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Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001
Interactions
réciproques
des infections par le
VIH et le VHC
Prévalence de la co-infec-
tion VIH-VHC. La co-infec-
tion par le VIH et le VHC est
fréquente chez les toxico-
manes’ par voie injectable ou
nasale ; ce sont eux qui repré-
sentent désormais le réservoir
essentiel de nouveaux cas inci-
dents d’hépatite C (1), le risque
transfusionnel ayant été drasti-
quement réduit dans tous les
pays développés. Avec les tests
ELISA de troisième généra-
tion, un dépistage plus systé-
matiquement proposé, la pré-
valence des anti-VHC chez les
sujets infectés par le VIH est
actuellement estimée à 30 % en
région parisienne (2), contre
9% en moyenne au début des
années 90 avec des ELISA de
deuxième génération. Elle est
de 60 à 90 % chez les hémo-
philes ou les toxicomanes
infectés par le VIH (3).
Influence de l’infection à
VHC sur l’infection à VIH.
Initialement, l’influence de
l’infection virale C sur la pro-
gression de l’infection VIH
n’est pas apparue significative
pour la plupart des auteurs
(4, 5). Toutefois, du fait de la
co-infection VHC, une accélé-
ration de l’évolution clinique
de l’infection VIH (6), une
aggravation de l’évolution de
l’infection VIH chez des
hémophiles (7), un impact sur
la survie (8) ont été suggérés
plus récemment.
Influence de l’infection à VIH
sur l’infection à VHC. L’in-
fluence de l’infection VIH sur
l’infection VHC est en revanche
mieux reconnue (3, 9, 10). Le
taux de 5 % de tests RIBA indé-
terminés passe à 10-25 % en cas
de co-infection VIH. Les séroré-
versions (négativation d’une
sérologie anti-VHC antérieure-
ment positive) passent de 0 à
10 % (11). De tels résultats justi-
fient la recherche d’ARN du
VHC par PCR chez les co-infec-
tés séronégatifs pour les anti-
VHC et ayant des facteurs de
risque parentéral ou un antécé-
dent de toxicomanie par voie
nasale. L’infection par le VIH
facilite l’émergence de quasi-
espèces du VHC, accroît la varia-
bilité de la région hypervariable
du gène d’enveloppe, tandis que
la toxicomanie favorise l’infec-
tion simultanée ou successive par
différents génotypes ou sous-
types du VHC (12, 13). L’aug-
mentation (par 2 à 5) de la répli-
cation du VHC, du fait de la
co-infection, explique l’augmen-
tation de la transmission
materno-fœtale (20 % contre
moins de 5 %), de la transmission
sexuelle (3 % contre un risque
quasi nul) (14), et, peut-être, l’ag-
gravation des lésions hépatiques
(2). Chez les co-infectés, l’évo-
lution vers la cirrhose est, en effet,
à la fois plus fréquente et plus
rapide, non exceptionnellement
inférieure à 10 ans (2, 10, 15, 16).
Cette probabilité d’évolution vers
la cirrhose serait plus forte
lorsque les CD4 sont inférieurs à
200/µl. Il est cependant toujours
difficile, dans des cohortes où les
anciens toxicomanes sont nom-
breux, de faire la part entre ce qui
revient réellement à la co-infec-
tion et ce qui doit être attribué à
une consommation excessive et
chronique d’alcool. L’impact sur
la survie des malades infectés par
le VIH d’une co-infection VHC
a été controversé, mais est certai-
nement délétère (8, 17). L’amé-
lioration de la survie des malades
infectés par le VIH, depuis la
mise à disposition des antipro-
téases et l’avènement des tri- ou
quadri-thérapies anti-VIH (18,
19), a probablement démasqué
une surmortalité d’origine hépa-
tique liée aux complications de la
cirrhose (20).
On ne répétera jamais assez la
nécessité d’abstinence d’alcool
pour limiter la vitesse de pro-
gression de la fibrose hépatique.
quoi de neuf en hépatologie ?
Quoi de neuf en hépatologie ?
Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi
de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de
Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi
de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de
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Quoi de neuf ? Quoi de neuf ?
Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi
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Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi
de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de
Quoi de neuf ? Quoi de neuf ?
Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi
de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de
Quoi de neuf ? Quoi de nuf ?
Comment traiter un patient
co-infecté par les virus
de l’immunodéficience humaine
(VIH) et de l’hépatite C (VHC)
en 2001 ?
La co-infection par le VHC a longtemps
été considérée chez les patients infectés
par le VIH comme un problème de
second ordre. Elle est pourtant
fréquente : environ 30 % des sujets
infectés par le VIH présentent des anti-
corps anti-VHC. La transformation du
pronostic de l’infection à VIH par
l’arrivée des multithérapies
antirétrovirales rend désormais nécessaire
la prise en charge de ces co-infections.
