Ménisque de l`articulation temporo

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UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
Laboratoire :
S. LAGIER
Y. BLIN
MASTER I SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
UNITE D’ENSEIGNEMENT OPTIONNEL
MEMOIRE REALISE dans le cadre du CERTIFICAT d’ANATOMIE,
d’IMAGERIE et de MORPHOGENESE
2013-2014
UNIVERSITE DE NANTES
Ménisque de l’articulation temporo-mandibulaire :
vascularisation et innervation
Par
RAMDANI Imane
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
Président du jury :
Pr. O. HAMEL
Enseignants :
Pr. R. ROBERT
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. A. HAMEL
Dr. S. PLOTEAU
Référents :
Dr. S. PLOTEAU
Pr. S. KIMAKHE
UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
Laboratoire :
S. LAGIER
Y. BLIN
MASTER I SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
UNITE D’ENSEIGNEMENT OPTIONNEL
MEMOIRE REALISE dans le cadre du CERTIFICAT d’ANATOMIE,
d’IMAGERIE et de MORPHOGENESE
2013-2014
UNIVERSITE DE NANTES
Ménisque de l’articulation temporo-mandibulaire :
vascularisation et innervation
Par
RAMDANI Imane
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
Président du jury :
Pr. O. HAMEL
Enseignants :
Pr. R. ROBERT
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. A. HAMEL
Dr. S. PLOTEAU
Référents :
Dr. S. PLOTEAU
Pr. S. KIMAKHE
Je tiens à remercier :
Monsieur Le Professeur O.HAMEL, président du jury, pour votre pédagogie et la qualité de
vos enseignements
Monsieur le Docteur S.PLOTEAU, pour votre disponibilité, vos conseils et enseignements
Monsieur le Professeur S. KIMAKHE, pour la qualité des cours dispensés, pour votre
disponibilité et les connaissances que vous nous transmettez chaque année.
Messieurs S.LAGIER, Y.BLIN, pour votre disponibilité, vos précieux conseils, votre
sympathie, votre joie de vivre, votre patience, et vos encouragements
Mon père, pour sa participation à la finalité de ce travail, son aide, son soutien inconditionnel
Ma mère, pour son soutien, sa présence, ses encouragements.
Ma sœur, ma cousine Meryem,ma tante, mon oncle, ainsi que tous mes amis pour leurs
soutiens
Les personnes qui ont mis leurs corps à la disposition de la science.
Tous les autres étudiants du master d’anatomie, pour la bonne ambiance et l’entraide.
Sommaire :
Introduction
Rappels anatomiques
I-Matériels et méthodes
II- Description anatomique : innervation, vascularisation :
1) Généralités sur l’innervation
A) Le nerf mandibulaire : généralités
B) Le nerf mandibulaire : trajet
C) Le nerf mandibulaire : collatérales
D) Le nerf mandibulaire : branches terminales
2) Innervation de l’articulation temporo-mandibulaire :
A) Innervation sensitive
a. Innervation principale
b. Innervation secondaire
c. Autres nerfs
B) Innervation neuro-végétative
3) Innervation de la capsule articulaire
4) Innervation sensitive du ménisque
A) Chez le fœtus
B) Chez l’enfant/adulte
5) Vascularisation
A) Vascularisation du ménisque
III- Résultats
IV- Discussion
V- Références
Introduction
L’articulation temporo-mandibulaire ou ATM appartient à l’appareil manducateur.
L’ATM est une articulation mobile de la tête, reliant la mandibule à la base du crâne.
Cette articulation synoviale, de forme ellipsoïde est unique au niveau de l’organisme. Il s’agit
de la seule articulation mobile de la tête. L’articulation temporo-mandibulaire est un ensemble
très fragile, très complexe et très sollicité par le mécanisme des mâchoires. C’est une
diarthrose bi-condylienne (Ackermann,1953) (1) qui comprend :
2 surfaces osseuses :
- le condyle temporal et la cavité glénoïde
- le condyle mandibulaire
- 2 moyens de glissement :
- ménisque
- synoviales
- Des moyens d’union :
- capsule articulaire
- ligaments
- freins méniscaux
On parle de diarthrose bi-condylienne car elle met en présence le condyle temporal et le
condyle mandibulaire. Ces deux surfaces articulaires sont convexes. Cette articulation est
supportée par trois structures osseuses (le processus condylaire, le tubercule articulaire et la
fosse mandibulaire).
L’articulation temporo-mandibulaire joue un rôle essentiel dans la manducation. Elle permet
ainsi des mouvements de rotation et de translation sans équivalence au niveau des autres
articulations. Mais sa mobilisation par les muscles masticateurs est limitée par le système
capsulo-méniscal et les ligaments extrinsèques. Georges DOUCET (2) préfère parler
d’articulation temporo-mandibulo-dentaire. En effet, elle participe à la mastication, à la
succion et à la fonction occlusale dans l’appareil stomatognatique. Elle joue également un rôle
dans la déglutition, la respiration ainsi que la phonation.
Le système musculaire et ligamentaire caractéristique de cette articulation est largement
décrit. On retrouve l’intérêt de ces descriptions dans la compréhension de la biomécanique de
cette articulation unique. Cependant, le ménisque bien que souvent décrit anatomiquement, se
retrouve généralement réduit à un disque fibro-cartilagineux non innervé et non vascularisé.
