Les historiens dissertent encore sur 2021, l’année de La Grande
Crise Energétique qui renvoya quasiment au Moyen Âge toute
l’humanité. L’accès à l’eau potable était devenu pour tous le
premier déterminant de santé après que les maladies tropicales
eussent envahi l’Europe avec des épidémies infectieuses graves.
Heureusement, les chercheurs de La Confédération Méditerranéenne
(anciennement la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la France, l’Italie,
l’Espagne, le Portugal et la Grèce), s’étaient tournés - avec succès -
vers les énergies propres et renouvelables, transformant le Sahara
en un vaste parc d’énergie solaire. Mais la vraie révolution advint
sept ans plus tard. Les moins jeunes d’entre nous se rappellent
certainement le 28 janvier 2028, jour où la Confédération se tourna
vers les étoiles en lançant dans l’espace d’immenses panneaux
solaires de quatrième génération, les orientant vers la plus grande
source d’énergie propre et infinie : le soleil.
En moins de vingt-quatre heures, la production mondiale d’énergie
électrique augmenta de 700 à 2000 térawatts/heure, résolvant
définitivement tous les problèmes énergétiques et réalisant le rêve
d’énergie propre et gratuite, porté par le philosophe de la santé
publique et ancien médecin, le professeur Amor Briski. Celui-là
même qui prophétisa en 2012, lors de l’Université de santé
publique de Besançon : « Un système de santé publique efficace
dépend de différents cofacteurs : un système économique assaini
de toutes spéculations de marché, une gouvernance directe et
participative, des énergies propres et une volonté commune aux
peuples du Sud et du Nord de bien vivre ensemble ».
Le premier Hôpital Intelligent à Tozeur
Bien vivre ensemble, c’est sous ce credo que furent réduites les
inégalités territoriales de santé par un renforcement massif
des modes de transport collectifs verts et le redéploiement des
espaces de travail, de loisirs et de services. Abolies les dernières
frontières physiques et symboliques mondiales, et notamment
l’accès aux services de soins. Les coûts furent enfin maîtrisés, et les
maladies du XXIesiècle liées au mal-être social et à la
pollution atmosphérique rapidement vaincues. Les citoyens
devenus décideurs avec la mise en place d’un nouveau système de
vote optèrent pour la réduction des inégalités d’accès aux soins
grâce à une politique volontariste des revenus (resserrement de
l’éventail des revenus), démocratisant ainsi l’accès aux services de
santé. Cette politique a permis aux systèmes de protection sociale
d’investir l’excédent retrouvé des recettes, pour offrir des soins plus
efficients et humains en associant les technologies de
l’information aux technologies hospitalières. Le premier Hôpital
Intelligent (HI) fut ainsi créé en Tunisie, dans le désert de Tozeur.
L’ambassadrice internationale de la santé publique auprès des
Confédérations unies, Marie-Leila Joudman, elle-même native de la
ville de Tozeur, aime à rappeler qu’Obiwan, le réseau mondial de
voix, de données et d’images à usage médical vit le jour au HI
tozeurois. Ce réseau devint rapidement le support unique et
fédérateur pour transporter tous les flux d’informations et toutes les
données intelligibles utiles au médecin et au patient à l’hôpital :
images, mesures de capteurs, etc. Ayant autorité pour s’opposer aux
ego professionnels surdéveloppés et aux « forteresses assiégées »,
le système révolutionna le management hospitalier. Le terminal
d’Obiwan, placé au chevet du lit, permet au patient de rester en
contact interactif avec le monde. Doté de commandes télépathi-
ques, il lui permet de communiquer avec ses réseaux familiaux et
sociaux, d’accéder à Hypernet, d’évaluer en continu son bien-être,
d’utiliser l’hôpital comme un véritable espace de vie : un nouveau
cap a été franchi pour les usagers de la santé.
