conversion photovoltaïque Pr REGRAGUI

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conversion photovoltaïque
Pr REGRAGUI
Besoins énergetiques
• le taux de croissance moyen annuel de la demande mondiale pour
l’électricité, sur la période 2012-2040 sera de l’ordre de 2,1%;
• L’augmentation de la demande énergétique mondiale de 37% d'ici à
2040
• La capacité totale installée passera de 5950 GW en 2013 à plus de
10700 GW en 2040;
• Une capacité totale de près de 7200 gigawatts supplémentaires est
nécessaire dont 2450 GW pour remplacer les centrales qui seront
déclassées pendant cette période;
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Energies renouvelables
• La contribution des énergies renouvelables dans le mix énergétique
primaire sera portée de 13% en 2012 à 19% en 2040;
• L’électricité produite annuellement à partir de sources renouvelables
augmentera de près de 8420 TWh d’ici 2040
• Le total des puissances ajoutées sera de 2850 GW portant ainsi la
capacité totale installée pour les renouvelables en 2040 à 4550 GW
• La contribution de l’éolien en termes de capacité totale projetée
(1320 GW d’ici 2040) sera la deuxième plus importante après celles
à base de gaz naturel.
• Le solaire photovoltaïque arrive en deuxième position derrière
l’éolien, avec une capacité installée qui atteindra 930 GW d’ici 2040.
• La contribution maximale du solaire avoisinera les 15% de la
demande maximale en énergie électrique .
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Plan Solaire Marocain
• Plus de 3000h/an d’ensoleillement
• Rayonnement moyen de 5kwh/m2.jour
• Objectif 2020 :
• atteindre14% de la puissance électrique installée de source solaire
(42% des sources renouvelables)
• Installer 2GW
• Investir 9MM$
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Transformation de l’énergie solaire
• La conversion thermodynamique (CSP concentrated
solar power) : le facteur est la chaleur
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Transformation de l’énergie solaire
• La conversion photovoltaïque: la
rayonnement solaire (rendement
amélioration)
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facteur est le
en constante
€/
Wp
Trend from
September 2016
Trend from
January 2016
Germany
0.51
0.00 %
-13.56 %
Japan, Korea
0.59
-1.67 %
-10.61 %
China
0.5
-3.85 %
-10.71 %
Southeast-Asia,
Taiwan
0.44
-4.35 %
-8.33 %
Module type,
Origin
Crystalline modules
Source: http://www.pvxchange.com
Prix des modules photovoltaïques
La puissance crête (Wp, Wc) correspond à la puissance électrique maximale que
délivre le module dans des conditions d'essai standards (STC, Standard Test
Conditions):
• 1 kW/m2 ensoleillement perpendiculaire aux panneaux ;
• 25°C température dans les cellules;
• masse d'air (AM) égale à 1.5.
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Fabricants des panneaux solaires
• Le Top 10 a atteint un
volume de livraisons
de 23,7 GW, en
hausse de 10%
comparé à 2013, et
une part du marché
mondial en
progression d’un point
à 49%.
• Les fournisseurs
chinois continuent de
dominer le marché
mondial du PV
• Trina Solar est le
nouveau leader, avec
des livraisons en
augmentation de 30%.
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Distribution horizontale globale quotidienne de
rayonnement au Maroc en kWh/(m2.jour)
La ressource est
abondante (5%
des déserts
suffiraient pour
alimenter la
planète), mais la
source (le soleil)
n’est pas toujours
disponible (nuit,
nuages), ce qui
implique un
stockage, maillon
faible du système.
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Fonctionnement théorique des
photopiles
• La création de charges électriques libres
sous l’action du rayonnement solaire ou
effet photoélectrique,
• La collection ou collecte de ces charges
qui fournissent une différence de potentiel
aux bornes du dispositif.
L’ensemble de ces deux effets s’appelle
l’effet photovoltaïque.
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I- Effet Photoélectrique
spectre solaire
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I- Effet Photoélectrique
hc
1,24
w  h 

eV
  ( µm )

