Projet Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor)

publicité
 Projet Iter (International
Thermonuclear Experimental
Reactor)
Problématique:​
En quoi ce nouveau réacteur
est-il plus efficace et plus économe que les
anciens, et comment fonctionne t-il ?
BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Présentation:
Le projet ITER est né en 1985 lors d’une entente entre la France, la
Grande-Bretagne, les États Unis et l’Union Soviétique à Genève en Suisse.
Il est le fruit d’une volonté de développer l’énergie de fusion à des fins
pacifiques.
Les études de conception de ce programme débutèrent en 1988. La conception
définitive du projet fût signée en 2001.
Le choix de l'implantation du projet causa de nombreux débats qui se
terminèrent le 28 juin 2005 à Moscou afin de valider, à l'unanimité, le site
proposé par l'Union Européenne: Cadarache, près d'Aix-en-Provence,
(Bouches-du-Rhône).
L'accord ITER a été officiellement signé le 21 novembre 2006 par les ministres
des sept nations membres du programme réunis au palais de l'Élysée, à Paris, en
présence du Président français Jacques Chirac et du Président de la Commission
européenne José Manuel Durao Barroso.
L'accord ITER est entré en vigueur le 24 octobre 2007, après vérification par
l'ensemble des 7 pays membres, donnant officiellement naissance à l'ITER
Organization.
1 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Notion de physique:
Fission :
Lors de la fission, les atomes se font bombarder de neutrons et le noyau se
retrouve alors divisé en deux parties et en plusieurs neutrons permettant la
continuité de la réaction en chaîne, une énergie considérable est ainsi dégagée.
1​
85​
1​
U+​
n → 148​
​La+​
Br+3​
n
​235​
​
ou
235​ 1​
94​
1​
​U+​
n → 140​
​Xe+​
Sr+2​
n
2 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Fusion du réacteur ITER:
La fusion est la réaction entre deux isotopes de l’hydrogène : le tritium et le
deutérium, appelée fusion D-T, celle-ci requière une température proche des
150 millions de degrés soit dix fois plus que la température de la fusion solaire
H-H.
À cette température extrême, les électrons des noyaux se séparent et forment
du plasma, qui permet la réalisation de la fusion. Ce processus engendrera la
création d'un noyau à 5 nucléons mais qui, très instable, ne survivra pas plus
-21​
d’une zeptosecondes (10​
) et donnera naissance à un atome d'hélium et un
nucléon. L’hélium, qui est porteur d’une charge électrique, restera confiné dans
le plasma grâce aux champs magnétiques, qui sont égaux à 15 Méga Ampères
soit 50 000 fois le champs magnétique terrestre ; et le neutron qui détient
environ 80% de l’énergie produite est absorbé par le lithium contenu dans les
couvertures tritigènes pour se recombiner en un atome d’hélium et un de
tritium qui sera réutilisé.
3​
1​
H+​
H → 4​
​
He+​
n
​ ​2​
3 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Le plasma:
Dans les conditions usuelles, un milieu gazeux ne conduit pas l’​
électricité​
.
Lorsque ce milieu est soumis à un champ électrique faible, un gaz pur est
considéré comme un isolant électrique parfait, car il ne contient aucune
particule chargée libre (électrons ou ions positifs). Mais des électrons libres et
des ions positifs peuvent apparaître si on soumet le gaz à un champ électrique
de forte tension (30 kilovolts/centimètre (pour l'​
air​
)) ou à des températures
assez élevées, si on le bombarde de particules ou s’il est soumis à un champ
électromagnétique​
très intense.
Lorsque l’​
ionisation est assez importante pour que le nombre d’électrons par
unité de volume soit comparable à celui des molécules neutres, le gaz devient
alors un fluide très conducteur qu’on appelle plasma.u
4 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Fonctionnement de l’installation principale :
Fonctionnement général:
Le programme ITER utilise un concept de confinement magnétique appelé «
tokamak », qui consiste à enfermer le plasma dans une chambre à vide en forme
d'anneau. Le combustible est chauffé à des températures supérieures à 150
millions de degrés Celsius afin d'obtenir un plasma chaud. De puissants champs
magnétiques maintiennent le plasma à distance des parois. Ces champs sont
générés par des bobines supraconductrices installées autour de la chambre et
par un courant électrique qui circule dans le plasma. Iter a pour but de produire
500MW a partir de 50MW externe et de s’auto-alimenter en partie en finalité.
