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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 3/14
I. Série de Fourier à deux variables
1Soit mun entier relatif. Pour tout réel y, on a
um(y+ 2π) = 1
2πZ2π
0
u(x, y + 2π)e−imx dx=1
2πZ2π
0
u(x, y)e−imx dx
puisque la fonction u(x, ·) : y7→ u(x, y)est 2π-périodique, si bien que
um(y+ 2π) = um(y)
Ceci prouve que La fonction umest 2π-périodique.
La fonction uest de plus continue sur R2donc bornée sur le compact [ 0 ; 2π]2.
Comme elle est doublement 2π-périodique, elle est alors bornée sur R2; on notera
kuk∞la borne supérieure de |u|. Ainsi :
•pour tout x∈[ 0 ; 2π], la fonction y7→ u(x, y)e−imx est continue sur R;
•pour tout y∈R, la fonction x7→ u(x, y)e−imx est continue donc intégrable sur
l’intervalle [ 0 ; 2π];
•pour tout (x, y)∈[ 0 ; 2π]×R, on a u(x, y)e−imx6kuk∞qui – comme toutes
les fonctions constantes – est intégrable sur tout segment.
On déduit du théorème de continuité des intégrales dépendant d’un paramètre que
La fonction um:y7→ 1
2πZ2π
0
u(x, y)e−imx dxest continue sur R.
La fonction umest donc continue et 2π-périodique sur R. Pour tout n∈Z,
am,n(u) = 1
4π2Z2π
0Z2π
0
u(x, y)e−imx e−iny dxdy=1
2πZ2π
0
um(y)e−iny dy
est le necoefficient de Fourier de cette fonction : on déduit alors de la formule de
Parseval que
1
2πZ2π
0
|um(y)|2dy=X
n∈Z
|am,n(u)|2
soit Z2π
0
|um(y)|2dy= 2πX
n∈Z
|am,n(u)|2
Comme le signale le rapport du jury, lorsque l’on veut utiliser le théorème de
continuité sous le signe somme, il faut veiller à « montrer que les hypothèses
de ce théorème sont bien satisfaites afin d’en tirer les conclusions souhaitées ».
2Soit yun réel. La fonction u(·, y) : x7→ u(x, y)est continue et 2π-périodique
sur R; pour tout m∈Z,
um(y) = 1
2πZ2π
0
u(x, y)e−imx dx
est le mecoefficient de Fourier de cette fonction.
On déduit à nouveau de la formule de Parseval que
X
m∈Z
|um(y)|2=1
2πZ2π
0
|u(x, y)|2dx
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