CNEH SFR AFIB

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Voyage d’étude CNEH au RSNA 2011
Partenariat SFR et AFIB
> Participants au voyage d’étude CNEH
Christophe Bacou, Directeur ressources matérielles CHU de Nîmes - Jean-Pierre Bailly,
Directeur des achats, CHRU de Lille - Jean-Michel Budet, Directeur général adjoint AP-HM Christiane Coudrier, Directrice générale CHU de Nantes - Francis Decoucut, Directeur
général CH d’Avignon - Martine Decouvelaere, Responsable filière biomédicale CHU de
Toulouse - Dr Anne Dugré-Coyac, PH Imagerie et Présidente de CME CH de Chatellerault Geneviève Gashard-Wahart, Présidente de l’AFIB et Ingénieur en chef CHU de Poitiers Alain Hériaud, Directeur général du CHU de Bordeaux et Président de la conférence de
Directeurs généraux de CHU - Dr Jean-Michel Hervochon, Chef de service CH de La
Rochelle - Yannick Le Manac’h, Ingénieur biomédical - Thierry Lefebvre, Directeur général
adjoint CHU de Poitiers - Jacques Léglise, Directeur AP-HP Groupe hospitalier PitiéSalpétrière Charles Foix - André Lestienne, Directeur du CNEH - Didier Marcelin, Directeur
des investissements Groupe hospitalier Pitié-Salpétrière Charles Foix - Jean-Marie Margas,
Ingénieur Responsable biomédical CHRU de Tours - Caroline Nguyen-Dinh, Consultante
CNEH - Martine Orio, Directrice AP-HP Groupe hospitalier Henri Mondor - Raoul Pignard,
Directeur général CH de Bourges - Monique Ricomes, Secrétaire générale AP-HP - Philippe
Roussel, Vice-président CNEH - Julien Simonnet, Consultant CNEH et Chargé de mission
SFR et G4 - Dr Jean-Bernard Tallon, Chargé de mission Imagerie ARS Île-de-France
La conférence SFR
> Participants à cette conférence (en plus des participants précités)
Pr Marie-France Bellin, Trésorière de la SFR, Chef du pôle d’imagerie et médecine nucléaire
des Hôpitaux Universitaires Paris Sud (AP-HP) - Dr Philippe Cart, Radiologue et Chef du
pôle médico-technique Centre hospitalier de Charleville-Mézières - Pr Jean-François Méder,
Secrétaire général adjoint de la SFR et Chef du département d'Imagerie Morphologique et
Fonctionnelle, CH Saint Anne - Pr Jean-Pierre Pruvo, Secrétaire général de la SFR, Chef du
pôle imagerie et explorations fonctionnelles du CHRU de Lille - Pr Elisabeth SchoumanClaeys, Chef du service d’Imagerie du CHU Bichat (AP-HP) - Pr Dominique Sirinelli, Chef de
pôle d’Imagerie CHRU de Tours - Dr Laurent Verzaux, Président de la SFR et Radiologue
libéral au Havre - Françoise Gosso, Directrice des équipements CHU Bichat (AP-HP) - Joël
Delode, Ingénieur biomédical, Centre Hospitalier du Pays d'Aix - Marc Pommier, Secrétaire
général de l’AFIB, Ingénieur général Groupe hospitalier Henri Mondor (AP-HP)
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Introduction
La conférence de la SFR est construite autour de deux thèmes principaux et
complémentaires :
« Radiologie interventionnelle en 2011 »
« Plateaux d’imagerie complets et diversifiés »
André Lestienne et le Pr Jean-Pierre Pruvo introduisent la conférence en rappelant la
dynamique qui associe le CNEH et la SFR depuis plusieurs années. Les évolutions
technologiques, organisationnelles, juridiques et médico-économiques connaissent un
véritable essor. Par ailleurs, l’imagerie médicale est devenue une discipline de plus en plus
structurante pour les établissements de santé dans les différents territoires. La multiplicité
des expertises en radiologie interventionnelle est représentée par la Fédération de
Radiologue Interventionnelle (FRI) rassemblant les représentants des différentes Sociétés
d’organe.