Nous allons maintenant étudier le fonctionnement des différentes pièces.
5 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
u​
Divertor:
Le divertor est l'un des composants fondamentaux de la machine ITER. Courant
sur le « plancher » de la chambre à vide, il assure l'extraction de la chaleur et
des cendres d'hélium, deux produits de la réaction de fusion, ainsi que d'autres
impuretés issues du plasma. Le divertor fonctionne comme un gigantesque
système d'évacuation. Il sera composé de deux éléments principaux: une
structure de soutien, essentiellement constituée d'acier inoxydable, et des
éléments face au plasma, d'un poids de 700 tonnes environ. Ces derniers seront
en tungstène, un matériau hautement résistant aux températures extrêmes
6 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Couverture:
La couverture tapisse les surfaces internes de la ​
chambre à vide​
, protégeant la
chambre à vide et les ​
aimants ​
de la chaleur issue de la réaction de fusion. La
couverture est l'un des composants d'ITER les plus délicats à réaliser du point de
vue technique car elle se trouve, tout comme le divertor​
, directement
positionnée face au plasma chaud. En raison de ses propriétés physiques
exceptionnelles, le béryllium a été choisi comme matériau de revêtement de la
première paroi. Les autres parties du bouclier seront constituées d'inox et de
cuivre à haute résistance.
7 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Chambre à vide :
La chambre à vide est une enceinte en inox parfaitement hermétique située à
l'intérieur du cryostat. Siège de la réaction de fusion, elle forme une première
barrière de sûreté. Dans sa cavité en forme d'anneau, les particules de plasma se
déplacent selon un mouvement circulaire continu sans entrer en contact avec
les parois.
La taille de la chambre à vide détermine le volume du plasma de fusion : plus
3​
l'enceinte est volumineuse, plus la machine pourra produire d'énergie.(840 m​
)
Les surfaces internes de la chambre à vide seront tapissées par les modules de
couverture qui la protégeront contre les neutrons de très haute énergie produits
par la réaction de fusion. À un stade prochain, certains de ces modules de
8 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
couverture seront également utilisés pour tester les matériaux destinés aux
systèmes de production de tritium.
Aimants :
Le système magnétique d'ITER se compose de dix-huit bobines
supraconductrices de champ toroïdal, de six bobines de champ poloïdal, d'un
solénoïde central et d'un ensemble de bobines de correction du champ
magnétique qui, par leur action, assurent le confinement, le modelage et le
contrôle du plasma dans la chambre à vide.
Des champs magnétiques d'une extrême intensité doivent être mis en œuvre
pour confiner le plasma dans la chambre à vide d'ITER.
Les bobines de champ toroïdal et poloïdal sont situées entre la chambre à vide
et le cryostat, où elles sont refroidies et protégées contre les neutrons de la
réaction de fusion et l'échauffement qu'ils créent.
9 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Ces bobines sont, soit faites d’un composé de nobium et d’étain, soit d’un
composé de nobium et de titane.
Pour établir la supraconductivité, toutes les bobines sont refroidies à l'hélium
supercritique jusqu'à des températures de l'ordre de -269 °C (4 degrés Kelvin).
A
Bobines
toroïdal :
de champ
Les dix-huit
bobines de
champ toroïdal génèrent un champ magnétique dont la fonction première
consiste à confiner les particules de plasma. Les bobines de champ toroïdal
d'ITER sont conçues pour délivrer une énergie magnétique totale de 41
gigajoules et un champ magnétique maximum de 11,8 teslas (champ
magnétique de la Terre va de 31µT à 58µT). Avec un poids total de 6 540 tonnes,
ce sont les plus gros éléments de la machine après la chambre à vide. Les brins
nécessaires à la fabrication des bobines de champ toroïdal d'ITER
représenteront une longueur totale de 80 000 kilomètres.