* Service d’hépato-gastroentérologie,
hôpital de La Source, Orléans.
X. Causse, S.N. Si Ahmed, D. Labarrière*
274
Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001
Efficacité des traite-
ments par interféron
et ribavirine
chez les co-infectés
Du fait de l’intérêt relative-
ment récent pour cette ques-
tion et de la difficulté de
conduire des études chez les
toxicomanes, peu d’études ont
été menées pour évaluer l’ef-
ficacité des traitements de
l’hépatite chronique C chez
les malades infectés par le
VIH, bien qu’un bénéfice de
l’interféron (normalisation
prolongée des transaminases
et amélioration histologique)
ait été documenté dès 1992
(21).
Interféron αen monothé-
rapie. Avec l’interféron αseul,
une réponse prolongée est pos-
sible (10, 22). Avec 5 MU 3
fois par semaine pendant 3
mois, puis 3 MU 3 fois par
semaine les 9 mois suivants
chez les répondeurs, une
réponse virologique prolongée
(ARN du VHC indétectable 6
mois après l’arrêt de l’interfé-
ron) a été obtenue chez 22,5 %
des co-infectés et chez 25,9 %
des malades non infectés par le
VIH (22). Ces essais ont été
conduits chez des patients peu
ou modérément immuno-
déprimés (CD4 > 200/µl). Il
semble que la réponse soit
influencée par le taux de lym-
phocytes CD4 (meilleure
réponse avec CD4 > 500/µl),
par la virémie VIH (meilleure
réponse si charge virale C < 1
million de copies/ml) (22, 23),
et par la surface corporelle
(10), ce qui incite à adapter la
posologie d’interféron à ce
paramètre. La tolérance à l’in-
terféron αn’est pas apparue
différente chez les sujets
infectés par le VIH, mais
ayant plus de 200 CD4 par µl,
de celle observée chez les
mono-infectés VHC, et l’im-
muno-dépression n’a pas été
aggravée par le traitement ;
globalement, il existe une ten-
dance à une efficacité
moindre de l’interféron seul
chez les co-infectés, sans
qu’elle soit apparue statisti-
quement significative dans les
travaux publiés (24). Aussi
dès 1999, la conférence inter-
nationale de consensus sur
l’hépatite C suggérait de trai-
ter les co-infectés chez les-
quels le traitement antirétro-
viral avait stabilisé l’infection
VIH (25).
Interféron αassocié à la riba-
virine. L’association d’interfé-
ron α(3 ΜU 3 fois/semaine) et
de ribavirine (1 000 à 1 200 mg/j)
n’entraîne habituellement pas
d’augmentation significative de
la virémie VIH. Les risques
accrus d’anémie et d’interaction
avec les antirétroviraux n’empê-
chent pas la conduite du traite-
ment chez la majorité des
malades, mais incitent à évaluer
la ribavirine à la posologie de 800
mg/j. Dans un travail incluant 20
non-répondeurs et 1 rechuteur à
l’interféron seul (26), dont 12
génotypes défavorables (10
génotypes 1, 2 génotypes 4), trai-
tés durant 8,5 mois en moyenne,
une réponse virologique prolon-
gée était obtenue chez 14,3 %
des malades, bien que la majo-
rité d’entre eux (11/21) était à un
stade de cirrhose compensée.
Une seconde étude permet d’es-
pérer un taux plus élevé d’éradi-
cation virale durable chez les
sujets co-infectés (27). Cela
plaide en faveur d’un traite-
ment actif de l’infection virale
C chez les malades co-infectés
par le VIH, même (ou surtout)
en présence d’une cirrhose
compensée. La tolérance de la
bithérapie semble cependant
difficile chez les co-infectés,
dans une étude pilote de bithé-
rapie, on a observé jusqu’à
39 % d’arrêt de traitement pour
effet secondaire (28).
Interféron pégylé associé à
la ribavirine. Avec l’associa-
tion d’interféron pégylé
(1,5 µg/kg/semaine) et de riba-
virine (800 mg/j) pendant
48 semaines, on ne dispose à
ce jour que de quelques résul-
tats préliminaires seulement,
rapportés oralement et non
publiés. La tolérance de cette
association, l’efficacité biolo-
gique et virologique apparais-
sent un peu inférieures chez
ces patients co-infectés à ce qui
a été rapporté chez les malades
infectés par le VHC seul. Plu-
sieurs études coordonnées par
l’ANRS sont actuellement en
cours pour répondre à ces
questions, par des essais
contrôlés et randomisés.
