L’aménagement du site, viabilisation et infrastructures a été évalué à 155 M€
Au total, la contribution française à la construction s’élevait à 735M€,
assurée par les différentes collectivités territoriales à hauteur de 467 M€,
le reste étant assuré par l’Etat.
La contribution française à l’exploitation serait de 480 M€ en 20 ans.
Une partie du financement sera assuré par les « contributions en nature »
des partenaires : chacun fournira, selon une répartition négociée, une part
des équipements nécessaires à la construction de la machine. L’organisation
internationale, Maitre d’ouvrage, assure la cohérence de l’ensemble et
coordonne les interfaces.
Des réévaluations récentes font considérablement augmenter le coût de la
construction qui passerait à 12,8 milliards d’€ (base 2008). Le coût de
l’exploitation passerait à 5,3 milliards d’€, celui d’aménagement du site à
300M€.
La justification suivante est donnée par ITER-France :
« L’augmentation de la part européenne qui passe de 2.7 (estimation réalisée en euros
2000) à 6.6 milliards d'euros a des origines multiples :
Augmentation du prix des matières premières (facteur 2 à 3 pour l'acier, etc.) entre
2001 et 2010 ;
Augmentation générale des coûts de construction de bâtiments : le coût de
construction de bâtiments similaires sur d'autres projets a presque doublé ces
dernières années ;
Le coût était basé sur des estimations datant de 2001, pour une machine dite
"générique" qu'il a fallu adapter au site de Cadarache ;
Le "retour d'expérience" des machines de fusion en opération dans le monde entre
2001 et 2010 a été intégré dans ITER, générant des améliorations qui n'avaient pu être
anticipés il y a dix ans.
Augmentation du volume et de la surface des bâtiments ;
Revue globale détaillée du projet en 2008 qui a conduit à inclure de nouveaux
éléments dans la conception ;
Ajouts de pièces de rechange etc.
La contribution directe de la France à la construction d'ITER s'établit à 1,1 milliard
d'euros, conditions économiques 2008, parmi lesquels 467 M€ seront assurés par les
huit collectivités territoriales de la région Provence-Alpes-Côte-D'azur et le reste par
l'État »