LES BATAILLES ET LES CRIMES DE MASSES PERPÉTRÉS PAR LE PROPHÈTE
MOHAMED DE 624 À 630.
La «
trinité
» ; Voici un terme qui ne figure pas dans la Bible mais qui indique
quelque chose de la nature de Dieu tel qu'il se révèle dans les Écritures, à savoir
un Dieu unique en trois personnes distinctes : « Le Père, le Fils et le Saint Esprit
».
La « trinité ».
Néanmoins, la notion de «
trinité
» fut et est encore contestée, notamment par ce qu'on
appelle les « unitariens », c'est-à-dire ceux qui croient que Dieu est une seule personne, et
qui de ce fait nient la divinité du fils et la personnalité du Saint Esprit.
Sans rentrer dans le détail des arguments, nous avons besoin de savoir quelle est la vraie
nature de Dieu et d'être enracinés dans la doctrine biblique pour ne pas être emportés dans
des mouvements sectaires enseignant de fausses doctrines dont la source se révèle être
démoniaque puisqu'elle résulte de l'action d'esprits séducteurs.
Nous allons donc poser la question de l'unité de Dieu, de son unicité ou de son caractère
trinitaire ; dans la mesure Jésus est présenté à plusieurs reprises comme subordonné au
Père - ce qui est un argument avancé pour contrer la «
trinité
» - nous allons nous interroger
sur cette notion de subordination pour voir ce qu'elle implique vraiment ; enfin, nous
étudierons la divinité de Jésus et le Saint Esprit en tant que personne divine. Dieu est un
dans le sens qu’il n’y en a qu’un seul :
[Deutéronome 4, 35] : «
Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnusses
que éternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autres
».
Il n’y a donc pas plusieurs dieux.
De ce fait, certains disent – comme les Témoins de Jéhovah par exemple – que puisque Dieu
est un et qu’il n’y en a qu’un seul, il est une seule personne ; on parle alors de Dieu unitaire.
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D'autres disent – comme les évangéliques dont je fais partie – que Dieu est un, mais qu’il est
aussi trois ; on parle alors de Dieu trinitaire.
Comment concilier le fait que Dieu soit « un » avec la doctrine non moins biblique de la
trinité, disant que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont Dieu ?
ECHAD, L’UNITÉ DE DIEU
[Deutéronome 6, 4] : «
Écoute, Israël ! Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel
».
Le mot traduit par « le seul » est « Echad » en Hébreu, généralement traduit par « un » ou
« seul ». Ce terme « Echad » renvoie non seulement à la notion d’unicité de Dieu (il est le
seul Dieu), mais aussi à la notion d’unité de Dieu.
C’est ainsi que le même verset est traduit de cette manière dans la version du Rabbinat :
[Deutéronome 6, 4] : «
Écoute, Israël ! Éternel, notre Dieu, éternel est un
».
Traduit ainsi, on comprend que ce terme ne veut pas forcément dire que Dieu n’est composé
que d’une seule personne, comme le comprennent les musulmans ou les Témoins de
Jéhovah, mais qu’il est « un », c'est-à-dire «
uni
».
En effet, la Bible enseigne que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont Dieu. Il y a donc trois
personnes distinctes, qui sont de nature divine, et qui sont un seul Dieu. (Deutéronome 4, 6)
et le terme «
Echad
» nous parle ainsi plutôt de l’unité d’un Dieu qui est composé de
trois personnes distinctes.
On retrouve ainsi par exemple le terme «
Echad
» dans [Genèse 2, 24] : «
C'est pourquoi
l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une
seule
(Echad)
chair
».
Ici, «
Echad
» ne désigne pas une seule personne, mais l’unité qui existe entre deux
personnes qui se marient. Il en va de même pour (Deutéronome 6, 4), il exprime l’unité
des trois personnes divines révélées dans la Bible.
