Le développement psychosocial du nourrisson, de l’enfant, l’adolescent, de l’adulte et de l’âgé.

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Cours IFAS : Année 2013-2014
Le développement
psychosocial du nourrisson, de
l’enfant, l’adolescent, de
l’adulte et de l’âgé.
Par Emmanuelle Dufau
Psychologue cognitiviste
spécialisé en neuropsychologie
CHU Nîmes
1. Qu’est-ce que la psychologie ?
Initialement la psychologie se définit comme la science de l’âme ou de
l’esprit, en effet étymologiquement ce terme vient du grec et se décompose
en psµche (qui signifie l’âme ou l’esprit) et logos (signifie langage, raison).
1.1 La psychologie s’intéresse notamment à :
– - la vie sexuelle et affective,
– - l’influence des groupes sur l’individu,
– - l’évolution de l’intelligence..
1.2 Parmi les différents courants de la psychologie moderne
– La psychanalyse
– Le béhaviorisme
– La psychologie cognitive de J. Piaget
2 La grossesse et la naissance
2.1 L’enfant et le désir d’enfant : Avant d’exister physiquement
l’enfant existe potentiellement (l’imagination des futurs parents).
– -si l’enfant est désirée, il ”existe” avant la grossesse.
– -si l’enfant n’est pas désiré au départ, le désir peut naître
ensuite ;
– -si cela ne se produit pas (risque de troubles, discorde,
désunion).
2.2 Le rôle fondateur de l’amour : amour conjugal (repli sur
soi, perte de sens).
- entraîne un désir d ‘enfant
Préparation à l’arrivée de l’enfant par un travail de réflexion du
couple afin d’éviter le rejet de l’enfant.
L’enfant pourra ainsi naître dans un environnement favorable
dans lequel il sera aimé et reconnu.
2.3 L’expérience de la grossesse
La mère la vit intensément mais le rôle du père reste primordial
Le point de vue de la mère :
- Transformation de son corps, (modification de l’image
corporelle)
- Un autre se développe en elle). Ambivalence : crainte ;
angoisse
Le point de vue du père :
- Rôle primordial dans le couple (par son regard, ses
attentions)
- Communique à la mère une image valorisante
- Contribue à un vécu harmonieux et épanouissant de la
grossesse.
2.4 L’accouchement La question de la souffrance : acte douloureux. Des méthodes
tentent de réduire la douleur et permettent :
2.5 L’aspect traumatique de la naissance
Risques de la naissance : physiologiques/psychologiques.
La séparation mère-enfant : traumatisme manifesté par le cri
primal
On suppose donc que ce cri primal exprime deux tendances
ambivalentes du bébé :
– Une tendance à la régression : Retrouver une sécurité perdue
– Une tendance à la progression : Grandir pour dépasser
l’insécurité.
2.6 Conclusion
La naissance est donc une première épreuve (irréversible donc
angoissant)
3. L’enfant de 0 à 11 mois
3.1 De 0 à 3 mois Comportement de réaction dans une situation de dépendance.
Le comportement de réaction : moins mécanique, plus finalisés
La situation de dépendance : dépendance à l’ environnement :
- Physiologiquement : besoin des soins corporels des parents.
- Psychologiquement : Besoin affectif de reconnaissance
3.2 De 3 à 6 mois - Comportement modifié : reconnaissance de certains objets.
- Contact à distance : moins nécessaire qu’il soit direct (par la
peau).
- Face à autrui : évolution dans l’imitation et la communication.
3.3 Le vécu du nourrisson
Plaisir/douleur : fondement de la vie intellectuelle et pulsionnelle de
l’enfant.
Vie intellectuelle : Il reconnaît les sensations, les distingue et y
répond, une perception du monde extérieur se met en place.
Vie pulsionnelle : Par l’expérience du plaisir et de la douleur, le
nourrisson sait ce qu’il faut rechercher et fuir.
Les zones privilégiés du corps : la bouche et la peau.
3.4 Les besoins du nourrisson
Le besoin de ressentir, Les besoins de soins :
Le stade de maintien 3.5 Les différents changements qui apparaissent à cet âge Les principaux changements concernent l’évolution motrice et
gestuelle de l’enfant.
- 6 mois
- 7 mois Se cache si on l’aide.
