
On pourra l’envisager de deux manières :  
1. Renforcer les pectoraux, deltoïdes, triceps, grand dentelé par pull over, développé 
couché…) pour augmenter la résistance du caisson thoracique et jouer le rôle de 
poutre composite. 
2. Ainsi qu’un travail plus global pour solliciter ces muscles (qui sont le relais des 
chaînes postérieures avec le membre sup. et la ceinture scapulaire) dans les trois axes  
de l’espace, sans trop de charge pour relâcher leurs antagonistes sur programmés et ou 
fatigués (rhomboïdes, trapèzes…) en insistant sur le grand dentelé. 
 
- Epaules : 
 Là encore, la tension du gréement étant plus importante qu’en Mistral, les épaules subissent 
une contrainte excentrique et isométrique qui induit deux types de lésions :  instabilité de 
l’épaule, et douleurs sur le trajet du biceps.  
 
Proposition de travail :  
Améliorer la qualité du mouvement de tirage. 
Ne pas négliger le travail des antagonistes (Grand pectoral, sous scapulaire, deltoïde 
antérieur..). 
 
- Epicondylites :  
L’augmentation des tensions sur les membres supérieurs s’étend aussi à l’articulation du 
coude dont l’anatomie est fragile et les passages de nerfs complexes. Une épicondylite 
(douleur sur la zone de la tête radiale) est possible. Les causes de cette pathologie sont 
multiples : Wishbone trop haut, impacts de la tête radiale lors des mouvements de pumping, 
lésion du nerf radial par étirement, ou tension des épicondyliens 
 
Proposition de travail : 
Massages, étirements des containers (fascias entres radius et cubitus, tête radial…) 
Ballottements légers du membres sup. pour détendre et aider au retour du sang (glaçage 
éventuellement) 
Etirement du membre sup. par des techniques de glissements proximo-distal : mise en tension 
de toute une chaîne allant de la main au rachis cervical puis augmenter la tension sur une des 
extrémités tout en laissant l’autre se relâcher un peu. 
 
- Tension dans les avant bras : 
Une fois de plus, comparé au gréement de la Mistral,  le gréement RSX est plus grand, plus 
lourd, la rigidité du mat différente, et la surface de voile plus élevée : une nouvelle  technique 
de pumping doit être apprise.  En effet, inconsciemment, le véliplanchiste habitué à une 
fréquence de pumping en mistral, doit réapprendre (modifier) son geste en RSX. Au début le 
n’étant pas parfaitement exécuté, les phases de contraction musculaire ne sont pas toujours en 
phase avec la cadence optimale de pumping. Il en résulte des contractions excentriques 
importantes pourvoyeuses de lésions musculaires. 
Enfin, l’augmentation de la surface de la voile induit des efforts concentriques isométriques 
élevés qui compriment le réseau artériel des muscles des avant-bras. Cette compression 
entraîne une baisse de la perfusion des muscles et donc des tétanies musculaires. 
 
Proposition de travail :  
Etirement des chaînes de fermetures et d’ouverture. Ne pas oublier d’envisager le travail de 
strech dans un mouvement en 3 D, spiroïde. Strech en rotation interne et rotation externe à 
partir de la main.