- 1901. De Vries crée la « théorie des mutations » selon laquelle les nouvelles espèces résultent de la réalisation
d’une mutation. Cela heurtera les évolutionnistes, et permettra une prolongation du lamarckisme jusqu’au milieu
du siècle. Le "mutationnisme" sera longtemps un repoussoir des relations génétique-évolution.
- 1909. Il est montré que les fréquences génotypiques restent (approximativement) constantes d’une génération à
l’autre : le problème de Darwin est résolu par la « loi de Hardy (nature particulaire de l’hérédité).
- 1927. Des biologistes soviétiques (Tchetverikov, Timoféev-Ressovsky) montrent l’existence de mutations dans les
populations naturelles de drosophiles.
- 1930 - 1932 trois synthèses mathématiques (Ronald Fisher : The genetical theory of natural selection; Sewall
Wright : Evolution in Mendelian populations; JBS Haldane :The causes of evolution) démontrent que la sélection
naturelle agissant sur la fréquence des allèles peut expliquer l’évolution.
Ils l’exposent ensemble au congrès international de génétique de Cornell (USA).
- 1932, L’Héritier et Teissier créent la génétique des populations expérimentale.
- 1937, Dobzhansky redéfinit l’évolution comme le changement des fréquences alléliques
Il crée la génétique des populations naturelles (étude des fréquences des modifications chromosomiques dans les
populations naturelles de Drosophila pseudoobscura).
- 1936, Malécot explore les conséquences mathématiques des lois de Mendel.
- 1940-44. La synthèse moderne développe la nouvelle conception du darwinisme dans les domaines
naturalistes (zoologie, botanique, paléontologie):
- 1940: J Huxley : The new systematics
- 1942: J Huxley : Evolution the modern synthesis (id-)
- 1942: E Mayr: Animal species and evolution
- 1944: GG Simpson : Tempo and mode in evolution
Le darwinisme devient l’explication majeure de l’évolution.
1.b: la génétique des populations