320 000 cyber-participants à l’Université
La composition des participants à cette 50eUniversité de santé
publique de la Confédération (anciennement l’Université de santé
publique de Besançon) est plus que jamais diversifiée : ingénieurs
en promotion de la santé, vulgarisateurs techniques, lobbyistes
industriels, programmeurs comportementaux coexistent avec les
psychoéducateurs, naturopracteurs, personnalistes… Depuis 2012
et le lancement du premier Blog de l’Université par Kirem B, les
enseignements se déploient dans le monde entier. Trois cent vingt
mille cyber-participants sont reliés, grâce à Obiwan, aux trois cents
personnes présentes physiquement à cette 50eédition de
l’Université.
Lors de la séance d’ouverture, sous le dôme de titane transparent
du nouveau Kursall, les participants ont écouté les exposés
holographiques de Francis Badauer et Victoria Mannet (tous deux
en mission à Oulan-Bator pour l’inauguration de l’Université sœur
asia-océane) évoquant l’enjeu de conjuguer choix des personnes,
capacité d’agir en santé et dynamique psychique lors du cinquième
âge qui concerne aujourd’hui une partie significative de la
population mondiale. Ils ont développé ce qui est progressivement
apparu comme un enjeu essentiel, le maintien des interactions
interhumaines au-delà des prothèses scientifiques et techniques.
La recherche du bonheur, l’équilibre psychocorporel après 100 ans,
la dynamique communautaire dans l’espace virtuel..., les thèmes de
cette année confirment que les prochaines conquêtes de la santé
publique se joueront sur le terrain du bien-être spirituel.
Claude Bouzouita et Kerim Bouchet
Retour vers le futur
de la santé publique
mardi 3 juillet 2012
3
© Georges Pannetton
Le Togo est un
pays francophone
d’Afrique de l’Ouest,
situé entre le Ghana
à l’ouest et le Bénin
à l’est, également
doté d’une petite
zone frontière avec
le Burkina Faso au
nord. C’est l’un des
plus petits États
africains, s’étirant
sur 600 km du nord au sud, avec une largeur n’excédant pas
100 km. Sa zone d’attractivité suit cette orientation sud-nord
comme nous le confirme Olivier Patchassi Kadanga, jeune
directeur d’un hôpital d’Atakpamé, au centre du pays, dans
la région des plateaux. « Les médecins veulent tous
travailler à la capitale, si bien que le gouvernement a été
obligé de former des « médecins de campagne » de façon
accélérée, en quatre ans, pour travailler dans les zones
centrales du pays et surtout au nord, zone la plus pauvre et
la plus aride ».
Olivier a lui-même été formé pour obtenir cette qualification
de technicien supérieur de santé à Sokodé. Mais au bout de
quatre ans d’exercice, il s’est aperçu qu’il ne pourrait pas
évoluer. « C’est pourquoi j’ai effectué une formation à l’École
nationale d’administration pour être affecté comme directeur
adjoint à Lomé, puis directeur du centre hospitalier régional
d’Atakpamé. »
« Me sentir utile pour les autres »
L’évolution vers la démocratie reste difficile au Togo, le
multipartisme n’a été autorisé que très récemment, les
soulèvements de la population sont nombreux et l’armée
contrôle plusieurs services publics, des hôpitaux notamment.
