Bureau des marchés internationaux RAPPORT D’ANALYSE DE MARCHÉ | MARS 2013 Source : © A. Barrera, 2011 Le consommateur mexicain moderne Comportement, attitudes et perceptions à l’égard des produits alimentaires Le consommateur mexicain nouveau Comportement, attitudes et perceptions à l’égard des produits alimentaires INTRODUCTION DANS CE NUMÉRO Le Mexique compte 112 millions d’habitants (Instituto Nacional de Estadística y Geografía – INEGI, 2010) et est la deuxième économie de l’Amérique latine, derrière le Brésil. L’adoption de l’Accord de libre-échange de l’Amérique du Nord (ALENA) ainsi que d’une série de politiques macroéconomiques à la fin des années 1990 et au cours des années 2000 ont assuré au Mexique une croissance économique continue. Toutefois, la dépendance commerciale du pays envers les États-Unis et les effets de la récession économique mondiale de 2008 ont nui à l’économie mexicaine. En 2009, le pays a subi la plus forte récession depuis le milieu des années 1990 et son produit intérieur brut (PIB) a chuté de 6 %. L’économie mexicaine s’est rétablie depuis, son PIB affichant une croissance de 5,4 % en 2010 et de 3,9 % en 2011, mais les effets de la récession économique se font toujours sentir et posent de sérieuses difficultés, tant pour l’économie que pour la population. Introduction 2 Positionnement sur le marché mondial 3 Économie 3 Envois de fonds 4 Caractéristiques démographiques 4 Consommation et dépenses 7 Goûts et préférences 8 Tendances émergentes 9 Comme les niveaux de scolarité augmentent, les Mexicains occupent plus souvent des emplois mieux rémunérés et, par conséquent, disposent d’un pouvoir d’achat accru. Par ailleurs, de plus en plus pressés, les Mexicains passent moins de temps à acheter des aliments et à cuisiner. Les aliments proposés par les marchands sont plus abordables et plus variés, y compris les aliments emballés, ce qui a influé sur l’évolution des préférences des consommateurs mexicains. Non seulement le contenu de leur panier d`épicerie, mais aussi leur santé témoignent de ces nouvelles tendances de consommation. En effet, il est de plus en plus fréquent que les Mexicains se voient diagnostiquer du diabète de type 2. Par ailleurs, l`obésité infantile atteint un sommet. Le présent rapport fournit de l’information sur le consommateur mexicain nouveau, ses préférences actuelles, et sur les tendances émergentes dans le pays, comme l’importance accrue accordée à la santé et au mieux-être. Nouveaux produits 11 Conclusions 12 Définitions 12 Bibliographie 13 LE SAVIEZ-VOUS? ► Une proportion de 70 % de la population du Mexique est en surpoids ou obèse (National Health and Nutrition Survey, 2006). ► À l’échelle mondiale, c’est au Mexique que se trouve la plus forte proportion d’enfants en surpoids ou obèses. ► Dans le cadre d’une campagne de lutte contre l’obésité, le ministère de la Santé a créé un compte Twitter qui fournit de l’information aux Mexicains sur les saines habitudes de vie [twitter.com/SSalud_mx] ► Les produits considérés comme sains et bons pour la santé continueront de connaître une popularité croissante auprès des Mexicains, qui souhaitent améliorer leurs habitudes de vie et leur santé. PAGE 2 POSITIONNEMENT SUR LE MARCHÉ MONDIAL ► Le PIB du Mexique, 12e économie du monde et 2e économie de l’Amérique latine, était de 1,18 billion de dollars américains en 2011. ► Le Mexique a conclu 12 accords commerciaux avec plus de 44 pays. Malgré ces nombreux accords, les trois quarts des échanges commerciaux du Mexique se font avec les États-Unis. Figurent parmi les autres partenaires commerciaux le Canada, le Chili, le Japon et l’Union européenne (UE). Les principaux partenaires commerciaux avec lesquels le Mexique n’a pas conclu d’accord commercial officiel sont la Chine et le Brésil (Economia, 2011). ► Le secteur