10 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
E
Bobines de champ poloïdal:
En “serrant” le plasma, les bobines de champ poloïdal le maintiennent à l'écart
des parois, et contribuent à maintenir sa forme et sa stabilité. Le champ poloïdal
est induit à la fois par les aimants et par le courant qui court dans le plasma. Le
système magnétique poloïdal est constitué de six bobines horizontales (PF1 à
PF6) situées à l'extérieur de la structure magnétique toroïdale.
11 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Solénoïde central:
Le principal courant circulant au sein du plasma est induit par les variations de
courant dans le solénoïde central, un gros transformateur, qui constitue le cœur
même du système magnétique. Le solénoïde central est constitué de six
bobinages indépendants. Cette architecture très particulière permet à ITER
d'accéder à une large palette de paramètres d'exploitation du plasma, et de
tester ainsi différents scénarios d'exploitation.
12 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Cryostat:
Le cryostat est une grande structure en acier inoxydable qui enveloppe la
chambre à vide et les aimants supraconducteurs, délimitant un environnement
sous vide extrêmement froid. Le cryostat est constitué de deux parois
concentriques reliées par des nervures horizontales et verticales. L'espace vide
entre les parois est rempli d'hélium gazeux à une pression légèrement
supérieure à l’atmosphère, jouant ainsi le rôle de barrière thermique qui peut
13 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
varier entre trois températures, suivant les composants à refroidir : 4K
(-269°C),50K (-223°C) ou 80 K (-193°C).
Le cryostat mesure 31 mètres de haut sur 36,5 mètres de large. Il est percé de
nombreuses ouvertures, dont certaines atteignent quatre mètres de diamètre.
Ces ouvertures permettent d'accéder à la chambre à vide pour intervenir sur les
circuits de refroidissement​
, les systèmes d'alimentation des aimants, les
installations de ​
chauffage auxiliaire et de diagnostic​
s, ou encore pour déposer
les éléments de la ​
couverture​
et du​
divertor​
.
Diagnostics:
Une cinquantaine de systèmes
de mesure différents (fibres
14 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
optiques, lasers, rayons X, caméras à neutrons, détecteurs d'impuretés,
spectromètres de particules...) permettront de contrôler, d'évaluer et
d'optimiser le comportement du plasma dans la machine ITER mais aussi de
mieux comprendre la physique des plasmas.
Système de chauffage externe:
Le tokamak ITER combinera trois techniques de chauffage externe pour produire
les 50 MW de puissance nécessaires pour porter le plasma à la température
propice aux réactions de fusion: l'injection de neutres et deux sources d'ondes
électromagnétiques de haute fréquence.
.
Injection des neutres:
Des injecteurs « tirent » dans le plasma des particules électriquement neutres et
très énergétiques. Par le biais de multiples collisions, celles-ci transfèrent leur
énergie aux particules de plasma.
Avant d'être injectés, les atomes de deutérium sont accélérés à l'extérieur du
tokamak jusqu'à atteindre une énergie cinétique de 1 méga électron-volt (MeV).
Sachant que seuls les atomes porteurs d'une charge positive ou négative
peuvent être accélérés par un champ électrique, on élimine les électrons des
atomes neutres pour créer des ions chargés positivement. Pour éviter que les
15 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
ions chargés ne soient déviés par le champ de l'enceinte magnétique, on inverse
ensuite le processus avant de procéder à l'injection proprement dite dans le
plasma de fusion. Dans les dispositifs d'injection de neutres, les ions traversent
une cellule contenant un gaz, où ils récupèrent leur électron manquant, puis
sont injectés dans le plasma sous forme de particules neutres rapides.
Ainsi, pour pénétrer de manière suffisamment profonde au sein du plasma, les
particules devront se déplacer trois à quatre fois plus rapidement que dans les
précédentes machines de fusion. A de telles vitesses, les ions chargés
positivement deviennent difficiles à neutraliser. Pour contourner cette difficulté,
les ingénieurs du programme ITER ont choisi une source d'ions négatifs. S'ils
sont plus faciles à neutraliser que des ions positifs, les ions négatifs sont plus
difficiles à générer et à manipuler. En effet, l'électron supplémentaire qui
confère aux ions leur charge négative est faiblement lié au noyau, si bien qu'il se
peut s'en détacher facilement.