L’intérêt du mémoire est d’aller au-delà de ces généralités, de rechercher une éventuelle
innervation et vascularisation du ménisque
Rappels anatomiques :
Anatomie du ménisque :
Il s’interpose entre les surfaces articulaires: condyle mandibulaire d’une part et condyle
temporal d’autre part, et vient ainsi combler l’espace laissé libre entre les deux surfaces
articulaires convexes de l’ATM. Il s’agit d’un disque fibro-cartilagineux intra-articulaire,
ayant la forme d’une lentille biconcave comparable à un globule rouge s’interposant entre les
deux surfaces condyles (3).
Il permet une adaptation fonctionnelle des surfaces articulaires dont l’anatomie ne correspond
pas. Il va permettre aux surfaces articulaires de s’emboîter.


Sa face inférieure concave se moule sur le condyle mandibulaire
Sa face supérieure, concave en avant correspond à la convexité du condyle temporal,
convexe en arrière elle entre en contact avec la fosse mandibulaire (4)
Le ménisque est moins épais au centre que sur les bords et il est dirigé en haut et en arrière.
Le ménisque est solidement attaché à la capsule articulaire sur toute sa circonférence :


A l’arrière, le ligament rétro-méniscal réunit le ménisque au tubercule postérieur
A l’avant, il est attaché au faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien latéral (4)
Le ménisque de par sa position divise l’articulation temporo-mandibulaire en deux étages:


l’un supérieur: ménisco-temporal
l’autre inférieur : ménisco-mandibulaire (5)
I-Matériel et méthode :
L’innervation et la vascularisation du ménisque de l’articulation temporo-mandibulaire ont été
étudiées à partir de trois pièces anatomiques en utilisant le matériel de dissection du
laboratoire.
Pièce n°1
Pièce n°2
Pièce n° 3
Sexe
Féminin
Masculin
Masculin
Age
68 ans
70 ans
63 ans
Moyen de
conservation
-formolé
-formolé
- sujet frais
-non congelé
-non congelé
Côté :
Droit
Gauche
Photos prises :
N°19
N°
N° 15,16,17,18
1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14
Remarques
Dissection
grossière pour
situer l’ATM
Dissection pour mettre en place
l’innervation essentiellement
Gauche
Sujet injecté :
dissection pour
mettre en place la
vascularisation
Première dissection :
La première dissection sur hémi-tête a été réalisée dans le but d’abord, de situer l’articulation
temporo-mandibulaire dans son environnement. Ensuite, de définir les différents plans qui
recouvrent l’articulation temporo-mandibulaire. Le matériel de dissection utilisé sur cette
pièce est essentiellement : pinces de dissection, paires de ciseaux, porte-lame lame n°23,
pinces à clamper et curettes.
Deuxième dissection :
La deuxième dissection sur hémi-tête s’est focalisée sur l’innervation de la région temporomandibulaire.
J’ai commencé par une vue latérale en ôtant la peau et la graisse. Ensuite, j’ai réalisé une
dissection de la parotide dans le but de visualiser le nerf facial et constater son implication ou
non dans l’innervation de l’articulation (innervation capsulaire et innervation méniscale). Le
matériel utilisé est : lames 15,23, portes lames, pinces et enfin pinces microchirurgicales.
Sur cette pièce, dans le but de mieux visualiser l’innervation, une vue médiale s’est imposée
et qui a nécessité une résection de la langue au bistouri, de la colonne cervicale à la pince
GOUGE.L’œsophage, la trachée, les artères ont été coupées à l’aide d’une lame 23.
Pour finir, une vue latérale a été reprise mais cette-ci, j’ai réalisé une ostéotomie d’une partie
de la branche montante de la mandibule, et de l’arcade zygomatique pour une meilleure
visualisation de l’innervation arrivant à la capsule. L’ostéotomie a été réalisée avec une fraise
boule diamantée montée sur pièce à main.
Troisième dissection :
La troisième dissection s’est faite sur une tête injectée. L’injection a été réalisée au niveau de
l’artère carotide commune. Elle a permis de visualiser les artères arrivant au niveau de la
capsule de l’articulation temporo-mandibulaire.
Seule une vue latérale a été réalisée avec ostéotomie d’une partie de l’arcade zygomatique et
du processus coracoïde de la branche montante de la mandibule. Ostéotomie débutée avec une
fraise boule diamantée montée sur pièce à main puis finalisée avec une pince GOUGE.
En plus de servir à suivre la vascularisation, elle a permis de retrouver le nerf massétérin pour
définir son implication dans l’innervation étant donné que ce nerf n’a pas été visualisé dans
les autres dissections. Le masséter a donc été disséqué délicatement avec une paire de ciseaux.
II- Description anatomique : innervation, vascularisation :
1) Généralités sur l’innervation :
A) Le nerf mandibulaire (V3) généralités :
Il s’agit de la dernière branche du nerf trijumeau. C’est la seule branche mixte, sensitivomotrice du trijumeau. Il possède donc deux racines, une grosse racine sensitive se détachant
du ganglion trigémial, une petite racine motrice cheminant au dessous du ganglion trigéminal
et de la racine sensitive.
Certaines de ses branches transportent les fibres viscéro-motrices venant des noyaux salivaires
annexés aux nerfs glosso-pharyngien et intermédiaire (IX et VII bis), fibres parasympathiques
sécrétoires pour les trois glandes salivaires principales (parotides, sublinguales, sousmandibulaires)
B) Trajet du nerf mandibulaire :



Segment intracrânien : oblique latéralement et un peu en avant, visant le foramen
ovale.