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I- Effet Photoélectrique
Flux des photons
dans le spectre solaire
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Masse d’air
AM0: W = 1.360W/m2 (hors atmosphère,
constant solaire).
AM1: Soleil au zénith (au niveau de la mer).
Lorsque le soleil se déplace plus bas dans le
ciel, la lumière traverse une plus grande
épaisseur d'air, perdant plus d'énergie.
AM1.5: W ~ 1.000 W/m2 (970 W/m2 )
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Radiation direct et diffuse
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Radiation direct et diffuse
• En temps clair, la composante diffuse de la radiation est d’environ 10 à 20%
de la radiation totale reçue quotidiennement par une surface horizontale,
• Ce pourcentage croit lors des journées nuageuses (elle peut être
prépondérante),
• Temps nuageux entraine, en plus de la baisse de la radiation reçue, une
augmentation de la composante diffuse dont la composition spectrale est
différente,
• La composition spectrale change pour la composante diffuse de la lumière
solaire (déplacement vers les faibles ),
• Incertitudes sur la distribution de la composante diffuse suivant les
directions entraîne une incertitude dans le calcul des niveaux de radiation
sous inclinaison par rapport aux données des surfaces horizontales.
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Effet Photoélectrique
L'effet photoélectrique ;
l'onde
électromagnétique
incidente éjecte les
électrons du matériau
Schéma explicatif du
phénomène en utilisant
la notion de la bande
interdite « gap ».
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Création de porteurs libres ou effet
photoélectrique
• Les effets produits par les différents photons du
rayonnement dépendent de:
– La valeur de leur quantum d’énergie,
– La valeur de la bande interdite Eg de l’absorbeur donc de sa
nature et de son dopage.
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II- Collecte des charges électriques
• La création de paires électron-trou dans
un matériau
• semi-conducteur n’entraîne pas de
variation de potentiel,
• Donc les paires créées par les photons se
recombinent rapidement,
• D’où la photopile fait appel au dispositif
qu’est la jonction PN.
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IV-1: Définition de la jonction pn
• C’est la juxtaposition de deux régions de
types différents (N et P),
• La différence de densité des donneurs et
d’accepteurs (Nd – Na) passe d’une valeur
négative dans la région de type P à une
valeur positive dans la région de type N
(jonction abrupte).
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SEMI-CONDUCTEURS
Semi-conducteur intrinsèque
Un semi-conducteur est dit intrinsèque lorsqu'il est pur. Il n'a pas été
dopé et son comportement électrique ne dépend que de la structure
électronique du matériau.
Les porteurs sont tous créés par génération thermique, c’est-à-dire en
excitant des électrons dans la bande de conduction grâce à une hausse
de la température. En conséquence, un nombre égal d'électrons et de
trous est créé. Le niveau de Fermi se situe au milieu du gap. À
l'équilibre et au zéro absolu, la bande de valence est occupée
complètement par les électrons (pas de trous) tandis que la bande de
conduction est vide.
Ces semi-conducteurs ne conduisent pas, ou très peu, le courant,
excepté si on les porte à haute température.
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SEMI-CONDUCTEURS
Semi-conducteur type N
•
Les semi-conducteurs de type N sont appelés semi-conducteurs extrinsèques. Le but
d'un dopage N est de produire un excès d'électrons. Afin de comprendre comment un
tel dopage s'effectue, considérons le cas du silicium (Si). Les atomes de Si ont quatre
électrons de valence, chacun étant lié à un atome Si voisin par une liaison covalente.
Si un atome ayant cinq électrons de valence, comme ceux du groupe V de la table
périodique (par exemple, le phosphore (P), l'arsenic (As) ou l'antimoine (Sb)), est
incorporé dans le réseau cristallin, alors cet atome présentera quatre liaisons
covalentes et un électron libre. Cet électron, qui n'est pas un électron de liaison, n'est
que faiblement lié à l'atome et peut être facilement excité vers la bande de
conduction. Aux températures ordinaires, quasiment tous ces électrons le sont. Les
électrons sont des porteurs majoritaires et les trous des porteurs minoritaires. Et
parce que les atomes à cinq électrons ont un électron supplémentaire à « donner »,
ils sont appelés atomes donneurs. Les matériaux ainsi formés sont appelés semiconducteurs de type N parce qu'ils contiennent un excès d'électrons négativement
chargés.
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SEMI-CONDUCTEURS
Semi-conducteur type P
• Les semi-conducteurs de type P sont également des semiconducteurs extrinsèques. Le but d'un dopage P est de créer un
excès de trous. Dans ce cas, un atome trivalent, généralement un
atome de Bore, est substitué à un atome de silicium dans le réseau
cristallin. En conséquence, il manque un électron pour l'une des
quatre liaisons covalentes des atomes de silicium adjacents, et
l'atome peut accepter un électron pour compléter cette quatrième
liaison, formant ainsi un trou. Quand le dopage est suffisant, le
nombre de trous dépasse de loin le nombre d'électrons. Les trous
sont alors des porteurs majoritaires et les électrons des porteurs
minoritaires ; ces atomes sont appelés atomes accepteurs.
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III: Effet photovoltaïque
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IV-2: Jonction abrupte à l’équilibre
thermodynamique
• Dans le modèle de la jonction abrupte, La
différence (Nd – Na) passe brutalement dans le
plan x=0 d’une valeur négative dans la région de
type P à une valeur positive dans la région de
type N,
• Les trous majoritaires dans la région de type P
diffusent vers la région de type n où ils se
recombinent avec les électrons (il en est de
même pour les électrons dans l’autre sens),
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IV-2: Jonction abrupte à l’équilibre
thermodynamique
• Apparition d’une charge d’espace résultant de la présence de
donneurs et d’accepteurs ionisés.
• Apparition au voisinage de la jonction d’un champ électrique qui
s’oppose à la diffusion des porteurs majoritaires,
• A l’équilibre thermodynamique, il y a équilibre entre la force
électrique et celle de diffusion.
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IV-3: Charge d’espace
• Nous supposerons que dans chaque région la
conductivité est de nature extrinsèque,
• La charge d’espace dans chaque région s’écrit:
 ( x)  e[ N d  N a  p( x)  n( x)]
• La densité de charge s’écrit dans l’hypothèse
des frontières abruptes:
–  ( x)  0
–  ( x )   eN a
–  ( x )  eN d
pour x<xp et x>xn
pour xp<x<0
pour 0<x<xn
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IV-4: Tension de diffusion
• Le potentiel varie d’une valeur Vp dans la
région neutre de type P à une valeur Vn dans
la région neutre de type N:
Vd  Vn  V p
• La densité des porteurs dans chacune des
régions s’écrit:
nn  N c exp  (
n p  N c exp  (
Ecn  E Fn
KT
Ec p  E Fp
KT
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)
)
IV-4: Tension de diffusion
• A l’équilibre thermodynamique on a :
E Fn  E F p
 E c p  E cn  KT ln(
• Puisque:
Nd Na
)
2
ni
E c p   eV p
E cn   eV n
 Vd  V n  V p 
N N
KT
ln( d 2 a )
e
ni
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IV-5: La barrière de potentiel
• Avant la formation de la jonction:
E F  E F
p
p
Nv
 Ev  KT ln( )
Na
E F  Ec  E F  KT ln(
n
n
Nc
)
Nd
• Après formation de la jonction:
Nd Na
eV d  EG  E n  E p  KT ln( 2 )
ni
avec: ni2  N c N v exp( 
EG
)
KT
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IV-5: La barrière de potentiel
• Il existe une variation de potentiel en traversant une
jonction pn même si la polarisation extérieure est nulle,
• A dopages Nd et Na identiques, Plus EG augmente plus
Vd augmente,
• Pour EG fixé, plus le produit NdNa augmente plus Vd
augmente,
• Lorsque la température de la jonction augmente, EG
varie peu et la hauteur de la barrière de potentiel
diminue.
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IV-6: Potentiel et champ électrique dans la zone
de charges d’espace
• Intégrant l’équation de Poisson:
d 2V ( x )
 ( x)


