Chapitre 24

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2824RE_chap24_EP4.qx:quark de base
7/16/09
Troisième partie : Le financement des ressources
7:37 PM
Page 858
Important
Plusieurs pages du chapitre 24 ont été modifiées lors de la réimpression du volume en décembre 2009
[voir le fichier «Errata (Recueil de solutions commentées)]. Ces pages ne sont pas intégrées dans le
présent fichier, à moins que d'autres modifications aient dû être apportées à la suite des changements des
IFRS en 2009-2010.
Les principales caractéristiques des travaux suggérés
Questions de révision
(Nos 1 à 25)
Exercices
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
L’intérêt économique à exercer une option d’achat
L’intérêt économique à exercer une option de vente
Les incidences d’un swap de taux d’intérêt
Les incidences d’un swap de monnaies
La comptabilisation d’une option de vente
Les dérivés couverts par l’IAS 39
Les éléments ne pouvant être couverts dans une relation de couverture
Les opérations de couverture
Une option de vente en dehors de la monnaie
Un contrat de change à terme libellé en deux monnaies étrangères
La comptabilisation d’un contrat à terme avec option de report
La désignation d’un élément couvert
Les renseignements à fournir au sujet d’une couverture de flux de trésorerie
Durée
(en min)
La comptabilisation d’une option de vente
30
La comptabilisation d’une option de vente
30
La comptabilisation d’un contrat à terme boursier
50
La comptabilisation d’un swap couvrant un billet à payer
30
La comptabilisation d’un swap couvrant des obligations à payer 40
Une couverture de flux de trésorerie d’une transaction prévue
45
La cessation de la comptabilité de couverture
20
Un emprunt d’or par un producteur d’or
20
Une double couverture
50
Une double couverture
50
Problèmes de compréhension
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Degré de
difficulté
Moyen
Moyen
Moyen
Moyen
Moyen
Moyen
Moyen
Difficile
Difficile
Difficile
Analyse de cas
1. La gestion du risque de flux de trésorerie lié aux taux d’intérêt
30
Difficile
Questions de révision
24
1.
D’abord, tout investisseur peut acquérir les options d’achat d’actions sur les marchés, alors
que seuls les employés de la société émettrice détiennent des options accordées par les
entreprises. Ensuite, la plupart des options d’achat d’actions émises par Corporation
canadienne de compensation des produits dérivés ont une courte échéance, alors que les
options d’achat d’actions émises par les sociétés ont souvent une longue échéance. Enfin, le
but visé par des options d’achat d’actions est de parier sur les variations de valeur de l’action
sous-jacente ou de se protéger de celles-ci, alors que la société émettrice d’options souhaite
favoriser l’accès à l’actionnariat.
2.
D’abord, Corporation canadienne de compensation des produits dérivés émet les options
d’achat d’actions négociées sur les marchés organisés, alors que les entreprises émettent les
bons de souscription sur leurs propres actions. Ensuite, le détenteur d’options d’achat
d’actions parie sur les variations de valeur de l’action sous-jacente ou se protège de celles-ci,
alors que l’émetteur de bons de souscription désire plutôt rendre ses titres plus attrayants du
point de vue des investisseurs.
Les options d’achat d’actions et les bons de souscription se ressemblent parce que les deux
titres se négocient à la Bourse et que tout investisseur peut donc en détenir.
qu'elles confèrent le droit, et non l'obligation, d'acheter les actions sousjacentes
858
Chapitre 24 : Les dérivés et la comptabilité de couverture
3. D’abord, Corporation canadienne de compensation des produits dérivés émet les options
d’achat d’actions négociées sur les marchés organisés, alors que les entreprises émettent les
droits de souscription sur leurs propres actions. Ensuite, tout investisseur peut acquérir les
options d’achat d’actions sur les marchés, alors que les droits de souscription s’adressent aux
actionnaires de l’entreprise. Enfin, le détenteur d’options d’achat d’actions parie sur les
variations de valeur de l’action sous-jacente ou se protège de celles-ci, alors que le détenteur
d’un droit de souscription s’assure de maintenir son niveau de participation dans la société Du point de vue de
l'émetteur, les droits de
émettrice.
4. Un contrat à terme de gré à gré se négocie entre deux parties qui fixent les caractéristiques du
contrat. Ces ententes s’apparentent à des engagements d’achat ou de vente de marchandises.
