Questions de révision
(Nos 1 à 25)
Exercices
1. L’intérêt économique à exercer une option d’achat
2. L’intérêt économique à exercer une option de vente
3. Les incidences d’un swap de taux d’intérêt
4. Les incidences d’un swap de monnaies
5. La comptabilisation d’une option de vente
6. Les dérivés couverts par l’IAS 39
7.Les éléments ne pouvant être couverts dans une relation de couverture
8. Les opérations de couverture
9. Une option de vente en dehors de la monnaie
10. Un contrat de change à terme libellé en deux monnaies étrangères
11. La comptabilisation d’un contrat à terme avec option de report
12. La désignation d’un élément couvert
13. Les renseignements à fournir au sujet d’une couverture de flux de trésorerie
Durée Degré de
Problèmes de compréhension (en min) difficulté
1. La comptabilisation d’une option de vente 30 Moyen
2. La comptabilisation d’une option de vente 30 Moyen
3. La comptabilisation d’un contrat à terme boursier 50 Moyen
4. La comptabilisation d’un swap couvrant un billet à payer 30 Moyen
5. La comptabilisation d’un swap couvrant des obligations à payer 40 Moyen
6. Une couverture de flux de trésorerie d’une transaction prévue 45 Moyen
7. La cessation de la comptabilité de couverture 20 Moyen
8. Un emprunt d’or par un producteur d’or 20 Difficile
9. Une double couverture 50 Difficile
10. Une double couverture 50 Difficile
Analyse de cas
1. La gestion du risque de flux de trésorerie lié aux taux d’intérêt 30 Difficile
1. D’abord, tout investisseur peut acquérir les options d’achat d’actions sur les marchés, alors
que seuls les employés de la société émettrice détiennent des options accordées par les
entreprises. Ensuite, la plupart des options d’achat d’actions émises par Corporation
canadienne de compensation des produits dérivés ont une courte échéance, alors que les
options d’achat d’actions émises par les sociétés ont souvent une longue échéance. Enfin, le
but visé par des options d’achat d’actions est de parier sur les variations de valeur de l’action
sous-jacente ou de se protéger de celles-ci, alors que la société émettrice d’options souhaite
favoriser l’accès à l’actionnariat.
2. D’abord, Corporation canadienne de compensation des produits dérivés émet les options
d’achat d’actions négociées sur les marchés organisés, alors que les entreprises émettent les
bons de souscription sur leurs propres actions. Ensuite, le détenteur d’options d’achat
d’actions parie sur les variations de valeur de l’action sous-jacente ou se protège de celles-ci,
alors que l’émetteur de bons de souscription désire plutôt rendre ses titres plus attrayants du
point de vue des investisseurs.
Les options d’achat d’actions et les bons de souscription se ressemblent parce que les deux
titres se négocient à la Bourse et que tout investisseur peut donc en détenir.
Troisième partie : Le financement des ressources
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Les principales caractéristiques des travaux suggérés
Questions de révision
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qu'elles confèrent le droit, et non l'obligation, d'acheter les actions sous-
jacentes
Important
Plusieurs pages du chapitre 24 ont été modifiées lors de la réimpression du volume en décembre 2009
[voir le fichier «Errata (Recueil de solutions commentées)]. Ces pages ne sont pas intégrées dans le
présent fichier, à moins que d'autres modifications aient dû être apportées à la suite des changements des
IFRS en 2009-2010.
3. D’abord, Corporation canadienne de compensation des produits déris émet les options
d’achat d’actions négociées sur les marchés organisés, alors que les entreprises émettent les
droits de souscription sur leurs propres actions. Ensuite, tout investisseur peut acquérir les
options d’achat d’actions sur les marchés, alors que les droits de souscription s’adressent aux
actionnaires de l’entreprise. Enfin, le détenteur d’options d’achat d’actions parie sur les
variations de valeur de l’action sous-jacente ou se protège de celles-ci, alors que le détenteur
d’un droit de souscription s’assure de maintenir son niveau de participation dans la société
émettrice.
4. Un contrat à terme de gré à gré se négocie entre deux parties qui fixent les caractéristiques du
contrat. Ces ententes s’apparentent à des engagements d’achat ou de vente de marchandises.
