SECRÉTARIAT À L’ACCÈS AUX MARCHÉS Rapport d’analyse mondiale Contexte commercial Émirats arabes unis Avril 2014 SOMMAIRE • • • • • • L’économie des Émirats arabes unis (EAU) continue d’être forte dans la région, avec une croissance de 4,4 % en 2012 et un produit intérieur brut (PIB) de 372,9 G$US. TABLE DES MATIÈRES Sommaire........................................ 1 Vue d’ensemble du pays ................ 2 L’accroissement des dépenses dans l’économie et l’infrastructure fait des EAU un pays d’investissement intéressant. Grâce à de récentes modifications législatives, le démarrage d’une entreprise se fait désormais facilement et rapidement aux EAU, un pays de plus en plus favorable aux entreprises. Commerce ...................................... 3 Les ventes au détail étaient évaluées à 48,3 G$US en 2012 et devraient atteindre 67 G$US d’ici 2018. Les centres commerciaux et l’infrastructure moderne à Dubaï continuent d’attirer des consommateurs des quatre coins du globe. Tarifs et réglementation .................. 7 L’industrie de la restauration commerciale tire toujours profit des villes en évolution rapide comme Dubaï et Abu Dhabi, qui s’emploient à construire un certain nombre de centres commerciaux, centres des congrès et hôtels modernes. Étant donné l’importante population étrangère (88 %) des EAU, les nouveaux groupes de consommateurs créeront leurs propres demandes et préférences de consommation dans les industries des ventes au détail et de la restauration, ce qui entraînera des débouchés pour les entreprises internationales. Les EAU continueront d’être l’un des pays les plus attirants et prospères de la région jusqu’en 2017 et serviront de plaque tournante pour le reste du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Ventes au détail .............................. 3 Restauration commerciale .............. 4 Faire des affaires aux EAU ............. 6 EAU : plaque tournante de la région .............................................. 8 Défis du marché .............................. 8 Perspectives du marché ................. 8 Ressources ..................................... 9 Pour obtenir des renseignements complets sur le marché émirien, veuillez consulter l’ensemble des rapports d’analyse des marchés mondiaux : • • • Aperçu du marché Contexte commercial Profil des consommateurs VUE D’ENSEMBLE DU PAYS Au cours de la dernière décennie, l’économie émirienne a connu une croissance considérable, principalement attribuable au volume élevé des exportations de pétrole. La dépendance des EAU à l’égard du pétrole a toutefois laissé l’économie vulnérable à la récession économique mondiale de 2009. Cette année-là, le PIB a chuté de 4,8 %. Depuis, l’économie s’est rétablie et son PIB a enregistré une croissance en 2011 et 2012 de 4,2 % et de 4,4 % respectivement. La croissance lente de l’économie a permis de mieux contrôler l’inflation, qui est passée de 12,3 % en 2008 à 1,6 % en 2009. Le taux d’inflation devrait demeurer inférieur à 3 % entre 2013 et 2017. Dans le but de réduire la dépendance du pays à l’égard du pétrole, les autorités des EAU ont essayé de diversifier leur économie en élargissant les horizons dans les domaines comme la finance, la construction et le tourisme. Le PIB des Émirats arabes unis devrait continuer de croître à un taux situé entre 3 et 4 % au cours de la période de prévision (2013 à 2017), atteignant 433,4 G$US d’ici 2017. Aperçu économique des Émirats arabes unis Historique 2008-2012 Catégories PIB total – Prix courants en millions $US – Taux de change fixe de 2012 Croissance du PIB réel (%) Taux d’inflation (%) Exportations (millions $US) Importations (millions $US) 2008 2009 2010 2011 2012 314 450,7 259 733,5 283 916,2 338 689,9 372 893,7 3,2 -4,8 1,3 4,2 4,4 12,3 1,6 0,9 0,9 0,7 239 213,0 185 000,0 220 000,0 285 000,0 300 000,0 177 000,0 150 000,0 165 000,0 205 000,0 220 000,0 Aperçu économique des Émirats arabes unis Prévisions 2013-2017 Catégories PIB total – Prix courants en millions $US – Taux de change fixe de 2012 Croissance du PIB réel (%) Taux d’inflation (%) Exportations (millions $US) Importations (millions $US) 2013 2014 2015 2016 2017 378 912,4 392 441,1 403 480,0 417 002,3 433 412,2 4,0 3,9 3,8 3,5 3,4 1,5 2,5 2,5 2,7 2,9 319 382,8 - - - - 237 545,4 - - - - Source pour les deux tableaux : Euromonitor, 2013 Page | 2 COMMERCE • En 2011, les importations d’aliments transformés se chiffraient