Mais Olivier garde un engagement et un enthousiasme
intacts, au service de son pays et des habitants les plus
démunis. « Nos moyens sont limités, nous n’avons pas
encore de système d’assurance maladie et les difficultés de
santé sont fortes, en matière de sida et de paludisme en
particulier. Mais la plus grande difficulté reste la pauvreté de
la population. »
Curieux de tout, c’est la santé pénitentiaire qu’Olivier
Patchassi Kadanga est venu étudier à Besançon. Pour y
trouver des idées et espérer faire évoluer la situation de son
pays, où les détenus sont nombreux (beaucoup de délit
d’opinion) et ne bénéficient d’aucun soin. Les conditions
d’incarcération sont terribles, les détenus souvent placés
dans le noir, ce qui provoque cécités et invalidités. « Il nous
faut pouvoir accueillir les personnes dans des conditions de
dignité humaine. »
Et quand on lui demande ce qui le motive et l’intéresse le
plus, Olivier confie discrètement mais avec assurance : « Me
sentir utile pour les autres ! Ce qui a souvent provoqué des
discussions avec ma femme, car lorsque j’étais technicien
de santé, je dépensais jusqu’à la moitié de mon salaire en
médicaments pour mes patients… ». « Les gens n’ont pas les
moyens ! » s’indigne-t-il. « À l’hôpital, nous soignons des
enfants et même des bébés sans jamais voir leurs parents,
qui nous les laissent de façon anonyme pour ne pas avoir à
payer les frais…». « L’important c’est d’être utile, il faut
avancer, aller vers du meilleur pour notre pays. »
Alain Douiller
PORTRAIT EN FRANCOPHONIE
« Aller vers le meilleur » avec
Olivier Patchassi Kadanga
Il est jaune et bleu, vous y trouvez toutes les infos, toutes les photos et bien
plus encore ! Le petit frère électronique du Temps de l’Université est
en ligne depuis quelques heures et il n’attend plus que vos visites et vos
contributions ! Contributions ? Oui ! Le e-Temps de l’Université est votre
espace et la rédaction vous invite à partager vos idées et vos impressions à
travers la rubrique « à vous ». Vous pourrez poster une citation, un billet, une
photo ou une vidéo, pas de limite à votre imagination !
Retrouvez-vous à l’adresse : www.letempsdeluniversite.tumblr.com
ÉLECTRONIQUEMENT VOTRE
3 juillet 2053. Nous fêtons aujourd’hui cinquante ans de Santé Publique Intelligente dont l’Université d’été est une
manifestation emblématique, une belle occasion de revenir sur le chemin parcouru par le système de santé méditerranéen
que tous nous envient.
Chiffres du jour
Journal : 25 %
de correspondants en plus
© Georges Pannetton
MARDI 3 JUILLET 2012 n°3
«LE TEMPS DE L'UNIVERSITÉ »
est réalisé dans le cadre
de l'Université d'été francophone en santé publique
Rédacteur en chef :
Alain Douiller Codes de Vaucluse
Rédacteurs :
François Baudier – ARS de Franche-Comté
Solène Boichat – ARS de Franche-Comté
Claude Bouchet Ancien responsable d'associations de prévention
Mohamed Boussouar Éducation Santé Loire
Kerim Bouzouita - Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA)
à Tunis
Lara Destaing – Université de Franche-Comté
Secrétariat de rédaction :
Marie-Frédérique Cormand – INPES
Photographe :
Georges Pannetton – Université de Franche-Comté
Création graphique et maquette :
Jean-Luc Bonvalot – ARS de Franche-Comté
Tirage : 400 exemplaires
Université d'été francophone en santé publique
Faculté de médecine et de pharmacie
Place St-Jacques – 25030 Besançon Cedex
tél.:0381665575
site Internet : http://www.urcam.org/univete/index.htm
Qui êtes-vous ?
Mbarka Ndaw : Je suis chargée de programme dans l’ONG Action et Développement
(Acdev), qui mène des actions de promotion de la santé au Sénégal depuis 2008.
De formation, je suis technicienne en animation du développement et je travaille
dans l’ONG depuis 1993.
Guillaume Pompougnac : Je travaille à l’Instance régionale d’éducation pour la santé
(Ireps) de Guadeloupe, où je suis chef de projet du programme Jafa (jardins
familiaux). C’est un programme de santé-environnement, qui vise à réduire
l’exposition de la population à la chlordécone, un polluant présent dans un pesticide
utilisé entre 1970 et 1993 dans la culture de la banane. Les sols pollués le sont
pour cinq cents à six cents ans. Il s’agit pour nous de diagnostiquer qui s’alimente
à partir de son jardin sur un sol pollué et de limiter cette exposition en changeant
les méthodes de culture et en adaptant son alimentation, sans abandonner toutefois
le jardin car c’est un élément favorable à la santé. Il s’agit surtout d’informer les
gens sur le degré de sensibilité des plantes à la pollution.
