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Signature du Correcteur 1 :
NOTE/20 :
Signature du Correcteur 2 :
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UNIVERSITE de PARIS XII - VAL-DE-MARNE FACULTE de MEDECINE Année 2002-2003
QUESTIONS D’ETHIQUE MEDICALE
Cours sur Les Fondements Philosophiques de l'Ethique Médicale de Mme Rameix
Q1 Exposez : (a) Une situation médicale qui pose un dilemme moral.
(b) Quelle serait la position déontologique (Que ferait-on et pourquoi ?)
(c) Quelle serait la position téléologique (Que ferait-on et pourquoi ?)
a) Le dilemme :
b) La position déontologique :
c) La position téléologique :
Q2 A) Quel droit complète le droit de refuser un traitement qui, sinon, resterait souvent
abstrait et formel ? B) Dans quelle loi française (quel objet et quelle année ?) sont-ils
reconnus ensemble comme intimement liés ?
A) ………………………………………………………………………………………………..
B) …………………………………………………..……………………………………………
2
Q3 A) Comment ARISTOTE définit-il la vertu ? (Donnez une définition)
B) Donnez deux exemples pour expliciter cette définition.
A)
B)
Q4 (a) A quel principe philosophique, (b) que vous exposerez en une ou deux phrases, et
(c) à quelle théorie philosophique, (d) dont vous nommerez l’auteur (en majuscules), se
rattache l’idée de moratoire ? (e) Donnez un exemple médical précis, français ou
étranger, d’application de cette idée.
a) ………………………………………………………………..………………………………
b)
a) ………………………………………………………………………………………………
b) …………………………………
e)
Q5 Que signifie l’expression «recherche en double aveugle»? (En une ou deux phrases)
3
Q6 A) Quel est l’auteur du texte suivant :
« C’est pour compenser le vide du formalisme que Kant a introduit la seconde
formulation de l’impératif catégorique, dans laquelle nous pouvons reconnaître
l’équivalent au plan moral, de la sollicitude au plan éthique. Je rappelle les termes de la
reformulation de l’impératif catégorique qui va permettre d’élever le respect au même
rang que la sollicitude : « Agis toujours de telle façon que tu traites l’humanité dans ta
personne et dans celle d’autrui, non pas seulement comme un moyen, mais toujours aussi
comme une fin en soi ». Cette idée de la personne comme fin en soi est tout à fait décisive :
elle équilibre le formalisme du premier impératif. C’est ici qu’on demandera ce que le
respect ajoute à la sollicitude et, en général, la morale à l’éthique. Ma réponse sera
brève : c’est à cause de la violence qu’il faut passer de l’éthique à la morale. ... Cela va
depuis l’influence jusqu’au meurtre et à la torture, en passant par la violence physique, le
vol et le viol, la contrainte psychique, la tromperie, la ruse, etc. La morale en ce sens est la
figure que revêt la sollicitude face à la violence et à la menace de la violence. A toutes les
figures du mal de la violence répond l’interdiction morale. Là réside sans doute la raison
ultime pour laquelle la forme négative de l’interdiction est inexpugnable. C’est ce que
Kant a parfaitement aperçu » ? (En majuscules)
B) Quelle est la première formulation de l’impératif catégorique de KANT à laquelle
l’auteur fait allusion ici ?
A) ………………………………
B)
Q7 «Laissons faire la nature » : a) A quelle théorie philosophique se rattache cet
argument (définissez la par deux adjectifs qualificatifs)? b) Que suppose-t-on
implicitement pour faire de cette affirmation un argument de valeur morale ? c) Donnez
un exemple médical d’emploi de cette affirmation comme argument moral.
a) ………………………………………………………………………………….………….
b)
c)
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Q8 A) En octobre 1995, le Conseil d’Etat a reconnu à un maire le droit d’interdire une
certaine activité sur sa commune, de quelle activité s’agissait-il ? (En une phrase)
B) Expliquez en quoi cette décision associe le principe de dignité et le corps humain.
(En deux ou trois phrases)
A) ……………………………………………………..…………………………………….…..
B)
Q9 Quels sont les deux sens opposés du mot « dignité » en français ?
-)
-)
Q10 Enoncez deux caractéristiques du système français de Sécurité Sociale d’Assurance
Maladie qui en font un système bismarckien (a,b), deux caractéristiques qui en font un
système beveridgien (c,d), deux caractéristiques qui en font un système libéral (e,f).
a) …………………………………………………..……………………..……………………..
b) ………………………………………………………….……….……………………………
c) ……………………………………………………………….…………….…………………
d) ……………………………………………………………………..…………………………
e) ………………………………………………………………………….…………………….
f) ……………………………………………………………………………………….………..
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Q11 Dans la Loi Huriet-Sérusclat de 1988 relative à la protection des personnes qui se
prêtent à des recherches biomédicales, quelles sont les trois conditions que toute recherche
doit respecter pour être moralement légitime, avant même que soient énoncées les
conditions relatives à l’information et au consentement des personnes impliquées ?
a) ………………………………………………………………………………………………..
b) ………………………………………………………………………….……………………
c) ……………………………………………………………………………….………………..
Q12 A) Quelle est la préoccupation morale première de B. WILLIAMS qui le conduit à
défendre le contextualisme? B) Définissez ce dernier. (En une ou deux phrases)
A)
B)
Q13 «Ceux qui n’ont pas participé au système sont les seuls individus qui aient osé juger
par eux-mêmes, et ils ont été en mesure de le faire non pas parce qu’ils possédaient un
meilleur système de valeurs ou que les anciennes normes du bien et du mal demeuraient
solidement ancrées dans leur esprit et leur conscience. La raison en est selon moi que leur
conscience ne fonctionnait pas sur un mode pour ainsi dire automatique, comme si nous
disposions d’un ensemble de règles, acquises ou innées, que nous appliquons ensuite au
cas particulier lorsque celui-ci survient … Ils usaient selon moi d’un tout autre critère :
ils se demandaient dans quelle mesure ils pourraient encore vivre en paix avec eux-mêmes
après avoir commis certaines actions … Ils ont également choisi de mourir lorsqu’on les a
obligés à participer, ils n’étaient pas disposés à vivre avec un assassin : leur propre
personne. ... Il suffit simplement d’avoir pris l’habitude de vivre avec soi-même sur un
mode explicite, c’est-à-dire de se livrer à ce dialogue silencieux avec soi que, depuis
Socrate et Platon, nous avons coutume d’appeler penser.»
Quel est l’auteur de ce texte ? (En majuscules)
……………………………………
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