agricole occupe 13,7 % de la population active et les exportations agricoles contribuent pour 10 % du PIB. Les principales exportations agricoles sont les légumes, la bière de malt, les fruits et noix comestibles, les sucres et les produits de cuisson et de boulangerie. ► Les principaux pays exportateurs de produits agroalimentaires au Mexique en 2011 étaient les États-Unis, le Canada, le Chili et la Chine. Cette année-là, le Canada était le deuxième fournisseur du Mexique de produits agroalimentaires (1,7 milliard de dollars américains). ► Les principales exportations agroalimentaires du Canada (2011) au Mexique étaient le canola, le blé non dur, le bœuf frais désossé, l’huile de canola et l’alpiste, les principales exportations de produits de la mer étant le capelan, les fanons de baleine, le hareng et le maquereau. ► Les principales importations agroalimentaires du Canada en provenance du Mexique (2011) étaient les tomates, les poivrons, les framboises, les avocats et la bière. ÉCONOMIE ► Le Mexique a connu une forte reprise au lendemain de la récession économique mondiale. L’indice de confiance des consommateurs ne cesse de croître et s’est élevé à 94,0 % en septembre 2012 (Banco de México et Instituto Nacional de Estadística y Geografía). ► Comme le montre le tableau ci-dessous, les prévisions économiques pour le Mexique sont positives. Les analystes de l’Economist Intelligence Unit (EIU) prévoient un taux de croissance annuel moyen du PIB de 3,7 % de 2012 à 2016 (Economist Intelligence Unit, 2012). Selon Euromonitor, les dépenses de consommation devraient progresser de 3,3 % d’ici 2013. Cependant, l’intégration de l’économie mexicaine à l’économie américaine la rendra toujours vulnérable à toute fluctuation qui pourrait se produire aux États-Unis. Mexique – Population, revenus et taille du marché – Données antérieures et prévisions Catégorie 2008 2009 2010 2011 2012** 2013 Population (en milliers) 106 684,4 107 787,2 108 996,9 110 195,3 111 315,8 112 368,8 PIB total (millions $US) 1 118 244,0 1 051 664,4 1 109 707,7 1 153 397,3 1 200 026,9 1 240 827,8 PIB mesuré en fonction de la PPA* (millions $US) 1 548 202,3 1 468 296,4 1 565 567,8 1 661 144,4 1 718 305,1 1 807 930,9 1,2 -6,0 5,5 3,9 4,0 3,4 10 481,8 9 756,9 10 181,1 10 466,8 10 780,4 11 042,5 64,5 65,7 65,3 64,8 65,4 65,1 716 818,1 678 990,6 710 905,2 747 876,2 776 386,0 802 589,8 Croissance du PIB réel (%) PIB par habitant ($US) PIB par habitant en fonction de la PPA (US$) Dépenses de consommation (US$) Source : Euromonitor, 2012. * Parité du pouvoir d’achat. **Les données de 2012 sont provisoires et fondées sur des estimations se rapportant à une partie de l’année seulement. PAGE 3 ENVOIS DE FONDS ► Les envois de fonds sont l’une des plus importantes sources de revenus des Mexicains. Il s’agit de l’argent qu’envoient à leur famille les immigrants mexicains, la plupart travaillant aux États-Unis. Comme le montre le diagramme ci-dessous, la Banco de México estime que les envois de fonds au Mexique ont totalisé plus de 23 milliards de dollars américains en 2011. Il y a une grande diaspora mexicaine vivant aux États-Unis et beaucoup de personnes de cette communauté envoient mensuellement des acomptes à leurs familles rester au Mexique (Urban Institute). Cette source supplémentaire de revenus dont disposent les familles mexicaines leur fournit un moyen de subsistance qui leur permet de se procurer des produits qui seraient autrement trop chers pour elles. Envois de fonds au Mexique à partir des États-Unis, 2000-2011 (milliards de $US) 30 20 10 0 2000 2003 2006 2009 2011 Source : Banco de Mexico, 2012. CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES Population ► La population mexicaine a crû rapidement, à un taux de croissance moyen de 1,3 % par année au cours des 20 dernières années. Le