de neuf hépatologie ? ? quoiQuoi de neuf enenhépatologie Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi Comment traiter un patient de neuf ? Quoi par de neuf Quoi de co-infecté les ?virus Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de l’immunodéficience humaine de neufet? de Quoi de neuf ?CQuoi de (VIH) l’hépatite (VHC) neuf ?enQuoi 2001de? neuf matiquement proposé, la prévalence des anti-VHC chez les sujets infectés par le VIH est actuellement estimée à 30 % en région parisienne (2), contre 9 % en moyenne au début des années 90 avec des ELISA de deuxième génération. Elle est de 60 à 90 % chez les hémophiles ou les toxicomanes infectés par le VIH (3). ?Quoi de ● Influence de l’infection à VHC sur l’infection à VIH. Initialement, l’influence de l’infection virale C sur la progression de l’infection VIH n’est pas apparue significative pour la plupart des auteurs (4, 5). Toutefois, du fait de la co-infection VHC, une accélération de l’évolution clinique de l’infection VIH (6), une aggravation de l’évolution de l’infection VIH chez des hémophiles (7), un impact sur la survie (8) ont été suggérés plus récemment. X. Causse, S.N. Si Ahmed, D. Labarrière* Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de Quoi de Quoi de neuf ? Quoi de Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? Quoi de * Service d’hépato-gastroentérologie, Quoi de neuf ? Quoi de nuf ? hôpital de La Source, Orléans. La co-infection par le VHC a longtemps été considérée chez les patients infectés par le VIH comme un problème de second ordre. Elle est pourtant fréquente : environ 30 % des sujets infectés par le VIH présentent des anticorps anti-VHC. La transformation du pronostic de l’infection à VIH par l’arrivée des multithérapies antirétrovirales rend désormais nécessaire la prise en charge de ces co-infections. Interactions réciproques des infections par le VIH et le VHC Prévalence de la co-infection VIH-VHC. La co-infection par le VIH et le VHC est fréquente chez les toxicomanes’ par voie injectable ou ● ● Influence de l’infection à VIH sur l’infection à VHC. L’influence de l’infection VIH sur l’infection VHC est en revanche mieux reconnue (3, 9, 10). Le taux de 5 % de tests RIBA indéterminés passe à 10-25 % en cas de co-infection VIH. Les séroréversions (négativation d’une sérologie anti-VHC antérieurement positive) passent de 0 à 10 % (11). De tels résultats justifient la recherche d’ARN du VHC par PCR chez les co-infectés séronégatifs pour les antiVHC et ayant des facteurs de risque parentéral ou un antécédent de toxicomanie par voie nasale. L’infection par le VIH facilite l’émergence de quasi- nasale ; ce sont eux qui représentent désormais le réservoir essentiel de nouveaux cas incidents d’hépatite C (1), le risque transfusionnel ayant été drastiquement réduit dans tous les pays développés. Avec les tests ELISA de troisième génération, un dépistage plus systé- Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001 273 espèces du VHC, accroît la variabilité de la région hypervariable du gène d’enveloppe, tandis que la toxicomanie favorise l’infection simultanée ou successive par différents génotypes ou soustypes du VHC (12, 13). L’augmentation (par 2 à 5) de la réplication du VHC, du fait de la co-infection, explique l’augmentation de la transmission materno-fœtale (20 % contre moins de 5 %), de la transmission sexuelle (3 % contre un risque quasi nul) (14), et, peut-être, l’aggravation des lésions hépatiques (2). Chez les co-infectés, l’évolution vers la cirrhose est, en effet, à la fois plus fréquente et plus rapide, non exceptionnellement inférieure à 10 ans (2, 10, 15, 16). Cette probabilité d’évolution vers la cirrhose serait plus forte lorsque les CD4 sont inférieurs à 200/µl. Il est cependant toujours difficile, dans des cohortes où les anciens toxicomanes sont nombreux, de faire la part entre ce qui revient réellement à la co-infection et ce qui doit être attribué à une consommation excessive et chronique d’alcool. L’impact sur la survie des malades infectés par le VIH d’une co-infection VHC a été controversé, mais est certainement délétère (8, 17). L’amélioration de la survie des malades infectés par le VIH, depuis la mise à disposition des antiprotéases et l’avènement des tri- ou quadri-thérapies anti-VIH (18, 19), a probablement