Dossier Ovaires polykystiques Traitement du syndrome des ovaires polykystiques (Sans désir d’enfant et avec désir d’enfant) Treatment of polycystic ovary syndrome without and with infertility M. Commenges-Ducos* points FORTS ▲ Deux traitements du syndrome des ovaires polykystiques s’opposent : en dehors d’un désir d’enfant, le freinage de l’hyperandrogénie est à réaliser par des associations estroprogestatives plus ou moins dévirilisantes ; dans l’infertilité, le traitement du trouble ovulatoire commence par la correction de l’hyperinsulinémie et dans l’échec associe une stimulation de la folliculogenèse. L e traitement du syndrome des ovaires polykystiques, qui expose la femme à des troubles cutanés psychologiquement difficiles, à une altération métabolique et vasculaire générale et à un trouble de la fertilité par anomalies de la folliculogenèse, s’aborde de façon différente selon que la patiente est ou non en situation de désir d’enfant. Tableau I. Traitements de l’androgénisation anormale. Traitement de l’OPK sans désir d’enfant 5. Traitements dermatologiques À envisager au long ou très long cours dans une affection chronique. Sont ciblés par le traitement l’hyperandrogénie et ses signes cutanés (tableau I), ainsi que l’insulinorésistance et ses conséquences métaboliques. Antiandrogènes – En France et en Europe, la prescription est celle d’acétate de cyprotérone. Cette molécule progestative * Maternité Pellegrin, CHU de Bordeaux. 164 1. Antiandrogènes : acétate de cyprotérone, spironolactone, flutamide 2. Inhibiteurs de la 5-réductase : finastéride 3. Freinage ovarien : EPS 4. Freinage surrénalien : dexaméthasone se lie au récepteur androgénique et bloque l’action cutanée des androgènes circulants. Ceux d’origine ovarienne sont, de plus, freinés dans le protocole antigonadotrope. Ce protocole associe 50 mg/j, durant 20 jours, d’acétate de cyprotérone et d’estradiol oral ou percutané ; après une pause d’une semaine, le traitement est repris de la même façon. L’utilisation d’estradiol percutané n’a pas de contre-indication chez l’obèse/OPK (1). Le freinage de l’excès d’androgènes est la règle : la séborrhée et l’acné sont améliorées dès le troisième mois et l’hirsutisme Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (VIII), n° 4-5, juillet/octobre 2004 s’améliore à partir du sixième mois, avec une réduction massive du score de Ferriman et Gallwey à un an. Ce traitement peut occasionner des métrorragies par atrophie endométriale et une diminution de la libido. Passée la phase de dévirilisation (12 à 36 mois dans les formes intenses), le freinage ovarien sera assuré, en relais, par des estroprogestatifs à progestatifs non androgénisants. – La prescription de spironolactone est dominante aux États-Unis, où l’acétate de cyprotérone n’est pas commercialisé. Face à cette molécule sans effet antigonadotrope et tératogène, elle y est associée à celle d’estroprogestatifs de synthèse contraceptifs. Une revue Cochrane (2) consacrée aux spironolactones à la posologie habituelle de 100 mg/j retrouve une amélioration supérieure, avec ce traitement, à celle obtenue par 12,5 mg/j d’acétate de cyprotérone ou 5 mg/j de finastéride. – Le finastéride. Inhibiteur de la 5-réductase et donc de la production de dihydrotestostérone. Tératogène, il doit être associé à une contraception. L’association à des estroprogestatifs de synthèse améliore l’efficacité sur l’hirsutisme de 40 à 50 % (3). – Le flutamide. Cette molécule nonstéroïdienne supprime l’effet des sécrétions androgéniques surrénalienne et ovarienne, sans effet antigonadotrope. L’amélioration de l’hirsutisme est dose-dépendante et serait comparable à celle obtenue par 25 mg d’acétate de cyprotérone (3). Molécule tératogène (féminisation du fœtus masculin), son utilisation nécessite une contraception. Freinage ovarien Il peut être assuré par des estroprogestatifs de