3 – UE3 – Pr Chauert – 25/09/12 Typ : Bapste/Cor : Seyhan
1 / 3
DI A G N O S T I C D E S C A N C E R S
1. Obtenir une certude histologique par BIOPSIE => en cas de suspicion
2. Faire le bilan d’extension du cancer.
3. Limiter les examens à ce qui est ule.
4. Dénir le stade de la maladie.
5. Proposer la stratégie thérapeuque adaptée lors de la consultaon pluridisciplinaire.
I. Signes dappels.
I.A. Circonstances de découverte particulières.
Fortuite (examen pour autre indicaon).
- Ex : cancer du rein découvert sur échographie
Examen de dépistage (mammographie, fros cervico-vaginal FCV).
Surveillance dun sujet à risque (exposion à un carcinogène ou présentant une prédisposion généque).
I.B. Syndrome tumoral.
Importance de l’interrogatoire et de l’examen clinique +++.
I.B.1. Les indices.
Induraon ou grosseur.
Nouvel aspect d’un grain de beauté. Couleur croûte.
Dérangement des foncons d’éliminaon. Diarrhée ou conspaon ou alternance des deux très évocateur d’une tumeur
digesve (=> coloscopie). Problème urinaire : levée 3 fois dans la nuit.
Indigeson ou diculté à avaler. Indigeson : état de dyspepsie. Diculté à avaler : au niveau de la gorge ou plus bas au niveau
de l’œsophage (sensaon d’accrochage diculté à avaler aphagie).
Cicatrisaon se faisant mal. Souvent les denstes.
Enrouement ou toux opiniâtres. Si ça dure plus de 15jours : penser à problème au niveau du larynx et aeinte du N. récurrent.
Dysphonie = un des éléments révélateur du cancer du poumon par compression du N. récurrent. Toux persistante chez un paent
fumeur bilan.
Saignement ou écoulement anormal. Toute métrorragie après ménopause, hématurie, leucorrhée persistante, méléna et
rectorragie bilan (coloscopie)
I.B.2. Signes liés à la tumeur.
Percepon de la lésion elle-même, souvent dure, irrégulière, xée aux plans profonds (adénopathie, nodule mammaire, gros
tescule, etc.) la douleur n’est pas caractérisque.
Autopalpaon : Cancer du sein à encourager
Douleur de type nocicepf (céphalée, douleur osseuse).
Hémorragie : hémoptysie, hématémèse, méléna, rectorragie, hématurie, métrorragies +++. Il faut aussi évaluer le retenssement
anémie.
Écoulement anormal : vaginal, mamelonnaire, etc.
Signes fonconnels persistants : toux, dysphonie, dysphagie, conspaon, troubles miconnels, etc.
Complicaon aigue : occlusion intesnale, etc.
Nécrose : surinfecon, troubles de cicatrisaon.
I.B.3. Signes liés à l’envahissement locorégional.
Adénopathie satellite.
Invasion d’un organe de voisinage : la peau par le cancer du sein (rougeur, chaleur, peau d’orange), etc.
Complicaon aigue par compression envahissement : hypertension intracrânienne, insusance rénale obstrucve, ictère,
syndrome cave supérieur, dysurie, etc.
3 – UE3 – Pr Chauert – 25/09/12 Typ : Bapste/Cor : Seyhan
2 / 3
I.B.4. Signes liés à l’extension métastaque.
Hépatomégalie : compressive, bosselée.
Adénopathie sus-claviculaire : ganglion de Troisier sus claviculaire gauche révélateur d’une tumeur sous-diaphragmaque.
Nodules cutanés ou sous-cutanés.
Douleurs osseuses.
Complicaon révélatrices : crise convulsive, fracture spontanée, compression médullaire, etc.
I.C. Le syndrome inflammatoire et la cachexie.
AEG
Fièvre, souvent vespérale ou nocturne.
Sueurs nocturnes.
Syndrome inammatoire biologique.
Performance status (OMS) et échelle de Karnofsky
I.D. Syndromes paranéoplasiques.
Le syndrome paranéoplasique peut précéder les signes cliniques propres au cancer de quelques semaines ou de quelques mois.
Il disparait lors de la guérison et peut réapparaitre en cas de rechute.
Cancers le plus souvent en cause :
- Cancers bronchiques à petes cellule.