Chauffage cyclotronique ionique:
De la même façon qu'un four à micro-ondes, il transfère de la chaleur aux
aliments au moyen de micro-ondes, les techniques de chauffage cyclotronique
ionique et électronique utilisent des ondes radioélectriques de différentes
fréquences pour apporter une chaleur supplémentaire au plasma. Dans le
16 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
chauffage cyclotronique ionique , l'énergie est transférée aux ions du plasma par
un rayon électromagnétique à haute intensité d'une fréquence de 40 à 55 MHz.
Chauffage cyclotronique électronique:
La technique de chauffage cyclotronique électronique chauffe les électrons du
plasma par le biais d'un faisceau de rayonnement électromagnétique de haute
intensité d'une fréquence de 170 GHz, qui correspond à la fréquence de
résonance des électrons. Ces électrons entrent ensuite en collision avec les ions
et leur transférent l'énergie absorbée.
Alimentation électrique:
En régime stationnaire, la consommation électrique de la machine ITER et des
installations sera de 110 MW. Au cours des « tirs de plasma », cette
consommation atteindra 620 MW sur des périodes de pointe de 30 secondes.
17 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
L'alimentation sera assurée par la ligne de 400 kV qui alimente les installations
du site CEA de Cadarache, situé à proximité. La ligne sera prolongée d'un
kilomètre de manière à raccorder ITER au réseau.
ITER disposera d'un réseau de distribution électrique permanente, qui
alimentera l'ensemble de l'installation, y compris les bureaux et les installations
d'exploitation. Le circuit d'eau de ​
refroidissement et le système ​
cryogénique
absorberont à eux seuls près de 80 % de cette puissance électrique.
Organisation d’Iter:
Membres:
États-Unis, Europe, Chine, Russie, Japon, Inde, Corée du Sud
​
18 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Les sept Membres du programme international ITER se sont dotés d'agences qui
assurent l'interface entre les gouvernements nationaux et ITER Organization.
L'agence de l'Union européenne fait le lien entre la Commission européenne et
ITER Organization.
Les agences sont chargées de gérer les approvisionnements en nature fournis
par chaque Membre. Elles disposent d'un personnel et d'un budget propres et
passent directement des contrats avec les fournisseurs. Elles gèrent
l'organisation et la mise en œuvre des approvisionnements pour chaque Membre
d'ITER.
Coût:
Le coût du projet a été estimé à 12,8 milliards d'euros pour les 12 années de la
phase de construction de la machine (débuté 2008-2010).
Les coûts liés à l'exploitation sont estimés à 5,3 milliards d'euros sur environ 20
ans, à 280 millions d'euros pour la période de fin d'exploitation, et 530 millions
d'euros durant la phase d'exploitation par les partenaires internationaux pour le
démantèlement.
Chantier:
Siège d’Iter:
Durée des travaux de construction : 2 ans (août 2010-août 2012)
19 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Superficie : 20 500 mètres carrés
Longueur : 180 mètres
Hauteur : 20 mètres
Nombre de niveaux : un sous-sol et cinq étages (six niveaux)
Nombre de brise-soleil : 3 104
Caractéristiques des brise-soleil : 3,5 centimètres d'épaisseur x 3,5 mètres de
hauteur, béton de fibres ultraperformant.
Capacité : environ 500 personnes
Fosse du tokamak:
Durée des travaux de terrassement et investigation du substrat rocheux : 8 mois
Profondeur de la fosse d'isolation sismique : 17 mètres
Dimensions de la fosse d'isolation sismique : 90 x 130 mètres
Volume de terre et de roche déblayé : 210 000 mètres cubes
20 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Masse du futur complexe tokamak : 360 000 tonnes
Hauteur du futur bâtiment du tokamak : 73 mètres (environ 60 mètres
au-dessus du niveau du sol)
Les fondations:
Le radier inférieur :
Construction du radier inférieur, des murs de soutènement, et du dispositif
antisismique: 18 mois (parachevé avril 2012)
21 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Poids des armatures en acier : 3 400 tonnes
Volume de béton : 110 000 mètres cubes
Épaisseur du radier de la fosse sismique : 1,5 mètre
Épaisseur des murs de soutènement : 1,5 mètre (base) à 50 centimètres
(sommet)
Nombre de plots parasismiques : 493
Le radier B2:
Construction : 9 mois (décembre 2013 à août 2014)
Poids des armatures en acier : 3 600 tonnes
Volume de béton : 14 000 mètres cubes
Épaisseur du radier du complexe tokamak : 1,5 mètre
Le Complexe Tokamak:
Construction: 4-5 ans
Poids des armatures en acier : 16 000 tonnes
Volume de béton : 150,000 m³
Epaisseur des fondations : 1.5 mètres
22 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Nombre de niveaux : 7
Autres projets de réacteurs thermonucléaires dans
le monde:
Laser Mégajoule:
23 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Le Laser Mégajoule se trouve actuellement à Barp en Gironde, près de
Bordeaux. Il permet de faire avancer la recherche sur la fusion nucléaire
contrôlée, mais son objectif principal est de recréer en laboratoire, les
conditions thermodynamiques semblables à celles rencontrées lors du
fonctionnement d’une arme nucléaire. Créé en réponse à l'interdiction des tests
nucléaires, sa construction a bien avancée, malgré un retard de 3 ans,
l'achèvement du projet est prévu pour 2014. Son coût prévu à 5 milliards
d'euros dépasse aujourd'hui les 6,6 milliards.