Un contrat à terme boursier s’échange sur des marchés organisés, et les investisseurs ne
peuvent donc pas en négocier les conditions. Les investisseurs peuvent simplement choisir
d’acheter des contrats si les conditions leur conviennent ou de ne pas les acheter dans le cas
contraire. Lors de l’acquisition d’un tel contrat, le détenteur doit verser un dépôt initial dont
le montant est par la suite redressé au fil des fluctuations de la juste valeur du sous-jacent. À
l’échéance, les deux parties n’échangent pas physiquement le sous-jacent. Le détenteur de la
position acheteur reçoit la différence entre l’excédent de la juste valeur du sous-jacent sur
le prix fixé au contrat, alors que le détenteur de la position vendeur verse cet écart.
5. Un contrat à terme se distingue d’une option en ce qu’il oblige le détenteur à acheter ou à
vendre un sous-jacent à un prix fixé pendant une période déterminée.
6. Les deux parties font uniquement un dépôt chez leur courtier à titre de garantie de leur
engagement. La Bourse et la Chambre de compensation fixent le montant minimal du dépôt,
mais les maisons de courtage peuvent exiger un dépôt plus élevé de la part de leurs clients.
Le dépôt initial n’est pas remboursable avant l’échéance du contrat.
Pendant la durée du contrat, les maisons de courtage réajustent quotidiennement ce dépôt,
appelé « marge », en fonction des variations de la juste valeur au comptant du sous-jacent au
contrat.
7. Un swap est une opération par laquelle deux participants échangent des flux financiers selon
des modalités prédéterminées.
8. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. D’abord, un refinancement peut entraîner la rené-
gociation de clauses contractuelles moins avantageuses que celles qui ont été conclues dans
le contrat de financement initial. Ensuite, un refinancement peut se faire à un taux d’intérêt
plus élevé que le taux initial. Enfin, les coûts du refinancement peuvent être élevés.
9. La juste valeur d’un swap se calcule à l’aide de la formule ci-après. On prend le taux d’intérêt
du marché à la date de l’évaluation comme taux d’actualisation :
Valeur actuelle des encaissements attendus liés au swap
Moins
Valeur actuelle des décaissements attendus liés au swap
10. Un dérivé incorporé est une composante d’un instrument financier composé. Par exemple,
le porteur d’obligations convertibles détient un premier actif financier sous forme de titres
d’emprunt, soit le droit de recevoir de la trésorerie couvrant les intérêts et le remboursement
du principal, et un second sous forme d’instrument de capitaux propres, soit l’option
d’obtenir des actions de l’émetteur. En substance, l’option de conversion s’apparente
à une option d’achat d’actions et elle constitue un dérivé incorporé.
11. Une entreprise doit initialement comptabiliser distinctement un contrat hôte et un dérivé
incorporé lorsque le contrat présente les trois caractéristiques suivantes :
Les caractéristiques économiques et les risques du dérivé incorporé ne sont pas étroite-
ment liés aux caractéristiques économiques et aux risques du contrat hôte ;
Un instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé répon-
drait à la définition d’un dérivé ;
L’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur avec comptabilisation des
variations de la juste valeur en résultat dès qu’elles surviennent (c’est-à-dire qu’un dérivé
incorporé dans un actif ou un passif financier désigné À la juste valeur par le biais des
profits et des pertes n’est pas séparé).
Chapitre 24 : Les dérivés et la comptabilité de couverture
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Du point de vue de
l'émetteur, les droits de
souscription procurent du
financement, alors que les
options d'achat d'actions
négociées sur le marché
n'impliquent pas
l'émission d'actions en
tant que tel.
12. Une entreprise doit comptabiliser de la façon décrite à l’IAS 39 un instrument financier dérivé
qui possède les trois caractéristiques suivantes :
Sa valeur fluctue en fonction d’une variation d’un taux d’inrêt scif, du prix d’un
instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de
prix ou de taux, d’une notation ou d’un indice de crédit ou d’une autre variable, à condi-
tion que, dans le cas d’une variable non financière, la variable ne soit pas propre à une des
parties au contrat (parfois appelé le « sous-jacent ») ;
Il ne requiert aucun investissement initial net ou un investissement initial net inférieur à
celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des
réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;
Il est réglé à une date future.
13. Un instrument financier synthétique est un regroupement d’instruments financiers, par
exemple, la combinaison d’une dette à taux d’intérêt variable et d’un swap par lequel une
entreprise reçoit des intérêts à taux variable et paie des intérêts à taux fixe. La combinaison
des deux instruments place l’entreprise dans la même situation que si elle avait initialement
contracté une dette à taux fixe.