En l’espace de quelques années,
on observe donc des progrès
thérapeutiques remarquables
chez les co-infectés VIH-VHC
et certaines équipes évoquent
l’indication de transplantation
hépatique chez certains de ces
malades, perspective jusque-là
réfutée par la grande majorité
des centres de transplantation
hépatique. L’établissement fran-
çais des greffes coordonne
actuellement cette réflexion.
Difficultés liées
aux multithérapies
antirétrovirales
Effets du traitement anti-
viral C sur l’infection à
VIH. L’interféron n’a qu’un
effet marginal sur l’infection
VIH (2), mais son effet leuco-
péniant doit être surveillé. Des
craintes ont été suscitées par
l’inhibition, in vitro, de la
phosphorylation de la stavu-
dine, dont le métabolisme est
similaire à celui de l’azydo-
thymidine, par la ribavirine
(29). Ces constatations n’ont
pas été statistiquement véri-
fiées in vivo (30, 31). Chez des
patients co-traités durant
3mois par interféron (3 MU,
3fois/semaine) et ribavirine
(800 à 1 000 mg/j, en fonction
du poids), il a été trouvé une
tendance non significative à la
diminution du taux résiduel de
D4T-TP (dérivé triphospho-
rylé de la stavudine ) par rap-
port aux patients traités par
antirétroviraux seuls. Un
manque de puissance pourrait
expliquer cette tendance non
significative, mais cette baisse
d’un métabolite de la stavu-
dine n’était pas associée à une
variation significative de la
virémie VIH (31).Une sur-
veillance régulière des interac-
tions possibles reste donc
nécessaire à l’échelle indivi-
duelle, 2 malades ayant dû
interrompre la ribavirine en rai-
son d’une majoration de la
charge virale VIH et d’une
baisse des CD4 dans la pre-
mière étude (30). Par ailleurs,
la ribavirine provoque une
anémie hémolytique dont la
sévérité varie d’un patient à
l’autre.
quoi de neuf en hépatologie ?
Quoi de neuf en hépatologie ?
275 Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001
Hépatotoxicité des antiré-
troviraux. Des hépatites médi-
camenteuses, rares mais parfois
mortelles, par cytopathie mito-
chondriale responsable d’une
stéatose microvésiculaire, ont
été attribuées aux analogues
nucléosidiques (32).
Les hépatites aux antiprotéases
sont plus fréquentes et sont
observées majoritairement chez
des malades ayant une infection
virale B ou C, sans que l’on sache
si elles sont dues à une toxicité
hépatique intrinsèque des molé-
cules ou secondaires à une res-
tauration immunitaire (33-35).
Des hépatites secondaires à la
prise de ritonavir n’ont en effet
pas récidivé après changement
de l’antiprotéase (36), tandis
qu’une fausse séroconversion C
(rétrospectivement, la virémie
était positive avant trithérapie) a
suggéré dans d’autres observa-
tions l’effet d’une restauration
immunitaire (37). Un phéno-
mène d’“amorçage” a même été
évoqué : la toxicité médicamen-
teuse déclencherait le réveil de
l’hépatite virale, qui évoluerait
ensuite pour son propre compte
(2).
On a également rapporté des
hépatites aiguës, parfois sévères,
avec des inhibiteurs non nucléo-
sidiques de la réverse transcrip-
tase, sans certitude sur leur hépa-
totoxicité directe ou sur une
conséquence éventuelle de la
restauration immunitaire.
Interactions entre les anti-
rétroviraux et l’atteinte hépa-
tique liée au VHC. L’absence
de corrélation entre la charge
virale C et l’intensité des
lésions hépatiques chez les
immunocompétents, la surve-
nue d’hépatites sévères lors du
rebond immunitaire qui suit
une chimiothérapie (38), l’exis-
tence d’une corrélation entre
l’infiltrat lymphocytaire (CD4
et CD8) intrahépatique et l’ac-
tivité des lésions hépatiques
observées (39-41) plaident
pour des mécanismes immuno-
induits des lésions hépatiques
liées à l’infection VHC. Une
physiopathologie principale-
ment immuno-induite de l’hé-
patite virale C pourrait expli-
quer l’aggravation, parfois
observée (42,43), des lésions
histologiques hépatiques lors
de la restauration immunitaire
consécutive à l’instauration
d’une trithérapie antirétrovi-
rale. La seule co-infection est
toutefois déjà tenue pour res-
ponsable d’une aggravation des
signes anatomopathologiques à
la biopsie hépatique (10, 15).
