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A propos d’éthique
Révision de la loi sur la bioéthique,
banque de données de l’ADN aux Iles
Tonga, légalisation de l’euthanasie
aux Pays-Bas, prolongement du délai
de l’IVG à 12 semaines, naissance après
sélection des embryons, indemnisation
de Nicolas né handicapé… les exemples
ne manquent pas, en cette fin de siècle,
qui bousculent la science, la médecine
et l’éthique. Qu’est-ce que l’éthique ?
Selon la définition : “science de la
morale, art de diriger la conduite”.
Selon Pierre Joly, président
de la Fondation pour la recherche
médicale : “l’éthique est l’art
de mettre en tension des paramètres
contradictoires”. C’est, en fait, sans cesse
s’interroger sur ses propres références
sur une grille de valeurs qui fait notre
humanité et dont les scientifiques
et les politiques sont dépositaires.
L’ éthique accompagne toujours
un programme. Ce n’est pas une valeur
figée, elle évolue avec le temps. Elle est
multiple, car elle varie selon les pays,
les cultures, les croyances religieuses,
l’état des connaissances, etc. Pour
un scientifique, rien de plus facile que
d’émettre un point de vue. Le plus
difficile est de faire passer ce message
àdes tiers qui ne connaissent pas
la même chose et qui l’interprètent
selon... leur éthique. Quelquefois, même
les spécialistes ne se comprennent plus.
La valeur d’un même élément varie selon
son utilisation : sacré dans un cas,
matière première dans d’autres. Le poids
de l’opinion publique est déterminant.
Ainsi, pourquoi une découverte
scientifique présentée sur son aspect
humanitaire est-elle “éthique” alors que
le problème brutalement posé est en soi
immoral ? A l’heure de la mondialisation,
les responsabilités sont énormes. L’intérêt
immédiat se trouve parfois contredit
àlong terme. Une décision bénéfique
pour des pays peut être dramatique pour
d’autres. Or, en science, on ne sait lire
un problème que lorsqu’on en a
la conclusion. Et, pour ne retenir que
l’autorisation d’expérimentation sur
des cellules souches de l’embryon
proposée au législateur, à tous de veiller
à ce que ces cellules si joliment appelées
“cellules de l’espérance” ne deviennent
celles de la désespérance.
Andrée-Lucie Pissondes
Rédacteur en chef
ÉditoSommaire
Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue.
Impression : LATOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1.
Dépôt légal : décembre 2000 - Photos de couverture : © CHU Lille-Phanie et Goodshoot.
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