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REVUE
> International Clinical Psychopharmacology
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> Archives of General Psychiatry
La Lettre du Psychiatre - Vol. IV - n° 1 - janvier-février 2008
Interactions entre l’horloge
interne et un nouvel
antidépresseur potentiel
Milan (Italie)
D
es modifications du cycle veille-
sommeil et de lariodicité des
rythmes circadiens sont susceptibles
d’affecter l’humeur de façon marquée.
On sait notamment que les troubles
du sommeil et les troubles de l’hu-
meur comme la dépression sont
interrels, et que linsomnie avec
veil précoce est une caractéristique
currente des individus pressifs.
Par ailleurs, certaines manipulations
du cycle veille-sommeil ont démontré
une certaine efficacité dans le trai-
tement de la dépression. Dans cette
perspective, la synchronisation
des rythmes biologiques peut donc
être considérée comme causale. Les
rythmes circadiens des mammifères
sont régulés par une horloge biolo-
gique interne, localisée dans le noyau
hypothalamique suprachiasmatique.
Son activité est régulée par la lumière
et par des modulateurs non photi-
ques. Le neurotransmetteur principal
impliqué est la sérotonine. Lagoméla-
tine est un antidépresseur qui possède
un mécanisme d’action tout à fait
nouveau. En effet, ce dernier nest pas
fon sur lescanismes classiques,
comme l’inhibition de la recapture
ou le métabolisme de la monoamine.
Un article récent résume les dones
précliniques disponibles sur les effets
de cette molécule. L’activité antidé-
pressive de l’agomélatine reposerait
sur son action agoniste sur les récep-
teurs mélatoninergiques MT
1
et MT
2
,
et sur une activi antagoniste sur les
récepteurs 5-HT2C. On a observé que,
chez l’animal, cette molécule augmen-
tait les taux de noradrénaline et de
dopamine (mais non de sérotonine)
dans le cortex frontal, qu’elle resyn-
chronisait le cycle veille-sommeil
dans des modèles de perturbation des
rythmes circadiens, et qu’elle présen-
tait un effet antidépresseur évident
sur plusieurs modèles animaux de
dépression.
E.B.
>
Racagni G, Riva MA, Popoli M. The interaction
between the internal clock and antidepressant
efficacy. Int Clin Psychopharmacol 2007;22:
S9-S14.
Pour en savoir plus sur l’avancement
du protocole clinique, voir le site de
Novartis (produit AGO178) :
http://cws.huginonline.com/
N/134323/PR/200611/1090332_5_
2.html
Rythmes biologiques
IP Coordonnée par E. Bacon, Inserm et clinique psychiatrique, Strasbourg.
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La Lettre du Psychiatre - Vol. IV - n° 1 - janvier-février 2008
Une thérapie par l’obscurité
avec des verres teintés
pour le trouble bipolaire
Corvallis (États-Unis)
N
ous, les humains, avons souvent
des comportements un peu
sinvoltes vis-à-vis de notre envi-
ronnement, avec, parfois, des consé-
quences significatives sur la santé.
Ainsi, l’utilisation de la lumière
électrique pendant les heures où,
normalement,gne l’obscurité peut
avoir certaines conséquences sur
les personnes souffrant de troubles
chroniques de l’humeur. J. Phelps
présente les découvertes récentes
sur les photorécepteurs chez les
humains, et les résultats préliminaires
d’études prometteuses utilisant l’obs-
curité comme traitement du trouble
bipolaire. En effet, la thérapie par la
lumière a démontré son efficacité
comme antidépresseur chez certains
patients. Mais, plus récemment, la
thérapie par l’obscurité, dans laquelle
l’obscurité complète est utilisée
comme stabilisateur de l’humeur
dans le trouble bipolaire, a égale-
ment vé une certaine efficacité
dans plusieurs études préliminaires
publiées depuis la fin des années 1990.
Cependant, il est difficile d’assurer
au quotidien l’obscurité complète de
18 h jusqu’à 8 h le lendemain matin,
comme cela était fait dans la plupart
de ces études. Et un tel impératif est
également difficile à accepter par
les patients. Toutefois, des résultats
récents sur la physiologie des rythmes
circadiens humains semblent montrer
qu’une obscurité “virtuelle” peut être
obtenue en bloquant les longueurs
d’ondes bleues de la lumière. Il a
déjà été obserque des verres teintés
ambrés, qui bloquent la transmission
de ces longueurs d’onde, préservent les
taux nocturnes de mélatonine dans un
environnement lumineux qui, sinon,
supprime complètement la produc-
tion de cette hormone. Une étude
de cas préliminaire a montré que la
latence d’endormissement de certains
patients bipolaires a pu être duite
par l’utilisation de tels verres. Toute-
fois, les travaux originaux ne sont pas
encore publiés, et labsence de condi-
tion contrôle ainsi que la potentialité
d’un effet placebo robuste imposent de
considérer ces résultats avec précau-
tion. Des protocoles randomisés sont
indispensables pour confirmer ou
infirmer la possibilité d’un effet direct
sur les rythmes circadiens de la simple
utilisation de verres teintés de couleur
ambre. Pourtant, aux États-Unis, vous
pouvez déjà vous procurer ce type de
lunettes pour environ 80 dollars
E.B.
>
Phelps J. Dark therapy for bipolar disorder
using amber lenses for blue light blockade. Med
Hypotheses 2008;70:224-9.
Voir aussi : www.lowbluelight.com
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