Se redéfinir et entreprendre de nouveaux projets économiques : y

« Se redéfinir et entreprendre de nouveaux projets économiques :
Y croire tous ensemble ! »
Notes pour l’allocution de
MONSIEUR MICHEL FECTEAU
Maire de Saint-Jean-sur-Richelieu
Lors d’un dîner-causerie de la
Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu
Hôtel Relais Gouverneur
Saint-Jean-sur-Richelieu
Le jeudi 11 février 2016

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Chers amis bonjour et bienvenue…on dit souvent que le plus difficile c’est de se
rappeler… (vidéo)
Comme vous pouvez le constater en regardant cette vidéo, la vérité sort de la
bouche des enfants. Saint-Jean-sur-Richelieu est une ville où il fait bon vivre.
Il me fait donc extrêmement plaisir d’être avec vous dans le cadre d’un dîner-
causerie. Depuis mon élection en 2013, cet événement est devenu un rendez-
vous annuel.
Ceci me permet de communiquer directement avec vous, de vous entretenir de
la situation de notre ville de même que de l’évolution de nos démarches pour
améliorer le développement économique de notre région.
Après l’apprentissage de la fonction de maire dans la toute première année de
mon mandat, les derniers mois ont été pour moi très enrichissants puisque nous
avons écouté et nous avons consulté.
En effet, l’année 2015 s’est déroulée sous le signe de la consultation. La Ville de
Saint-Jean-sur-Richelieu a mené la plus grande consultation jamais tenue à ce
jour. Je parle bien sûr de la consultation sur les boisés.
Celle-ci a permis à toute la population de s’exprimer à travers des rencontres
sectorielles, une séance de consultation, des commentaires en ligne, des
présentations de mémoires et un grand sondage.
Le conseil municipal a donc décidé de conserver 90% des boisés restants en
zone urbaine et de créer une taxe spéciale à cet effet. Celle-ci a d’ailleurs été
incluse dans le budget municipal 2016. À la lumière des commentaires que j’ai
lus et entendus, cette décision fait consensus dans la communauté.

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Je trouve important de vous entretenir de cette consultation puisqu’elle a une
incidence sur notre qualité de vie mais aussi sur le développement économique.
Même si l’environnement est une préoccupation de tous les instants, en ce qui
me concerne le dossier des boisés est un dossier réglé.
D’autres consultations ont eu lieu au cours de la dernière année. On peut penser
à divers projets de développement, le forum citoyen pour le plan stratégique de
développement durable de même que la consultation tenue par la Chambre de
commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu au printemps dernier portant sur le
développement économique.
Par ailleurs, l’adoption de la loi 28 concernant les CLD nous a fortement incités à
consulter nos partenaires sur une nouvelle structure de gouvernance en matière
de développement économique. Il en sera abondamment question dans cette
conférence.
Il est clair que l’adoption de cette loi nous oblige à revoir nos façons de faire. Le
CLD a disparu pour faire place au nouveau Conseil Économique du Haut-
Richelieu. La taille du conseil d’administration a été réduite et les membres
représentent davantage le milieu industriel. Le financement de l’organisme a
aussi été réduit ce qui a nécessité une restructuration à l’interne.
Au-delà du nouveau conseil d’administration et d’un budget réduit, nous avions
besoin d’établir un diagnostic de cette organisation afin de bâtir une nouvelle
structure de gouvernance. À l’automne dernier, nous avons mandaté Raymond
Chabot Grant Thornton à cet effet.
Ce rapport a été remis peu de temps avant le temps de fêtes. Évidemment, tous
les organismes partenaires ont été rencontrés.

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On parle ici de la Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu, du
Centre d’aide aux entreprises de la Haute-Montérégie, du Carrefour Jeunesse
Emploi Iberville/Saint-Jean, de Tourisme Saint-Jean-sur-Richelieu et région et de
la MRC du Haut-Richelieu.
S’ajoutent à cela, la coordonnatrice au Développement économique à la Ville de
Saint-Jean-sur-Richelieu, la Direction générale de la municipalité de même que
tous les employés du Conseil Économique du Haut-Richelieu.
Les représentants des organismes rencontrés s’entendent pour affirmer que
l’instabilité actuelle constitue une occasion de repenser la gouvernance du
développement économique. Il faut donc se doter d’un continuum de services
aux entreprises complet et aligné avec les besoins des entrepreneurs et des
investisseurs.
Il est important d’avoir un écosystème d’acteurs économiques avec des missions
et des rôles complémentaires. Nous devons mettre en place les mécanismes de
collaboration et de communication qui assureront la synergie essentielle à un
développement économique performant et efficient.
Parmi les constats généraux, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu n’est pas
spontanément identifiée comme un pôle économique à la hauteur de son
potentiel.
Plusieurs forces et opportunités ont été identifiées, comme par exemple notre
proximité avec les États-Unis, mais demeurent à être pleinement exploitées.
La « vision économique » et les priorités de développement doivent être
clarifiées pour qu’elles puissent servir de base pour la détermination du modèle
de gouvernance du développement économique.

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Actuellement, nous devons faire face à des défis de taille comme la prise en
charge des entreprises d’économie sociale, le développement commercial et la
mise en place d’une structure pour le tourisme et la culture.
Nous avons constaté qu’il y a une confusion dans la perception entre les
entreprises d’économie sociale et les organismes communautaires.
Fondamentalement, une entreprise d’économie sociale peut être industrielle,
manufacturière, commerciale, touristique ou culturelle.
Ce sont les mêmes enjeux et les mêmes besoins de soutien et
d’accompagnement qu’une entreprise traditionnelle.
Un organisme communautaire est une organisation vouée au service à la
personne et n’a pas ou peu d’objectifs de génération de profits ou de création
d’emplois. Nous sommes sur le point de mandater un consultant qui nous fera
des recommandations quant à la prise en charge de l’économie sociale.
Le développement commercial fait l’objet d’une attention toute particulière
puisque le rapport dénote que dans la perception, il y a absence de porteur de
ballon. Est-ce une perception ou bien la réalité ? Notre coordonnatrice au
Développement économique, Sophie Latour, travaille, entre autres, à faire les
liens entre tous les types d’entreprises et nos services municipaux.
Elle s’assure également d’une bonne communication avec nos commerçants du
centre-ville dans le cadre du grand chantier de revitalisation du Vieux-Saint-Jean.
Je peux donc vous annoncer ce midi que c’est Sophie Latour qui s’occupera
du développement commercial. Le secteur commercial est en grande mutation et
plusieurs entreprises sont très fragiles face à ces changements et nous nous
devons de les supporter davantage.