PRÉSERVATION®
☺Qu’est que le « STRESS CELLULAIRE» ?
Le stress cellulaire est un terme employé en biologie pour designer l’état d’urgence dans lequel se
trouve une cellule soumise à une perturbation physiologique brutale d’origine physique
(déshydratation, température extrême, traumatismes, choc osmotique, rayonnement, radioactivité…),
mécanique ( sport, traumatisme, chirurgie..) chimique (substances génotoxiques, toxines, métaux
lourds, salinité…) ou physiologique (hypoxie, anoxie, carence nutritive, infections, cicatrisation,
fièvre…) Lors d’une perturbation physiologique brutale, l’organisme met en place une série de
réactions destinées à maintenir son équilibre interne tout en stoppant la propagation des conséquences
délétères. On parle alors de réponse allostatique. Il s’agit d’une réponse non spécifique permettant à
l’organisme de s’adapter aux sollicitations environnementales.
☺Qu’ est-ce que la «CHARGE ALLOSTATIQUE»?
Le stress ne signifie pas obligatoirement des conséquences négatives pour un organisme en parfaite
possession de ses facultés d’adaptation. Cependant, lorsqu’un organisme vulnérable ou trop sollicité
est soumis à un stress excessif en fréquence, en intensité et en durée, il peut être submergé et donner
des réponses allostatiques non suffisamment adaptogènes. L’excès de stress cellulaire peut donc être
considéré comme un état de « souffrance cellulaire ». On parle alors de charge allostatique :
sollicitation excessive de plusieurs variables physiologiques afin de maintenir l’homéostasie.
Une charge allostatique importante peut augmenter le risque d’avènement de dysfonctionnements
métaboliques en activant de façon outrancière et inefficiente les systèmes nerveux (autonome,
neuroendocrinien), immunitaire… L’organisme devient ainsi, non seulement inapte à gérer le stress
rencontré mais aussi, se trouve dans l’incapacité d’arrêter la réponse allostatique en l’absence de
stimuli. Cet emballement de la réponse allostatique finit par créer une boucle permanente de sur-
activation des mécanismes d’adaptation au stress. Cette sur-activation des paramètres physiologiques
maintient l’organisme dans un état de « sidération » propice à l’émergence de désordres
physiologiques voire des pathologies. Certaines hypothèses scientifiques tendent à suggérer que
l’absence d’une réponse allostatique adaptée joue un rôle non négligeable dans le processus de
déviation cellulaire, affectant notamment les cellules souches.
☺Comment l’organisme gère le « STRESS CELLULAIRE » ?
Selon l’âge de la personne et sa condition physique, la réponse physiologique des cellules au stress se
traduit par une augmentation plus ou moins rapide de l’expression des HSP (Heat Shock Protein).les
HSP sont des outils cellulaires assurant l’homéostasie protéinique et immunitaire.
Cette réaction cellulaire face au stress se met en place en 2 ou 3 heures. Elle représente un mécanisme
fondamental de défense employé par les cellules eucaryotes pour se protéger des variations de
température, des radiations, des agents chimiques, des infections microbiennes etc. Les HSP , protéines
de stress chaperonnent diverses fonctions cellulaires : le repliement, l’assemblage, et/ou la dégradation
des protéines, en évitant ainsi l’accumulation à l’intérieur de la cellule de molécules agrégées, mal
repliées ou endommagées. La présence des HSP en quantité suffisante, et surtout leur très rapide
apparition dans le cytoplasme cellulaire à la suite d’un stress constituent deux éléments fondamentaux
garantissant la préservation de l’intégrité structurelle et fonctionnelle des cellules.