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Avant-propos
Bien qu’il existe une déjà abondante littérature sur les
microcontrôleurs PIC en général, l’amateur qui veut s’attaquer à une
réalisation personnelle utilisant le modèle 16F84 n’y arrive qu’au prix de
gros efforts.
Ceci à cause du fait qu’il y a plusieurs modèles de PIC qui, tout en
possédant la même philosophie, diffèrent sensiblement l’un de l’autre (par
le nombre d’instructions, le nombre de pages mémoire, le nom des
registres, la présence ou l’absence de ressources internes...) et déroutent
celui qui en entreprend l’étude pour la première fois.
Or, si les ouvrages traitant les microcontrôleurs PIC en général
sont nombreux, aucun n’aborde le 16F84 en particulier.
Dans ces conditions, le lecteur qui ne s’intéresse qu’à ce modèle
exclusivement, doit se livrer à tout un travail pour séparer ce qui est
important et nécessaire (parce que ça concerne le 16F84) de ce qui est
superflu (parce que ça ne concerne pas le 16F84 mais se réfère à d’autres
modèles).
Aussi j’ai condensé dans cet ouvrage les seules notions pratiques
nécessaires pour aborder un montage personnel à base de 16F84.
Il y a plusieurs raisons à cela.
En premier lieu, ce modèle possédant une mémoire EEPROM
effaçable électriquement, s’impose comme la solution idéale pour ceux qui
veulent apprendre à utiliser un microcontrôleur PIC, du fait qu’il est
reprogrammable jusqu’à plus de 1.000 fois (selon les spécifications du
fabricant).
Associé à de simples organes périphériques, il représente l’outil
d’apprentissage par excellence, car le lecteur peut tester tous les
programmes avec le même microcontrôleur et revenir sur les erreurs, les
corriger et rapidement re-tester l’application.