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Parmi les nombreux groupes de Mammifères (marsupiaux, insectivores, carnivores,
rongeurs, ruminant, cétacés…….), le groupe des Primates est phylogénétiquement
proche des chauve-souris.
L’Homme et les autres Primates partagent des caractères dérivés particuliers :
* le pouce est opposable aux autres doigts, ce qui rend la main préhensile ;
* le cerveau est relativement important avec un cortex bien développé ;
*l’appareil visuel est adapté à une excellente perception du relief.
- L’Homme est un HOMINOÏDE.
Parmi les Primates, l’Homme fait partie d’un groupe d’êtres vivants ne possédant
pas de queue : les hominoïdes.
- L’Homme est un HOMINIDÉ.
Avec le Gorille et le Chimpanzé, l’Homme est un hominidé.
- L’Homme est un HOMININÉ.
L’Homme est actuellement le seul représentant de ce groupe qui fut autrefois
beaucoup plus diversifié et florissant.
3) L’organisme peut réagir à des attaques d’éléments potentiellement pathogènes. Il
dispose d’un système de défense, le système immunitaire qui permet à l’organisme de
conserver une certaine stabilité en dépit de la diversité des éléments auxquels il peut
être confronté.
Différents acteurs interviennent lors du déroulement de la réponse immunitaire : des cellules
(macrophages, lymphocytes), des molécules (anticorps, perforines).
Nous prendrons comme support, le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) causé par
le virus VIH (virus de l’immunodéficience humaine).
Deux types de réponses immunitaires sont présents chez l’Homme :
-une réponse immunitaire non spécifique : celle-ci est la même pour l’ensemble des
éléments pathogènes (bactéries, virus, champignons……). La phagocytose de ces éléments
pathogènes fait intervenir les macrophages et les granulocytes neutrophiles. Cette
phagocytose permet la destruction des éléments pathogènes mais permet aux macrophages
de devenir des CPA (cellule présentatrice d’antigène). Ceci permet le déclenchement d’une
réponse immunitaire spécifique.
-une réponse immunitaire spécifique : comme son nom l’indique, elle est spécifique de
chaque agent pathogène. Nous allons étudier celle-ci lors de l’entrée du VIH dans
l’organisme.
Les anticorps, agents du maintien de l’intégrité du milieu extracellulaire.
Lors de la contamination par le VIH, on observe quelques semaines plus tard l’apparition
d’anticorps anti-VIH dans le sérum du patient qui devient séropositif.
Les anticorps sont des protéines qui résultent de l’assemblage de quatre chaînes
polypeptidiques identiques 2 à 2 : 2 chaînes lourdes (H) et 2 chaînes légères (L). Ces chaînes
sont liées par des liaisons covalentes. Les anticorps anti-VIH ont la propriété de se fixer de
façon très sélective sur des antigènes viraux c'est-à-dire des protéines extraites du VIH.
Comment ces molécules apparaissent elles dans le sang ? Quel est le rôle des anticorps ?
Ce sont les lymphocytes B (issus de la moelle rouge des os) qui sont indirectement impliqués
dans cette sécrétion. Il existe dans l’organisme de très nombreux clones de lymphocytes B se