taux de fécondité est stable, mais demeure élevé en région rurale et chez les peuples autochtones (Central Intelligence Agency World Factbook, 2012). ► L’émigration vers les États-Unis et le Canada s’est aussi accrue sensiblement, le nombre de ressortissants mexicains à l’étranger s’élevant jusqu’à neuf millions (Planet Retail). ► Au milieu de 2011, 65,2 % de la population mexicaine avait entre 15 et 64 ans, l’âge médian au Mexique étant de 28 ans (Euromonitor, 2012). ► L’importance démographique des jeunes au Mexique a mené à une urbanisation croissante : la majorité de la population vit en milieu urbain. ► Source : Shutterstock. Mexico est de loin la plus grande ville du Mexique : sa population (district fédéral) atteint 8,7 millions d’habitants et celle de la région métropolitaine, quelque 20 millions (Planet Retail, 2012). Ecatepec (1,7 million), Guadalajara (1,56 million), Puebla (1,5 million) et Juarez (1,3 million) sont aussi des agglomérations urbaines importantes. Population par tranche d’âge ► Les moins de 30 ans comptent pour 53 % de la population. Dans l’ensemble, le nombre de bébés et le nombre d’enfants de 9 à 12 ans devraient diminuer sensiblement au cours des 20 prochaines années parce que les jeunes Mexicains souhaitent attendre avant de fonder une famille et veulent moins d’enfants (Euromonitor, 2012). ► Le nombre de retraités (Mexicains de plus de 65 ans) devrait grimper de 49 % d’ici 2020, situation qui s’explique par la hausse du taux de fécondité au cours des années 1940 et l’augmentation de l’espérance de vie. Cette dernière était en 2011, à la naissance, de 78,1 ans chez les femmes et de 73,4 ans chez les hommes (Instituto Nacional de Estadística). PAGE 4 CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES (suite) Origine ethnique ► La plupart des Mexicains ont des ancêtres autochtones et espagnols. Tant les traits culturels des Autochtones que ceux des peuples d’origine européenne ont été intégrés dans la culture et les traditions culinaires mexicaines. ► Selon la définition de l’Instituto Nacional de Estadística (institut national de la statistique), les Autochtones s’entendent uniquement des personnes qui parlent l’une des 62 langues autochtones. En 2009, 14 millions d’Autochtones se trouvaient dans les États du centre et du sud du Mexique. Les taux de fécondité, de mortalité et de migration dans les collectivités autochtones du Mexique sont souvent plus élevés. Les Autochtones mexicains gagnent souvent beaucoup moins que les autres Mexicains et sont considérés comme les plus pauvres du Mexique. Certains programmes gouvernementaux ont été conçus pour tenir davantage compte des peuples autochtones et pour fournir aux collectivités autochtones, en vue de les aider, des services, des produits de base et des aliments enrichis. Leurs conditions de vie ont aussi été améliorées. Éducation ► L’enseignement public, géré par le gouvernement des États et le gouvernement fédéral, est offert gratuitement à toute la population. L’enseignement de base, de la prématernelle et la maternelle (pour les 3 à 5 ans) au premier cycle de l’enseignement secondaire (pour les jeunes de 13 à 15 ans) est obligatoire. Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (équivalent à l’école secondaire, pour les jeunes de 15 à 18 ans) est offert par les États, mais les taux d’inscription et d’achèvement des études sont bas parce que les adolescents sont souvent contraints d’abandonner l’école pour aider à soutenir leur famille. ► Selon Datamonitor, le Mexique a haussé ses investissements en éducation au cours des 15 dernières années, surtout en raison de l’accroissement démographique, lequel explique le nombre accru d’étudiants par rapport aux années antérieures. Les plus récentes données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, 2007) révèlent