Un contrat à terme boursier s’échange sur des marchés organisés, et les investisseurs ne
peuvent donc pas en négocier les conditions. Les investisseurs peuvent simplement choisir
d’acheter des contrats si les conditions leur conviennent ou de ne pas les acheter dans le cas
contraire. Lors de l’acquisition d’un tel contrat, le détenteur doit verser un dépôt initial dont
le montant est par la suite redressé au fil des fluctuations de la juste valeur du sous-jacent. À
l’échéance, les deux parties n’échangent pas physiquement le sous-jacent. Le détenteur de la
position acheteur reçoit la différence entre l’excédent de la juste valeur du sous-jacent sur
le prix fixé au contrat, alors que le détenteur de la position vendeur verse cet écart.
souscription procurent du
financement, alors que les
options d'achat d'actions
négociées sur le marché
n'impliquent pas
l'émission d'actions en
tant que tel.
5. Un contrat à terme se distingue d’une option en ce qu’il oblige le détenteur à acheter ou à
vendre un sous-jacent à un prix fixé pendant une période déterminée.
6. Les deux parties font uniquement un dépôt chez leur courtier à titre de garantie de leur
engagement. La Bourse et la Chambre de compensation fixent le montant minimal du dépôt,
mais les maisons de courtage peuvent exiger un dépôt plus élevé de la part de leurs clients.
Le dépôt initial n’est pas remboursable avant l’échéance du contrat.
Pendant la durée du contrat, les maisons de courtage réajustent quotidiennement ce dépôt,
appelé « marge », en fonction des variations de la juste valeur au comptant du sous-jacent au
contrat.
7. Un swap est une opération par laquelle deux participants échangent des flux financiers selon
des modalités prédéterminées.
8. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. D’abord, un refinancement peut entraîner la rené-
gociation de clauses contractuelles moins avantageuses que celles qui ont été conclues dans
le contrat de financement initial. Ensuite, un refinancement peut se faire à un taux d’intérêt
plus élevé que le taux initial. Enfin, les coûts du refinancement peuvent être élevés.
9. La juste valeur d’un swap se calcule à l’aide de la formule ci-après. On prend le taux d’intérêt
du marché à la date de l’évaluation comme taux d’actualisation :
Valeur actuelle des encaissements attendus liés au swap
Moins
Valeur actuelle des décaissements attendus liés au swap
10. Un dérivé incorporé est une composante d’un instrument financier composé. Par exemple,
le porteur d’obligations convertibles détient un premier actif financier sous forme de titres
d’emprunt, soit le droit de recevoir de la trésorerie couvrant les intérêts et le remboursement
du principal, et un second sous forme d’instrument de capitaux propres, soit l’option
d’obtenir des actions de l’émetteur. En substance, l’option de conversion s’apparente
à une option d’achat d’actions et elle constitue un dérivé incorporé.
11. Une entreprise doit initialement comptabiliser distinctement un contrat hôte et un dérivé
incorporé lorsque le contrat présente les trois caractéristiques suivantes :
1° Les caractéristiques économiques et les risques du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés aux caractéristiques économiques et aux risques du contrat hôte ;
2° Un instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé répondrait à la définition d’un dérivé ;
3° L’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur avec comptabilisation des
variations de la juste valeur en résultat dès qu’elles surviennent (c’est-à-dire qu’un dérivé
incorporé dans un actif ou un passif financier désigné À la juste valeur par le biais des
profits et des pertes n’est pas séparé).
859
24
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7:37 PM
Page 860
Troisième partie : Le financement des ressources
12. Une entreprise doit comptabiliser de la façon décrite à l’IAS 39 un instrument financier dérivé
qui possède les trois caractéristiques suivantes :
1° Sa valeur fluctue en fonction d’une variation d’un taux d’intérêt spécifié, du prix d’un
instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de
prix ou de taux, d’une notation ou d’un indice de crédit ou d’une autre variable, à condition que, dans le cas d’une variable non financière, la variable ne soit pas propre à une des
parties au contrat (parfois appelé le « sous-jacent ») ;
2° Il ne requiert aucun investissement initial net ou un investissement initial net inférieur à
celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des
réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;
3° Il est réglé à une date future.
13. Un instrument financier synthétique est un regroupement d’instruments financiers, par
exemple, la combinaison d’une dette à taux d’intérêt variable et d’un swap par lequel une
entreprise reçoit des intérêts à taux variable et paie des intérêts à taux fixe. La combinaison
des deux instruments place l’entreprise dans la même situation que si elle avait initialement
contracté une dette à taux fixe.
14. Une opération de couverture est une opération par laquelle l’entreprise ouvre une position
symétrique à une autre position qu’elle possède déjà pour se protéger d’un risque. Le point de
départ de toute opération de couverture est donc le fait qu’une entreprise s’expose déjà à un
risque. Une couverture efficace repose sur les variations de la juste valeur ou des flux de
trésorerie inverses entre l’instrument de couverture et l’élément couvert (ou la position
couverte).