Segment transcrânien: très court de quelques millimètres correspondant à la traversée
du foramen ovale creusé dans la grande aile du sphénoïde.
Segment extracrânien: en dessous de ce foramen et de la face intra-temporale de cette
grande aile, dans la région interptérygoïdienne, entre les deux muscles ptérygoïdiens
médial et latéral. Dans cette région, le V3 entre en rapport principalement avec l’artère
maxillaire, et le ganglion otique plaqué sur sa surface médiale juste au-dessous du
foramen ovale.
C) Branches collatérales du V3:
 rameau méningé : récurrent qui retourne dans le crâne par le foramen ovale.
D) Branches terminales :
 Tronc antérieur avec trois branches :
 Branche antérieure : nerf temporo-buccale se faufile entre les deux chefs du
ptérygoïdien latéral auxquels il détache quelques filets (nerf du ptérygoïdien
latéral). Puis se divise en deux rameaux :
Nerf temporal profond antérieur, ascendant pour le faisceau antérieur du
muscle temporal
Nerf buccal : descendant, nerf sensitif pour la peau et la muqueuse de la joue.
branche moyenne: nerf temporal profond moyen pour le faisceau moyen du
temporal.
 Branche postérieure, temporo-massétérique qui se termine en deux rameaux :
nerf temporal profond postérieur pour le faisceau postérieur du temporal
nerf massétérique qui traverse l’incisure mandibulaire et s’épanouit sur la face
profonde du masséter qu’il innerve.
 Tronc postérieur qui donne quatre branches terminales :
o Tronc commun des nerfs du ptérygoïdien médial, du tenseur du voile du palais
et du muscle tenseur du tympan.
o Nerf auriculo-temporal
o Nerf alvéolaire inférieur: très volumineux, s’engage dans le canal mandibulaire
et est destiné à toutes les dents inférieurs. A la hauteur du foramen mentonnier,
il se divise en deux branches:
 Nerf mentonnier: se destine à la peau du menton et de la lèvre
inférieure.
 Nerf incisif : se distribue à la canine et aux incisives
o Nerf lingual : il assure la sensibilité générale de la muqueuse bucco-linguale
correspondante, par de multiples rameaux. Il reçoit la corde du tympan qui
représente tout le nerf intermédiaire (VII bis) et qui est vectrice :
de filets sensoriels gustatifs des 2/3 antérieurs de la langue
et des filets sécrétoires parasympathiques pour la glande submandibulaire et
sublinguale;
Le nerf auriculo-temporale :
1)
2)
3)
4)
Se dirige en arrière et forme une boutonnière pour l’artère méningée
S’engage ensuite dans la boutonnière rétro-condylienne
Puis dans la parotide où il se redresse et suit l’artère temporale superficielle
Il détache :
o Des branches auriculaires antérieures
o Rameau pour le méat acoustique externe et la membrane du
tympan et des rameaux parotidiens pour la parotide.
Crâniall
N.temporomassétérique
médial
N.temporal
profond
postérieur
N.temporal
profond moyen
N.
massétérique
N.temporal
profond ant
Rameaux
temporaux
superficiel
s
N.buccal
Nerf
auriculotemporal
N. Sublinguale
N.mylohyoïdie
n
N.alvéolaire inf
Branches du V3 :
2) Innervation de l’articulation temporo-mandibulaire:
Il existe une innervation neuro-végétative qui sera rapidement évoquée à la fin du chapitre sur
l’innervation et l’innervation sensitive qui a fait l’objet des dissections.
On va distinguer :
A- Innervation sensitive:
a) L’innervation principale :
Assurée principalement par le nerf auriculo-temporale, responsable de la majeure partie de
l’innervation sensitive de l’articulation. Il donne plusieurs branches qui atteignent les parties
postérieures et latérales de la capsule ainsi que le coussinet graisseux rétro-articulaire.
GREENFIELD et WYKE (6) et KLINEBERG (7) parlent de nerfs articulaires primaires.
Ces nerfs articulaires primaires se subdivisent en :
- Nerfs articulaires postérieures pour les branches destinées à la partie postérieure de
l’articulation
- Nerfs articulaires latéraux pour les branches destinées à la partie latérale de la capsule: une
branche issue du nerf auriculo-temporal suit un trajet descendant pour atteindre le col du
condyle; à ce niveau, elle donne plusieurs rameaux qui s’élèvent et montent le long des bords
antéro-latéral et postéro-latéral du col du condyle, incorporés dans le périoste pour atteindre la
partie latérale de la capsule. (7)
Selon SCHMID (8), le nerf auriculo-temporal, délivre quatre branches pour l’articulation lors
de son passage en arrière de celle-ci :
Les deux premières branches quittent le nerf à sa sortie du foramen ovale.
La troisième branche innerve le côté postérieure de l’articulation
La quatrième branche innerve la partie latérale de l’articulation.
Ainsi le nerf auriculo-temporal, durant son passage postérieur à l’articulation, donne plusieurs
branches qui vont innerver les parties postérieures et latérales de l’articulation. Celle-ci
pénètre alors la capsule à sa partie postéro-inférieure.