1- Radiologie interventionnelle animée par le Pr Méder
Le Dr Romaric Loffroy, praticien hospitalier au CHU de Dijon présente la radiologie
interventionnelle multi-organes en dehors du cerveau et de la moelle. En premier lieu, il
décrit les trois grandes catégories de gestes interventionnels radiologiques avec leur niveau
de complexité organisationnelle et médicale. Le nombre d’interventions en France est en
forte augmentation au cours des deux dernières années. Il s’agit d’une augmentation de 70%
entre 2007 et 2011. Des illustrations concrètes des procédures interventionnelles sont
montrées à l’aide de contextes médicaux, de photos et de vidéos, avant pendant et après
interventions. La démonstration est faite de l’intérêt de pratiquer ces procédures
interventionnelles en substitution de certaines interventions chirurgicales ou lorsqu’il n’existe
pas d’autre traitement. Le bénéfice pour le patient repose sur une réduction des risques,
grâce à la pratique de gestes mini-invasifs et à la récupération plus rapide. Sur le plan
médico-économique, le Dr Loffroy attire l’attention sur le fait que les actes de la CCAM sont
pour une grande partie, soit sous valorisés ou pire, inexistants. Pourtant, selon le parcours
du patient au delà de l’imagerie médicale, ce sont des gains de chances mais aussi une
diminution significative de la durée moyenne de séjour.
La deuxième intervention est présentée par le Pr Frédéric Ricolfi, Secrétaire général de la
Société française de neuroradiologie à propos de la radiologie interventionnelle neurologique
(cerveau et moelle). Il s’appuie sur le cadre organisationnel et médico-économique de la
radiologie interventionnelle présenté par le Dr Loffroy. La prise en charge neuroradiologique
des AVC est exposée tant au niveau de l’incidence des cas que la différence de leurs
origines aussi bien pour les AVC hémorragiques qu’ischémiques. Dans les deux cas d’AVC,
ainsi que dans d’autres pathologies, les techniques diverses et combinées sont présentées
et montrent là aussi que l’évolution de la pratique grâce à la recherche, le développement
des dispositifs médicaux, les bénéfices augmentent et les pertes de chances diminuent. Le
Pr Ricolfi précise que la prise en charge des patients en interventionnelle peut se faire dans
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des salles dites hybrides, permettant soit une procédure interventionnelle, soit une procédure
chirurgicale. Elle peut aussi et surtout permettre les deux pour les procédures mixtes ou pour
des patients ou des situations présentant un risque de complication nécessitant un abord
ouvert.
Echanges
Les participants soulignent l’intérêt des présentations et les échanges sont fournis
concernant la collaboration entre « spécialités » d’imagerie et « spécialités » médicochirurgicales. Les questions portent sur les moyens et les plateformes d’imagerie
communes. Jean-Pierre Pruvo précise que la collaboration entre médecins, quelle que soit la
discipline, est fondamentale pour la bonne prise en charge du patient tout en tenant compte
des contraintes économiques. Cette première s’illustre entre autre dans l’élaboration du
guide du bon usage des examens d’imagerie médicale par la SFR et la Société française de
médecine nucléaire (SFMN). Ce guide est paru en 2005 dans sa première version et diffusé
par l’ANAES puis la HAS. Il est le fruit d’un travail rigoureux entre les différents radiologues
et médecins nucléaires spécialistes d’organes en pleine collaboration avec les demandeurs
d’examens selon le problème clinique rencontré. Rappelons ses objectifs : 1- Réduire
l'exposition des patients par la suppression des examens d'imagerie non justifiés ; 2- Réduire
l'exposition des patients par l'utilisation préférentielle des techniques non irradiantes (imagerie
ultrasonore et imagerie par résonance magnétique) ; 3- Améliorer les pratiques par la rationalisation
des indications des examens d'imagerie ; 4- Servir de référentiels pour des audits cliniques. A la
question « quelle est l’attente des radiologues ? », le Pr Pruvo, le Dr Cart, et le Dr Tallon répondent
que le souhait est de répondre à la demande des besoins de santé sur la base du plan pour l’imagerie
en 10 mesures (voir site internet) dont l’application du guide du bon usage des examens d’imagerie
est le premier point ; le deuxième étant « une imagerie diagnostique et interventionnelle adaptée »
pour tous les patients, en faisant en sorte que les plateaux d’imagerie soient complets, diversifiés et
regroupés autour d’équipes de taille suffisante et pluri-spécialisées. Le Pr Pruvo rappelle l’expérience
lilloise où ce sont les demandeurs d’examens avec les radiologues qui ont mis en œuvre une
organisation pluri-spécialisée avec les moyens nécessaires grâce à la compréhension et au soutien
des directeurs et des autres acteurs hospitaliers. Aujourd’hui, 6 IRM et 6 scanners permettent
d’accueillir les patients avec une organisation en filière de soins et une expertise d’organe, y compris
pour l’urgence.