Son fonctionnement est assez simple : 176 lasers convergent tous sur une même
cible. Cette cible, appelée aussi hohlraum est un mélange de 40 mg de
deutérium et de 60mg de tritium entouré d'une fine couche d'or, rendant le
chauffage plus homogène. Ainsi chauffée, la cible se transforme en plasma qui,
compressé, va amorcer des réactions de fusion. Le chauffage dure 20 ns avec un
maximum de puissance entre 3 et 5 ns.
​ cible visée par le
laser mégajoule
Z-Machine:
La Z-Machine est, comme le Laser Mégajoule, vouée à recréer des réactions de
fusion semblables à celles se produisant dans l'utilisation d'armes nucléaires.
24 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Elle est implantée dans les locaux des laboratoires Sandia à Albuquerque au
Nouveau-Mexique.
Sur certains points, le fonctionnement de la Z-Machine est similaire à celui du
Laser Mégajoule. Par exemple, la cible est la même et ici aussi, on concentre une
très grande énergie sur cette dernière. Pour ce faire, on n'utilise pas de rayons
lasers mais un autre procédé tout aussi efficace : on attache plusieurs centaines
de fils de tungstène au hohlraum. Un courant de 20 millions d'ampère traverse
les fils, qui vont les vaporiser en plasma. Ce plasma va s'appuyer sur les restes
des fils, formant ainsi une coquille. Le courant électrique continue d'augmenter
dans la coquille qui, par l'effet de son propre champ magnétique, va se
contracter violemment. Cette contraction projette les ions et les électrons
jusqu'à un point qu'ils ne peuvent franchir. Leur énergie cinétique est alors
transformée en énergie électromagnétique, produisant une onde de choc de
rayon X. Cette onde de choc est appelée Z-Pinch et va comprimer violemment le
plasma, l'obligeant à fusionner.
“Bouteille magnétique” par Skunk Works:
25 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Le concept exposé suit le même objectif que les Tokamak : confiner
magnétiquement le plasma,où doivent se dérouler les fusions nucléaires. Le
concept exposé par Skunk Work est baptisé par la société une «bouteille». Il
s’agit d’un confinement en «miroir» par des électroaimants dont les champs
renvoient en permanence les particules du plasma.
Iter et l’environnement:
26 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
La production énergétique mondiale est due à 80 % aux énergies fossiles,
comme le pétrole, le gaz, ou encore le charbon utilisé pour les voitures, les
industries.
Malgré tout, celles-ci ne sont pas illimitées, et la diminution des réserves
disponibles est l’un des problèmes majeurs de ce début de XXIème siècle. Si les
réserves de charbon sont considérables, elles posent cependant le problème de
la pollution produite. Le projet ITER est sans doute l’un des projets les plus
aboutis et les plus prometteurs. En effet celui-ci fait l’objet d’une collaboration
mondiale unissant de nombreux pays autour d’un projet qui pourrait profiter à
la planète entière, et permettre d’envisager l’avenir différemment.