Des entités distinctes peuvent être unies à telle point qu’on puisse dire qu’ils sont « un » :
c’est le cas encore de ceux qui prêchent la Parole (1 Corinthiens 3, 8) et des croyants (Jean
17, 22-23 ; Galates 3, 28).
Jésus exprime ainsi son unité avec le Père, [Jean 10, 30] : «
Moi et le Père nous sommes
un
».
DIEU AU PLURIEL
De plus, nous voyons à plusieurs reprises Dieu parler de lui-même au pluriel, ce qui est
révélateur d’un Dieu pluriel (composé de plusieurs personnes) et non unitaire (composé
d’une seule personne) :
[Genèse 1, 26-27] : «
Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre
ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le
bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme
à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme
».
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Si Dieu dit «
faisons l’homme à notre image
» et que l’homme est créé à l’image de Dieu, on
ne peut qu’en déduire que Dieu se parle à lui-même. Il ne peut en effet pas parler à
quelqu’un qui n’est pas Dieu en disant «
Faisons l’homme à notre image
» et dire ensuite
que l’homme est créé à l’image de Dieu.
On peut se poser alors la question : Pourquoi Dieu se parle-t-il à lui-même en utilisant le
pluriel (notre image, qui suppose plusieurs personnes) ?
Deux réponses possibles : Soit Dieu se parle à lui-même au pluriel pour se donner un style
(ce qui est appelé «
pluriel de majesté
», mais qui est peu probable) ; Soit il est un Dieu
pluriel, c'est-à-dire composé d’au moins deux personnes distinctes.
Cette phrase («
faisons
») serait donc l’expression d’un parfait accord («
d’une unité
») entre
le Père, le Fils et le Saint Esprit en ce qui concerne la création de l’être humain.
Dans les versets suivants, l’emploi simultané du singulier et du pluriel n’est pas le fruit du
hasard mais révèle encore l’existence d’un Dieu pluriel :
[Genèse 3, 22] : «
L’Éternel Dieu dit
(singulier) :
Voici, l'homme est devenu comme l'un de
nous (pluriel), pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le (pluriel) maintenant
d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement
».
[Genèse 11, 6-7] : «
Allons ! Descendons, et confondons
(pluriel)
leur langage, afin
qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. Et l’Éternel les dispersa
(singulier)
loin
de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville
».
[Esaïe 6, 8] : «
J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je
(singulier),
et qui
marchera pour nous
(pluriel) ?
Je répondis : Me voici, envoie-moi
».
Enfin, le mot hébreu utilisé pour désigner Dieu dans [Genèse 1, 1] : «
Au commencement,
Dieu créa
(…)
est ELOHIM
» ;
Or ce terme est un pluriel dans le texte original, le singulier étant «
Eloha
».
LA THÉOPHANIE DES CHÊNES DE MAMRÉ
[Genèse 18, 1-2] : «
L’éternel lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis
à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda : et voici, trois
hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d'eux, depuis
l'entrée de sa tente, et se prosterna en terre
».
Le terme «
théophanie
» désigne une apparition visible de Dieu. Ici, il nous est dit que Dieu
apparaît à Abraham et que cette apparition consiste en trois hommes. C’est une allusion
claire à la trinité de Dieu.
UN DIEU TROIS SAINT :
[Esaïe 6, 3] : «
Ils criaient l'un à l'autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des
armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire !
».
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Ne vous êtes-vous jamais posé la question pourquoi les êtres crient « saint » trois fois ? Si
Dieu n’était composé que d’une personne, un seul «
saint
» ne suffirait-il pas ? Cela semble
être encore une allusion à la trinité de Dieu.
MENTIONS EXPLICITES ET CONJOINTES DES TROIS PERSONNES :
Nous voyons clairement apparaître les trois personnes divines en même temps et agir de
concert dans certains versets :
[Luc 3, 21-22] : «
Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant
qu'il (Jésus) priait, le ciel s'ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme
corporelle, comme une colombe. Et une voix
(celle du Père)
fit entendre du ciel ces paroles :
Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis toute mon affection
».