dx 2

• Pour xp<x<0 on a :
eN a
V ( x) 
( x  x p ) 2  VP
2
• Pour 0<x<xn on a :
V ( x)  
eN d
( x  xn ) 2  Vn
2
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IV-6: Potentiel et champ électrique dans la zone
de charges d’espace
• Le champ électrique est donné par
dV ( x )
E
dx
• Pour xp<x<0 on a :
E ( x)  
eN a

(x  xp )
• Pour 0<x<xn on a :
E ( x) 
eN d

( x  xn )
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IV-7: Largeur de la zone de charges d’espace
• en x=0 de la composante normale du vecteur
déplacement donne:
E0   E0   eN a x p  eN d xn  N a w p  N d wn
• La largeur de la zone de charge d’espace est donnée à
partir de la continuité du potentiel en x=0:
eN a
2
( x p ) 2  VP  
eN d
( x n ) 2  Vn
2
N N 1
1
 wn  LDn [
Ln ( a 2 d )] 2
N
ni
1 d
Na
et
w p  LD p [
N N 1
1
Ln ( a 2 d )] 2
N
ni
1 a
Nd
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IV-8: Capacité de la jonction
• La zone de déplétion est formée de charges fixes positives et
négatives, tel un condensateur.
• En analogie avec un condensateur classique, la capacité dans la
région de déplétion est égale à:
C
w w w
A
w
n
p
avec
• Si une région de la diode est fortement dopée, on a:

C  qN


A  2(V d  Va ) 
1
2
• En traçant C2 en fonction de (1/Va), on peut déterminer N.
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V- Le rendement des photopiles
(1) Perte sous forme de
chaleur
(2) Énergie du photon incident
plus faible que le gap
(3) Perte par recombinaison
(4) Flux du courant
(5) Perte due au contact
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V- Le rendement des photopiles
• Une très faible partie de l’énergie primitivement reçue par le
dispositif est collectée.
• Le rendement total de la photopile peut s’écrire:
R   .H .K .M