Cependant pour THILANDER (9), une seule branche issue du nerf auriculo-temporal, innerve
les parties postérieures et latérales de l’articulation.
b) L’innervation secondaire :
Les branches nerveuses des nerfs massétérin et temporal profond postérieur, constituent « les
nerfs articulaires accessoires ou antérieurs» par l’école anglaise (KLINEBERG et WYKE (10)
Nerf massétérin : lors de son passage au voisinage de la suture squamo-sphénoïde, il délivre
une branche fine qui se dirige vers la capsule articulaire Elle passe à la fois en avant et en
dessous de l’articulation et donne quelques ramifications (9) : face médio-antérieure de la
capsule, face centro-antérieure de la capsule, face latéro-antérieure de la capsule.
Rq: Mais là encore, on note des variations quant au nombre de branches.
Nerf temporal profond postérieur : après s’être détaché du nerf massétérin et avant son trajet
ascendant vers le zygoma, il abandonne une fine branche pour la partie antéro-latérale de la
capsule.
c) Les autres nerfs : sujet à de nombreuses divergences
Nerf facial : Selon Hromada (11), le nerf facial peut donner dans certains cas seulement, une
fine branche qui se distribue à la partie latérale de l’articulation. Pour Guerrier et Bolönüy
(12), ce nerf facial est toujours présent au niveau de l’articulation qui constituerait la suite de
son trajet au niveau de la parotide. Il pénètre alors à la partie latérale de l’articulation. Ces
hypothèses sont infirmées par THILANDER (9) qui utilise l’examen histologique pour
démontrer l’existence d’une branche issue du nerf facial à proximité de la capsule mais qui ne
semble pas donner des fibres nerveuses à l’articulation.
Le nerf ptérygoïdien latéral : Selon HORMADA (11), ce nerf pourrait donner de fins
filaments pour la partie antérieure de la capsule. Pour THILANDER (9), ces rameaux
peuvent aller jusqu’à la capsule mais en aucun cas pénétrer la capsule. KLINEBERG (7)
démontre chez le chat la participation de ce nerf dans l’innervation de la partie antéro-médiale
de la capsule.
Mais le point de vue le plus courant est le suivant
Le nerf auriculo-temporal se distribue dans les partie postérieure, médiale et latérale de la
capsule
Les nerfs massétérin et temporal profond postérieur innervent la partie antérieure de la
capsule
B- Innervation neuro-végétative:
L’articulation temporo-mandibulaire reçoit des fibres neuro-végétatives. Selon SCHMID (13),
ces fibres autonomes rejoignent l’articulation sur le côté interne de la capsule.
Innervation parasympathique: (13), (14)
Origine : noyaux parasympathique de la protubérance par la voie du petit nerf pétreux
superficiel (VII) + noyaux bulbaires parasympathiques (noyau rond et noyau salivaire) par la
voie du petit nerf pétreux profond (IX)
Trajet: transitent par le ganglion otique systématiquement annexé au glosso-pharyngien
Innervation sympathique
Origine : Plexus péri-vasculaire accompagnant les artères (14) : a. temporale superficielle, a.
maxillaire interne, a. méningée moyenne
Relai : ganglion cervical supérieur
3) Innervation de la capsule :
Tableau : résumé des travaux de THILANDER (9) sur l’innervation capsulaire (en italique
des innervations capsulaires encore controversées)
Partie capsulaire
Innervation
Postérieur :
Postéro-médial
-2 ramifications du nerf auriculo-temporal (a1,a2)
Postéro-central
-5 ramifications du nerf auriculo-temporal (a3,a4,a5,a6 et a7)
Postéro-latéral
-Br du nerf auriculo-temporal (ramifications de a8 à a12)
-Br du nerf facial
Latéral :
Latéro-postérieur :
-Ramifications du nerf auriculo-temporal issus de la
ramification postérieure a11(a11A superficielle, a11B+a11C
profondes)
Latéro-antérieur :
-Ramifications du nerf auriculo-temporal issus de la
ramification postérieure a12 qui donne une branche a12A à
la partie antérieure.
-Ramification t1 issu du nerf temporal postérieur
Antérieur
Antéro-latéral :
-a12A, se distribue aussi bien profondément que
superficiellement.
-t1 continue son trajet, ainsi que t2 et t3
-Br du nerf facial
Antéro-central
-m1 : rameau issu du massétérin
Antéro-médial
-m2, m3
-nerf ptérygoidien latéral
Médiale
Médio-postérieur
-rameau a1 issu du nerf auriculo-temporal
Médio-antérieur
-rameau m3 du nerf massétérin
L’innervation décrite par THILANDER (9) montre des variations, ainsi comme on le constate
la partie postérieure est mieux innervée que la partie médiale. Mais infirme l’hypothèse de
GARDEN (sur l’articulation du genou) selon laquelle la partie la mieux innervée est celle
soumise aux plus fortes pressions étant donné que la partie médiale situé entre les parties
osseuses est moins innervé que la partie postérieure alors qu’elle devrait selon cette hypothèse
être
autant
innervée.