Surtout une analyse rétrospec-
tive de co-infectés suggère une
hépatopathie plus sévère chez
les malades traités par mono-
ou bithérapie par analogues
nucléosidiques que chez ceux
traités par multithérapies (44) ;
les antiprotéases elles-mêmes
ou la restauration immunitaire
induite semblant ralentir l’ex-
tension de la fibrose hépatique.
Un effet antiviral C des multi-
thérapies antirétrovirales a été
évoqué, en particulier avec le
ritonavir (34, 45), mais la tri-
thérapie ne semble habituelle-
ment pas diminuer la réplica-
tion virale C (46, 47) ; un effet
antifibrosant des multithéra-
pies antirétrovirales a été évo-
qué in vitro, et suggéré in vivo
par une étude rétrospective
(44), et reste à démontrer dans
une étude prospective.
En revanche, le VHC peut pro-
voquer une hépatite fibrosante
cholestatique, en particulier
sous immunosuppression, ce
qui plaide pour un effet cyto-
pathogène direct.
En pratique
Il semble légitime de dépister
l’infection virale C chez les
sujets infectés par le VIH (test
ELISA ; ARN du VHC en cas
d’hypertransaminasémie ou de
risque parentéral avéré et de
négativité de l’ELISA). En
l’état actuel des possibilités
thérapeutiques, la co-infection
par le VHC ne doit pas retarder
l’utilisation des antirétroviraux
pour l’infection à VIH, elle
nécessite en revanche une sur-
veillance biologique hépatique
régulière (tous les mois les 3
premiers mois suivant l’intro-
duction d’un médicament nou-
veau, puis tous les 3 mois), rap-
prochée en cas de trithérapie.
Sous antiprotéase, l’apparition
d’une hypertransaminasémie
importante (supérieur à 5 fois
la valeur de base et d’autant
plus que cette élévation est
rapide et brutale) incitera à
changer d’antiprotéase, et à
proposer une biopsie hépatique
en cas de persistance des ano-
malies biologiques sans autre
explication, le remplacement
de l’antiprotéase par un inhibi-
teur non nucléosidique de la
réverse transcriptase devant
alors être discuté. Chez l’insuf-
fisant hépatique, le dosage
plasmatique des antirétroviraux
permet d’éviter des surdosages
et leur hépatotoxicité propre.
Le traitement par interféron et
ribavirine de l’hépatite C ne
devrait plus être négligé chez les
co-infectés. La question de ce
traitement doit être posée chaque
fois que l’immunité du malade
co-infecté le permet (stabilisa-
tion d’une virémie VIH indétec-
table ou basse, < 10 000
copies/ml, et CD4 > 200/µl) et
que l’hépatite C est active (score
Métavir > A1F1), tout particu-
lièrement en cas de cirrhose
active. Une biopsie hépatique
devrait donc être proposée à tous
les co-infectés dont l’infection
virale VIH est maîtrisée, car,
dans ce contexte, seul l’anato-
mopathologiste peut apprécier la
sévérité de l’hépatopathie. L’arrêt
de l’alcool et des autres hépato-
toxiques potentiels est un préa-
lable à ce traitement qui est plus
facile à mettre en œuvre au début
de l’infection, avant une immu-
nodépression sévère, qu’après
mise sous antiprotéase et restau-
ration immunitaire. La poursuite
d’études prospectives bien
conduites reste très souhaitable
dans cette situation particulière
qui est encore insuffisamment
étudiée, les modalités thérapeu-
tiques optimales ne sont pas
encore précisées (interféron
pégylé ou non, posologie de la
ribavirine et de l’interféron, durée
du traitement, place du monito-
rage par la virémie C quantitative,
choix des antirétroviraux adaptés
à la co-infection, antiprotéases et
antihélicases anti-VHC).
Conclusion
L’infection chronique par le
VHC est devenue une préoccu-
pation de premier plan chez les
patients infectés par le VIH
depuis l’arrivée des multithé-
rapies antirétrovirales. En effet,
la prévalence de l’infection à
quoi de neuf en hépatologie ?
Quoi de neuf en hépatologie ?
276
Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001
VHC chez les malades infectés
par le VIH est actuellement
estimée à 30 %. L’infection par
le VIH exalte la réplication du
VHC et accélère l’évolution
fibrosante, pouvant conduire
au décès, du fait des complica-
tions de la cirrhose hépatique.
On attend de la prochaine
conférence de consensus sur le
traitement de l’hépatite chro-
nique à VHC qu’elle définisse
quels co-infectés traiter et com-
ment. Des études coopératives
prospectives restent nécessaires
pour préciser les modalités thé-
rapeutiques optimales et les
règles de surveillance des inter-
actions entre antirétroviraux et
anti-VHC.
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