H
K
M
: réflexion parasite de la lumière,
: rapport énergie utilisée à l’énergie absorbée,
: efficacité de collecte,
: Limitation de rendement par les différentes résistances
internes.
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V-1: La perte par réflexion
(Pour le Si,30% de lumière incidente est réfléchie)
nombre de photons absorbés

nombre de photons incidents

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V-2: Rendement de transport H
• Ce facteur exprime la perte de rendement de l’effet
photoélectrique:
Énergie utilisable pour libérer (créer) des charges électriques
H=
Énergie des photons absorbés par le matériau
H dépend de:
 La valeur du gap de l’absorbeur
 De la composition de lumière.
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Absorption du spectre solaire
Vco 
I
kT
ln( L  1)
q
I0
I o  A(
qD e n i2
Le N A

qD h n i2
Lh N D
)
n  N C N V exp( 
2
i
Eg
kT
)
Si
w>Eg il
y
a
effet
photoélectrique (c.-à-d. création
d’une paire électron trou);
L’excédent d’énergie du photon
par rapport à Eg est également
transformé en chaleur.
• Generation d’un grand courant (Ics)
• Faible voltage Vco (Eg diminue)
• L’excès d’énergie incidente Pr
est
perdue sous forme de chaleur
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Absorption du spectre solaire
w<Eg aucune création de
porteur libre (énergie du
photon transformée en énergie
thermique)
• Generation d’un grand voltage Vco
• Faible courant (Icc)
• La bande de faible énergie incidente est perdue
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Absorption du spectre solaire
Limite du rendement des cellules solaires en fonction du gap
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V-3: Efficacité de collecte
• C’est le rapport du nombre de charges collectées
réellement aux bornes de la cellule photovoltaïque par le
nombre des charges « théoriquement utilisables »:
K=
Nombre de charges collectées
Nombre de charges « théoriquement utilisables »
• Ce coefficient comprend deux fonctions statistiques:
– Une probabilité P d’interaction des photons avec l’absorbeur
pour libérer une paire électron-trou ou Probabilité de choc,
– Une probabilité G de collection de ces paires.
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V-3-1: Probabilité de choc
• La probabilité de choc est définie comme suit:
P=
Nombre de charges créées réellement
Nombre de charges utilisables suivant le facteur H
La probabilité de choc dépend de l’épaisseur des
zones p et n et de leur coefficient d’absorption.
Ces facteurs ont une certaine importance pour
la géométrie de la cellule photovoltaïque et pour
le choix du matériau.
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V-3-2: Probabilité de collecte G
• La probabilité de collecte G exprime donc la probabilité
pour une charge libérée en un point donné d’atteindre
sans recombinaison la jonction où elle sera accélérée
par le champ électrique:
G=
Nombre de charges collectées
Nombre de charges créées réellement
La zone de transition de la jonction, seule région capable
de séparer les paires électron-trous créées par effet
photoélectrique, devra se trouver aussi proche que
possible de la région de génération des porteurs
minoritaires.
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V-3-3: Efficacité de collecte
• Le facteur de collecte K correspondant à
la perte de rendement introduite par ces
deux coefficients s’écrit:
K =P.G
• L’analyse de leur intervention a mis en
évidence l’influence contradictoire de
l’épaisseur
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V-3-3: Efficacité de collecte
a.
Influence de l’épaisseur:
Pour une valeur de  donnée et un matériau donné, l’énergie
utilisable, contenue dans l’ensemble des photons reçus dans
le matériau est transformée en énergie électrique suivant:
U  aU 0 e x
Plus l’épaisseur x est grande plus l’énergie disponible des
photons sera utilisée pour la génération de paires électrontrous, mais inversement le processus de recombinaison est
grand (la point de création est loin des électrodes de
collecte) donc il y a un compromis à réaliser dans lequel
peut intervenir le coefficient d’absorption
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V-3-3: Efficacité de collecte
Pr REGRAGUI
V-3-3: Efficacité de collecte
•
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V-3-3: Efficacité de collecte
a. Influence du coefficient d’absorption  :
Pour une valeur de  élevée correspond une décroissance de l’énergie
plus rapide donc une faible épaisseur de l’absorbeur suffira pour retirer le
même pourcentage d’énergie utile.
la valeur de  dépend d’une part de la longueur d’onde  et d’autre part
du matériau absorbeur
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V-3-3: Efficacité de collecte
Génération-recombinaison:
Variation du nombre de porteur par unité de volume et par unité de temps:
dn
 gr
dt
• Recombinaison direct électron-trou:
rn  r p  r  k ( np  ni2 )