à 0,5 G$US. Le Canada avait une part de marché de 4,1 %. Les importations d’aliments transformés ont connu une croissance annuelle de 17,6 % au cours des trois dernières années. • Les exportations canadiennes de produits agroalimentaires et de produits de la mer aux Émirats arabes unis ont totalisé 519,3 M$CAN en 2012. Le canola, le blé non dur, les lentilles, le blé dur et l’orge ont été les produits les plus exportés vers les Émirats arabes unis. En 2012, le Canada a affiché un excédent de 509,3 M$CAN au titre du commerce des produits agroalimentaires et des produits de la mer avec les Émirats arabes unis. • En 2011, les Émirats arabes unis ont importé des graines de canola d’une valeur de 667,6 M$US. La part de marché du Canada était de 94,3 % (Global Trade Atlas, novembre 2013). VENTES AU DÉTAIL De nos jours, les Émirats arabes unis, particulièrement grâce à Dubaï, sont l’un des pays les plus attirants de la région. La ville de Dubaï est la plaque tournante commerciale des EAU et devient la porte d’entrée du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est. Elle offre des édifices modernes, des centres commerciaux et des établissements de divertissement bourdonnant d’activités, et un certain nombre de centres des congrès, d’expositions et de centres sportifs internationaux. La ville a une infrastructure moderne, un métro entièrement automatisé, des aéroports et des ports de mer de calibre international, ainsi qu’un certain nombre de regroupements d’industries spécialisées dans la technologie de l’information, les services financiers et les soins de santé. Le développement de ces infrastructures a créé un besoin en approvisionnement de produits, offrant ainsi des débouchés pour les entreprises cherchant à alimenter les différentes industries qui continuent de fleurir. Selon Planet Retail, la totalité des ventes au détail (produits d’épicerie et produits non alimentaires) dans les EAU était évaluée à 48,3 G$US en 2012 et devrait atteindre 67 G$US d’ici 2018. Les ventes au détail de produits alimentaires représentaient 19,5 G$US en 2012 et devraient augmenter plus lentement que l’ensemble des ventes au détail. La sous-catégorie devrait atteindre 26,2 G$US d’ici 2018. Ventes au détail aux Émirats arabes unis Historique/Prévisions 2000-2018 Source : Planet Retail, 2013. Page | 3 Le marché de la vente au détail de produits alimentaires a totalisé 7,7 G$US en 2012 et devrait augmenter à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 9 % d’ici 2018, où il devrait atteindre 13 G$US. Le marché de la vente au détail de produits alimentaires devrait également continuer de croître, puisque les épiciers traditionnels de petite envergure sont remplacés par des hypermarchés et des dépanneurs plus imposants. Seulement 25 % des produits alimentaires offerts dans les magasins de vente au détail sont fabriqués dans les EAU, ce qui laisse un important segment du marché de la vente au détail dépendant des importateurs et des grossistes. Afin de répondre à ce besoin, certains détaillants clés se sont associés avec des entreprises pour acheter des aliments directement par leur entremise, contournant ainsi les importateurs et les grossistes. Dans ses prévisions pour 2013, Planet Retail mentionne que la société Emke Group (LuLu International) détenait la plus importante part de marché de l’alimentation, avec un total de 5,7 %. La chaîne française Carrefour n’est pas loin derrière avec une part de marché de 4,9 %, suivie de l’entreprise égyptienne Spinneys avec 4,7 %. Bien que cette dernière se classe au troisième rang des pays détenteurs de parts de marché de l’alimentation, il s’agit du plus important détaillant selon le nombre de points de vente, qui ont totalisé 74 en 2012. Cinq principaux détaillants en alimentation – Émirats arabes unis – Prévisions 2013 Nombre de points de vente Superficie de vente totale 2 (pi ) Superficie de vente 2 moyenne (pi ) Ventes de l’enseigne ($US) Part totale du marché de l’alimentation (%) Emke Group (LuLu Intl.) 59 4 792 093 81 222 1 251 107 601 5,72 Carrefour 43 2 814 763 65 460 1 077 445 514 4,93 Spinneys 74 1 448 822 19 579 1 030 481 018 4,71 Al Safeer 44 1 323 961 30 090 558 072 727 2,55 Abu Dhabi Co-op 19 1 021 495 53 763 479 186 216 2,19 Entreprise Source : Planet Retail, 2013. RESTAURATION COMMERCIALE L’industrie de la restauration commerciale continue de connaître une croissance positive malgré