synthèse, en évitant les associations à progestatifs androgénisants. On choisit donc, soit ceux de troisième génération, soit l’acétate de cyprotérone (2 mg). L’amélioration de l’acné est obtenue dans 50 à 70 % des cas à 6 mois ; celle de l’hirsutisme est plus médiocre, mais continue de s’améliorer à 2 ans. La différence de progestatif, acétate de cyprotérone antiandrogénique ou désogestrel, serait sans incidence sur le résultat (4). teuse d’anomalies de la tolérance glucidique. La prise de metformine induit une décroissance des androgènes plasmatiques et une amélioration de l’hirsutisme et des anomalies menstruelles (7). Au total, dans l’OPK sans désir d’enfant, le traitement antiandrogénique permet d’obtenir une dévirilisation, ce qui nécessite du temps (1 à 3 ans). La prescription antigonadotrope permet de gérer parallèlement la demande contraceptive. Un traitement à visée métabolique, amaigrissement ou insulinosensibilisateurs, peut conditionner le pronostic général à long terme. Freinage surrénalien Il repose sur l’existence, dans 50 à 70 % des cas, d’une production androgénique surrénalienne accrue dans l’OPK, et consiste à administrer de la dexaméthasone à la posologie frénatrice de 0,25 à 0,5 mg/j. La baisse des androgènes plasmatiques peut être suivie d’une amélioration de l’acné, plus rarement et sur le plus long terme de l’hirsutisme. Amaigrissement L’obésité associée à l’OPK peut résulter de troubles du comportement alimentaire. Selon Cluskey, un tiers des patientes seraient concernées (5) : manger jusqu’à l’inconfort, en cachette, la nuit, de façon compulsive. L’amaigrissement est régulièrement décrit comme un facteur d’amélioration de l’OPK clinique et biologique. Cet amaigrissement par diète calorique est d’une efficacité identique sur les paramètres de l’OPK à celle de la prise de metformine dans une étude randomisée contre placebo (6). Insulinosensibilisateurs L’indication d’un traitement de l’insulinorésistance se pose chez la patiente obèse plus ou moins por- Traitement de l’OPK avec désir d’enfant L’absence de pathogénie claire au trouble ovulatoire rend compte du caractère empirique des différentes thérapeutiques utilisées. Le premier traitement décrit l’a été par Stein : “Un petit groupe de femmes aménorrhéiques a bénéficié d’une résection cunéiforme des ovaires, réalisée dans un but diagnostique. Cette résection donna des résultats étonnamment bons : retour des menstruations, grossesses chez celles qui étaient mariées et accouchements à terme” (8). Les traitements ultérieurs ont ciblé successivement, depuis les années 1960, l’environnement hormonal, supposé défavorable à la folliculogenèse (hyperandrogénie, LH, hyperinsulinémie), et le follicule et sa croissance. Traitement à visée endocrino-métabolique La notion d’un lien existant entre état général et régularité du cycle menstruel est ancienne. Dans cet esprit, la correction des anomalies hormonales associées à l’OPK a été tentée au fur et à mesure de la mise en évidence de nouveaux facteurs supposés pathogéniques (tableau II). – Amaigrissement. Dans l’étude de Clarke, la motivation de la patiente qui accepte la prise en charge médicale de l’équipe (modifications des habitudes alimentaires, exercice physique régulier, encadrement par un médecin de la fertilité, un psychiatre, une diététicienne) semble déterminante sur l’efficacité en termes de grossesses (9). Un amaigrissement d’environ 5 % du poids initial permet d’améliorer le taux d’ovulation. – Insulinosensibilisateurs. Le freinage de l’hyperinsulinémie peut être obtenu, dans l’échec de l’amaigrissement, par plusieurs types de molécules, utilisées avec une efficacité équivalente : diazoxide, metformine, thiazolidinedione, D-chiro-inositol. La metformine est actuellement la plus accessible à la prescription. D’administration orale, elle est antihyperglycémique, sans provoquer