[Matthieu 28, 19-20] : «
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au
nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai
prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde
».
Nous notons ici l’association de trois personnes Père, Fils et Saint-Esprit mais d’un
seul nom puisque le terme est au singulier. Le Père, le Fils et le Saint Esprit ont donc le
même nom.
[Jean 14, 16] : «
Et moi
(Fils),
je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur
(Saint Esprit),
afin qu'il demeure éternellement avec vous
».
[1 Pierre 1, 1-2] : «
Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés
dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la
prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants,
et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient
multipliées
! ».
[2 Corinthiens 13, 14] : «
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu
(le
Père),
et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous
! ».
Si les trois personnes dont il est question Père, Fils et Saint Esprit n’étaient pas tous
les trois Dieu, l’association si étroite qui leur est attribuée dans ces passages serait
blasphématoire pour le vrai Dieu.
Il ressort de tous ces éléments que l’unité de Dieu n’est pas du tout contradictoire avec la
notion de «
trinité
». Le caractère trinitaire de Dieu est incontestable, et cette trinité se
manifeste dans une unité parfaite.
Comment Dieu peut-il être un et trois en même temps ? Il ne s’agit pas de l’unité
mathématique absolue ; il s’agit de trois personnes tellement unies qu’elles sont un.
D’ailleurs, la nature ne nous enseigne-t-elle pas qu’une même chose peut se manifester sous
des formes différentes ; Ainsi, l’eau peut se manifester sous trois aspects : Liquide, vapeur et
glace, mais il s’agit de la même molécule (H2O) quel que soit l’état dans lequel elle se
trouve. De même, la même essence divine se manifeste en trois personnes. Il s’agit du
même Dieu, mais qui s’exprime et se manifeste en trois personnes réelles et différentes : «
Père, Fils et Saint Esprit ».
La doctrine d’un Dieu unitaire est donc une fausse doctrine. La doctrine d’un Dieu trinitaire
est vraie car c’est ce que révèlent les écritures. Néanmoins, il est vrai qu’elle peut heurter
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notre logique. Il s’agit d’un mystère pour notre entendement humain ; par conséquent, il
vaut mieux ne pas «
raisonner
» mais accepter la révélation des écritures même si elle
heurte notre logique.
JÉSUS ET LE PÈRE : A LA FOIS SUBORDONNÉ ET ÉGAL
La notion de trinité veut que « le Père, le Fils et le Saint Esprit » soient trois personnes
différentes, mais qu’elles soient toutes les trois des personnes de la même essence divine
tellement unies qu’elles ne forment qu’un seul Dieu.
Mais le fait est que le Père est souvent désigné comme étant Dieu, et il semble que le Fils
soit à son égard dans une position de subordination, ce qui est un argument avancé par les
Témoins de Jéhovah par exemple pour dire que seul le Père est Dieu.
Néanmoins, il faut comprendre que le fait que les trois personnes composant la trinité divine
soient de la même essence ne signifie pas qu’elles aient les mêmes fonctions. Il y a un ordre
de «
fonctionnement
» dans la « trinité » divine, et parmi ces trois personnes – Père, Fils et
Saint Esprit – le Père est l’autorité suprême :
[Jean 10, 29] : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne
peut les ravir de la main de mon Père ».
LE PÈRE EST PLUS GRAND QUE TOUS, Y COMPRIS LE FILS :
[Jean 14, 28] : «
Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers
vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus
grand que moi
».
LE FILS DÉPEND DE LA VOLONTÉ DU PÈRE :
[Jean 5, 19] : «
Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis,
le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que
le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement
».
C'EST LE PÈRE QUI A ENVOYÉ LE FILS :
[Jean 3, 16] : «
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle
».
[Jean 6, 29] : «
Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il
a envoyé
».
LE FILS A REÇU LE ROYAUME DU PÈRE :
[Luc 22, 29] : «
C'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père
en a disposé en ma faveur
».
Ce royaume sera de nouveau remis au Père par le Fils :
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