la récession mondiale de 2009. En 2012, l’industrie avait une valeur marchande de 8,1 G$US. L’industrie de la restauration a connu une augmentation de 38,1 % de 2009 à 2012 au chapitre de la valeur des ventes et une autre augmentation de 15,9 % est prévue d’ici 2014, pour atteindre une valeur de 9,4 G$US. Le café est l’une des boissons préférées des Émiriens et prendre un café est leur passe-temps favori. Il n’est donc pas surprenant que près de 37,5 % de l’industrie de la restauration appartiennent au sous-secteur des cafés et des bars. La restauration rapide (31 %) et les restaurants à service Page | 4 complet (30 %) représentent également une importante part de l’industrie de la restauration. La croissance dans ce secteur est attribuable à la performance économique globale du pays, avec une hausse des revenus. Le rôle que joue le magasinage pour les résidents des EAU et les touristes est un autre facteur contributif, car le magasinage est une activité de loisirs populaire. Les résidents des EAU passent plusieurs heures dans les centres commerciaux qui offrent un environnement frais dans un pays chaud. Cela entraîne généralement la consommation d’au moins une boisson, une collation ou un repas. Finalement, les styles de vie trépidants ont aussi eu une incidence positive sur la consommation au sein de l’industrie de la restauration, car les consommateurs ont de moins en moins de temps et préfèrent entreprendre des activités de loisirs, comme regarder la télévision ou passer du temps en ligne, plutôt que cuisiner (Euromonitor). Vente de l’industrie de la restauration commerciale aux Émirats arabes unis Historique/Prévisions en M$US, taux de change fixe de 2012 Catégories p p 2009 2010 2011 2012 5 841,50 6 472,10 7 267,70 8 069,40 8 533,40 9 350,90 2 165,40 2 380,10 2 706,00 3 028,40 3 403,90 3 821,40 Restauration rapide 1 776,00 1 932,00 2 189,30 2 484,30 2 398,90 2 606,30 Restaurants à service complet Restaurants de livraison à domicile et de mets à emporter Cafétérias libre-service Kiosques ambulants et comptoirs alimentaires Pizzerias 1 763,40 2 015,40 2 216,80 2 392,80 2 556,10 2 736,00 116,7 122,6 132,6 140,2 149,9 161,6 10,4 11,5 11,8 12 12,4 12,8 9,5 10,5 11,2 11,7 12,2 12,9 338,3 366,9 399,3 420,4 445 480,3 Secteur de la restauration selon le type d’établissement Cafés/Bars 2013 2014 Source : Euromonitor, novembre 2013 p : prévision ** Les données sur les pizzerias sont compilées à partir de trois différents sous-secteurs (restauration rapide, restaurants à service complet et restaurants de livraison à domicile et de mets à emporter) pour les besoins de la comparaison, mais elles sont toujours prises en compte dans les données de ces sous-secteurs et, par conséquent, dans le total de l’industrie de la restauration commerciale. Ainsi, les pizzerias ne sont pas considérées comme un secteur en soi au sein de l’industrie de la restauration commerciale. Valeur marchande et croissance de l’industrie de la restauration aux EAU selon le lieu, historique et prévisions Sous-secteurs Secteur de la restauration selon le lieu Restauration dans les commerces de vente au détail Restauration dans l’industrie hôtelière Restauration dans les établissements autonomes Restauration dans l’industrie des loisirs Restauration dans l’industrie du voyage Source : Euromonitor, 2013. p 2008 2012 2014 100 % 100 % 100 % 41 % 44 % 44 % 28 % 25 % 4% 28 % 22 % 4% 29 % 19 % 4% 3% 3% 3% p : prévision La restauration dans les commerces de vente au détail se classe au premier rang au chapitre des ventes de l’industrie de la restauration (44 %). Cela est attribuable à la popularité et au nombre de plus en plus élevé de centres commerciaux, où les consommateurs passent beaucoup de temps. La restauration dans l’industrie hôtelière, qui est décrite comme les établissements alimentaires dans des hôtels, a enregistré une importante partie des ventes depuis six ans. La construction de nouveaux hôtels et l’accroissement Page | 5 du tourisme aux EAU pourraient expliquer le pourcentage élevé des ventes dans ce type de lieux. Finalement, bien que la restauration dans l’industrie du voyage ne compte que pour moins de 3 % de l’ensemble des ventes de l’industrie de la restauration, les ventes dans ce type de lieux devraient continuer d’augmenter à mesure que l’investissement dans l’infrastructure du voyage se poursuit, comme le métro de Dubaï. En 2011, près de 88 % de la