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simple aspiration à l’aiguille est décrite comme inefficace, le cathéter doit rester en
place 4-5 semaines.
L’orateur insiste sur le suivi, la surveillance clinique et scanographique.
Les différentes techniques de traitement de la nécrose sont abordées. Les
techniques mixtes radio-chirurgicales par nécrosectomie mini-invasive par voie
d’abord percutanée radioguidées sont décrites comme prometteuses.
Tumeurs kystiques, endocrines et anomalies congénitales
Tumeurs kystiques
Le principal diagnostic différentiel à éliminer par l’analyse des antécédents est le PK.
La moitié des lésions kystiques du pancréas sont les TIPMP, dont le diagnostic est
porté par la MRCP en mettant en évidence la communication avec les voies
excrétrices.
Les cystadénomes mucineux, touchent préférentiellement la queue du pancréas, à
forte prédominance féminine et sont considérés comme pré-cancéreux. Ils sont uni
ou pauci-loculaires, macrokystiques. Les signes radiologiques en faveur d’un
cystadénocarcinome sont la présence de calcifications, l’épaississement, l’irrégularité
et le rehaussement des parois et septas, et les nodules pariétaux.
Le cystadénome séreux, bénin, touche préférentiellement la tête du pancréas, est
microkystique, les septas convergent vers une cicatrice centrale. Il existe une forme
oligocystique.
L’orateur décrit brièvement les lésions solido-kystiques pseudopapillaires, les
tumeurs neuro endocrines kystiques et les ADK kystiques.
Tumeurs endocrines (NET) et autres tumeurs solides du pancréas
L’orateur différencie les NET fonctionnelles (insulinomes bénins à 90 %, gastrinomes
à 40 %, VIPomes), présentant un cortège de signes clinico-biologiques, et les NET
non fonctionnelles (85 % des NET), malignes à 90 %, non symptomatiques, de
découverte plus tardive, à un stade plus avancé.
Les NET sont hypervasculaires et prennent le contraste de façon franche (à
l’exception notable des VIPomes) sur les scanners ou IRM à la phase pancréatique
(40 secondes), pouvant être difficilement détectables (isodenses) en phase portale.
L’orateur évoque ensuite le rôle du PET Scanner. L’utilisation du traceur classique
(18 FDG) ne détecte que les NET dédifférenciées, non sécrétantes. Le diagnostic
des NET différenciées en PET scanner repose sur l’utilisation de traceurs
spécifiques, comme le F18DOPA (insulinome) ou le Ga28 DOTATATE.
Les diagnostics différentiels sont détaillés : ADK, métastases (origine rénale
majoritairement), lymphome.