Pourquoi l’Université d’été de Besançon ?
M. N. : J’ai connu Besançon grâce au Président d’Acdev qui, ayant participé à
l’Université pendant des années, a voulu transférer cette initiative au Sénégal.
C’est une activité qui a débuté en 2008 et prend beaucoup d’ampleur, regroupant
les professionnels de la santé aussi bien que les acteurs des ONG. Travaillant dans
le champ de la santé publique et celui de la santé communautaire depuis près de
vingt ans, j’ai souhaité participer à l’Université pour pouvoir échanger avec des gens
qui interviennent comme moi en promotion de la santé, et discuter de ce que nous
sommes en train de réaliser au Sénégal.
G. P. : L’Ireps de Guadeloupe a pour principe de former ses professionnels et donc,
de permettre chaque année une participation à l’Université. Pour ce qui me
concerne, je suis issu d’une formation en gestion et protection des eaux et des sols
et j’avais besoin de développer mes compétences en santé.
Pourquoi le module COM ?
M. N. : Mon choix de ce module n’est pas fortuit : tout ce que je fais depuis
une décennie tourne autour de la communication car l’Acdev travaille beaucoup
avec les organisations communautaires de base, notamment dans des actions de
sensibilisation qui font appel à des techniques de communication. Les techniques
évoluant nous avons besoin d’actualiser nos connaissances.
G. P. : Dans le cadre de notre programme, nous avons un volet communication à
différents niveaux : régional, de quartiers, individuel. La communication, c’est donc
la base de l’action et le moyen par lequel passent les messages. Étant également
novice sur ce volet, j’ai souhaité participer à ce module.
Quel impact de la formation imaginez-vous sur vos actions ?
M. N. : Si j’en juge déjà par ce que nous avons vu ce matin avec nos formatrices, je
sais que ce module aura un impact sur mes activités. Les principes attachés à la
communication qui nous ont été présentés, les échanges que nous avons eus,
la découverte de ce que les autres font en la matière, tout cela constitue un « sang
neuf » qui renforcera nos capacités d’agir.
G. P. : Je suis d’accord avec Mbarka, c’est particulièrement intéressant de
mutualiser les expériences, d’échanger avec des professionnels de la santé et de la
communication en santé, d’avoir des clés méthodologiques, de connaître les limites
de la communication. Cela dit, je pourrai sûrement plus facilement répondre à cette
question vendredi…
Propos recueillis
par Mohamed Boussouar
MOTS CROISÉS
Mbarka Ndaw et Guillaume Pompougnac
Tunisie : un pays en (r)évolution
La dernière Université d’été de Besançon
s’était ouverte sous le signe du « Printemps
arabe », des espoirs qu’il suscitait. Un an
après, que nous en dit Adnen El Ghali, jeune
urbaniste tunisien qui est intervenu cette
année dans la conférence d’ouverture ?
La santé ? Elle faisait, nous dit-il, partie du
pacte social issu de l’indépendance, au même
titre que l’éducation, l’accès aux produits
alimentaires de base… Mais en Tunisie
comme dans d’autres pays, la situation s’est
fortement dégradée : corruption, clientélisme,
planification qui se limite, avec des moyens
trop faibles, au secteur public et qui laisse le
secteur privé se développer au profit de la
partie la plus fortunée de la population. Donc
une attente très forte dans ce domaine comme
dans d’autres.
La démocratie ? La société civile tunisienne
sort d’une période de blocage total, d’un
dialogue social absent, d’une mainmise
absolue sur le monde associatif, d’une
interdiction de fait de toute consultation de la
population. Le défi à relever aujourd’hui est
celui d’un État moins autoritaire et d’une
société civile plus organisée qui ne craint pas
de le critiquer.
L’urbanisme ? En crise. Si l’on prend
l’exemple de Tunis, derrière la gestion « carte
postale », la ville ancienne est plutôt en
déshérence, la préservation du bâti ancien
résiste mal aux appétits des promoteurs,
les nouveaux quartiers se protègent dans la
logique des « gate communities » américai-
nes, l’habitat spontané s’étend avec un déni
de services quasi-total. L’état se désengage
des transports et l’auto est un luxe. La mixité
sociale se réduit comme peau de chagrin.