population du pays était composée de citoyens étrangers. Le nombre élevé de ressortissants étrangers aux Émirats arabes unis crée de forts débouchés pour les entreprises internationales, car elles sont nombreuses à répondre à la demande pour des produits internationaux. Le taux élevé de touristes à Dubaï et à Abu Dhabi a entraîné la construction de plusieurs hôtels cinq étoiles, qui demandent constamment des produits sains et biologiques pour leurs consommateurs. La forte industrie de la construction a aussi attiré de nombreux travailleurs manuels spécialisés et non spécialisés à faibles revenus, créant ainsi de nouveaux groupes de consommateurs qui ont leurs propres besoins et préférences au sein de l’industrie de la restauration commerciale. FAIRE DES AFFAIRES AUX EAU Les autorités émiriennes ont augmenté les dépenses dans l’économie et un certain nombre de réformes ont été mises en place pour faire des EAU un pays plus propice aux entreprises et un centre d’investissement attrayant. Parmi les réformes, notons le processus de demandes électroniques « un guichet, une étape » pour obtenir de l’électricité, un système en ligne de déclaration de revenus et de paiements pour les cotisations de sécurité sociale, le prolongement des heures d’ouverture des bureaux d’enregistrement et la réduction des frais de transfert de propriété. En outre, les autorités des EAU ont apaisé les préoccupations des investisseurs en renforçant leur protection. Selon la Banque mondiale, les EAU ont mis en place « de meilleures exigences de divulgation dans le rapport annuel et à la bourse pour les transactions entre parties liées et ont permis de poursuivre en justice les dirigeants d’entreprises lorsque leurs opérations nuisent à la société » (Doing Business, 2013). Ces changements apportés à la réglementation ont amélioré le classement des EAU dans « Doing Business » de la Banque mondiale, qui classe la facilité des entreprises locales de faire des affaires dans les 189 économies et villes sélectionnées. Les EAU ont obtenu un meilleur classement, e e passant du 26 rang en 2012 au 23 rang en 2013. Dans l’ensemble, selon ce classement, il faut un total de 6 procédures et 8 jours pour enregistrer une entreprise aux EAU. Cela est bien en deçà de la moyenne régionale pour le Moyen­Orient et l’Afrique du Nord (8 procédures et 19,8 jours). Les coûts pour faire des affaires aux EAU sont évalués à 6,4 % du revenu par habitant. Ces coûts sont considérablement inférieurs à ceux du reste de la région, qui sont évalués en moyenne à 28,9 % du revenu par habitant. Les coûts du commerce transfrontalier sont considérablement inférieurs aux moyennes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les coûts d’exportation sont évalués à 630 $US par conteneur, alors que les coûts d’importation s’établissent à 590 $US par conteneur. La durée moyenne pour exporter ou importer un produit est de sept jours. Le tableau ci-après montre certains des indicateurs utilisés par la Banque mondiale pour déterminer la facilité de faire des affaires dans les pays. Comme vous pouvez le constater, les EAU ont amélioré de nombreux indicateurs au cours de la dernière année, prouvant l’engagement des autorités des EAU de faciliter les affaires et d’attirer les investissements dans leur pays. Page | 6 Faire des affaires aux Émirats arabes unis Classement 2013-2014 du Groupe de la Banque mondiale Rang en 2014 Rang en 2013 Changement de rang Démarrer une entreprise 37 24 ↓-13 Obtenir un permis de construire Obtenir de l’électricité Enregistrer la propriété Obtenir des prêts Protéger les investisseurs 5 4 4 86 98 8 7 13 82 137 Payer les impôts 1 1 4 100 4 101 ↑3 ↑3 ↑9 ↓ -4 ↑ 39 Aucun changement Aucun changement ↑1 101 102 ↑1 Commerce transfrontalier Exécution des contrats Régler les différends en matière d’insolvabilité ↑ Changement positif = La réforme commerciale facilite les affaires ↓Changement négatif = La réforme commerciale nuit aux affaires. Source : Doing Business, Groupe de la Banque mondiale, 2013. TARIFS ET RÉGLEMENTATION Voici les tarifs et la réglementation, déterminés par le Groupe de la Banque mondiale (2013), à prendre en considération lorsque l’on désire faire des affaires aux Émirats arabes unis : 1. Le prix élevé des produits alimentaires a incité le gouvernement à mettre en œuvre un processus de vérification des prix auprès des détaillants et à leur imposer une amende s’ils demandent un prix excessif aux consommateurs. En 2006, un programme d’établissement des prix pour les produits essentiels a été mis en place pour protéger les consommateurs. Cette politique est toujours en vigueur en 2013. 