d’hypoglycémie. Elle améliore la sensibilité insulinique hépatique et périphérique. Son indication dans la prise en charge de l’OPK anovulatoire reste mal définie : prescription systématique ou après mise en évidence de Dossier Ovaires polykystiques Tableau II. Traitement de l’anovulation. Historique des traitements à visée endocrino-métabolique. • 1950 – Given – restriction alimentaire, obésité, aménorrhée • 1982 – Bates – amaigrissement, décroissance des androgènes • 1984 – Daly – freinage de l’hyperandrogénie par la dexaméthasone • 1985 – Fleming – freinage de la LH par les agonistes de la GnRH • 1989 – Nestler – freinage de l’hyperinsulinémie par le diazoxide • 1997 – Velasquez – freinage de l’hyperinsulinémie par la metformine • 1999 – Nestler – freinage de l’hyperinsulinémie par le D-chiro-inositol • 1999, 2002 – les thiazolidinediones. troglitazone et rosiglitazone Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (VIII), n° 4-5, juillet/octobre 2004 165 Dossier Ovaires polykystiques 166 l’hyperinsulinémie-insulinorésistance, elle-même manquant de certitude diagnostique ? Plusieurs types d’essais thérapeutiques ont été réalisés, ouverts ou randomisés, sur des séries de taille réduite, avec prescription isolée ou associée aux inducteurs. La compilation récente de ces études chez l’obèse OPK (10) permet de formuler quelques conclusions : – la prise de metformine, 1 500 mg par jour pendant 3 à 6 mois, restaure un cycle ovulatoire dans 60 % des cas ; – le taux de grossesse avec prise de metformine versus placebo n’atteint pas la significativité (petit échantillon) ; – l’association de metformine et de clomifène après échec de celui-ci assure 34 % de chances de grossesse ; – l’association metformine-FSH n’a été étudiée que sur de petits échantillons ; – cette molécule semble être un adjuvant thérapeutique dans la FIV/ICSI pour stérilités masculines, où elle améliore le taux de succès quand l’hyperstimulation contrôlée s’adresse à un contexte féminin d’OPK (27). La prescription de metformine dans l’OPK/anovulation prend désormais la première place dans l’arbre de décision thérapeutique, mais la metformine n’a l’AMM en France que pour le traitement du diabète… Thiazolidinedione et D-chiro-inositol sont d’autres molécules insulinosensibilisatrices dont l’évaluation reste à faire dans l’OPK en termes de taux de grossesse, car les premières études se sont limitées à l’évaluation du taux d’ovulation. – Freinage de l’hyperandrogénie • Freinage surrénalien : l’association de dexaméthasone peut, selon les études, améliorer l’efficacité du clomifène si le taux de SDHA est initialement élevé (11), ou indépendamment du taux initial de SDHA (12). • Freinage de LH : le risque élevé de fausses-couches précoces dans l’OPK, corrélé à un taux élevé de LH, a incité plusieurs auteurs à freiner cet excès. Les analogues de la GnRH ont été prescrits en association avec les gonadostimulines (13). Leur administration dans ce contexte de freinage central assure un recrutement multifolliculaire assorti de son risque d’hyperstimulation endocrine et exocrine et le taux de grossesse est faible. Stimulations ovariennes – Le clomifène. C’est une molécule de la classe des modulateurs des récepteurs estrogéniques (SERM), au mode d’action mal connu dans l’induction de l’ovulation. Les effets décrits dans l’OPK sont : une élévation transitoire de FSH et de LH (14), une décroissance de l’IGF1 plasmatique indépendante de l’obésité et une élévation de la SHBG (15). Il n’existe pas d’élément prédictif clair de la réponse ovulatoire à la prescription. Le traitement associe le clomifène de stimulation de croissance folliculaire et la gonadotrophine chorionique, qui induit la ponte ovulaire. • Traitement initial : 50 à 100 mg par jour/5 jours, de J2 à J6… de J5 à J9. Gonadotrophine chorionique injectée empiriquement une semaine après la fin du clomifène. • En