15. Face à la volatilité des marchés, les entreprises peuvent essentiellement viser deux objectifs.
Elles peuvent vouloir spéculer sur la valeur des titres pour obtenir des profits importants ou
elles peuvent chercher à se protéger contre d’éventuelles variations de la juste valeur ou des
flux de trésorerie d’un actif ou d’un passif.
16. Les entreprises cherchent à se protéger surtout pour éviter de manquer de trésorerie,
Elles cherchent aussi à éviter
la volatilité du
résultat dans le temps.
car le fait de subir des pertes signifie qu’on se prive de trésorerie. Elles peuvent aussi se
protéger afin que les gestionnaires concentrent leurs énergies là où ils excellent, c’est-à-dire
sur la gestion des activités opérationnelles plutôt que sur la gestion des risques financiers.
17. Les entreprises disposent de divers outils pour se protéger contre les risques. Afin de réduire
le risque propre à un actif, par exemple, elles peuvent s’inspirer des théories financières et
diversifier leur portefeuille d’actifs. Pour réduire les risques de marché, de crédit ou de
liquidité, elles peuvent aussi conclure des opérations de couverture ; elles sont alors
conscientes de limiter les possibilités qu’elles ont de réaliser des profits.
18. Oui. Une entreprise peut se couvrir contre le risque de marché lié au taux de change en
détenant un actif financier non dérivé ou en assumant un passif financier non dérivé.
19. Une entreprise peut grouper plusieurs actifs ou plusieurs passifs semblables, en terme
d’exposition au risque, et désigner le groupe à titre d’élément couvert. De plus, la juste valeur
de chaque titre composant le groupe doit fluctuer en raison du risque couvert de façon à peu
près proportionnelle à la variation totale du groupe. Par exemple, une entreprise peut grouper
toutes ses créances à taux fixe et les désigner à titre d’élément couvert. Elle peut aussi
grouper des emprunts bancaires de même durée et libellés dans une même monnaie même si
le taux d’intérêt de chaque prêt diffère. Toutefois, elle ne peut pas regrouper des placements
en actions de diverses sociétés, car la juste valeur des actions de chaque société varie
différemment selon le risque de marché.
20. Aux fins de la comptabilisation, on doit d’abord distinguer les types de couverture, soit les
couvertures de juste valeur et les couvertures de flux de trésorerie.
24
Lorsqu’une entreprise applique les principes de la comptabilité de couverture à une couverture de juste valeur, elle comptabilise en résultat les profits et les pertes découlant de la
variation de la juste valeur de l’élément couvert et de l’élément de couverture dès que ces
profits et pertes se réalisent. Si l’entreprise comptabilise par ailleurs l’élément couvert au coût
amorti, elle ajuste, en contrepartie, la valeur comptable de ce dernier. L’entreprise amortit
ensuite cet ajustement de la valeur comptable de l’élément couvert selon la méthode du taux
d’intérêt effectif. L’entreprise peut commencer l’amortissement dès qu’elle comptabilise
l’ajustement et au plus tard lorsque la relation de couverture cesse. Le taux d’intérêt utilisé
est celui qui a cours à la date où l’amortissement commence.
860
Chapitre 24 : Les dérivés et la comptabilité de couverture
Placement en actions disponibles à la vente
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG)
Augmentation de la valeur des actions Disponibles
à la vente (2 200 000 $ ⫺ 2 055 000 $).
1er octobre 20X1
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG)
Placement en actions disponibles à la vente
Diminution de la valeur des actions Disponibles
à la vente (2 200 000 $ ⫺ 1 950 000 $).
145 000
145 000
250 000
250 000
Caisse
Placement en actions disponibles à la vente
Vente des actions Disponibles à la vente.
1 950 000
1 950 000
Profit/Perte découlant de la variation de valeur des actions
disponibles à la vente (R)
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG)
Virement en résultat des montants cumulés en résultat global.
150 000
150 000
b) Écritures de journal dans l’hypothèse où la société fait appel à la comptabilité de couverture
1er mars 20X1
Placement en option de vente – Couverture
Caisse
Acquisition d’une option de vente à titre de couverture
d’un placement en actions de CCL.
50 000
50 000
31 mai 20X1
Placement en option de vente – Couverture
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
de l’option de vente de couverture (R)
Augmentation de la valeur de l’option de vente détenue
à des fins de couverture (95 000 $ ⫺ 50 000 $).