démasqué une surmortalité d’origine hépatique liée aux complications de la cirrhose (20). On ne répétera jamais assez la nécessité d’abstinence d’alcool pour limiter la vitesse de progression de la fibrose hépatique. de neuf hépatologie ? ? quoiQuoi de neuf enenhépatologie Efficacité des traitements par interféron et ribavirine chez les co-infectés Du fait de l’intérêt relativement récent pour cette question et de la difficulté de conduire des études chez les toxicomanes, peu d’études ont été menées pour évaluer l’efficacité des traitements de l’hépatite chronique C chez les malades infectés par le VIH, bien qu’un bénéfice de l’interféron (normalisation prolongée des transaminases et amélioration histologique) ait été documenté dès 1992 (21). Interféron α en monothérapie. Avec l’interféron α seul, une réponse prolongée est possible (10, 22). Avec 5 MU 3 fois par semaine pendant 3 mois, puis 3 MU 3 fois par semaine les 9 mois suivants chez les répondeurs, une réponse virologique prolongée (ARN du VHC indétectable 6 mois après l’arrêt de l’interféron) a été obtenue chez 22,5 % des co-infectés et chez 25,9 % des malades non infectés par le VIH (22). Ces essais ont été conduits chez des patients peu ou modérément immunodéprimés (CD4 > 200/µl). Il semble que la réponse soit influencée par le taux de lymphocytes CD4 (meilleure réponse avec CD4 > 500/µl), par la virémie VIH (meilleure réponse si charge virale C < 1 million de copies/ml) (22, 23), et par la surface corporelle (10), ce qui incite à adapter la posologie d’interféron à ce paramètre. La tolérance à l’in● terféron α n’est pas apparue différente chez les sujets infectés par le VIH, mais ayant plus de 200 CD4 par µl, de celle observée chez les mono-infectés VHC, et l’immuno-dépression n’a pas été aggravée par le traitement ; globalement, il existe une tendance à une efficacité moindre de l’interféron seul chez les co-infectés, sans qu’elle soit apparue statistiquement significative dans les travaux publiés (24). Aussi dès 1999, la conférence internationale de consensus sur l’hépatite C suggérait de traiter les co-infectés chez lesquels le traitement antirétroviral avait stabilisé l’infection VIH (25). cation virale durable chez les sujets co-infectés (27). Cela plaide en faveur d’un traitement actif de l’infection virale C chez les malades co-infectés par le VIH, même (ou surtout) en présence d’une cirrhose compensée. La tolérance de la bithérapie semble cependant difficile chez les co-infectés, dans une étude pilote de bithérapie, on a observé jusqu’à 39 % d’arrêt de traitement pour effet secondaire (28). ● Interféron pégylé associé à la ribavirine. Avec l’association d’interféron pégylé (1,5 µg/kg/semaine) et de ribavirine (800 mg/j) pendant 48 semaines, on ne dispose à ce jour que de quelques résultats préliminaires seulement, rapportés oralement et non publiés. La tolérance de cette association, l’efficacité biologique et virologique apparaissent un peu inférieures chez ces patients co-infectés à ce qui a été rapporté chez les malades infectés par le VHC seul. Plusieurs études coordonnées par l’ANRS sont actuellement en cours pour répondre à ces questions, par des essais contrôlés et randomisés. En l’espace de quelques années, on observe donc des progrès thérapeutiques remarquables chez les co-infectés VIH-VHC et certaines équipes évoquent l’indication de transplantation hépatique chez certains de ces malades, perspective jusque-là réfutée par la grande majorité des centres de transplantation hépatique. L’établissement français des greffes coordonne actuellement cette réflexion. ● Interféron α associé à la riba- virine. L’association d’interféron α (3 ΜU 3 fois/semaine) et de ribavirine (1 000 à 1 200 mg/j) n’entraîne habituellement pas d’augmentation significative de la virémie VIH. Les risques accrus d’anémie et d’interaction avec les antirétroviraux n’empêchent pas la conduite du traitement chez la majorité des malades, mais incitent à évaluer la ribavirine à la posologie de 800 mg/j. Dans un travail incluant 20 non-répondeurs et 1 rechuteur à l’interféron seul (26), dont 12 génotypes défavorables (10 génotypes 1, 2 génotypes 4), traités durant 8,5 mois en moyenne, une réponse virologique prolongée était obtenue chez 14,3 % des malades, bien que la majorité d’entre