- 8 mois : petits objets entre pouce et index.
- 9 mois il parvient à se tenir debout.
- 11 ou 12 mois il marche si on lui apporte une aide.
Au cours de cette période apparaissent les jeux d’exploration,
l’enfant joue avec son corps pour mieux le connaître.
3.6 Les débuts de la formation du moi
les réactions de l’enfant face au miroir (moi/non-moi)
Cognitif : qui concerne le développement des facultés de
connaissance et des capacités intellectuelles.
3.6.1 L’évitement de l’étranger/l’angoisse du 8ème mois
Cause d’une rupture potentielle de la relation
Les objets transitionnels :
3.6.2 L’âge du refus et de la soumission Refus : Par identification et recherche d’autonomie l’enfant va dire
« non ».
Soumission : besoin de s’adapter au désir des parents.
3.7 Conclusion :
Toutes ces étapes contribuent développement de l’autonomie
4. L’enfant de 1 à 3 ans
Accélération du processus d’accession à l’autonomie par
4.1 Modification Physiologique
- La marche
- L’acquisition de la propreté : l’échange est le départ de la relation
à autrui.
- L’acquisition du langage : Désir d’échanger avec l’entourage est
renforcé
4.2 Modification Psychologique
-Accès à l’univers de la représentation, à la pensée symbolique.
-La conscience de soi : observation, imitation et identification.
-L’enfant/corps d’autrui : explore le corps d’autrui avant le sien.
-L’appropriation des objets : possessivité excessive
4.3 L’influence de la période anale détermine certains traits
de personnalité :
– L’avarice – L’obsession de l’ordre et de la propreté 4.4 La socialisation du jeune enfant
Trois processus fondamentaux
Imitation : reproduire ce qu’il a perçu = comportements nouveaux
Identification : appropriation et assimilation d’autrui à soi-même.
Communication : Le rapport à autrui est donc fondamental
A ces trois processus s’ajoute le contexte social et culturel qui
détermine des comportements différents selon les milieux sociaux
et les civilisations.
4.4.1 Style de communication et profil de comportement
– Domination agressive : l’enfant qui bouscule, ne répond pas aux
sourires.
– Comportement de meneur : renforce les liens, sujets accueillants
– tendance craintive : comportement de recul et de fuite face aux
autres
– tendance agressive : agressions/isolements
4.5 La fonction du jeu chez l’enfant
- Le jeu serait une préparation aux tâches futures de l’âge adulte.
- Le jeu peut -être une activité gratuite n’ayant d’autres fins
qu’elle-même.
Ces deux hypothèses ne sont d’ailleurs pas
incompatibles.
4.6 Le dessin chez l’enfant : moyen d’expression
- La maîtrise du corps et des gestes, qui sont des révélateurs de la
motricité.
- La compréhension symbolique, révélatrice de la personnalité.
Ces activités enrichissantes permettent :
- le développement de l’intelligence.
- la projection du schéma corporel.
- l’expression de l’affectivité.
4.7 Prise de conscience plus nette de la présence d’autrui – Positivement : moyen de s’affirmer et de se sentir exister.
– Négativement : premiers sentiments de honte, de gène, le regard
4 .8 Conclusion
Le progrès capital qui caractérise cette période est :
- L’accession à une pensée véritable = maîtrise de la fonction
symbolique.
- Se détacher du réel immédiat et d’avoir une vie mentale
autonome.
- Il accède à une meilleure maîtrise de soi, du monde et des autres.
- Sa démarche par rapport à l’extérieur est beaucoup plus active.
Cette construction du rapport de soi aux autres et au monde
permet la mise en place de certaines constantes de la personnalité
qui pourront cependant évoluer.
5. L’enfant de 3 à 5 ans
L’enfant va se regarder agir, penser et ressentir, le < Je >
apparaît.
Perception et raisonnement : -apprendre et comprendre le monde
-savoir ce que les autres
veulent
Si exigences parentales trop grandes = risque d’une image
négative.
5.1 Sensualité et sexualité après la 3éme année
Découverte de la différence des sexes : Cette découverte doit être
positive.
Sans culpabilisation
Affirmation de l’existence d’une sexualité infantile Le stade phallique 5.2 La formation du Surmoi
C’est en intériorisant la loi du père que se constitue le Surmoi.