45 000
45 000
Profit/Perte découlant de la variation de valeur des actions
disponibles à la vente couvertes (R)
45 000
Placement en actions disponibles à la vente
(position couverte)
45 000
Diminution de la valeur des actions Disponibles
À cette date, JPL constate que la juste valeur de l'option a diminué de
à la vente auxquelles est appliquée la comptabilité
95 000 $ alors que celle des actions a augmenté de 145 000 $. Le ratio
de couverture (2 100 000 $ ⫺ 2 055 000 $).
entre
les variations, soit 66 % (95 000 $/145 000 $) est insuffisant pour conclure
à l'efficacité de la couverture. JPL doit cesser d'appliquer la comptabilité
de couverture.
1er septembre 20X1
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
de l’option de vente (R)
Placement en option de vente
Diminution de la valeur de l’option de vente (95 000 $ ⫺ 0 $).
Placement en actions disponibles à la vente
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente couvertes (G)
Augmentation de la valeur des actions Disponibles
RG
à la vente (2 200 000 $ ⫺ 2 055 000 $).
1er octobre 20X1
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG)
Placement en actions disponibles à la vente
Diminution de la valeur des actions.
95 000
95 000
145 000
145 000
250 000
250 000
24
873
Troisième partie : Le financement des ressources
2 janvier 20X0
Caisse
Billet à payer
Émission d’un billet échéant le 31 décembre 20X4.
31 décembre 20X0
Intérêts débiteurs
Caisse
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
500 000,00
500 000,00
40 000,00
40 000,00
CBL ne comptabilise pas les variations de valeur sur son billet à payer, car elle l’a désigné
Autre passif financier.
2 janvier 20X1
Aucune écriture, car la juste valeur du swap est nulle,
comme le montrent les calculs suivants :
Valeur actuelle des intérêts à recevoir
[500 000 $ ⫻ 9 % ⫻ (VA 4苵兩 9 %)]
(45 000 $ ⫻ 3,239 720*)
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ ⫻ 9 % ⫻ (VA 4苵兩 9 %)]
(45 000 $ ⫻ 3,239 720*)
Juste valeur du swap
145 787,40) $
(145 787,40) $
0) $
* Voir la table 4, p. A1.15.
31 décembre 20X1
Intérêts débiteurs
Caisse
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
40 000,00
40 000,00
Aucune écriture n’est requise quant au swap, car sa valeur n’a pas changé.
applique
Puisque le taux d’intérêt à payer (7 % ⫹ 2 %) est identique au taux d’intérêt à recevoir, CBL
n’a aucun encaissement ni décaissement net afférent au swap.
Puisque la société utilise la comptabilité de couverture, elle doit comptabiliser en résultat
l’augmentation de la valeur du passif. Toutefois, le taux du marché du billet à payer étant
demeuré stable à 8 %, aucun ajustement n’est requis au billet à payer.
31 décembre 20X2
Intérêts débiteurs
Caisse
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
Swap
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du swap (R)
Variation de la juste valeur du swap.
Calcul :
Valeur actuelle des intérêts à recevoir
[500 000 $ ⫻ 9 % ⫻ (VA 2苵兩 8 %)]
(45 000 $ ⫻ 1,783 265*)
80 246,93) $
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ ⫻ 8 % ⫻ (VA 2苵兩 8 %)]
(40 000 $ ⫻ 1,783 265*)
(71 330,60) $
Juste valeur du swap
8 916,33) $
* Voir la table 4, p. A1.15.
40 000,00
40 000,00
8 916,33
8 916,33
Pour calculer la juste valeur du swap, on utilise comme taux d’actualisation le taux d’intérêt
du marché à cette date, majoré de 2 %. On tient aussi pour acquis que ce taux restera stable.
24
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du billet à payer (R)
Billet à payer
Variation de la juste valeur du billet.
878
9 040,22
9 040,22
Troisième partie : Le financement des ressources
Calcul :
Valeur actuelle du principal
[500 000 $ ⫻ (va 1苵兩 9 %)]
(500 000 $ ⫻ 0,917 431*)
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ ⫻ 8 % ⫻ (va 1苵兩 9 %)]
(40 000 $ ⫻ 0,917 431*)
Juste valeur du billet à payer
Valeur comptable
Profit à comptabiliser
458 715,50 $
36 697,24 $
495 412,74 $
509 040,22 $
13 627,48 $
* Voir la table 2, p. A1.9.
31 décembre 20X4
Intérêts débiteurs
Caisse
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
Profit/perte découlant de la variation de valeur du Swap (R)
Swap
Caisse
Paiement des intérêts sur le swap
le 31 décembre 20X3 (4 545,45 $ ⫻ 10 %).
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du billet à payer (R)
Billet à payer
Variation de la juste valeur du billet
(500 000,00 $ ⫺ 495 412,74 $).
Billet à payer
Caisse
Échéance du billet à payer.