Crânial
Arcade
zygomatique
Latéral
Rameaux qui
continuent dans
la partie latérale
Rameau
continuant
médialement
Nerf auriculotemporal
Innervation de la partie postérieure de la capsule d’après B. THILANDER (9)
Rameau issu du nerf
temporal profond
postérieur
Crânial
Antérieur
a11A, a11B,
a11C Branches
du nerf auriculotemporal
pénétrant par la
partie postérieur
Insertion supérieure
de la capsule
Nerf auriculotemporal continuant
médialement
Insertion
inférieure de la
capsule
Innervation de la partie latérale de la capsuled’après B.THILANDER (9)
Crânial
Médial
Branche du
nerf temporal
profond
postérieur
Branches du
nerf massétérin
a12A Rameau
du nerf
auriculotemporal entrant
par la partie
latérale
Muscle
ptérygoïdien
latéral
Innervation de la partie antérieure de la capsule d’après B. THILANDER (9)
Crânial
Postérieur
Rameau du nerf
auriculo-temporal
provenant de la partie
postérieur
Branche du nerf
massétérin
provenant de la
partie antérieure
Nerf auriculotemporal
Innervation de la partie médiale de la capsule d’après B.THILANDER, 1961 (9)
4) Innervation sensitive du ménisque articulaire :
Innervation du ménisque selon l’âge: résumé des travaux de THILANDER (15) :
A) Innervation du ménisque chez le fœtus :
Les fibres nerveuses issues des nerfs auriculo-temporal, massétérin et temporal profond
postérieur pénètrent au niveau des parties antérieure et postérieure du ménisque. Le ménisque
et la capsule étant mal individualisés à ce stade; il est difficile de voir la terminaison des fibres
nerveuses et jusqu’où elle pénètre
Il semble aussi que la région mince vasculaire du ménisque est complètement libre de nerfs.
B) Innervation du ménisque chez l’enfant et l’adulte :
Fibres nerveuses observables que dans les parties périphériques, à la jonction
capsule/ménisque, principalement à la partie postérieure (la capsule étant mieux innervée à sa
partie postérieure comme l’ont démontré les travaux de THILANDER sur l’innervation de la
capsule).
Ces fibres nerveuses comme chez le fœtus accompagnent les vaisseaux sanguins qu’elles
innervent via des fibres ou se terminent librement.
 L’innervation du ménisque est beaucoup plus dense et profonde chez le fœtus, mais
elle a tendance à diminuer avec l’âge pour se limiter dans la zone périphérique.
5)Vascularisation
Selon ROBINSON (16), le ménisque dans sa partie postérieure étant épais et vascularisé ne
devrait pas recevoir des forces importantes; les cartilages transmettant les efforts étant
avasculaires. « aucun effort violent ne peut être transmis vers le haut à travers le tampon
constitué par la partie postérieure épaissie du ménisque faite de tissu conjonctif bien
vascularisé et innervé » (ROBINSON (16)).
L’articulation
temporo-mandibulaire est vascularisée par des collatérales de l’artère
temporale superficielle par sa face latérale, de l’artère temporale profonde postérieure pour sa
face antérieure et de l’artère tympanique antérieure pour sa face médiale, ainsi que l’artère
auriculaire postérieure ou artère pharyngienne ascendante accessoirement.
Crânial
Post
R.méningé
moyenne
A.auriculaire
profonde
A.méningée
moyenne
A.temporales profondes
ant et post
A.canal
ptérygoïdien
Artère maxillaire
A.
pharyngienne
supérieure
A .temporale
superficielle
A.sphéno
-palatine
A.palatine
descendante
Carotide
externe
A.buccale
A.alvéolaire inf
A.massétérique
supérieure
A.alvéolaire postérosupérieur
Les différentes branches de l’artère maxillaire :
A .infraorbitaire
A)Vascularisation du ménisque: (17)
La vascularisation de l’articulation temporo-mandibulaire dépend de l’âge. Dans l’article
étudié (17), la méthode microradiographique des deux artères vertébrales et injection d’une
solution de sulfate de barium radio-opaque a permis de voir que la vascularisation diminue
avec l’âge. Elle démontre aussi que les vaisseaux du ménisque chez l’enfant prématuré sont
très larges, surtout en postérieur. Ces vaisseaux ont une forme caractéristique en arbre ou en
spirale.
Ils ont également utilisé une seconde méthode : technique de la peroxydase qui permet de
rendre transparent le ménisque et les vaisseaux apparaissent par conséquent marron foncé.
Cette expérience a alors permis de démontrer que les rameaux artériels chez les enfants
prématurés pénètrent totalement les ménisques articulaires. A 9 mois la partie centrale du
ménisque devient dépourvue de vaisseaux. Une prolifération de la vascularisation à l’âge
adulte est souvent anormale signant un processus inflammatoire mais réparateur.
Artériographie de la face et de la mandibule dans une situation normale. On reconnaît les
différentes branches intervenant dans la vascularisation de l’articulation :artère carotide
externe,artère temporale superficielle, artère temporale profonde postérieure. La région
temporo-mandibulaire paraît donc pauvrement vascularisée.
III- Résultats :
Photo 1 : Vue globale de l’articulation temporo-mandibulaire :
Cette vue latérale, permet de mettre en évidence les surfaces osseuses qui entrent dans la
dynamique de l’articulation temporo-mandibulaire : condyle mandibulaire, condyle et
tubercule articulaire temporales.
Crânial
Fosse mandibulaire
Postérieur
Disque articulaire
Tubercule
articulaire
Condyle mandibulaire
Insertion
du muscle
temporal
Muscle buccinateur
Photo2:Vue latérale obtenue après suppression de la peau, et de la graisse. Vue montrant la
parotide d’où sort l’artère temporale superficielle, branche de la carotide externe qui s’est
divisée dans la parotide en artère maxillaire et en artère temporale superficielle. Longeant
l’a. temporale superficielle, on retrouve la partie du nerf auriculo-temporale sortant de la
parotide, se redressant le long de l’artère temporale superficielle.