n


p

1
k (n0  p
• Régie de faible injection
• Sc (type n):
 p
r
• Sc (type p):
p
r
n

 p )
avec

avec

p
 1
kn
0
p
 n

0
n
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n

1
kp
0
V-3-3: Efficacité de collecte
Génération-recombinaison:
• Recombinaison assistée par centres de recombinaison:
r
pn  ni2
1

m
m 
2 ni  p  n
1
CN R
• Semiconducteur dopé
r
p

m
• Zone dépeuplée :
r
ni
2
m
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V-4: LE FACTEUR M
Le facteur M du rendement concerne le fonctionnement complet de la
photopile comme générateur de courant.
Ce facteur englobe l’effet des résistances internes qui limitent la
puissance utilisable.
•
Modélisation électrique:
Pr REGRAGUI
V-4: LE FACTEUR M
Pr REGRAGUI
V-4: LE FACTEUR M
a.
Modélisation électrique:
La résistance série (Rs) est formée par la résistance électrique du semiconducteur dans
la zone extérieure à la ZCE et par la résistance de contact entre le Sc et le métal
qui assure le contact électrique avec le circuit extérieur. Elle est estimée par
l’inverse de la pente (I/V) aux voltages proches de Vco (pour de hauts voltages la
diode devient plus conductrice donc Rs domine la pente).
La résistance shunt (Rsh) est due à des impuretés ou défauts qui court-circuitent le
courant entre les deux électrodes. Elle peut être obtenue en prenant l’inverse de la
pente prés de 0V (pour de petits voltages la diode ne conduit pas donc le courant
donné par V est déterminé par Rsh et Rs avec Rsh plus grand)
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V-4: LE FACTEUR M
Effet de la résistance série et shunt:
Pr REGRAGUI
V-4: LE FACTEUR M
M=
Préelle max
Pthéoriquement disponible
Préelle max = VMIM
Ptheo dip = Icc

Eg
q
M=
qVMIM
IccEg
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VI: CALCUL DE RENDEMENT EXPERIMENTAL
DE LA CELLULE PHOVOLTAÏQUE
• A partir de la caractéristique I = f(V) d’une cellule solaire réelle sous
éclairement, on extrait:
– Le courant de court circuit Icc
– La tension de circuit ouvert Vco
– Les valeurs VM et IM qui correspondent à la puissance maximale
délivrée par la cellule solaire.
– Le facteur de forme FF: FF =
VMIM
IccVco
– Le rendement de la conversion:
Pmax
FF .I cc .Vco
VM I M



Pincidente
Pincidente
Pincidente
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VI: CALCUL DE RENDEMENT EXPERIMENTAL
DE LA CELLULE PHOVOLTAÏQUE
Pr REGRAGUI
Influence de l’ensoleillement sur la puissance
fournie par la cellule solaire
Le courant est directement proportionnel au rayonnement, contrairement à la
tension qui ne varie que très peu en fonction de l’éclairement.
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Influence de la température sur la puissance
fournie par la cellule solaire
Le courant de court circuit n’est pas très affecté par la température du module.
Plus la température augmente moins la cellule est performante (Vco et FF diminuent).
dVco
dT

V go  Vco   ( kT q )
T
Cette dépendance diminue
pour les matériaux à large
gap (GaAs est de moitié
sensible aux effets de la
température que le Si)
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Conditions standard du module photovoltaique
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Les absorbeurs
I
II
Zn
Cd
III
B
Al
Ga
In
IV
C
Si
Ge
Sn
V
N
P
As
Sb
VI
O
S
Se
Te
Cu
Ag
IB
IIB
IIIB
IVB
VB
VIB
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Rendement de cellules solaires
M. A. Green, Prog. Photovolt: Res. Appl. 17 (2009) 85
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Rendement quantique externe
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: AsGa
rendement de modules commercialisés 37% à 25°C.
Coût du watt élevé
Utilisation dans les panneaux solaires de satellites
ou les systèmes à concentration
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VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
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VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
• Le silicium est très utilisé dans l’industrie de la microélectronique
(Pureté à 99,9999%; la qualité solaire nécessite pureté à 99,99%)
• Prix du KW crête a beaucoup baissé vu le développement de
l’industrie électronique,
• Grande épaisseur (absorption de 90% de l’onde incidente nécessite
100µm),
• Si monocristallin: grand rendement, un processus de fabrication lent,
des coûts élevés, fonctionnement médiocre sous faible éclairement.
• Si Polycristallin: faible coût, un processus de fabrication rapide, une
rendement moindre.
• Obtention de Si à partir de SiO2 (forme cristalline utilisé) :
 Réduction carbothermique du SiO2:
SiO2 (sol) + 2C (sol)
Si (liq) + 2CO (gaz) (pureté 98 à 99%)
 Réduction aluminothermique du sable:
3SiO2 (liq) + 4Al (liq)
3Si (sol) + 2Al2O3 (liq)
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VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
• Technique de croissance utilisée pour le Si Mono:
1 - Czochralski (Cz),




