
télémédecine et système de santé.
C'était très intéressant et nous en revenons avec un certain nombre de
conclusions.
La première conclusion est que le sujet est un sujet d'actualité, la
télémédecine est mise en œuvre, notamment au Texas, la question de
l'opportunité n'est même plus débattue, ils l'ont fait et en sont contents.
Je voulais dire aussi que l'histoire de notre démarche nous a amenés à
recadrer le sujet. Au départ, nous étions polarisés sur des problèmes
d'infrastructure, de débit et en entrant dans le détail, nous avons très vite
vu que le véritable goulot d'étranglement n'était pas là, au moins en ce qui
concerne les problèmes de développement de télémédecine.
Ce qui est vrai pour le développement de services vidéo ou culturels pour
lesquels il y a de vraies problématiques de débit, n'est sans doute pas vrai
en télémédecine si bien que nous avons infléchi le sujet et la saisine initiale
qui était faite par la Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée
Nationale, qui, au départ, était Internet haut débit et un système de santé
pour le recadrer vraiment sur Télémédecine et système de santé.
Jean-Claude ÉTIENNE disait - et il a tout à fait raison - que le sujet est
extrêmement vaste. Comme nous avons l'ambition peut-être un peu
démesurée de faire bouger les choses et aboutir assez rapidement à des
changements, nous avons commencé à resserrer nos investigations dans
trois domaines que je voudrais rapidement vous présenter.
Le premier problème qui me semble évident, est que la relation entre le
patient et le médecin va être profondément bouleversée par la présence
d'une information médicale de plus en plus ample et disponible sur Internet.
La question de la certification, de la qualification, de la labellisation de
l'information médicale pertinente sur le net, nous semble être un enjeu
majeur. C'est donc une des questions dont nous aimerions débattre avec
vous ce matin.
C'est, je crois, la première mi-temps que nous aimerions organiser avec
vous, sachant que comme pour tout bon match de rugby, il y en a trois.
Ensuite, nous avons été très marqués par l'audition du Professeur
LARENG. Ce dernier nous disait que nous pourrions faire tout ce que nous
voudrions, mais qu'actuellement, en France, il n'y avait pas la base légale
pour organiser une téléconsultation. Tant que nous n'aurions pas réglé ce
problème et posé les bases juridiques de la téléconsultation en France,
tout ceci serait largement analogue à un colloque universitaire.