40 000,00
40 000,00
454,55
4 545,45
5 000,00
4 587,26
4 587,26
500 000,00
500 000,00
De 20X0 à 20X4, les variations de la juste valeur du billet à payer s’annulent.
Si le billet à payer arrivait à échéance, disons seulement en 20X9, la société commencerait
à amortir les ajustements comptabilisés au compte Billet à payer à compter du 1er janvier
20X5, et ce, jusqu’à la date d’échéance des obligations.
P 5. La comptabilisation d’un swap
couvrant des obligations à payer
(40 minutes – moyen)
a) Calcul des flux de trésorerie et de la charge d’intérêts
Le calcul des flux de trésorerie
24
20X0
20X1
20X2
20X3
1o Décaissement lié aux intérêts
sur les obligations à payer
(500 000 $ ⫻ 8 %)
(40 000) $ (40 000) $ (40 000) $ (40 000) $
Décaissement lié au remboursement
des obligations
Encaissement lié au swap
(500 000 $ ⫻ 9 %)
45 000) $ 45 000) $ 45 000) $
Décaissement lié au swap
[500 000 $ ⫻ (7 % ⫹ 2 %)]
(45 000) $
[500 000 $ ⫻ (7 % ⫹ 2 %)]
(45 000) $
[500 000 $ ⫻ (6 % ⫹ 2 %)]
(40 000) $
[500 000 $ ⫻ (7 % ⫹ 2 %)]
)$
)$
)$
)$
2o Flux de trésorerie sur le swap,
montant net
0) $
0) $
0) $
5000) $
3o Flux de trésorerie, montant net
(40 000) $ (40 000) $ (40 000) $ (35 000) $
880
20X4
(40 000) $
(500 000) $
45 000) $
(45 000) $
0) $
(540 000) $
Troisième partie : Le financement des ressources
31 décembre 20X1
Intérêts débiteurs
Caisse
Obligations à payer
Paiement des intérêts annuels sur les obligations
et amortissement du coût des obligations selon
la méthode du taux d’intérêt effectif.
43 542,11
40 000,00
3 542,11
Aucune écriture n’est requise quant au swap, car sa valeur n’a pas changé.
Puisque le taux d’intérêt servant à calculer le décaissement, soit le taux de base au
1er janvier 20X1 majoré de 2 %, correspond au taux fixe servant à calculer l’encaissement,
BDL n’a aucun encaissement ni décaissement net afférent au swap.
31 décembre 20X2
Intérêts débiteurs
Caisse
Obligations à payer
Paiement des intérêts annuels sur les obligations
et amortissement du coût des obligations selon
la méthode du taux d’intérêt effectif.
Swap
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du swap (R)
Variation de la juste valeur du swap.
Calcul :
Valeur actuelle des intérêts à recevoir
[500 000 $ ⫻ 9 % ⫻ (VA 2苵兩 8 %)]
(45 000 $ ⫻ 1,783 265*)
80 246,93) $
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ ⫻ 8 % ⫻ (VA 2苵兩 8 %)]
(40 000 $ ⫻ 1,783 265*)
(71 330,60) $
Juste valeur du swap
8 916,33) $
43 860,90
40 000,00
3 860,90
8 916,33
8 916,33
* Voir la table 4, p. A1.15.
Pour calculer la juste valeur du swap, on utilise comme taux d’actualisation le taux d’intérêt
du marché à cette date, majoré de 2 %. On tient aussi pour acquis que ce taux reste stable.
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
des obligations à payer (R)
Obligations à payer
Variation de la juste valeur des obligations.
Calcul :
Valeur actuelle du principal
[500 000 $ ⫻ (va 2苵兩 8 %)]
(500 000 $ ⫻ 0,857 339*)
428 669,50) $
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ ⫻ 8 % ⫻ (VA 2苵兩 8 %)]
(40 000 $ ⫻ 1,783 265**)
71 330,60) $
Juste valeur des obligations à payer
500 000,10) $
Valeur comptable
(491 204,19) $
Profit à comptabiliser
8 795,91) $
restera
8 795,91
8 795,91
* Voir la table 2, p. A1.9.
** Voir la table 4, p. A1.15.
Le taux d’actualisation correspond au taux d’intérêt du marché à cette date.
24
On notera que, dans cette dernière écriture, la société comptabilise en résultat le profit ou
la perte découlant de la variation de valeur du passif, car elle utilise la comptabilité de couverture. En contrepartie, elle redresse la valeur comptable de la dette. Toutefois, à
l’échéance de ce passif désigné comme Autre passif financier, c’est la valeur nominale
qu’elle remboursera. Dans un tel cas, l’IASB recommande d’amortir progressivement en
résultat l’ajustement comptabilisé dans le compte de passif. Cet amortissement peut
démarrer dès qu’un ajustement a été comptabilisé, soit le 31 décembre 20X2, mais doit
882
Troisième partie : Le financement des ressources
Paiement des intérêts annuels sur les obligations
et amortissement du coût des obligations selon
la méthode du taux d’intérêt effectif.