Vitesse de tirage : 10cm/h
Diamètre du lingot 30cm, L=1m
Les impuretés se concentrent dans le Si fondu
Nécessité de maintenir le Si fondu (1140°C) ce qui
entraine des coûts de production élevés
 Possibilité de dopage (type p:B)
2- méthode de la zone flottante (FZ).
 Un lingot poly et un germe mono sont nécessaires
 l’interface entre les deux est assurée par des bobines de
chauffage coulissantes
 Absence du creuset donc pas de contamination extérieure
 Lingots FZ ont une moindre teneur en oxygène
 le matériau obtenu à partir de FZ est plus cher que CZ
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VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
Lingots Poly:
avantages
 Procédés de fabrication moins coûteux en énergie
 Plaquettes mieux adaptés au remplissage géométrique des modules
 Grande tolérance aux impuretés
Les grains doivent être gros et
perpendiculairement au plan de découpe
s’étendre
verticalement,
Procédé Semix:
 La fusion et la solidification se font dans des creusets différents
 Le creuset de haut est rempli de morceaux de Si:P puis est chauffé à 1250°C
 Si fondu s’écoule dans la lingotière en céramique revêtue d’une couche de Ni de Si
Des teneurs en impuretés sup à Si EG sont obtenus
La qualité du Si est limitée par la densité des dislocations
Ces défauts entrainent la diminution de la longueur de diffusion (100 à
160 µm pour le Si EG à 80 µm pour le Si SG)
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
fabrication de dispositifs
1. préparation du lingot type p puis découpage en plaques de 420 µm
d’épaisseur, (perte dû au découpage)
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
fabrication de dispositifs
2. Dopage: la formation de la jonction p-n dans un four de diffusion
Le procédé consiste à chauffer les plaquettes de silicium en présence d’un
dopant (type n: P)
C
 2C
Equation de diffusion de Fick:
avec
D  D0 exp( 
t
E
KT
D
x 2
)
a- La source de diffusion est une couche mince: répartition gaussienne
x2
C ( x, t ) 
exp( 
)
4
Dt
Dt
Q
b- Concentration superficielle constante: diffusion des 2 côtés
C  C s erf (
x
)
2 Dt
Pr REGRAGUI
où erf ( z ) 
2