Crânial
Antérieur
Artère
temporale
superficielle
Nerf
auriculotemporal
Parotide
Photo 3:La parotide a été éliminée progressivement et délicatement à partir de l’émergence
des structures nerveuses. Le masséter aussi a été reséqué. On remarque ainsi que
l’articulation temporo-mandibulaire est bordée postérieurement par l’axe vasculo-nerveux
passant par la parotide (artère carotide externe et veine jugulaire). L’axe vasculaire se divise
à la hauteur du condyle. Le nerf auriculo-temporal longe l’artère temporale superficielle et
constitue le rapport nerveux postérieur de l’articulation. On voit aussi sur cette vue le nerf
facial qui constitue le rapport latéral de l’ATM. Dans le cas de cette dissection, on ne
retrouve pas de branches du nerf facial se distribuant à la partie latérale de l’ATM comme
l’aurait constaté dans certains cas HORMADA (11).
Crânial
Antérieur
Artère
temporale
superficielle
Nerf facial
Veine
jugulaire
Photo 4 : Vue médiale de l’ATM :
Pour cette vue, réalisation d’une ablation de la colonne cervicale à l’aide d’une pince
GOUGE. La langue a été enlevée et le plancher buccal nettoyé. Les muscles constricteurs
supérieur et moyen du pharynx, le muscle palato-glosse et palato-pharyngien ont été
supprimés. Œsophage et la trachée ont aussi été reséqués ainsi que l’artère vertébrale à
l’aide d’une lame 23. On constate alors le tronc postérieur du V3avec les nerfs, lingual,
alvéolaire inférieur et auriculo-temporale.On remarque alors que l’auriculo-temporale se
divise en plusieurs rameaux à proximité de la capsule de l’articulation temporomandibulaire. On voit même un rameau qui se détache pour aller latéralement à
l’articulation temporo-mandibulaire en contournant la partie postérieure. Cette vue ne nous a
pas permis de voir la quatrième branche du tronc postérieur du V3 qui est le tronc commun
du ptérygoïdien médial, du tenseur du voile du palais et du muscle tenseur du tympan. On
observe aussi la pince que forme le nerf auriculo-temporale autour de l’artère méningée
moyenne.
Crânial
Postérieur
Artère méningée
moyenne
Artère
maxillaire
Nerf
alvéolaire
inf
Nerf lingual
Ligament
sphénomandibula
ire coupé
Nerf auriculotemporale
Rameau latéral
du nerf auriculotemporal
Emergence du nerf
facial
Photo 5:Vue postérieure obtenue en ôtant, le cerveau et tronc cérébral et en supprimant tout
ce qui est postérieur à l’articulation temporo-mandibulaire à l’aide d’une scie. Elle permet de
voir le nerf auriculo-temporale contre la capsule de l’articulation temporo-mandibulaire en
postérieur étant donné qu’il constitue la majeure partie de l’innervation de cette région. On
voit également que comme décrit, ce nerf se redresse postérieurement pour longer l’artère
temporale superficielle.
Rameau artériel
articulaire
postérieur
C
Crânial
Latéral
Nerf auriculo-temporal
Artère temporale
superficielle
Artère
maxillaire
Veine jugulaire
Artère
carotide
externe
Photo 6 : vue latérale, réalisée après ostéotomie d’une partie de la branche montante de la
mandibule, et après avoir sectionné le muscle ptérygoïdien latéral. Elle permet de voir les
troncs antérieur et postérieur du V3. Malheureusement, sur cette vue, je n’ai pas retrouvé le
nerf temporal profond postérieur donc son implication dans l’innervation de la capsule et du
ménisque de l’articulation temporo-mandibulaire n’a pas pu être établi.
Crânial
Antérieur
Nerf temporal
profond
antérieur
Nerf lingual
Nerf auriculotemporal
Nerf buccal
Nerf alvéolaire
inférieur
Photo 7 : Sur la troisième pièce injectée, une vue latérale a été réalisée en soulevant la
parotide et en disséquant très délicatement le muscle masséter pour mettre en évidence le nerf
massétérin qui n’a pas pu être identifiée dans la vue précédente. Le nerf massétérin retrouvé
entre les faisceaux profond et superficiel du masséter. On voit ainsi que ce nerf participe bien
à l’innervation de la partie antérieure de la capsule de l’articulation temporo-mandibulaire
et donc participe selon l’âge à l’innervation du ménisque.
Crânial
Postérieur
Masseter
disséqué
Nerf
massétérin
Parotide réclinée
Crânial
Postérieur
Photo 8 :
Artère temporale
superficielle
Rameau frontal
de l’artère
temporale
superficielle
Masséter
Parotide
Pédicule massétérin
superficiel
Photo 9
Crânial
Postérieur
Artère temporale
profonde postérieure
Nerf buccal
Artère
temporale
profonde
antérieure
Artère
maxillaire
Artère
palatine
descendant
e
Nerf massétérin
Photo 10
Crânial
Postérieur
Muscle
ptérygoïdien
latéral
Rameau artériel
articulaire
Rameau artériel
articulaire
A travers les photos n°8,9,10 , on constate l’existence d’un rameau artériel articulaire qui
vascularise la partie médiale de la capsule et donc du ménisque selon l’âge. Ce rameau
artériel est issu de l’artère temporale superficielle et est cachée par le nerf auriculotemporale qui le recouvre (photo10)
La photo n°9 montre l’existence de rameaux articulaires se dirigeant vers la partie antérieure
de la capsule articulaire. Ces rameaux sont issus de l’artère temporale profonde postérieure
branche de l’artère maxillaire.