Décomptabilisation du
swap arrivé à échéance
sans qu'un
encaissement ou un
décaissement ne soit
requis.
Profit/Perte découlant de la
variation de valeur du swap (R)
Profit/perte découlant de la variation de valeur de swap (R)
Swap
Caisse
Paiments des intérêts sur le swap, devenu un passif
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
des obligations à payer (R)
Obligations à payer
Variation de la juste valeur des obligations.
Obligations à payer
Caisse
Échéance des obligations à payer.
454,55
4 545,45
4 545,45
5 000,00
4 503,73
4 503,73
500 000,00
500 000,00
De 20X0 à 20X4, les profits et pertes découlant de la variation de valeur des obligations
à payer s’annulent.
Si les obligations arrivaient à échéance, disons seulement en 20X9, la société
commencerait à amortir les ajustements comptabilisés au compte Obligations à payer
à compter du 1er janvier 20X5, et ce, jusqu’à la date d’échéance des obligations.
P 6. Une couverture de flux de trésorerie
d’une transaction prévue
(45 minutes – moyen)
a) Merlin ltée peut désigner ses ventes futures à titre d’élément couvert par une couverture de
flux de trésorerie. Il n’est pas nécessaire que l’élément couvert dans une couverture de trésorerie soit un engagement ferme. Il suffit que ce soit une transaction prévue hautement
probable. L’historique des ventes permet de conclure que la société Merlin ltée pourra encore
générer des ventes d’au moins 10 millions de dollars américains.
b) Écritures de journal
5 janvier 20X5
Aucune écriture n’est requise, car la juste valeur des contrats à terme boursiers est nulle.
15 février 20X5
Contrats à terme boursiers
Profit/Perte latent découlant de la variation
de valeur des contrats à terme boursiers (RG)
Augmentation de valeur du contrat à terme échéant à ce jour.
Calcul :
Taux de change au début de la période
1,40 $
Taux du marché pour la période
1,38 $
Augmentation du taux
0,02 $
Notionnel du contrat à terme boursier
⫻ 2 500 000 $
Augmentation de valeur à comptabiliser
50 000 $
50 000
50 000
Si Merlin ltée préparait des états financiers pendant le trimestre, elle devrait régulariser
les comptes. Puisque l’énoncé fournit seulement des renseignements sur l’ensemble
du trimestre, nous attendons la fin de chaque trimestre pour régulariser les comptes.
Caisse
Contrats à terme boursiers
Échéance du premier contrat à terme boursier.
24
Tout le long du premier trimestre
Caisse
Ventes
Ventes du trimestre.
50 000
50 000
3 450 000
3 450 000
884
Troisième partie : Le financement des ressources
30 novembre 20X2
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du placement en options de vente (R)
Placement en option de vente – Couverture
Échéance des options de vente portant sur 250 000 actions
de Prometteuse ltée à 0,98 $ l’action, au moment où la juste
valeur d’une action s’élève à 1,35 $.
1 000
1 000
Piscines à vagues ltée décide de ne pas exercer l’option de vente, puisque la juste valeur
d’une action de Prometteuse ltée sur le marché au comptant excède le prix d’exercice.
La comptabilité de couverture ne peut être appliquée car la couverture n’a pas été
hautement efficace. Piscines à Vagues ltée doit décomptabiliser la valeur comptable de
l’option de vente.
Placement en actions disponibles à la vente
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
du placement en actions disponibles à la vente (G)
Profit découlant de l’augmentation de valeur des actions
de Prometteuse ltée.
Calcul :
Juste valeur d’une action
1,35) $
Nombre d’actions détenues
⫻ 250 000) $
Juste valeur du placement
337 500) $
Valeur comptable
(245 000) $
Profit à comptabiliser
92 500) $
92 500
92 500
RG
31 décembre 20X2
Placement en actions disponibles à la vente
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
du placement en actions disponibles à la vente (RG)
Profit découlant de l’augmentation de valeur des actions
de Prometteuse ltée.
Calcul :
Juste valeur d’une action
1,38) $
Nombre d’actions détenues
⫻ 250 000) $
Juste valeur du placement
345 000) $
Valeur comptable
(337 500) $
Profit latent à comptabiliser
7 500) $
Caisse ➀
Placement en actions disponibles à la vente ➁
Aliénation de 250 000 actions de Prometteuse ltée.