que le gouvernement mexicain a consacré 21,6 % de ses dépenses totales dans le secteur de l’éducation, dont 38 % ont été destinées aux écoles primaires, 29 % au premier cycle de l’enseignement secondaire et 18 % au deuxième cycle de l’enseignement secondaire. ► Le taux d’alphabétisation des Mexicains de 15 ans et plus est de 93,8 % (Euromonitor, 2010). Comme les Mexicains sont de plus en plus nombreux à être plus scolarisés, leurs perspectives d’occuper un emploi mieux payé augmenteront, ce qui aura un effet sur leurs habitudes alimentaires. Ménages ► Le Mexique comptait 29 millions de ménages en 2011, dont 78 % vivaient en région urbaine. Le nombre de ménages recensés a augmenté à un taux moyen de 2,6 % par année depuis 2006 et devrait atteindre 31 millions d’ici 2015 (Euromonitor, 2012). ► Comme le montre le diagramme « Ménages mexicains, selon le type de ménage (2011) », les couples avec enfants représentent 37 % de tous les ménages, suivis des familles monoparentales (18 %) et des couples sans enfants (14 %). Les personnes seules ne représentent que 11 % de l’ensemble des ménages. ► Le revenu disponible au Mexique a presque doublé au cours des dix dernières années et ne cesse de croître tous les ans. Le PIB par habitant a augmenté et s’est élevé à 10 466,80 $US en 2011; il devrait grimper à 11 652,80 $US d’ici 2014 (Euromonitor, 2012). Source : Shutterstock. ► La répartition du revenu demeure très inégale au Mexique : la richesse est plus souvent concentrée dans les grandes régions métropolitaines et au sein d’une minorité de la population. Par exemple, la population des États du Nord, qui jouxtent les États-Unis, jouit d’un niveau de vie plus élevé que celle des régions rurales du Sud, où l’agriculture de subsistance prédomine. ► La classe moyenne du Mexique est plus nombreuse et possède un pouvoir d’achat plus important que jamais (Euromonitor, 2012). PAGE 5 CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES (suite) Source : Euromonitor, 2012. Santé et mode de vie ► Selon l’OCDE, le Mexique a devancé les États-Unis en 2010 pour ce qui est des taux de surpoids et d’obésité dans le monde. D’après le ministère de la Santé du Mexique, 69,5 % de la population est soit en surpoids, soit obèse. En outre, l’obésité infantile est préoccupante. Les statistiques de l’institut national du Mexique pour la santé publique révèlent que le taux d’obésité chez les enfants augmente : il est passé de 18,4 % en 1999 à 26,2 % en 2006, ce qui représente une croissance annuelle de 1,1 %. Le taux d’obésité infantile au Mexique est à l’heure actuelle le plus élevé du monde. ► Le ministère de la Santé estime que 10 % de la population mexicaine souffre de diabète, désormais cause principale de décès, de perte d’un membre et de cécité. ► De nombreux consommateurs mexicains à faible revenu ne connaissent pas les bienfaits d’une alimentation saine ou, plus généralement, de la valeur nutritive des aliments. En général, ils ne peuvent pas se permettre de payer leurs aliments plus chers. Les aliments emballés et les repas-minute, habituellement bon marché et pratiques, font souvent office de repas. Un certain nombre de facteurs poussent toutefois graduellement les Mexicains à se tourner vers des choix santé. ► Selon Euromonitor, les problèmes de santé liés au surpoids, à l’obésité et au diabète au Mexique forcent les entreprises à changer la composition de leurs produits ou à les adapter. Certaines gammes, par exemple, comprennent désormais des produits à faible teneur en gras et en sucre ou à forte teneur en fibres. Les acteurs importants sur le marché accroissent davantage leur présence dans le secteur des aliments santé et essaient de fabriquer des produits abordables. ► Le gouvernement mexicain a adopté une approche progressive visant à changer les habitudes