eux (11/21) était à un stade de cirrhose compensée. Une seconde étude permet d’espérer un taux plus élevé d’éradi- Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001 274 Difficultés liées aux multithérapies antirétrovirales Effets du traitement antiviral C sur l’infection à VIH. L’interféron n’a qu’un effet marginal sur l’infection VIH (2), mais son effet leucopéniant doit être surveillé. Des craintes ont été suscitées par l’inhibition, in vitro, de la phosphorylation de la stavudine, dont le métabolisme est similaire à celui de l’azydothymidine, par la ribavirine (29). Ces constatations n’ont pas été statistiquement vérifiées in vivo (30, 31). Chez des patients co-traités durant 3 mois par interféron (3 MU, 3 fois/semaine) et ribavirine (800 à 1 000 mg/j, en fonction du poids), il a été trouvé une tendance non significative à la diminution du taux résiduel de D4T-TP (dérivé triphosphorylé de la stavudine ) par rapport aux patients traités par antirétroviraux seuls. Un manque de puissance pourrait expliquer cette tendance non significative, mais cette baisse d’un métabolite de la stavudine n’était pas associée à une variation significative de la virémie VIH (31). Une surveillance régulière des interactions possibles reste donc nécessaire à l’échelle individuelle, 2 malades ayant dû interrompre la ribavirine en raison d’une majoration de la charge virale VIH et d’une baisse des CD4 dans la première étude (30). Par ailleurs, la ribavirine provoque une anémie hémolytique dont la sévérité varie d’un patient à l’autre. ● de neuf hépatologie ?? quoi Quoi de neuf en enhépatologie ● Hépatotoxicité des antirétroviraux. Des hépatites médicamenteuses, rares mais parfois mortelles, par cytopathie mitochondriale responsable d’une stéatose microvésiculaire, ont été attribuées aux analogues nucléosidiques (32). Les hépatites aux antiprotéases sont plus fréquentes et sont observées majoritairement chez des malades ayant une infection virale B ou C, sans que l’on sache si elles sont dues à une toxicité hépatique intrinsèque des molécules ou secondaires à une restauration immunitaire (33-35). Des hépatites secondaires à la prise de ritonavir n’ont en effet pas récidivé après changement de l’antiprotéase (36), tandis qu’une fausse séroconversion C (rétrospectivement, la virémie était positive avant trithérapie) a suggéré dans d’autres observations l’effet d’une restauration immunitaire (37). Un phénomène d’“amorçage” a même été évoqué : la toxicité médicamenteuse déclencherait le réveil de l’hépatite virale, qui évoluerait ensuite pour son propre compte (2). On a également rapporté des hépatites aiguës, parfois sévères, avec des inhibiteurs non nucléosidiques de la réverse transcriptase, sans certitude sur leur hépatotoxicité directe ou sur une conséquence éventuelle de la restauration immunitaire. Interactions entre les antirétroviraux et l’atteinte hépatique liée au VHC. L’absence de corrélation entre la charge virale C et l’intensité des lésions hépatiques chez les immunocompétents, la surve- ● nue d’hépatites sévères lors du rebond immunitaire qui suit une chimiothérapie (38), l’existence d’une corrélation entre l’infiltrat lymphocytaire (CD4 et CD8) intrahépatique et l’activité des lésions hépatiques observées (39-41) plaident pour des mécanismes immunoinduits des lésions hépatiques liées à l’infection VHC. Une physiopathologie principalement immuno-induite de l’hépatite virale C pourrait expliquer l’aggravation, parfois observée (42,43), des lésions histologiques hépatiques lors de la restauration immunitaire consécutive à l’instauration d’une trithérapie antirétrovirale. La seule co-infection est toutefois déjà tenue pour responsable d’une aggravation des signes anatomopathologiques à la biopsie hépatique (10, 15). Surtout une analyse rétrospective de co-infectés suggère une hépatopathie plus sévère chez les malades traités par monoou bithérapie par analogues nucléosidiques que chez ceux traités par multithérapies (44) ; les antiprotéases elles-mêmes ou la restauration immunitaire induite semblant ralentir l’extension de la fibrose hépatique. Un effet antiviral C des multithérapies antirétrovirales a été évoqué, en particulier avec le ritonavir (34, 45), mais la trithérapie ne semble habituellement pas diminuer la réplication virale C (46, 47) ; un effet antifibrosant des multithérapies antirétrovirales a été évoqué in vitro, et suggéré in vivo par une étude rétrospective (44), et reste à démontrer dans une étude prospective. En revanche, le VHC peut provoquer une hépatite fibrosante cholestatique, en particulier sous immunosuppression, ce qui plaide pour un effet cytopathogène direct. En pratique Il semble légitime de dépister l’infection virale C chez les sujets infectés par le VIH (test ELISA ; ARN du VHC en cas d’hypertransaminasémie ou de risque parentéral avéré et de négativité de l’ELISA). En l’état actuel des possibilités thérapeutiques, la co-infection par le VHC ne doit pas retarder l’utilisation des antirétroviraux pour l’infection à VIH, elle nécessite en revanche une surveillance biologique hépatique régulière (tous les mois les 3 premiers mois suivant l’introduction d’un médicament nouveau, puis tous les 3 mois), rapprochée en cas de trithérapie. Sous antiprotéase, l’apparition d’une hypertransaminasémie importante (supérieur à 5 fois la valeur de base et d’autant plus que cette élévation est rapide et brutale) incitera à changer d’antiprotéase, et à proposer une biopsie hépatique en cas de persistance des anomalies biologiques sans autre explication, le remplacement de l’antiprotéase par un inhibiteur non nucléosidique de la réverse transcriptase devant alors être discuté. Chez l’insuffisant hépatique, le dosage plasmatique des antirétroviraux permet d’éviter des surdosages et leur hépatotoxicité propre. Le traitement par interféron et ribavirine de l’hépatite C ne 275 devrait plus être négligé chez les co-infectés. La question de ce traitement doit être posée chaque fois que l’immunité du malade co-infecté le permet (stabilisation d’une virémie VIH indétectable ou basse, < 10 000 copies/ml, et CD4 > 200/µl) et que l’hépatite C est active (score Métavir > A1F1), tout particulièrement en cas de cirrhose active. Une biopsie hépatique devrait donc être proposée à tous les co-infectés dont l’infection virale VIH est maîtrisée, car, dans ce contexte, seul l’anatomopathologiste peut apprécier la sévérité de l’hépatopathie. L’arrêt de l’alcool et des autres hépatotoxiques potentiels est un préalable à ce traitement qui est plus facile à mettre en œuvre au début de l’infection, avant une immunodépression sévère, qu’après mise sous antiprotéase et restauration immunitaire. La poursuite d’études prospectives bien conduites reste très souhaitable dans cette situation particulière qui est encore insuffisamment étudiée, les modalités thérapeutiques optimales ne sont pas encore précisées (interféron pégylé ou non, posologie de la ribavirine et de l’interféron, durée du traitement, place du monitorage par la virémie C quantitative, choix des antirétroviraux adaptés à la co-infection, antiprotéases et antihélicases anti-VHC). Conclusion L’infection chronique par le VHC est devenue une préoccupation de premier plan chez les patients infectés par le VIH depuis l’arrivée des multithérapies antirétrovirales. En effet, la prévalence de l’infection à Act. Méd. Int. - Gastroentérologie (15) - n° 10 - décembre 2001 de neuf hépatologie ?? quoiQuoi de neuf enenhépatologie VHC chez les malades infectés par le VIH est actuellement estimée à 30 %. L’infection par le VIH exalte la réplication du VHC et accélère l’évolution fibrosante, pouvant conduire au décès, du fait des complications de la cirrhose hépatique. On attend de la prochaine conférence de consensus sur le traitement de l’hépatite chronique à VHC qu’elle définisse quels co-infectés traiter et comment. Des études coopératives prospectives restent nécessaires pour préciser les modalités thérapeutiques optimales et les règles de surveillance des interactions entre antirétroviraux et anti-VHC. Références 1. Saillour F, Dabis F, Dupon M et al. Prevalence and determinants of antibodies to hepatitis C virus and markers for hepatitis B virus infection in patients with HIV infection in Aquitaine. BMJ 1996 ; 313 : 461-4. 2. Pol S. La co-infection par les virus de l’hépatite C et de l’immunodéficience humaine. Gastroenterol Clin Biol 2001 ; 25 : B152-B156. 3. Zylberberg H, Pol S. Reciprocal interactions between human immunodeficiency virus and hepatitis C virus infections. 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