La vue postérieure (photo5) a permis aussi de voir un rameau articulaire issu de l’artère
temporale superficielle se dirigeant vers la capsule. On voit uniquement son émergence de
l’artère temporale superficielle et il est vite recouvert par le nerf auriculo-temporal.
III- Discussions :
Discussion sur l’innervation :
Neurophysiologie de l’articulation temporo-mandibulaire :
L’articulation temporo-mandibulaire est riche en éléments propriocepteurs. Ce complexe
proprioceptif de l’appareil discal participe à la régulation neuro-motrice crânio-mandibulaire
en informant en permanence le système nerveux central des contraintes imposées à l’ATM
(étirement, pression).
L’articulation contient également des terminaisons libres qui sont essentiellement
nocicepteurs.
Ce système neuro-sensoriel joue un rôle dans le maintien de la posture mandibulaire en
exerçant une influence sur les motoneurones qui commandent l’activité musculaire de cet
appareil.
 Les propriocepteurs : transmettent l’information sur la position de l’ATM, état de
tension et la vitesse de déplacement de l’appareil disco-ligamentaire. Parmi les
propriocepteurs on distingue :
o Fuseaux neuro-musculaires : sensibles à l’étirement musculaire.
o Les récepteurs de Ruffini : ce sont des récepteurs à adaptation lente qui sont
actifs pour un angle d’ouverture buccale donné. Cet angle varie d’un récepteur
à l’autre. Ils transmettent des informations concernant la position et jouent un
rôle dans le maintien de la posture
o Récepteurs de Golgi :sont des mécano-récepteurs sensibles à la tension. Leur
rôle est la protection des structures ligamentaires de l’ATM. Ils sont situés
dans les tendons musculaires
o Récepteurs de Pacini : sont des mécano-récepteurs dynamiques, sensibles à la
pression. Ils signalent le début et la fin d’un mouvement. Ils sont activés
ensemble et transitoirement à l’occasion de chaque mobilisation de la
mandibule. Ils transmettent des informations sur l’accélération et la vitesse des
déplacements articulaires, d’où leur rôle dans le contrôle du mouvement.
Ils sont totalement absents au niveau des tissus synoviaux et du ménisque,
excepté au niveau périphérique et au niveau de l’insertion du chef supérieur du
muscle ptérygoïdien latéral.
o Les terminaisons nerveuses libres : sont présentes dans toutes les zones
innervées. Elles transmettent les stimuli par des fibres myélinisées de petit
diamètre. Ce sont des fibres de la sensibilité douloureuse et participent à la
protection de l’articulation.
o Récepteurs articulaires (18) : ils comprennent des terminaisons sensorielles
identiques aux organes tendineux de Golgi, de même que des terminaisons
nerveuses libres. Ils sont innervés par des axones de taille variable. Ils sont
activés lorsque la position de l’articulation est proche des limites
physiologiques. Il est invraisemblable de considérer les récepteurs articulaires
comme des propriocepteurs durant les mouvements naturels car seuls quelques
uns d’entre eux sont activés lorsque l’amplitude est diminuée de moitié. Ils
sont également sensibles aux variations de tension de la capsule articulaire.
Terminaisons libres au niveau du ménisque (19)
L’article référence en 19 est une étude réalisée sur sujets cadavériques, pour déterminer la
présence des terminaisons nerveuses libres au niveau du ménisque. Vingt ménisques ont été
observés par microscopie optique à imprégnation argentique et deux autres par microscopie
électronique à transmission. Les ménisques ont été séparés de leurs structures osseuses et
formolisés 20%.
Cette étude a permis alors de confirmer l’existence de terminaisons libres au niveau du
ménisque comme le montre l’image ci-dessous (19)
Observation de l’existence de terminaisons nerveuses libres sur les 20 ménisques. Ces
terminaisons ont été observées au niveau du parenchyme antérieurement et postérieurement.
 Corpuscules de golgi ont été identifiés dans sept ménisques sur vingt.
 Corpuscule de Ruffini ont été identifiés dans seulement quatre ménisques
 Corpuscules articulaires ont été identifiés dans trois ménisques
A : parenchyme du ménisque
B : zone intermédiaire
C : région postérieure de la
capsule
Image en microscopie optique montrant la présence de corpuscules articulaires au niveau
du parenchyme méniscale.
Application clinique :
Les douleurs articulaires :
Elles sont liées à l’excitation des récepteurs sensitifs, formés par les terminaisons libres. Elles
sont aggravées par la mastication d’aliments durs, le bâillement, la fatigue, les parafonctions
(20). La stimulation des récepteurs de l’appareil discal serait susceptible de déclencher à long
terme la contraction du faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien latéral et donc un
déplacement discal antéro-médial
V- Références :
(1) ACKERMANN, Le mécanisme des mâchoires, Ed. Masson et Cie PARIS 1953
(2) DARGAUDJ, VINKKA-PUHAKKA H,COTTON F, DEL CORSO M, BRUY J, VIALLE
B, KAHL P. Etude de l’articulation temporomandibulaire. Encycl Med CHir. Ed Elsevier
Massons SAS 2008: 1-2
(3) PIERRE BONFILS, JEAN MARC CHEVALIER, Anatomie ORL, 3e édition, Ed.
