Éditorial
Après une année 2014 marquant le 90e anniversaire
de la création de l’Organisation mondiale de la santé
animale, c’est avec plaisir que je vous présente
le rapport annuel retraçant une année 2015 marquée,
sous la direction de mon prédécesseur le Docteur
Bernard Vallat, par de nombreux événements que vous
découvrirez au l de ce document.
Fidèle à son engagement pour l’amélioration de la santé
et du bien-être animal, l’Organisation a en eet poursuivi
ses activités autour des quatre piliers que sont
l’établissement des normes, la transparence, l’expertise
scientique et la solidarité.
À titre d’exemple, ce rapport annuel retrace l’implication
de l’OIE dans plusieurs programmes de lutte contre
les maladies animales. Cet engagement a notamment
permis d’adopter de nouvelles stratégies mondiales de
contrôle et de lutte pour l’éradication de la rage et de
la peste des petits ruminants, en collaboration avec nos
principaux partenaires que sont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
À côté des activités de normalisation et de diusion des informations sanitaires mondiales, la mise
en œuvre de ces stratégies restera un des cœurs d’activité de l’OIE, notamment grâce à l’implication
de ses Représentations régionales et sous-régionales, et grâce aux nombreux partenariats avec ses
interlocuteurs privilégiés. An de mieux connaître leurs contributions à l’exécution du mandat de
l’Organisation, ce rapport présente, pour la première fois cette année, une sélection de projets
accomplis dans chacune des cinq régions.
En complément de ces activités scientiques et techniques, l’OIE est ère des succès engrangés dans
la conduite des programmes de soutien au renforcement de la structuration des Services vétérinaires
nationaux, acteurs essentiels d’une bonne gouvernance sanitaire mondiale.
Par ailleurs, l’adoption en 2015 du 6e Plan stratégique de l’Organisation qui couvrira la période 2016-2020
est porteur d’importantes évolutions dans le fonctionnement de l’OIE telles qu’unanimement souhaitées
par tous les Organes statutaires dont les membres ont été élus ou réélus lors de la 83e Session générale.
Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, les missions de l’OIE, comme celles des Services vétérinaires dans
chacun de ses 180 Pays membres, sont déterminantes par leur contribution au développement social
et économique des populations, grâce à son engagement pour améliorer la santé publique
vétérinaire et sa contribution à la santé humaine.
Nous veillerons donc à poursuivre les acquis du passé pour relever les dés sanitaires de demain.
Dr Monique Éloit
Directrice générale de l’OIE
Éditorial
3Rapport annuel 2015