2. Les entreprises en participation doivent respecter les exigences prévues par la loi : toutes les entreprises doivent être autorisées et au moins 51 % des parts doivent être détenues par des ressortissants des EAU. Les fournisseurs peuvent donc fonctionner selon ce format commercial. Il est important de noter que la distribution des profits et des pertes se fera selon des proportions différentes que celles applicables aux propriétés partagées. 3. Les EAU ne prélèvent pratiquement aucun impôt. Certains Émiriens peuvent devoir payer différents impôts sur les bénéfices, toutefois il n’y a ni impôt sur le revenu, ni impôt sur les bénéfices à l’échelle du pays. Les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG – dont font partie les EAU) ont l’intention de présenter un système de taxes sur la valeur ajoutée (TVA) d’ici 2016, un processus lent qui pourrait exiger des changements législatifs. 4. De nouveaux changements apportés à la loi permettent aux principales entreprises de déclarer faillite. Les entreprises appartenant à l’État sont désormais supervisées par un comité chargé d’améliorer les gains d’efficience. Page | 7 5. Dans le cadre de la stratégie visant à diversifier l’économie des EAU, les autorités ont modifié la réglementation et créé des mesures incitatives afin d’attirer les investissements étrangers. Des zones de libre-échange ont été établies à Dubaï, Sharjah, Umm Al Quwain et Fujairah. Les entreprises, les distributeurs et les fabricants établis à proximité pourraient tirer profit de certaines concessions attrayantes, ainsi que d’une solide infrastructure. EAU : PLAQUE TOURNANTE DE LA RÉGION Selon Euromonitor International, l’investissement direct étranger (IDE) en 2012 représentait 2,7 % du PIB total. L’IDE a permis au pays de se transformer lentement en une plaque tournante de l’importation et de l’exportation dans la région. L’investissement additionnel dans les infrastructures par les autorités émiriennes a amélioré le potentiel du pays de devenir le maillon entre les marchés de l’Afrique et du Moyen­Orient. Les exportations des EAU vers l’Afrique et le Moyen­Orient ont augmenté de 119 % entre 2007 et 2012. Les Émirats arabes unis sont membres de l’Organisation mondiale du commerce depuis 1996 et ont conclu plusieurs accords commerciaux. En raison de l’emplacement du pays, les accords régionaux ont toujours été importants dans le régime commercial libéral des EAU. Les EAU sont un membre fondateur du CCG, qui a bientôt l’intention de devenir une union douanière. Les accords de libre-échange entre le CCG et certains pays européens, et entre le CCG et Singapour ont été signés, mais n’ont pas encore été mis en œuvre. DÉFIS DU MARCHÉ Malgré le régime commercial libéral des EAU et les nombreux accords de libre-échange, l’emplacement du pays le rend sensible aux événements qui surviennent dans la région. La dépendance du pays à l’égard du pétrole continue de rendre l’économie vulnérable aux changements économiques mondiaux. Bien que les EAU aient tenté de diversifier leur économie, cette dépendance est toujours présente, entraînant de forts investissements et dépenses dans le pays. Des analystes ont soulevé des préoccupations à propos du secteur de la construction et des « bulles » boursières. Étant donné que la réglementation de l’État ne s’applique pas toujours à l’ensemble des Émiriens, il peut être difficile de comprendre la réglementation. L’un des défis à prendre en considération est la concurrence accrue des produits étrangers, comme les produits européens, américains et néo-zélandais bien établis et les viandes halal de l’Australie. PERSPECTIVES DU MARCHÉ À mesure que l’économie des EAU continue de croître et que le pays tente de se diversifier ailleurs que dans le secteur du pétrole, les possibilités d’investir et de faire des affaires aux EAU se poursuivront. L’importante population étrangère demandera de plus en plus de services de restauration et d’aliments qui lui rappellent son pays d’origine, créant ainsi des débouchés pour les fournisseurs de services de restauration. Les nouveaux hôtels et restaurants haut de gamme auront également besoin de fournisseurs. Les entreprises canadiennes