alimentaires au Mexique, approche selon laquelle il informe la population et accroît la disponibilité des aliments santé bon marché. Il lui faut toutefois, tâche ardue s’il en est une, réussir à informer les jeunes consommateurs, mais aussi veiller à ce que les aliments sains soient abordables pour tous. ► En 2009, une loi a été adoptée pour réglementer la publicité sur la malbouffe dans les médias de masse; elle devrait par ailleurs réglementer la quantité de messages publicitaires destinés aux enfants. L’interdiction de la vente de malbouffe dans les écoles primaires et secondaires a été imposée dans une nouvelle loi adoptée en août 2010, laquelle prévoit aussi une période d’exercice obligatoire de 30 minutes par jour dans les cours d’école (Diario Oficial, août 2012). Bien que ces nouvelles lois soient actuellement en vigueur, il n’en demeure pas moins que les autorités mexicaines ont encore beaucoup de travail à faire pour s’assurer qu’elles sont appliquées et que leurs objectifs deviennent une réalité quotidienne dans tout le pays. (Pour plus de détails, consulter le rapport d’AAC Les produits de santé et de mieux-être au Mexique, avril 2010.) PAGE 6 CONSOMMATION ET DÉPENSES ► Les dépenses de consommation par habitant ont enregistré une forte baisse entre 2008 et 2009 à cause de la récession économique mondiale. Depuis, elles ont légèrement progressé et ont atteint 6 939,70 $US en 2011. Elles devraient s’élever à 7 238,50 $US en 2013 (Euromonitor, 2012). ► Les Mexicains continuent de dépenser pour l’alcool et le tabac, les télécommunications et les produits et services de santé. En 2010, les consommateurs mexicains ont principalement acheté des aliments, de l’alcool et du tabac, lesquels ont représenté près du tiers de leurs dépenses. Suivent les dépenses liées aux transports et aux communications (19 %) et à l’éducation (14 %). ► En raison de la récession économique de 2008-2009, les Mexicains ont réduit leurs dépenses destinées aux produits de base et troqué les grandes marques pour d’autres produits moins chers. Ce sont les articles non essentiels, comme les vêtements, qui ont accusé la plus forte baisse pendant la crise économique. En 2010, cette catégorie ne représentait que 6 % de l’ensemble des dépenses de consommation. Parts des dépenses de consommation des Mexicains, 2010 Santé 3% Articles et serv ices pour la maison 6% Logement et essence 9% Transports et communications 19 % Éducation 14 % Soins personnel ► Si le revenu des jeunes consommateurs 8% Vêtements mexicains a fondu par suite de la 6% récession mondiale, les Mexicains Autre Aliments, alcool 3% et tabac devraient toutefois jouir d’un revenu plus 33 % élevé à mesure que les niveaux de scolarité augmentent, que les femmes Source : INEGI 2012. entrent sur le marché du travail et que le nombre d’enfants par famille diminue. En raison de ces changements, les consommateurs pourraient dépenser plus, dont pour acheter des vêtements et d’autres produits de luxe. ► Les aliments frais demeurent un élément fondamental du régime alimentaire des Mexicains, car ces derniers préfèrent encore et toujours les repas faits maison, qui sont moins chers et plus traditionnels. Habituellement, les Mexicains achètent leurs aliments frais chez le détaillant et les marchés publics des grossistes de leur localité, où ils trouvent une variété de produits au même endroit. L’ouverture de supermarchés et d’hypermarchés partout au pays a incité de plus en plus de Mexicains à y aller pour faire leurs courses. Par ailleurs, les rabais offerts régulièrement par ces supermarchés et hypermarchés séduisent les consommateurs contraints à se serrer la ceinture. ► La majorité des Mexicains trouvent encore qu’il coûte cher de manger au restaurant ou dans les chaînes de restauration rapide. Les aliments bon marché proposés par