L’avenir ? Incertain. Après cinquante ans d’État
nation moderniste et de pouvoir autoritaire, les
premières élections libres d’octobre 2011 ont
porté au pouvoir un parti « islamiste »,
Ennhadah, dont le credo économique et répu-
blicain laisse en question beaucoup d’enjeux
politiques, culturels et sociaux.
En tout cas, pour tous, l’enjeu est clair,
accompagner les Tunisiens dans la difficile
construction de leur avenir. Par les voyages,
par les collaborations et en valorisant
l’Université sœur en santé publique qu’ils
organisent.
Claude Bouchet
Rencontre avec Adnen El Ghali
Edgard Ngoungou, simplicité et conviction
au service des personnes épileptiques
Edgard Ngoungou est neuro-épidémiologiste, maître-
assistant à la faculté de médecine de Libreville, au
Gabon, et enseignant-chercheur associé de l’Inserm,
université de Limoges, dans l’unité « Neuro-épidémio-
logie tropicale ». C’est aussi un sacré personnage, tout
en bonne humeur et simplicité, qui, depuis près de dix
ans, lutte contre les ravages de l’épilepsie en Afrique
noire.
Ses travaux ont permis de mettre en évidence le lien
entre des maladies infectieuses (méningite purulente,
hépatites virales ou paludisme cérébral) et l’épilepsie
lorsqu’il y a atteinte neurologique chez l’enfant
(20 à 26 % des cas). L’absence de traitement entraîne
souvent un déficit intellectuel et un retard mental chez
l'enfant, c’est pourquoi il milite aussi activement pour
la mise en place d’une Ligue gabonaise contre l’épilep-
sie afin d’aider les enfants et leurs parents à mieux
comprendre et accepter la maladie. En effet, il persiste
en Afrique une représentation erronée de l’épilepsie,
considérée dans sa forme la plus spectaculaire
(tonico-clonique généralisée) comme une maladie
contagieuse, surnaturelle. Les patients sont
stigmatisés et tenus à l’écart. Les parents dans
l’incompréhension peuvent être conduits à des ruptu-
res familiales.
Edgard a reçu sept prix inter-
nationaux pour l’ensemble
de ses travaux de recherche
dont, dernier en date, le Prix
Jean Valade de la Fondation
de France. Ces prix ont per-
mis de réunir les fonds
nécessaires (75 000 €) à la
mise en place de sa ligue qui
devrait voir le jour d’ici fin
septembre. Bravo encore à
cet homme qui se bat
activement contre l’épilepsie
dans son pays.
Aurélie Foinard et Marie Dodane
Module BIBLIO
Le module COORD fait son blog
Plus fort, plus moderne : le module Coordination nous
informe de la création de son propre blog !
Retrouvez-y les informations de l’enseignement, les
comptes rendus des travaux des participants, des
photos, etc.
http://modulecoordination.blogspot.fr
ÉCHOS DES MODULES
La Commission mondiale sur la politique en
matière de drogue a présenté, à Londres, un
nouveau rapport dans lequel elle plaide pour un
changement de politique, estimant que l’approche
répressive aggravait la propagation du sida.
Pour le Pr Michel Kazatchkine, ancien directeur du
Fonds mondial de lutte contre le sida, « Les efforts
de répression ciblant les consommateurs vont à
l’encontre des mesures de santé publique visant à
prévenir la transmission du VIH/sida, les décès par
surdose et les autres dommages liés à l’usage de
drogues ».
La nouvelle ministre de la Santé, Marisol Touraine,
a expliqué que les salles de consommation à moin-
dre risque étaient « utiles et intéressantes » et a
confirmé l’engagement de François Hollande de
permettre de les expérimenter dans des villes
comme Paris ou Marseille.
Source : lequotidiendumedecin.fr
BRÈVE SANTÉ
© Georges Pannetton
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