cas d’échec : augmentation de posologie : maximum 200 mg/jour, 10 jours. • Efficacité observée : cycles ovulatoires 70 à 85 % ; grossesse débutante 40 à 50 % ; fausses couches spontanées 23 à 40 % (16). L’efficacité du traitement peut se prolonger sur les deux cycles qui suivent l’arrêt de la prescription (17). • La résistance au clomifène se définit comme l’absence d’ovulation pour des posologies de 100 à 200 mg par jour pendant 5 jours. L’amélioration de l’efficacité peut être obtenue par modification du terrain endocrinien. • L’échec du clomifène en termes de grossesse se définit comme l’absence de gestation après 4 à 6 cycles supposés ovulatoires (16). L’évaluation de cet échec recherche une anomalie au test postcoïtal, un syndrome du follicule non rompu, une conduite d’évitement dans la sexualité, un autre facteur d’infertilité. – Les gonadostimulines. C’est dans l’échec du clomifène que se fait le recours aux gonadostimulines, qui représentent un risque d’hyperstimulation endocrine et exocrine. La prescription de FSH n’est plus celle des protocoles dits conventionnels (150 UI par jour contrôlées à 4 ou 5 jours), mais celle des protocoles “basses posologies” par opposition aux précédents : 75 UI par jour contrôlées à 7 ou 10 jours (18, 19). Cette modification d’administration de la FSH tente de se rapprocher du profil de sécrétion physiologique et intègre les caractéristiques pharmacologiques de ces produits, morphostimulants, avec des effets observables sur la croissance folliculaire 4 jours après leur administration. Ces protocoles basses posologies réduisent le taux d’hyperstimulation et de grossesses multiples. L’efficacité attendue est de 70 % de cycles ovulatoires, dont 77 % sont monofolliculaires, 48 % de grossesses, dont 6 % sont multiples (19). Le taux de succès est abaissé par un index de Tableau III. Traitement de l’anovulation. Historique des traitements à visée folliculaire. • 1935 – Stein – Résection cunéiforme • 1958-1963 – Induction chimique 1958 – Gemzell – FSH extractive 1961 – Greenblatt – Clomifène 1963 – Crooke – HMG et OPK. Risque d’hyperstimulation • Années 1970. HMG protocole conventionnel • • 1984 – Gjonnaess. Électrocoagulation de l’ovaire • Fin années 1980. FSH urinaire hautement purifiée/basses posologies • 1997 – FSH Recombinante Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (VIII), n° 4-5, juillet/octobre 2004 Tableau IV. Arbre de décision thérapeutique OPK/anovulation. L’insulinorésistance • amaigrissement de l’obèse • insulinosensibilisateurs : 4 à 6 mois Citrate de clomifène + HCG • seul ou en association avec insulinosensibilisateurs si le clomide a échoué seul 80 % ovulation 50 % grossesse pas de grossesse = réévaluation cervicale, pelvienne, masculine 20 % anovulation : étape III La troisième étape est affaire d’opportunité Selon indication de cœlioscopie… Contraintes du traitement par FSH recombinante (Rec) – FSH Rec, basses posologies : 4 à 6 cycles – Électrocoagulation ± reprise des inducteurs masse corporelle (IMC) supérieur à 25. Un schéma step down tente de reproduire la baisse physiologique de FSH de fin de phase folliculaire (20). Son efficacité n’est pas évaluable sur une petite série. Multiperforation ovarienne La résection cunéiforme par laparotomie a longtemps été le seul traitement de l’anovulation. Ce geste, pourvoyeur de syndrome adhérentiel et d’ovaires inclus, a été abandonné. La résistance aux inducteurs chimiques, leurs difficultés de maniement et les modifications techniques de l’abord chirurgical ovarien ont redonné une place à cette technique sous l’impulsion de Gjonnaess (21). – La multiperforation ovarienne par blessure thermique peut être réalisée par l’utilisation de courants mono- ou bipolaires ou par différents types de laser, avec une efficacité identique. La littérature décrit environ 70 % de taux cumulé de grossesse, à 2 ans, pour