2- Plateaux d’imagerie complets et diversifiés animée par Jean-Pierre Pruvo
Le Dr Laurent Verzaux présente le projet professionnel commun (PPC) des radiologues. Il a été
construit par les quatre composantes de la radiologie réunies au sein du Conseil professionnel de la
radiologie française (G4) : le Collège des enseignants de radiologie de France (CERF), la Fédération
nationale des médecins radiologues (FNMR), la Société française de radiologie (SFR) et le Syndicat
des radiologues hospitaliers (SRH). Il s’agit de répondre aux besoins et demandes en examens
radiologiques en constante augmentation, face à une démographie médicale radiologique
décroissante, des inégalités d’accès aux soins et aux examens d’imagerie appropriés, ainsi que la
dispersion des équipes radiologiques. Dans ce contexte, le PPC vise à penser l’imagerie au niveau
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d’un territoire radiologique, afin de mutualiser les compétences et les équipements dans le cadre
d’un maillage territorial. Il s’agit également de favoriser la qualité et la bonne gestion des indications
en promouvant la mise en œuvre du guide du bon usage des examens d’imagerie médicale. Le PPC
souhaite favoriser le développement de la téléradiologie en s’appuyant sur la charte du G4 relative à
la téléradiologie et les recommandations du G4 et du SNITEM sur la télé-imagerie/téléradiologie. Il
s’agit également d’adapter l’enseignement et la recherche à l’évaluation des pratiques médicales.
Des contraintes juridiques nécessitent des modifications juridiques et le Dr Verzaux présente l’article
33 de la loi du 10 août révisant la loi HSPT. Cet article permet de créer des plateformes d’imagerie
mutualisées expérimentales pour une durée de 3 ans reconductibles jusqu’à 2 ans. Ce dispositif
autorisé par l’ARS permet d’obtenir une autorisation de soins, et non d’équipements lourds
spécifiquement, de déroger aux statuts des PH quant à leur rémunération, pour qu’à mêmes charges
de travail, les rémunérations soient identiques. Si un projet médical de territoire est bien pensé, ce
dispositif est un outil permettant la mise en œuvre du projet professionnel commun. Le Dr Verzaux
rappelle que ces coopérations doivent répondre aux contraintes des différents acteurs hospitaliers et
libéraux, notamment pour la permanence des soins qui est l’objet de l’article 33, comme la
substitution et la complémentarité des techniques d’imagerie médicale autour des coopérations
entre les professionnels.
Echanges
Liens avec les industriels
Par ordre de rencontre : Global Imaging, Télémis, Philips, AGFA, FUJI, Mc Kesson, Primax, Siemens,
General Electric, Olea Medical, Hitachi, Aloka, Carestream, Toshiba.
Le thème que chaque industriel a demandé d’être traité est le suivant :
« Evolution de l'imagerie : diagnostique et thérapeutique - Quelles limites : Physique, risque et
éthique ? La réponse à ce thème par les industriels a pour l’ensemble bien été respectée et les
échanges enrichissants.
Visite d'hôpital en collaboration avec la société Mc Kesson
La visite a été réalisée à l’hôpital Saint Joseph dans la ville de Joliet, Illinois. Ce fut l’occasion
d’échanger sur les pratiques organisationnelles, médicales et technologiques avec les responsables
de l’établissement administratifs, médicaux et responsables des systèmes d’information. Les
échanges ont été complétés par une visite du service d’imagerie médicale et de l’Outpatient Center.
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