L’apprentissage des normes et des valeurs :
- L’intériorisation des messages parentaux
- Confrontation entre la voix de la spontanéité et la voix de sa
conscience.
- Intériorisation possible si les valeurs parentales sont claires et
réalisables
5.3 Apparition de nouveaux sentiments
Si agencement harmonieux des normes et des valeurs inculquées
il y aura :
- un sentiment de contentement de
soi.
S’il n’y parvient pas :
- La honte
- L’envie (ne pas être comme il devrait être).
- La jalousie
5.4 Conclusion
Pour lui permettre de se libérer de la situation œdipienne et pour
lui permettre de s’affirmer intellectuellement l’école va jouer un
rôle d’une importance capitale.
- Elle permet en effet l’ouverture sur l’extérieur.
- Sortie du trio infernal dans lequel l’œdipe l’a enfermer.
Cette démarche de socialisation, cette ouverture sur le monde
caractérisent la période de latence que nous allons maintenant
étudier.
6. De 5 à 12 ans (La période de latence)
Période la plus longue : Comment se manifeste ce changement ?
- L’enfant est plus sage, plus réservé, plus poli.
- Il est plus ouvert sur les autres et cherche à les comprendre.
- Il prend du recul sur les situations, juge et raisonne.
- Il devient capable de dialoguer.
6.1 L’ouverture à la vie sociale
Les relations avec les parents : souhait d’une relation d’égal à
égal.
Les relations avec frères et sœurs : conscience de faire partie d’1
groupe.
Les camarades : relations hors de la cellule familiale.
6.1.1 Les fonctions de l’école : elle remplit cinq fonctions :
1. Fonction ludique : Support de la vie sociale de l’enfant, elle
permet le jeu
2. Fonction sociale : Elle offre les principes de base de la vie en
6.1.2 La maîtrise du temps et de l’espace
- Le temps : La vie affective et sociale s’inscrivent dans une durée.
- L’espace : Lieux d’autonomie (chambre, espace de jeux)
6.2 Les premières interrogations métaphysiques
Nombreuses questions sur le sens de l’existence.
– - S’interroge sur ce qu’il va être.
– - Se compare à autrui.
Ce qui fait naître en lui de nouveaux sentiments tels que la honte
ou la pudeur.
- Amour et sexualité : En période de latence intérêt pour le sexe
opposé.
- La question de la mort et de l’origine des choses : – D’où vient-on
?
6.3 Conclusion
Au cours de cette période l’enfant devient donc plus sage, il n’est
plus le jouet de sa vie pulsionnelle et affective, il prend un certain
recul par rapport à la réalité et entre dans une étape de la vie que
certains ont appelé : « l’âge métaphysique ».
- Interrogation sur le sens de l’existence.
- Apaise ses angoisses par une demande plus intellectuelle.
- Naissance de la spiritualité en fonction des convictions des
parents.
- Conscience qu’il est en devenir (biologique, social, psychologique).
- Nécessité de construire une nouvelle identité : l’adolescence.
7. L’adolescence (qui suis-je ?)
7.1 Période critique et problématique : plus un enfant, mais
pas un adulte.
Critique :
- Remise en question de soi (corps, famille, école, société)
- On ne se perçoit et on n’est plus perçu de la même façon.
- Sentiment d’incompréhension vis à vis des adultes,
- Conflits de générations
- Position intermédiaire et inconfortable
Problématique :
- La modification des rapports affectifs avec l’entourage.
- La transformation du statut social.
- L’évolution intellectuelle de l’adolescent.
- Quelles frontières entre enfance/adolescence et adolescence/âge
adulte.
On distingue au cours de l’adolescence une phase pubertaire et
une phase juvénile.
7.2 Les deux phases de l’adolescence
7.2.1 Phase-pubertaire : Déstructuration de l ‘enfance.
– Instabilité de l’humeur
– Hyperémotivité
– Fatigabilité accrue
– Émergence de l’instinct sexuel (pudeur/fille et timidité/garçon)
– Apparition possible de troubles de la conduite et du caractère
– Le corps devient signifiant sexuel
7.2.2 Phase-juvénile : Période plus positive.
– restructuration de soi intellectuelle et psychologique (question de
l’identité)
– affirmation de soi
– découverte d’autrui
– quête d’autonomie, ouverture à la vie sociale.
