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1. La naissance 
1.1. La naissance naturelle 
Puisqu’il  s’agit  d’une  nouvelle  naissance,  c’est  qu’il  y  a  eu  d’abord  une  autre,  une  ancienne 
naissance, une première naissance. Il convient ainsi de parler d’abord de la première naissance avant 
de parler de la seconde naissance. 
Nous venons au monde par une femme. Et l’enfant ne vient pas directement comme par un coup de 
baguette magique ou comme un fruit mûr qui tombe d’un arbre. Il y a des étapes par lesquelles il doit 
absolument passer pour venir au monde. 
Examinons ces étapes à la lumière de la Bible et du Message de W.M. Branham. Et ces étapes sont 
au nombre de trois. Toute femme qui a déjà accouché sait très bien qu’un  enfant passe par ces 3 
étapes. 
La première étape : Lorsqu’une femme sent des douleurs  intenses d’enfantement, elle sait que son 
enfant est proche. La première chose qui sort, c’est l’eau. A ce stade, la femme n’a pas encore son 
enfant. Et les douleurs s’intensifient davantage. Ici, les femmes qui l’accompagnent constatent qu’elle 
ne peut pas marcher et aller loin, l’enfant est proche. 
La seconde étape : Plus les douleurs augmentent, plus la femme souffre, et plus l’enfant s’approche. 
C’est le tour du sang de sortir. C’est le moment le plus délicat de la femme. Les douleurs augmentent, 
la femme souffre. Celles qui  l’accompagnent l’encouragent : 
« Courage,  lui  disent-elles
, ça 
va  passer
 ». 
Malgré tout, la femme n’a pas d’enfant. L’eau est une matière visible, un liquide, mais ce n’est pas  
tout  ce qu’attend  la  femme  et  encore moins celles  qui  l’accompagnent. Et  si,  par malheur, cette 
femme mourait on ne dira pas qu’elle a été une mère. Ce ne sont donc pas l’eau et le sang qui font 
d’une femme une mère. Israël était sorti  d’Egypte. Il avait l’eau, la mer rouge ; mais il n’était pas entré  
en  Canaan ;  il  avait  bu  l’eau  du  rocher ;  il  n’était  pas  entré  en  Palestine  (1Corinth.  10 :1-5).  La 
promesse a été de sortir d’Egypte, pays de servitude, de douleur, de souffrance pour un pays où 
coulent le lait et le miel (Exode 3 :8). Il avait même offert des holocaustes dans le désert pour servir 
d’expiation (Lev.4) Il y eut donc du sang. Il y eut différents sacrifices. Ce n’était pas encore malgré tout 
le Canaan.  
La troisième étape : Enfin, l’enfant sort. 
Veuillez remarquer que même la présence de l’enfant ne suffit pas à provoquer la joie de la mère ni 
de celles qui l’accompagnent. Une chose capitale manque encore : la vie. Cet enfant peut être un 
mort-né. Cela ne fera pas la joie de la mère ni de celles qui l’accompagnent. S’il n’a pas crié à la 
sortie du sein maternel la sage-femme lui donne une fessée. Et il crie ! Et tout le monde de crier avec 
lui. Pourquoi ? Parce qu’une femme (ou un homme) est venue dans le monde. Un esprit est entré en 
lui et il est devenu une âme vivante (Eze. 37 :5, Genèse 2 :7). C’est à partir de ce moment précis que 
l’enfant est reçu dans la famille, qu’il est introduit dans le « corps » de la famille. Une vie est entrée 
dans la famille (Il est convenable que nous accomplissions tout ce . . ., §14). Donc, ni le sang, ni 
l’eau, ni le corps  inerte ne font pas la vie de l’homme. Il fallait la vie, (Restitution de l’arbre de 
l’Epouse, p.69).C’est cela notre première naissance.        
Nous venons dans  ce  monde disant  de mensonge, blasphémant, conçu  dans  le  péché,  né  dans 
l’iniquité (Psaumes 51 :7). Toute  notre  vie  est  iniquité,  péché,  rébellion contre  Dieu et  sa  parole, 
esclave du monde et des plaisirs du monde. Sans Dieu, sans espérance car « …tous ont péché et sont 
privés de la gloire de Dieu », (Rom. 3 : 23, Eph 2 : 12). Telle est notre première naissance, un gâchis, 
« homme  animal  qui  ne  reçoit   pas  les  choses  de  Dieu,  car  elles sont une  folie  pour  lui, et  il  ne  peut  les 
connaitre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge” (1Corinth. 2 : 14).  Notez que l’écriture parle de 
« spirituellement ».Devant Dieu  nous étions des morts. 
C’est la présence d’un esprit dans un  corps qui donne la vie à ce corps. Dieu dit au prophète 
Ezéchiel : « Fils de l’homme, ces os peuvent-ils vivre ? Je répondis : Seigneur, Eternel, tu le sais. Il me dit : 
Prophétises sur ces os et dis : voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez. . . » (Ezech. 37 : 3-6).