les marchands ambulants sont souvent considérés comme malsains et peu intéressants, surtout depuis que le gouvernement ne cesse de promouvoir que la meilleure façon d’éviter le surpoids et l’obésité est de consommer des aliments frais. ► Les produits emballés et industrialisés ont enregistré une plus forte croissance que les aliments frais, malgré l’importance de ces derniers dans le régime alimentaire mexicain, car les Mexicains, surtout ceux des régions urbaines, ont moins de temps pour acheter et cuisiner les aliments. Cette situation pourrait s’expliquer par la taille croissante de la population active, le nombre décroissant de membres par ménage, le pouvoir d’achat grandissant des enfants et le vieillissement de la population. Par conséquent, de nombreux Mexicains, peu importe leur revenu, remplacent désormais leurs repas par des aliments emballés, qui sont non seulement bon marché et pratiques, mais aussi très faciles à se procurer chez les détaillants des quatre coins du pays. PAGE 7 CONSOMMATION ET DÉPENSES (suite) ► Les ventes d’aliments emballés ont grimpé de 3,7 % en 2011, celles de produits de boulangerie, de 4,1 %, celles de produits laitiers, de 4,0 %, et celles d’huiles et de matières grasses, de 4,9 %. Les jeunes Mexicains trouvent les aliments emballés et transformés pratiques et économiques, mais souvent, ces aliments sont caloriques et contiennent beaucoup de sucre et de gras saturés. ► Les jeunes consommateurs constituent un segment de plus en plus important étant donné les changements socioéconomiques qui se produisent sur le marché. Par exemple, les familles moins nombreuses et le nombre accru de femmes sur le marché du travail font en sorte que le revenu disponible des familles est plus élevé, mais qu’il y a moins de temps pour préparer les repas. Ainsi, les consommateurs sont portés à acheter des produits faciles et rapides à préparer ainsi que des repas emballés et des plats cuisinés. ► Dépenses alimentaires au Mexique (2010) Viandes 22 % Céréales 19 % Boissons alcooliques et non alcooliques 9% Poisson et produits de la mer 3% Lait et dérivés 12 % Oeufs 3% Autres aliments 9% Épices et vinaigrettes 1% Café, thé et chocolat Ortiz-Hernández et Gómez-Tello (2008) 1% ont constaté que chez les adolescents mexicains de 12 à 19 ans, seulement le tiers consommait quotidiennement des fruits et des légumes, la moitié, des Source : INEGI, 2012. produits laitiers, et le cinquième, des collations sucrées et salées. Tubercules 2% Sucre et miel 1% Fruits 4% Huiles et matières grassses 2% Légumineuses et légumes 12 % ► Les ménages à faible revenu, dont le budget est restreint, consomment moins souvent d’aliments frais, généralement plus chers. Ils privilégient plutôt les aliments emballés, meilleur marché mais habituellement moins nutritifs. ► Les consommateurs mexicains sont fidèles aux marques établies qui leur sont familières, dont les nouveaux produits sont simplement de nouvelles variétés ou encore proposés avec de nouvelles garnitures. Toutefois, comme les consommateurs font désormais des choix judicieux et économiques à l’épicerie, les fabricants ont été incités à proposer un plus grand nombre de produits bon marché et de marque maison. Ainsi, les marques maison et les marques économiques sont de plus en plus populaires auprès des consommateurs soucieux des prix. GOÛTS ET PRÉFÉRENCES ► Les consommateurs mexicains aiment les plats traditionnels qui combinent les saveurs de la cuisine autochtone (des Mayas et des Aztèques) et espagnole. ► Le maïs est un aliment de base qui sert à préparer les tortillas et les tamales, accompagnés de riz et de haricots. ► Les plats traditionnels sont composés de chilis (piments forts), de tortillas, de salsas ainsi que de sauces riches épicées en accompagnement. Les salsas peuvent être faites de tomates rouges, de