L’apparition et la durée de ces deux phases peut varier selon les
individus et les influences culturelles
7.3 Les différentes fonctions de l’adolescence
Apprentissage :
- Expérimenter de nouveaux rôles sociaux
- Assumer une nouvelle identité.
- Développer la rationalité sur le plan intellectuel.
Affirmation de soi :
- Se différencier.
- Se détacher des liens de dépendance (famille, adultes).
- Se poser en s’opposant (originalité, conformité à des modes, des
styles).
- Gérer des conflits
Dépassement de soi :
- Par l’excès et la démesure (tant dans l’agressivité que dans
l’amour).
Tout cela participe à l’affirmation de soi et la construction de la
personnalité.
7.4 L’importance du groupe
Le groupe : structure d’accueil (refuge, appui, soutien) lieu de
compréhension dus au fait que les membres vivent une situation
semblable
Génère un enrichissement comblant un vide affectif et social :
- Égalité relative dans le groupe.
- Rôle attribué à chacun.
- Restaure un sentiment de sécurité.
La vie en groupe contribue à :
- Constitution de la personnalité et à l’apprentissage de la vie en
société.
- Faire place à une nouvelle forme de relation à l’autre : l’amitié,
l’amour
7.5 Relations d’amitiés au cours de l’adolescence
- Besoin de se confier à un autre soi-même (établir une complicité,
intimité).
7.6 Statut d’adulte
Statut d’adulte à atteindre dans les relations personnelles et
intimes,
mais aussi dans le domaine social : jouer le véritable rôle de
l’adulte.
Parmi les rôles de la vie adulte :
– La fonction parentale (devenu adulte il pourra lui-même devenir
parent).
– La fonction professionnelle (entrée monde du travail)
Accession à la vie adulte : pas identique pour tous
7.7 Conclusion
phase transitoire qui présente un certain nombre de difficultés
Sur le plan affectif l’adolescent doit :
- reconquérir son identité ; nouvelle image de soi
- accéder à une affectivité ; une sexualité.
Sur le plan social il doit conquérir son statut d’adulte par :
8. La psychologie de l’adulte
Cette période est la conséquence des précédentes jugées
déterminantes.
Ce n’est pas une période secondaire, l’adulte a aussi sa
spécificité :
• - Apparente stabilité
• - Évolution riche
• - Capacité d’adaptation (bcp de ressources).
C’est à l’âge adulte que se fixent les traits de caractères résultant
de l’enfance et de l’adolescence.
8.1 Comment se mettent en place les traits de personnalité ?
Selon Freud : névrosés car certains problèmes infantiles, ne sont
pas réglés
- Comportements restent fixés à ce qu’ils étaient durant l’enfance
8.2 L’influence déterminante de l’enfance
Certains comportements correspondent à des mécanismes de
fixation et de régression relativement à des périodes antérieures.
Fixation : Trouve dans son enfance, une réponse face à une
difficultés, il continu tout au long de sa vie à répondre à cette
situation de la même façon.
Régression : Répondre à une difficulté ou situation comme il y
aurait répondu lorsqu’il était enfant.
Ces caractères n’ont rien de pathologiques (s’ils ne viennent pas
nuire à la vie du sujet, ils sont des éléments de la personnalité,
détermine le caractère
Certains caractères sont constitutionnels au sujet (inscrit dans sa
nature).
8.3 La personnalité orale
La nostalgie de l’unité fusionnelle avec la mère.
- Cherche à s’unir de manière indissociable.
- Ces traits se manifeste dans l’amitié adolescente ou la relation
amoureuse.
- En permanence insatisfait, incapables de faire preuve de
patience,
- Ignorera l’ambivalence et le compromis.
- Prend ses désirs pour des réalités et refuse de s’adapter à cette
dernière.
- Primauté au principe de plaisir/Du mal à intégrer le principe de
réalité
8.4 La personnalité anale
Couple rétention-expulsion qui caractérise la personnalité anale.
- Il exerce un certain contrôle sur son entourage.
- Le souci de la maîtrise sur toute chose.