14. Une opération de couverture est une opération par laquelle l’entreprise ouvre une position
symétrique à une autre position qu’elle possède déjà pour se protéger d’un risque. Le point de
départ de toute opération de couverture est donc le fait qu’une entreprise s’expose déjà à un
risque. Une couverture efficace repose sur les variations de la juste valeur ou des flux de
trésorerie inverses entre l’instrument de couverture et l’élément couvert (ou la position
couverte).
15. Face à la volatilité des marchés, les entreprises peuvent essentiellement viser deux objectifs.
Elles peuvent vouloir spéculer sur la valeur des titres pour obtenir des profits importants ou
elles peuvent chercher à se protéger contre d’éventuelles variations de la juste valeur ou des
flux de trésorerie d’un actif ou d’un passif.
16. Les entreprises cherchent à se protéger surtout pour éviter de manquer de trésorerie,
car le fait de subir des pertes signifie qu’on se prive de trésorerie. Elles peuvent aussi se
protéger afin que les gestionnaires concentrent leurs énergies là où ils excellent, c’est-à-dire
sur la gestion des activités opérationnelles plutôt que sur la gestion des risques financiers.
17. Les entreprises disposent de divers outils pour se protéger contre les risques. Afin de réduire
le risque propre à un actif, par exemple, elles peuvent s’inspirer des théories financières et
diversifier leur portefeuille d’actifs. Pour réduire les risques de marché, de crédit ou de
liquidité, elles peuvent aussi conclure des opérations de couverture ; elles sont alors
conscientes de limiter les possibilités qu’elles ont de réaliser des profits.
18. Oui. Une entreprise peut se couvrir contre le risque de marché lié au taux de change en
détenant un actif financier non dérivé ou en assumant un passif financier non dérivé.
19. Une entreprise peut grouper plusieurs actifs ou plusieurs passifs semblables, en terme
d’exposition au risque, et désigner le groupe à titre d’élément couvert. De plus, la juste valeur
de chaque titre composant le groupe doit fluctuer en raison du risque couvert de façon à peu
près proportionnelle à la variation totale du groupe. Par exemple, une entreprise peut grouper
toutes ses créances à taux fixe et les désigner à titre d’élément couvert. Elle peut aussi
grouper des emprunts bancaires de même durée et libellés dans une même monnaie même si
le taux d’intérêt de chaque prêt diffère. Toutefois, elle ne peut pas regrouper des placements
en actions de diverses sociétés, car la juste valeur des actions de chaque société varie
différemment selon le risque de marché.
20. Aux fins de la comptabilisation, on doit d’abord distinguer les types de couverture, soit les
couvertures de juste valeur et les couvertures de flux de trésorerie.
Lorsqu’une entreprise applique les principes de la comptabilité de couverture à une couver-
ture de juste valeur, elle comptabilise en résultat les profits et les pertes découlant de la
variation de la juste valeur de l’élément couvert et de l’élément de couverture dès que ces
profits et pertes se réalisent. Si l’entreprise comptabilise par ailleurs l’élément couvert au coût
amorti, elle ajuste, en contrepartie, la valeur comptable de ce dernier. L’entreprise amortit
ensuite cet ajustement de la valeur comptable de l’élément couvert selon la méthode du taux
d’intérêt effectif. L’entreprise peut commencer l’amortissement dès qu’elle comptabilise
l’ajustement et au plus tard lorsque la relation de couverture cesse. Le taux d’intérêt utili
est celui qui a cours à la date où l’amortissement commence.
Troisième partie : Le financement des ressources
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Elles cherchent aussi à éviter
la volatilité du
résultat dans le temps.
Placement en actions disponibles à la vente 145 000
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG) 145 000
Augmentation de la valeur des actions Disponibles
à la vente (2 200 000 $ 2 055 000 $).
1eroctobre 20X1
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG) 250 000
Placement en actions disponibles à la vente 250 000
Diminution de la valeur des actions Disponibles
à la vente (2 200 000 $ 1 950 000 $).
Caisse 1 950 000
Placement en actions disponibles à la vente 1 950 000
Vente des actions Disponibles à la vente.
Profit/Perte découlant de la variation de valeur des actions
disponibles à la vente (R) 150 000
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG) 150 000
Virement en résultat des montants cumulés en résultat global.
b) Écritures de journal dans l’hypothèse où la société fait appel à la comptabilité de couverture
1ermars 20X1
Placement en option de vente – Couverture 50 000
Caisse 50 000
Acquisition d’une option de vente à titre de couverture
d’un placement en actions de CCL.