z
 exp( u
0
2
) du
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
fabrication de dispositifs
3. Métallisation: pole positif sur la totalité de la face p et pole négatif sur
la face n (doit tenir compte d’un compromis entre insolation et collecte
des porteurs),
4- Dépôt de la couche antireflet qui accroît la pénétration des photons
Pr REGRAGUI
De la cellule au module
Connexion des cellules en série pour former
des modules
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
• Le rendement des modules est égal à 15% et le cout de watt crête
varie entre 0,6 et 0,8 euro.
• L’interconnexion de 36 cellules en série est nécessaire pour obtenir
12V
• L’encapsulation des cellules pour protéger des chocs, protéger les
interconnexions des agressions extérieures et pour isoler
l’environnement de la tension générée par les cellules
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- 1ère génération: c-Si
Polycristallin
• meilleur rapport qualité / prix
• rendement faible sous un
faible éclairement
Monocristallin
• prix élevé
• rendement faible sous un
faible éclairement
Pr REGRAGUI
Exemple de fiche signalétique d’un panneau PV
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
Dans le domaine des couches minces, il existe trois principales
filières:
- la filière du silicium microcristallin et/ou amorphe
- la filière Tellurure de Cadmium / Sulfure de Cadmium
- la filière des composés à structure chalcopyrite basée sur le
CuInSe2 (ou sa variante Cu(In,Ga)(S,Se2) dénommée CIGS)
- La filière des composés Cu2ZnSn(S,Se4)
Avantages:
- capacité de produire de grandes plaques
- Consommation très réduite de matière
- Faible consommation énergétique durant le cycle de production
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- couches minces
la filière silicium en couches minces a-Si:H
 Meilleur aux éclairements faibles et diffus
 faible mobilité des porteurs, rendement faible et durée de vie courte
 Son rendement baisse moins que le cristallin quand la température
augmente
 A cause du désordre, les liaisons covalentes sont coupées d’où
présence de liaisons pendantes (états localisés dans la BI)
 Pour remédier à ces défauts, on ajoute de l’hydrogène ce qui
entraine une forte diminution des densités d’états dans la BI
 L’existence des queues d’Urbach dans a-Si:H entraine un effet
néfaste sur la collecte
 a-Si:H est légèrement de type n
 L’énergie de la BI (1,8 eV) diminue avec la concentration de H liés
(1,6eV), il dépend aussi du dopage pour le type p (varie inversement
au dopage)
 La zone p est utilisée comme fenêtre
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
• Fonctionne avec un
éclairement faible
(calculatrices)
Pr REGRAGUI
• Si déposé sur une feuille
de verre
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
Photopile au silicium amorphe
Principe de la mise en série
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- couches minces
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
a- couches minces
a-Si:H/µcSi / rendement 2012 ≈ 10.8% , coût ≈ 0.35 $/W
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière CdTe
Structure d’une cellule de
base au CdS-CdTe
- Bande interdite directe de l’ordre de 1,45 eV et une grande absorption
dans tout le spectre solaire,
- d’où quasi-totalité du spectre est absorbée sur une profondeur de 2µm
utilisation de matériaux relativement impurs
- Utilisation d’une couche de CdS de type n (Eg = 2,4eV) comme fenêtre
d’entrée de la lumière et comme barrière de potentiel
CdTe
Record Cell
18.7%
Record Module 15.5%
moy. Module
12.5%
Capacité Prod. en 2011 (MWp/an)
2200
Capacité Prod. en 2012 (MWp/an)
2700
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière CdTe
Malgré des rendements excédant les 15%, des problèmes non
négligeables se posent, à savoir :
- Rareté de Te et toxicité du Cd
- Difficulté du contrôle du dopage de type p du CdTe
- Difficulté de réaliser des contacts électriques ohmiques stables
sur le CdTe
- Les meilleurs rendements ont été obtenus sur des cellules
utilisant comme substrat le silicate de bore, substrat fort coûteux
- La diffusion du sodium du verre ne semble pas profiter au CdTe
et, au contraire, Na paraît avoir un effet négatif sur la durée de
vie des porteurs minoritaires dans les cellules de CdTe
- La sensibilité de cette cellule à la vapeur d’eau
- L’agressivité pour l’environnement, du fait de la présence du
Cadmium qui est toxique et polluant
- Le cout de watt crête vaut Pr
0,67
euro.
REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière chalcopyrite Cu-III-VI2
- Les cellules de type Cu(In,Ga)(Se,S)2 ont atteint des rendements de 19%
- Le coefficient d’absorption a le même seuil que celui du c-Si mais il est plus
fort dans la gamme 1,1 à 2,6eV
- Du fait de leurs grands coefficients d’absorption optique, une épaisseur de
1,5 à 2µm est suffisante pour absorber la partie utile du spectre solaire
(contre 100 µm pour le silicium cristallin),
1,7
Le matériau le plus prometteur
semble être le CIS. Cependant, sa
faible bande interdite (1,02 eV) limite
la tension de circuit ouvert et donc le
rendement
de
la
photopile.
introduction du Ga
1,6
1,5
Y =1,05723+0,30753 X+0,28108 X
2
Eg (eV)
1,4
1,3
1,2
1,1
1,0
0,0
0,2
0,4
0,6
x=Ga/Ga+In
0,8
1,0
Pr REGRAGUI
Coupe de la cellule au CIGS