8.5 La personnalité génitale
L’organisation de la sexualité autour de la zone génitale.
- une personnalité normale = composé de différents traits oral,
anal, génital.
- Capable de prendre de la distance par rapport à ses tendances
initiales.
- dépassement de tendance infantile = épanouissement personnel
et social.
8.6 Introversion et extraversion
Carl Jung parle de la diversité des comportements et conduites
humaines.
Deux catégories fondamentale : l’introversion et l’extraversion.
- L’extraverti : désir de s’affirmer en déployant une activité.
- L’introverti : le souci de la conservation et de la protection de soi.
8.7 Le sentiment
Le sentiment est rationnel : lié à des valeurs (jugement).
Il permet l’acte d’acceptation ou de refus (aimer ou ne pas aimer).
- Sentiment extraverti : ==> conformisme, valeurs choisis en
fonction de l’environnement extérieur.
- Sentiment introverti : ==> indifférence et froideur, pas
d’insensibilité, mais sensibilité perdue dans le psychisme.
8.8 Dépendance et indépendance : L’adultisation
Émancipation du milieu familial et éducatif.
Cependant la dépendance affective au parents ne disparaît jamais.
D’autre dépendance se succède :
– Dépendance professionnelle
– Dépendance conjugale
– Dépendance sociale (conformisme)
8.9 Conclusion
La personnalité adulte doit donc être envisagé comme une réalité
complexe et mouvante avec :
- Des éléments constitutionnels innés
- Des influences culturelles contribuant à la formation d’une
personnalité.
- Des déterminations liées au milieu social
- Des éléments purement psychologiques pouvant varier selon les
individus (vécus, expériences)
La conjugaison de ces divers facteurs contribue à la formation de
types de personnalité qui se singularisent pour chaque individu.
9. La vieillesse (psychologie de la personne âgée)
9.2 La vieillesse du point de vue de l’âge chronologique
Définir la vieillesse en fonction de l’âge. Cette définition doit être complétée
par d’autres variables : la santé, les facteurs socio-économiques, etc...
9.3 La vieillesse du point de vue physique et biologique
le vieillissement est un processus graduel et qui n’a pas d’âge limite à partir
duquel ce processus s’entamerait réellement
Premières rides, cheveux blancs, augmentation du poids...
9.4 Le vieillissement du point de vue psychologique et
émotif
En ce qui concerne l’évolution affective trois facteurs sont
déterminants :
– La retraite
– La solitude
– La prise de conscience de la proximité de la mort
Ces aspects de la vieillesse seront vécus plus ou moins
positivement :
Aspect psychologique : cognitif, intellectuel
- La perception : vue, ouïe et autres sens.
- La mémoire : Le modèle de la mémoire est conçu selon trois
étapes
9.6 La retraite
La mise à la retraite est considérée comme un cap difficile à
franchir même si elle permet aussi d’accéder à un repos.
Le travail induit des habitudes :
– Emploi du temps régulier
– Mode de vie établit
– Sentiment d’appartenance...
Tous ces facteurs contribuent à une identité qui va disparaître
avec la prise de retraite, il est donc indispensable de se < fabriquer
> une nouvelle identité.
D’un point de vue social
vécue positivement - si elle est désirée
- si pas de décalage chronologique ou
psychologique
vécue négativement - si il y a décalage la personne peut se sentir
9.7 L’intelligence
- Ralentissement de la vitesse de traitement et de raisonnement.
- Variations selon que les capacités ont étés ou non sollicitées
durant la vie.
9.8 Vieillissement et sexualité
- Le désir et les capacités sexuelles ne disparaissent pas.
- Aucune raison de se sentir coupable ou anormale.
Des préjugés émerge de :
– La répression par les enfants de la sexualité des parents
– La religion
– Le culte de la jeunesse : objet sexuel par excellence (média, rejet
des P.A)
9.9 Conclusion
- Nécessité de faire évoluer les mentalités afin de déculpabiliser les
P.A.
- Leur permettre d’avoir une vie sexuelle régulière.
D’un point de vue plus général, la vieillesse pour être vécue
positivement et sereinement doit être dédramatiser et
appréhender différemment.
- La maladie, la perspective de la mort : source d’inconfort et
d’angoisse.
- Mais surtout une quête de sens
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