Si ce projet est finalisé , notre ressource d'énergie alors durable pourrait
remplacer les énergies fossiles et répondre au problème économique et de
pollution dans le monde. L'effet de serre, qui a pour processus d'absorber la
chaleur émise par le soleil, est la principale cause du réchauffement climatique
n'aura plus raison d'être aussi important.
Cette énergie pourra permettre le développement de nouvelles technologies.
Plus de fonte des glaces, plus de dérèglement climatique; cela nous permettra
donc d'avoir une Terre avec un paysage agréable et par conséquent
d'augmenter le tourisme et ainsi les recettes. De plus ITER aura des
conséquences géopolitique puisque ce projet regroupe sept pays (soit la moitié
de la population mondiale) autour d'un intérêt commun et vitale.
27 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Dangers d’Iter​
:
Le projet ITER est pour le moins controversé. Le premier point sur lequel ce
projet est critiqué est le coût:
Il devait, à la base coûter 10 milliard d'euros (5 pour sa construction et 5 pour
son utilisation), mais dernièrement les scientifiques en charge du projet ont
demandé quelques modifications dans la conception du réacteur qui ont été
accepté par le conseil, l'organe exécutif d'ITER. Cette modification engendrera
donc un surcoût.
De plus le prix nobel de physique japonais(2002): Masatoshi Koshiba explique
que la fusion produira des neutrons d'une grande énergie: 14
mégaélectronvolts, une énergie à laquelle personne n'a encore travailler. Ce
n'est pas le seul prix nobel à avoir contester ce projet puisque Pierre-Gilles de
Gennes (prix nobel de physique en 1991) à lui aussi confié que le projet n'est pas
sûr car le réacteur d'ITER est un réacteur de pas moins de 5 tonnes et qu'aucun
scientifique ne pouvait expliquer le fonctionnement d'un réacteur de 500 litres,
pour lui ce serait une hérésie !
Pour Claude Allègre géophysicien et ex-ministre de la technologie et de la
recherche "ITER est une voie sans issue: après quarante ans de recherches, la
fusion n'a abouti à un aucun résultat". Il en est de
même pour le scepticisme de Frédéric Marillier de
greenpeace qui à confier : "La fusion nucléaire pose
exactement les mêmes problèmes que la fission
nucléaire, y compris la production de déchets
radioactif et de risques d'accidents nucléaires et de
proliférations". Se pose donc la question du danger
nucléaire. Effectivement nous ne sommes pas à l'abri
d'une erreur humaine ou même d'une défaillance
technique. Comme en 1957 à Mayak en ex-URSS lors
d'une explosion chimique, les dégâts étant estimé à la
moitié de Tchernobyl.
28 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
ITER dans le futur:
ITER n'est qu’une étape vers une installation pré-industrielle qui démontrera la
faisabilité de la production d'électricité et de l'autosuffisance en tritium. Le
réacteur de démonstration DEMO, succédera immédiatement à ITER. Si tout se
passe comme prévu, DEMO inaugurera l'ère de la fusion industrielle.
L'exploitation devrait commencer au début des années 2030, la
commercialisation d'électricité issue de la fusion étant prévue dès 2040 et il
devrait produire 800 MW à partir de 80 MW d’électricité en théorie.
D'ici la fin du siècle, si ITER et DEMO tiennent leurs promesses, l'homme entrera
dans l'Ère de la fusion et sera en mesure de couvrir une grande partie de ses
besoins énergétiques en exploitant une ressource universelle, inépuisable et
sans risque pour l'environnement.
29 BARBIÉ Antonin ; DELSOL Léo ; MENZ Benjamin
Projet ITER
Sources :
http://www.tendencias21.net/geopolitica/La-Z-machine-Beaucoup-de-raisons-p
our-s-y-interesser_a21.html
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/10/la-fusion-thermonucl%C3%A9
aire-en-petit-.html​
http://www.iter.org/fr/accueil
http://www.iter.o​
http://www.iter.org/fr/accueil​
rg/fr/jpo
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_nucl%C3%A9aire
http://tpe-iter-1eres.over-blog.com/
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/09/06/01008-20130906ARTFIG00430-iter
-un-reacteur-de-fusion-plein-d-avenir.php
http://www.iter.org/fr/visit/visit
http://tpe-fusion-nucleaire.weebly.com/
http://www.itercad.org/question_12.php
30 
Téléchargement