- Cancers épidermoïde œsophage, bronche, VADS.
Type de syndrome paranéoplasique : endocriniens, neurologiques, cutanés, hématologiques.
Exemple : Hippocrasme digital apparion rapide dans cancers bronchiques
Exemple : hypercalcémie
I.E. Syndrome thrombotique.
Facteur favorisant : la compression d’un axe veineux par la tumeur, ses métastases ou ses adénopathies satellites.
La thrombose veineuse (phlébite ± embolie pulmonaire) peut survenir au cours de l’évoluon d’un cancer connu ou le révéler =>
phlébite de Trousseau pour le cancer gastrique
II. Examens paracliniques.
II.A. Les marqueurs tumoraux.
Substances produites par la tumeur, présentes dans le sang (+/- urines) souvent de nature protéique, traduisant la présence de
cellules cancéreuses de façon +/- spécique (non indispensable pour le diagnosc).
- ACE : adénocarcinome colon
- αFP : foie
- PSA : prostate
- CA19.9 : pancréas
- CA15.3 : sein
- Thyroglobuline : thyroïde
II.B. Imagerie.
Endoscopie => biopsie
IRM +++ : tumeur cérébrale.
Mammographie :
- Dépistage tous les 2 ans
- Biopsie si on trouve quelque chose : mammotome = une table percée xD
Échographie
Radiographie
Scanner
TEP Scan
3 – UE3 – Pr Chauert – 25/09/12 Typ : Bapste/Cor : Seyhan
3 / 3
II.C. Bilan dextension.
Il est fondamental avant toute décision thérapeuque en cancérologie : il permet de connaitre l’étendue exacte de la maladie et
de proposer le traitement le plus adapté.
Il nécessite de connaitre l’histoire naturelle de chaque type de cancer pour demander les examens complémentaires adaptés.
On recherche le siège et les dimensions de la tumeur et ses rapports avec les organes voisins : on a ainsi une appréciaon du
volume tumoral, par l’examen clinique et d’éventuels examens complémentaires.
II.C.1. Évaluaon locale.
Tumeur supercielle : cancer sein, inspecon et palpaon des deux seins, des creux axillaires et sus-claviculaires, mammographie
et échographie mammaire bilatérale +/- IRM.
Tumeur accessible à l’examen clinique : cancer col utérin, examen au spéculum, touchers pelviens, cytoscopie +/- rectoscopie,
examen sous anesthésie générale.
II.C.2. Évaluaon des cancers profonds.
Cancer colon : examen clinique très insusant donc coloscopie et appréciaon complète sur la pièce opératoire.
Tumeurs cérébrales : biopsie en condion stéréotaxique.
Cancer bronchiques : broscopie bronchique.
II.C.3. Évaluaon ganglionnaire
Il faut connaitre les voies de drainage lymphaque des diérents organes pour rechercher leur aeinte éventuelle.
Lors de la chirurgie de la tumeur primive les ganglions seront prélevés pour étude anatomo-pathologique : c’est le curage
ganglionnaire ou lymphadénectomie.
II.C.4. Recherche des métastases.
Ex : cancer du sein, les sites métastaques préférenels sont le poumon, le foie, les os.
- On demandera donc systémaque une RP ou un TDM thoracique, une échographie hépaque, une scingraphie osseuse,
un bilan biologique hépaque, d’autres organes pourront être explorés en foncon des signes cliniques d’appels
(exemple : céphalées importants scanner cérébral).
Ex : cancer du poumon, les sites métastaques préférenels sont le cerveau, l’os, le foie et les surrénales ;
- On demandera donc un TDM abdominal et cérébral et une scingraphie osseuse, un bilan biologique hépaque.
- Le TEP scan prend une place croissante surtout si l’on envisage l’exérèse du cancer.
II.C.5. Orientaon du bilan.
Cancer sein : os, foie, poumon.
Cancer poumon : os, cerveau, surrénale, foie.
Cancer colon : foie, poumon.
Cancer prostate : os.
Sarcome : poumon.
Cancer tescule : ganglions, poumon.
Cancer thyroïde : os
Cancer rein : os
III. Conclusion.
Le pronosc dépend :
- Du type histologique
- De l’extension TNM
- De l’index de performance
- De l’âge et des comorbidités
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !