Spé ψ
ψψ
ψ 2013-2014 page 2/3 Devoir n°7
que i est le nombre imaginaire tel que i2 = –1 , noté parfois j; le signe moins de l’argument de
l’exponentielle n’a qu’une importance conventionnelle.
On place le diaphragme devant la lentille représentant le télescope et l’on observe la
répartition de l’éclairement dans son plan focal image autour du foyer principal image F.
a) Pourquoi la figure de diffraction, observée dans le plan focal image de la lentille,
c’est-à-dire à distance finie, relève-t-elle de la théorie de la diffraction dite à l’infini. Quelle est la
signification physique de l’argument
2
π + de l’exponentielle ? Justifier l’appellation
fréquences spatiales pour u et v.
b) Justifier l’expression
( ) ( ) ( )
22
sin c
de l’éclairement dans le cas
d’une fente infiniment allongée selon Oy et de largeur ε selon Ox. Représenter avec soin le graphe
, en calculant la hauteur relative du premier maximum secondaire comparée à celle du
maximum central
c) Quelle est la fréquence angulaire u’1 du premier zéro de la fonction. Que se passe-
t-il si ε est très petit devant λ ?
4) Fentes de Young (interféromètre stellaire de Fizeau-Amstrong)
Le diaphragme pupillaire est percé de deux fentes F1 et F2, de largeur négligeable et
distantes de a.
a) Trouver la répartition de l’éclairement I(X) dans le plan focal image de la lentille
lorsque l’étoile observée est un point lumineux situé sur l’axe de la lentille.
b) Quelle est l’allure des franges sur un écran placé dans le plan focal de la lentille.
Peut-on définir un interfrange. Dans l’affirmative, donner son expression et sa valeur numérique
pour a = 70,0 cm et λ = 635 nm.
5) Distance angulaire d’une étoile double symétrique
On pointe, avec le dispositif des
fentes de Young, le centre Ω d’une étoile
double symétrique ; cette étoile est
constituée de deux sources primaires E1 et
E2, de contributions égales en intensité :
IS1 = IS2 = IS.
On oriente la direction définie par
les fentes de telle sorte que F1F2 passant par
O soit parallèle à E1E2 (figure 2). La largeur
ε de chacune des fentes est négligeable
devant la distance a qui les sépare.
On désigne par λ la longueur
d’onde, DS la distance ΩO, xS1 la position de El selon un axe ΩxS parallèle à l’axe pupillaire Ox et
xS2 la position analogue de E2. On a ici: xS2 = –xS1.
a) Quelles sont, en fonction de IS, λ, a, X,
, DS et xSl, les contributions de El et E2
dans l’éclairement du plan focal de la lentille ?
b) On augmente la distance a entre les deux fentes à partir d’une valeur initiale très
faible. Montrer, sans calculer l’éclairement total, que la répartition de l’éclairement devient
uniforme lorsque a prend une valeur particulière a1 que l’on déterminera en fonction de λ et de la
distance angulaire θ qui sépare El et E2.
c) Dans le cas de Capella, supposée symétrique dans le visible, pour λ = 635 nm, on
a trouvé a1 = 116,5 cm. En déduire θ en milliseconde d’arc (On rappelle que 1" = 5 µrad.).
Commenter cette méthode.
6) Interféromètre à deux télescopes (synthèse d’ouverture)
’‘
2
1
S
1
2
a
S
O