de produits sains et biologiques seront bien placées pour répondre à ce besoin grandissant. Il existe aussi des débouchés pour les producteurs canadiens de canola, car presque toutes les graines de canola importées aux EAU proviennent du Canada. Les autorités émiriennes continueront d’améliorer le contexte commercial et leurs capacités de faire des affaires en vue d’attirer de nouveaux investisseurs. Cet investissement dans les infrastructures et un grand nombre d’avantages tirés des zones de libre-échange font des EAU un pays où il est plus rentable et moins dispendieux de faire des affaires, en comparaison avec d’autres pays de la région. Dubaï et d’autres principales villes continueront d’agir de plaque tournante pour la région, permettant de réexporter des produits vers d’autres pays du CCG. Finalement, Dubaï a remporté l’exposition 2020, ce qui créera un certain nombre de débouchés, y compris un tourisme accru, de nouveaux hôtels et un contexte commercial amélioré. Page | 8 RESSOURCES Business Monitor International. Page consultée le 19 novembre 2013. Business Reforms in the United Arab Emirates. (Réformes commerciales aux Émirats arabes unis) Groupe de la Banque mondiale. http://www.doingbusiness.org/reforms/overview/economy/united-arabemirates Page consultée le 13 novembre 2013. Dubai: world class infrastructure and a global hub for trade, transport and tourism. (Dubaï : infrastructure de classe mondiale et plaque tournante mondiale pour le commerce, le transport et le tourisme) http://www.forbescustom.com/EconomicDevelopmentPgs/DubaiWorldClass.html Forbes.com Page consultée le 17 novembre 2013. Economy Profile: United Arab Emirates. (Profil économique : Émirats arabes unis) Doing Business 2014. e 11 édition. Groupe de la Banque mondiale. http://www.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/united-arabemirates/~/media/giawb/doing%20business/documents/profiles/country/ARE.pdf?ver=2 Page consultée le 13 novembre 2013. Ernst & Young. Doing Business in the United Arab Emirates. (Faire des affaires aux Émirats arabes unis) http://emergingmarkets.ey.com/wp-content/uploads/downloads/2012/05/Doing-Business-in-UAE2011.pdf Euromonitor, 2013. HSBC Doing business in the United Arab Emirates (Faire des affaires aux Émirats arabes unis – HSBC)https://globalconnections.hsbc.com/downloads/country_guide-ae-march-2013.pdf Planet Retail, 2013. UAE Defence & Security Report. (Rapport sur la recherche dans le domaine de la défense et de la sécurité aux EAU) T1 2008, p7-9. 3p. Analyse FFPM. Page | 9 Contexte commercial : Émirats arabes unis © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire (2014). Références photographiques Toutes les photographies reproduites dans la présente publication sont utilisées avec la permission des détenteurs des droits sur ces photographies. À moins d’avis contraire, Sa Majesté la Reine du chef du Canada détient les droits d’auteur sur toutes les images. Pour obtenir des exemplaires additionnels de cette publication, pour demander un exemplaire sur support de substitution et pour toutes les autres demandes de renseignements concernant cette publication, veuillez communiquer avec : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Division de l’analyse des marchés mondiaux e 1341, chemin Baseline, Tour 5, 4 étage Ottawa (Ontario) Canada K1A 0C5 Courriel : [email protected] Le gouvernement du Canada a préparé le présent document en se fondant sur des sources d’information primaires et secondaires. Bien que tous les efforts nécessaires aient été déployés pour s’assurer de l’exactitude de l’information Agriculture et Agroalimentaire Canada n’assume aucune responsabilité reliée aux conséquences possibles de décisions prises sur la base de ces renseignements. Toute reproduction ou redistribution du présent document, en totalité ou en partie, doit énoncer clairement qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada est le détenteur du droit d’auteur du document en respectant le modèle suivant : AAC – titre du rapport – année. Lorsque la reproduction ou la redistribution inclut des données du présent document, elle doit en indiquer les sources telles qu’elles sont inscrites dans le présent document. Agriculture et Agroalimentaire Canada fournit le présent document ainsi que d’autres services de production de rapports gratuitement à ses clients des industries agricole et alimentaire. Page | 10