31 mai 20X1
Placement en option de vente – Couverture 45 000
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
de l’option de vente de couverture (R) 45 000
Augmentation de la valeur de l’option de vente détenue
à des fins de couverture (95 000 $ 50 000 $).
Profit/Perte découlant de la variation de valeur des actions
disponibles à la vente couvertes (R) 45 000
Placement en actions disponibles à la vente
(position couverte) 45 000
Diminution de la valeur des actions Disponibles
à la vente auxquelles est appliquée la comptabili
de couverture (2 100 000 $ 2 055 000 $).
1er septembre 20X1
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
de l’option de vente (R) 95 000
Placement en option de vente 95 000
Diminution de la valeur de l’option de vente (95 000 $ 0 $).
Placement en actions disponibles à la vente 145 000
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente couvertes (G) 145 000
Augmentation de la valeur des actions Disponibles
à la vente (2 200 000 $ 2 055 000 $).
1er octobre 20X1
Profit/Perte latent découlant de la variation de valeur
des actions disponibles à la vente (RG) 250 000
Placement en actions disponibles à la vente 250 000
Diminution de la valeur des actions.
Chapitre 24 : Les dérivés et la comptabilité de couverture
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2824RE_chap24_EP4.qx:quark de base 09/10/09 14:00 Page 873
À cette date, JPL constate que la juste valeur de l'option a diminué de
95 000 $ alors que celle des actions a augmenté de 145 000 $. Le ratio entre
les variations, soit 66 % (95 000 $/145 000 $) est insuffisant pour conclure
à l'efficacité de la couverture. JPL doit cesser d'appliquer la comptabilité
de couverture.
RG
2 janvier 20X0
Caisse 500 000,00
Billet à payer 500 000,00
Émission d’un billet échéant le 31 décembre 20X4.
31 décembre 20X0
Intérêts débiteurs 40 000,00
Caisse 40 000,00
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
CBL ne comptabilise pas les variations de valeur sur son billet à payer, car elle l’a désigné
Autre passif financier.
2 janvier 20X1
Aucune écriture, car la juste valeur du swap est nulle,
comme le montrent les calculs suivants :
Valeur actuelle des intérêts à recevoir
[500 000 $ 9 % (VA 4
9 %)]
(45 000 $ 3,239 720*) 145 787,40)$
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ 9 % (VA 4
9 %)]
(45 000 $ 3,239 720*)
Juste valeur du swap
*Voir la table 4, p. A1.15.
31 décembre 20X1
Intérêts débiteurs 40 000,00
Caisse 40 000,00
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
Aucune écriture n’est requise quant au swap, car sa valeur n’a pas changé.
Puisque le taux d’intérêt à payer (7 % 2 %) est identique au taux d’intérêt à recevoir, CBL
n’a aucun encaissement ni décaissement net afférent au swap.
Puisque la société utilise la comptabilité de couverture, elle doit comptabiliser en résultat
l’augmentation de la valeur du passif. Toutefois, le taux du marché du billet à payer étant
demeuré stable à 8 %, aucun ajustement n’est requis au billet à payer.
31 décembre 20X2
Intérêts débiteurs 40 000,00
Caisse 40 000,00
Paiement des intérêts annuels sur le billet à payer.
Swap 8 916,33
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du swap (R) 8 916,33
Variation de la juste valeur du swap.
Calcul :
Valeur actuelle des intérêts à recevoir
[500 000 $ 9 % (VA 2
8 %)]
(45 000 $ 1,783 265*) 80 246,93)$
Valeur actuelle des intérêts à payer
[500 000 $ 8 % (VA 2
8 %)]
(40 000 $ 1,783 265*)
Juste valeur du swap
*Voir la table 4, p. A1.15.
Pour calculer la juste valeur du swap, on utilise comme taux d’actualisation le taux d’intérêt
du marché à cette date, majoré de 2 %. On tient aussi pour acquis que ce taux restera stable.
Profit/Perte découlant de la variation de valeur
du billet à payer (R) 9 040,22
Billet à payer 9 040,22
Variation de la juste valeur du billet.
8 916,33)$
(71 330,60) $
0)$
(145 787,40) $
Troisième partie : Le financement des ressources
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applique
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