Calculs :
➀ (250 000 actions ⫻ 1,38 $)
➁ (250 000 $ ⫺ 5 000 $ ⫹ 92 500 $ ⫹ 7 500 $)
du montant cumulé
en résultat global au
moment de la vente
des actions
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
du placement en actions disponibles à la vente (RG)
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du placement en actions disponibles à la vente (R)
Transfert dans les résultats, au moment de la vente
des actions, du profit découlant de la variation de valeur
des actions réalisé pendant la période où Piscines
à vague ltée n’était pas couverte (-5 000 $ + 92 500 $ + 7 500 $).
Dette bancaire
Caisse
Remboursement de la dette.
24
7 500
7 500
345 000
345 000
95 000
95 000
250 000
250 000
Piscines à vagues ltée a comptabilisé en résultat un profit de 95 000 $ sur les actions et une
perte de 1 000 $ sur les options. Le profit net de 94 000 $ correspond aussi au montant net
que la société a encaissé (⫺250 000 $ ⫺ 1 000 $ ⫹ 345 000 $). La décision de couverture ne
s’est pas avérée profitable, car la juste valeur des actions a augmenté. On ne peut toutefois
pas conclure que cette décision était mauvaise, comme le montre la solution présentée en
b), laquelle reflète l’effet d’une baisse de la juste valeur des actions de Prometteuse ltée.
890
également
2824RE_chap24_EP4.qx:quark de base
09/10/09
15:29
Page 894
Troisième partie : Le financement des ressources
La comptabilisation de la dette
SML devra choisir une méthode pour évaluer la dette et les intérêts afférents et s’assurer de présenter tous les
renseignements pertinents dans ses états financiers. La première question qui se pose est de savoir si cette
dette entre sous la portée de l’IAS 39, intitulé « Instruments financiers – Comptabilisation et évaluation ». En règle
générale, lorsqu’un contrat porte sur un élément non financier et qu’il est conclu et maintenu en vue de la
livraison ou de la réception d’un élément non financier, le contrat constitue un contrat à exécuter. Toutefois, le
paragraphe (6) de l’IAS 39 précise que lorsque la possibilité de régler le montant net par la remise de trésorerie
ou d’un autre instrument financier, ou encore par l’échange d’instruments financiers, n’est pas explicitement
prévue dans les modalités du contrat, mais que l’élément non financier faisant l’objet du contrat est immédiatement convertible en trésorerie, ce contrat constitue un dérivé. Étant donné que l’or est immédiatement
convertible en trésorerie, SML devra traiter ce contrat d’emprunt à titre d’instrument financier.
De plus, le paragraphe AG30 de l’IAS 39 précise que les paiements en intérêts ou en principal indexés sur des
marchandises et incorporés dans un instrument d’emprunt hôte, en vertu duquel le montant des intérêts ou du
principal est indexé sur le prix d’une marchandise (telle que l’or), ne sont pas étroitement liés à l’instrument
hôte, car les risques inhérents à l’instrument hôte et au dérivé incorporé sont dissemblables. SML devra donc
comptabiliser séparément le contrat hôte, soit l’emprunt, et le dérivé incorporé, soit l’obligation d’indexer les
sommes remboursées en fonction de la valeur de l’or sur le marché.
L’évaluation du prêt
L’évaluation du contrat hôte et du dérivé incorporé différera. SML désignera le contrat hôte à titre d’Autre passif
financier, comme toutes ses autres dettes non courantes, et elle le comptabilisera au coût amorti. Le coût
représentera la trésorerie qu’obtiendra SML en vendant l’or que lui prêtera la maison de placement, ce qui
correspondra à la juste valeur de l’or au moment de l’emprunt. En ce qui concerne le dérivé incorporé, SML doit
absolument le désigner À la juste valeur par le biais des profits et des pertes et l’évaluer à la juste valeur de l’or
à la date de publication des états financiers. L’utilisation de cette méthode engendre des profits et des pertes
comptabilisés en résultat dès que ceux-ci surviennent.
Puisque l’emprunt d’or de SML protège celle-ci contre l’autre risque de prix auquel sa production d’or l’expose,
elle pourra désigner cette dette à titre de couverture de flux de trésorerie de sa production future d’or. Si SML
appliquait les principes de la comptabilité de couverture, elle cumulerait ces profits ou ces pertes dans les autres
éléments du résultat global jusqu’à la production de l’or. Elle devrait alors transférer en résultat les profits et les
pertes cumulés dans le résultat global au moment où l’or produit serait comptabilisé au coût des ventes, ou
inclure ce montant dans le coût de l’or produit. À notre avis, SML devrait retenir ce mode de comptabilisation
puisque, ainsi, la société renseigne adéquatement les utilisateurs des états financiers quant à la valeur des
sacrifices futurs qu’elle devra faire au moment de rembourser la dette.