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
CIGSS
rend
Minimodule
17,8%
Cell (0.5cm2)
19,7%
Record Module 14.5%
Moy Module
12.6%
Prod. Capacity 2011 (MWc/an)
500
Prod. Capacity 2012 (MWc/an)
1000
A cause des problèmes d’environnement (Cd), on est en quête de
matériaux inoffensifs tels que: ZnO, ZnS, SnO2, Sn(S,O)2,In2S3, In(OH)3,
ZnSe, ZrO2; performances faibles avec ces couches tampon
Le cout de watt crête varie
entre 0,42 et 0,55 euro.
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière Cu2(ZnSn)(S,Se)4
- Coefficient d’absorption important (104cm-1) et un gap égal à 1,5eV,
- Propriétés optiques et électriques similaires à celles du CIGS,
cellule à base de CZTS
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière Cu2(ZnSn)(S,Se)4
- Plusieurs méthodes ont été utilisées pour son élaboration comme:
Technologies sous vide:
• pulvérisation de la poudre quaternaire, d’un composite pressé à froid
contenant Cu2S, ZnS et SnS2 suivi d’un recuit, puvérisation Dc
magnétron utilisant des métaux (Cu:Zn:Sn) suivi d’une sulfurisation,…;
• Évaporation d’un empilement contenant Cu/Sn/Zn suivi d’un recuit dans
H2S ou coévaporation de Cu, Zn, Sn,S
• Déposition par laser pulsé: Pastille est formée d’une poudre de Cu2S,
ZnS et SnS2
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière Cu2ZnSn(S,Se)4
- Plusieurs méthodes ont été utilisées pour son élaboration comme:
Technologies n’utilisant pas de vide:
• Electrodéposition: Cu et Sn déposé par une solution alcaline, Zn par un
solution acide le tout recuit dans une atmosphère sulfurée à 500°C,
• Sol-gel ou spin coating utilisant Cu(II) acetate monohydraté, Zn(II)
acétate di-hydraté, Sn(II) chloride di-hydraté dans des solvant suivi d’un
recuit dans une atmosphère sulfurée à 500°C,
• Sérigraphie de billes frittées puis pressées de Cu2ZnSnS4,
• Spray pyrolysis à partir d CuCl, Z,Cl2, SnCl4 et thiourée dans un mélange
d’eau désionisée et d’éthanol.
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- couches minces
La filière Cu2ZnSn(S,Se)4
dépôt
Sous vide
Sans vide
méthode
Rendement (%)
évaporation
8,4
pulvérisation
6,7
Laser pulsé
4,1
Spin coating
11,1
électrodéposition
7,3
CVD
6,03
Rendements maximum des cellules PV à base de CZTS
reportés dans la littérature
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
b- cellule de Graetzel
• Ces cellules solaires, composées de matériaux organiques sur
inorganiques peuvent atteindre des rendements supérieurs à 10%
• La couche monomoléculaire de colorant absorbe moins de 1% de la
lumière incidente
augmentation de la rugosité de surface
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
c- cellule de Graetzel
- Difficulté de trouver un semi-conducteur dont les propriétés
physiques soient à la fois compatibles avec l’exposition à la lumière
et le contact d’un électrolyte liquide
- Le colorant doit être compatible avec le Semi-conducteur et
l’électrolyte (ruthenium bipyridyls)
- Des possibilités de substrats permettent une flexibilité
- Peuvent alimenter des montres à faible consommation à partir du
verre de montre
- Peuvent être utilisées dans les objets de consommation et non dans
des applications de puissance
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
d- cellules organiques
Principe de fonctionnement
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
d- cellules organiques
LUMO
Cathode
Donneur
d’électron
(type P)
Accepteur
d’électron
(type N)
HOMO
Anode
HOMO
épaisseur
Photopile organique à jonction « PN » (a) et sa structure de bande en circuit ouvert (b).
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
d- cellules organiques
Principe de fonctionnement d’une photopile organique à jonction PN.
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
d- exemple de cellule organique
Al
Anode
LiF
1,4 DAAQ
Jonction « PN »
ZnPc
PEDOT:PSS
Cathode
ZnO ou ITO
verre
Structure « classique » de photopile.
Pr REGRAGUI
Substrat de verre
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
d- cellules organiques
Rsh2 prend en compte les pertes de recombinaison près des
électrodes
Pr REGRAGUI
VI: FILIÈRES PHOTOVOLTAIQUES
d- cellules organiques
Problèmes:
1- Pertes de photons: souvent les organiques ont un Eg ≈ 2 eV
2- Pertes d’excitons: lors de leur diffusion
3- Pertes de porteurs: lors de leur diffusion et collection
4- une très grande Rs
5- une petite valeur de Rsh
Solution:
Milieux interpénétrés, Copolymers…etc au niveau de D/A le transfert d’électrons est plus
Pr REGRAGUI
rapide que la désexcitation de l’exciton
Photovoltaïque à concentration CPV
Pr REGRAGUI
Photovoltaïque à concentration CPV
Module CPV
Concentrateur à lentille
Cellule PV multi-jonctions III-V
Pr REGRAGUI
Formation
Etude pour la MEMEE pour les compétences pour le plan stratégique de l’énergie:
2015
2020
2025
SBT
911
1606
2830
Eolien
3378
3844
7437
PV et CSP
2904
6113
7356
Pour la génération de l’électricité par voie solaire, il faut former annuellement:
• 750 techniciens
• 160 Bac + 5
Etat des lieux:
 Formation:
• 799 compétences en EnR&EE dont 173 en énergie solaire PV
• 31 formations (D Ing 3, Mas Rec 5, MS 6, LP 9, LST 2, DUT6)
 Recherche:
 239 personnes actives en EnR&EE dont 55 en énergie solaire PV
 29 Structures
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