de
84 comprimés. Prix : 1 532,99 €. CONDITIONS DE PRES CRIPTION ET DE
DÉLIVRANCE : Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription
réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins
compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière
pendant le traitement. Remb.Séc.Soc.100 % - Agréé Collect. TITULAIRE DE
L’AMM : Glaxo Group Limited, Berkeley Avenue, Greenford, Middlesex UB6 0NN,
Royaume-Uni. REPRÉSENTANT LOCAL : Laboratoire GlaxoSmithKline - 100, route
de Versailles – 78163 Marly-le-Roi Cedex – Tél. : 01.39.17.80.00. Information
Médicale : Tél. : 01.39.17.84.44 - Fax : 01.39.17.84.45. DATE D’APPROBATION :
Mars 2011. Version no TYVE1R1_11. * Pour une
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