des essais non randomisés dont les critères d’inclusion sont variables et le plus souvent comme traitement de première intention. Les facteurs qui conditionnent le résultat sont la durée de l’infertilité (plus elle est longue, moins le traitement est efficace) et l’existence d’une forme à LH haute (les taux supérieurs à 10 UI/l ont les meilleurs résultats) (22). L’obésité peut avoir un effet délétère (21). – Ce traitement a sa place dans la résistance au clomifène et dans le maniement à risque de l’hyperstimulation des gonadostimulines. Le choix entre multiperforation ovarienne et stimulation par FSH recombinante (FSH rec) peut être affaire d’opportunité (la cœlioscopie peut être indiquée par ailleurs et être l’occasion d’un geste sur l’ovaire). Une étude récente, randomisée utilisant électrorésection versus FSH Rec, a montré que l’efficacité à un an des deux méthodes est identique quand, à 6 mois sans grossesse dans le groupe électrocoagulation, le clomifène est réintroduit (67 % de grossesses évolutives). Sous FSH Rec apparaît un risque plus élevé de grossesses multiples (10 %) (23). – Au-delà de l’effet immédiat, l’amélioration de la régularité du cycle se maintient à 9 ans de suivi, tandis que les modifications des signes cutanés d’hyperandrogénie sont discrètes. À long terme, il n’y a pas de risque de ménopause précoce (24). Fécondation in vitro et hyperstimulation contrôlée Le recours à la fécondation in vitro peut se faire dans deux circonstances. – FIV/ICSI indiquée pour stérilité masculine ou féminine pelvienne associée au trouble ovulatoire de l’OPK. La prescription d’insulinosensibilisateurs améliorerait le résultat final (27). – La FIV, traitement empirique du dernier recours en cas d’échec de l’induction de l’ovulation, est difficile à refuser. L’hyperstimulation contrôlée réalisée n’y restaure pas toujours une folliculogenèse et une maturation ovocytaire normales : le nombre d’ovocytes recueillis est en général plus élevé que dans le groupe contrôle et le taux de fertilisation plus bas en raison d’ovocytes immatures (25). Le taux bas de fertilisation, par altération de la qualité ovocytaire, a été rapporté à l’obésité avec hyperinsulinémie-insulinorésistance (26) sur une petite série. – Cette hyperstimulation nécessaire à la FIV peut ne pas être contrôlable ; la marge du “trop au trop peu” est trop étroite dans la posologie des gonadostimulines, et l’hyperstimulation iatrogène toujours une menace. Dans ce contexte, la pratique de la maturation in vitro a pris sa place, mais reste encore à évaluer, tant du point de vue de son efficacité que de la qualité du conceptus obtenu (28). Dossier Ovaires polykystiques Au total, dans l’OPK avec désir d’enfant, l’amaigrissement ou la prescription d’insulinosensibilisateurs est le premier geste thérapeutique ; l’administration de clomifène vient secondairement, seule ou associée aux insulinosensibilisateurs. Dans l’échec (résistance au clomifène en termes d’ovulation), le choix est possible entre stimulation folliculaire par FSH Rec ou stratégie de multiperforation ovarienne, et il peut s’agir d’une affaire d’opportunité. L’indication d’une fécondation in vitro ou d’une micro-injection dépend de facteurs associés d’infertilité. La pratique de la maturation in vitro reste du domaine de la recherche et sa faisabilité dépendra des conclusions concernant la qualité du conceptus. Références 1. Kutten F, Rigaud C, Wright F et al. Treatment of hirsutism by oral cyproterone acetate and percutaneous estradiol. J Clin Endocrinol Metab 1980;51:1107-11. 2. Farquhar C, Lee O, Toomath R et al. Spironolactone vs placebo or in combination with steroid for hirsutism and/or acne. Coch Data 2003;4: CD000194. 3. Raudrant D, Rabe T. Progestogens with antiandrogenic properties. Drugs 2003;63:463-92. 4. Porcile A, Gallardo E. 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