La présentation de la dette
SML devra donner beaucoup d’information complémentaire que nous vous expliquerons avec plaisir plus en
détail ultérieurement. À titre d’exemple, mentionnons les informations suivantes :
•
Des informations sur le risque de liquidité. À cette fin, elle devra fournir une analyse des échéances des SML doit publier
passifs financiers indiquant les échéances contractuelles restantes. Il serait souhaitable qu’elle publie
distinctement l’analyse afférente aux instruments financiers dérivés et celle afférente à ses instruments
financiers non dérivés.
•
En ce qui concerne les éléments de couverture, SML devra fournir des informations qui permettront aux
utilisateurs des états financiers de comprendre les objectifs qu’elle vise en détenant ou en émettant ces
instruments, le contexte nécessaire à la compréhension de ces objectifs, ainsi que ses stratégies pour les
atteindre. Ainsi, elle donnera l’information suivante :
a) Le profit net ou la perte nette comptabilisé en résultat au cours de la période visée par les états financiers
et représentant le montant de l’inefficacité de la couverture ;
b) Le profit net ou la perte nette comptabilisé en résultat au cours de la période visée par les états financiers
et représentant la composante du profit ou de la perte sur l’élément de couverture, le cas échéant, exclue
de l’appréciation de l’efficacité ;
c) Une description du ou des postes où sont présentés dans l’état des résultats les profits nets ou les pertes
nettes mentionnés aux deux paragraphes précédents ;
d) Une description des opérations ou des autres événements qui entraîneront le virement, dans le résultat,
des profits et des pertes qui sont d’abord présentés dans le cumul des autres éléments du résultat global ;
24
e) Le montant net estimatif des profits et des pertes existants présentés dans le cumul des autres éléments
du résultat global dont on prévoit le reclassement dans le résultat au cours des 12 prochains mois ;
894
Chapitre 24 : Les dérivés et la comptabilité de couverture
20 juin 20X1
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
des options d’achat (R)
Options d’achat
Échéance de l’option sans que celle-ci soit exercée.
1 000,00
1 000,00
La juste valeur de l’option est nulle, car le prix de l’aluminium sur le marché au comptant
est inférieur au prix d’exercice.
Contrat à terme boursier
Profit/Perte découlant de la variation
de valeur du contrat à terme boursier (R)
Variation de valeur du contrat à terme boursier.
Calcul :
Notionnel, en dollars américains,
du contrat à terme boursier
Variation du taux de change
(1,4705 ⫺ 1,3010)
⫻
Juste valeur du contrat à terme boursier
Valeur comptable
du
Augmentation de valeur à comptabiliser
16 950,00
16 950,00
100 000 $
0,1695 $
16 950 $
0
–$
16 950 $
La diminution de valeur de 1 000 $ des options ne représente que 6 % de l’augmentation
de valeur de contrat à terme boursier. Puisque la couverture n’a pas été hautement
efficace au cours de la période, l’entreprise doit cesser d’appliquer la comptabilité de
couverture.
Stock de marchandises
Caisse
Achat de 60 tonnes d’aluminium
selon un contrat d’approvisionnement.
Calcul :
Prix de l’aluminium sur le marché
au comptant, en dollars américains
Taux de change du marché
Débours lié à l’acquisition
de l’aluminium
159 791,88
159 791,88
⫻
108 665,00 $
1,4705 $
159 791,88 $
LNL n’exerce pas son option, car le prix de l’aluminium sur le marché au comptant
(108 665,00 $ US) est inférieur au prix d’exercice (119 044,20 $ US).
En vertu de son contrat à terme boursier, la société s’est engagée à acheter 100 000 $ US
le 13 octobre 20X1, au taux de 1,3010 $ CA. Le 20 juin 20X1, le taux de change sur le
marché a grimpé à 1,4705, ce qui avantage LNL. Cette dernière ne verse donc pas à son
courtier un dépôt sur marge supplémentaire.
Entre le 20 juin et le 15 octobre 20X1
Stock de produits en cours
Caisse
Stock d’aluminium
Coût de production des portes et des fenêtres.
259 791,88
100 000,00
159 791,88
Stock de produits finis
Stock de produits en cours
Valeur comptable des portes et des fenêtres prêtes
à être vendues.
259 791,88
259 791,88
13 octobre 20X1
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du contrat à terme boursier (R)
Contrat à terme boursier
Variation de valeur d’un dérivé.
27 050,00
27 050,00
24
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