Lavoisier (p147)
(4) CREPY C., Anatomie cervico-faciale, vol.1 Ed. MASSON et Cie et PRELAT J.PARIS
1967
(5) ROUVIERE H., Anatomie humaine descriptive,topographique et fonctionnelle.Tome1
11ème ed. Ed. MASSON et Cie 1974
(6) GREENFIELD EE, WYKE BD. Reflex innervation of the temporomandibular joint
innervation. Ed Nature 1966; 211: 940-1
(7) KLINEBERG I. Structure and function of temporomanibular joint innervation. Ed Ann
Roy Coll Surg. 1971; 49: 268-288
(8) SCHMID F. zur innervation der articulatio temporomandibularis. Ed Morphol Jahrb.
1967; 110:554
(9) THILANDER B. Innervation of the temporomandibular joint capsule in man. Ed Trans
Roy Sch Dent Umca 1961; 7: p 1-67
(10) WYKE BD. Morphological and functional charactristivs of the innervation of the
temporomandibular joints. Ed Folia Morphol Praha. 1977; 25(2): 178-186
(11) HROMADA J. Die innervation des kiefergelenks und einige anatomish-klinische
Bemerkungen.Ed Deutsche Zahn, Mund-u-Kieferheik. 1960; 34: 19-28
(12) GUERRIER Y. et BOLOYI F. L’innervation de l’articulation temporo-maxillaire, Ann.
d’oto-laryng. 65: p109 (1948)
(13) SCHMID F. ON the nerve distribution of the temporo-mandibular joint capsule. Oral.
Surg. 28: p.63-65 (1969)
(14) DELMAS J. et LAUX G. Précis d’anatomie. Collection TESTUT. Ed. DOIN G et Cie
PARIS (1951)
(15) THILANDER B. Innervation of the temporomandibular disc in man. Acta odont. Scand.
22: p. 151-156 (1964)
(16) DECHAUME M. Précis de stomatologie.Ed Masson,5ième ed. 1980: 267-70
(17) AGERBERG G, CARISSON GE, HASSLER O. Vascularization of the
temporomandibular disk.A micro angiographic studyon a human autopsy materiel.
Odontologisk tidskrift. 1969. Vol 77, p: 451-60
(18) Mark L.LATASH, Neurophysiological Basis of mouvement, 1998. Version traduite par
Paul DELAMARCHE et Arlette Delamarche, révision scientifique de Laurent Grélot. P56-7
(19) S.ASAKI, M.SEKIKAWA,YT Kim. Sensory innervations of temporomandibulae joint
disk.Journal of orthopaedic surgery 2006; 14 (1) : 3-8
(20) GOLA R, CHOSSEGROS C et ORTHLIEB JD. Syndrome algo- dysfonctionnel de
l’appareil manducateur. 2e édition. Paris : Masson, 1995
AUTRES REFERENCES
Description anatomique : Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.E.M, Tête, tome 2, HGUYEN
HUU, B.VALLEE, H.PERSON.
Artériographie adressée par Pr TANJI Yasmine, chef de service de radiologie, hôpital 20 aout,
spécialiséeen ORL, ophtalmologie et stomatologie, à partir des collections d’imagerie de
l’hôpital.
Discussion : L’imagerie des articulation temporo-mandibulaires, thèse pour le diplôme d’état
de docteur en chirurgie dentaire de GLEMAS David
Innervation, vascularisation du ménisque de l’articulation temporo-mandibulaire :
Laboratoire d’anatomie-faculté de médecine de Nantes
BUT :
Le but de ce mémoire, est de déterminer l’innervation et la vascularisation du ménisque de
l’articulation temporo-mandibulaire. D’abord, ce mémoire se concentre sur la partie
anatomique macroscopique des vaisseaux et nerfs arrivant à la capsule puis au ménisque.
Puis, à la description de l’aspect microscopique et des déterminants qui influencent
l’innervation du ménisque (âge principalement), et ceux qui influencent la vascularisation du
ménisque (âge et l’inflammation).
MATERIEL ET METHODES :
Il s’agit d’une étude cadavérique dans laquelle deux hémi-têtes et le côté d’une tête injectée
ont été disséqués. Pour le premier sujet et troisième sujet, seule une vue latérale a été réalisée.
Pour le second sujet, des vues, latérale, médiale et postérieures ont été réalisée.
RESULTATS :
La première dissection a permis de définir les différents plans qui recouvrent l’articulation,
ainsi que les rapports de l’articulation. La seconde partie a permis de retrouver la description
de SCHMID (11) concernant l’implication du nerf auriculo-temporale dans l’innervation de la
capsule. Elle a aussi permis de retrouver l’insertion de certains nerfs décrits par THILANDER
concernant l’innervation de la capsule articulaire. La troisième dissection a permis de mettre
en évidence l’implication du nerf massétérin dans l’innervation de la capsule comme cela a
été décrit par THILANDER. Elle a aussi permis de déterminer la vascularisation avec
l’implication importante de l’artère maxillaire interne, de l’artère temporale superficielle et de
l’artère temporale profonde postérieure.
CONCLUSION
La discussion a permis de mettre en évidence l’existence de l’innervation du ménisque de
l’articulation temporo-mandibulaire par des techniques autres que la dissection. L’observation
microscopique a permis de confirmer la présence de terminaisons libres dans le ménisque qui
expliquerait les douleurs articulaires
Mots clés : ménisque, capsule, articulation temporo-mandibulaire, âge dépendant, nerf
auriculo-temporal, artère temporale superficielle, artère maxillaire
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