chipotles et d’oignons ou de tomatillos (tomates vertes) et d’autres sortes de chilis, comme les jalapeños, et parfois même d’avocats. PAGE 8 TENDANCES ÉMERGENTES Aliments biologiques ► Le marché mexicain des aliments biologiques est embryonnaire. Par le passé, seuls les consommateurs à revenu intermédiaire ou élevé qui possédaient un pouvoir d’achat supérieur achetaient des aliments biologiques. De nos jours, toutefois, plus de consommateurs mexicains souhaitent se procurer des produits biologiques maintenant qu’ils sont sensibilisés à leurs bienfaits et qu’un nombre croissant de ces produits sont proposés à un prix abordable. ► La valeur des ventes d’aliments biologiques emballés et des boissons biologiques a atteint 157,4 millions de dollars américains en 2010. Ces ventes ont progressé à un TCAC de 18,1 % depuis 2007 et devraient continuer de s’accroître à un taux moyen de 15,4 % au cours des quatre prochaines années. Il est prévu que la valeur des ventes atteigne 311,2 millions de dollars américains en 2015, les aliments biologiques emballés accaparant la moitié de ce marché. Valeur des ventes au détail, en millions de dollars américains, prix courants, taux de change fixes de 2012 Catégorie Boissons biologiques 2010 2011 2012* 2013 2014 2015 7,0 9,3 11,5 14,2 17,6 21,7 Aliments biologiques emballés 150,4 167,1 191,3 219,1 252,9 289,6 Aliments biologiques – Total 157,4 176,5 202,8 233,3 270,5 311,2 Source : Euromonitor, 2012. *Les données de 2012 sont provisoires et fondées sur des estimations se rapportant à une partie de l’année seulement. ► La plupart des produits alimentaires biologiques importés au Mexique sont des produits transformés. Les principaux produits alimentaires biologiques importés sont les produits de boulangerie, les produits laitiers, les boissons, les produits d’épicerie divers (céréales, sauces, huiles, tofu, assaisonnements, etc.), les desserts et les produits sucrés ainsi que les légumineuses, les céréales et les graines prêtes à manger (lin, riz, haricots, etc.). ► Entre janvier 2011 et janvier 2012, Mintel International a inclus dans sa base de données 100 produits lancés sur le marché avec l’allégation « biologique ». La majorité de ces produits étaient nouveaux, tandis que les autres étaient de nouvelles variétés ou préparations ou encore étaient proposés dans un nouvel emballage. ► Produits biologiques, selon le type de lancement De janvier 2011 à janvier 2012 Nouv eau produit 70 % Ces nouveaux produits tombaient surtout dans les catégories des sauces et assaisonnements, des collations et des tartinades sucrées, des produits laitiers et des aliments pour bébé. Nouv elle préparation 2% Nouv elle v ariété ou nouv el élément de gamme 16 % Nouv el emballage 12 % Source : Mintel, 2012. Aliments meilleurs pour la santé ► Dans l’ensemble, les ventes au détail des aliments meilleurs pour la santé se sont chiffrées à 3,4 milliards de dollars américains en 2010. Les aliments emballés à teneur réduite en glucides ont enregistré la plus forte croissance dans cette catégorie, leurs ventes affichant une hausse de 27,8 % entre 2009 et 2010. Les aliments emballés portant les allégations « teneur réduite en gras », « teneur réduite en sel » et « teneur réduite en sucre » ont tous connu une croissance modérée de 6,6 % en moyenne. ► Ce sont les aliments emballés à teneur réduite en sucre et ceux à teneur réduite en gras dont la valeur des ventes a été le plus élevé dans la catégorie des aliments meilleurs pour la santé. ► Les nouvelles lois mexicaines qui interdisent la vente de malbouffe dans les écoles primaires pour prévenir l’obésité chez les enfants pourraient se révéler avantageuses pour la vente d’aliments meilleurs pour la santé. Les entreprises essaient de trouver des façons de vendre aux enfants des variétés améliorées et saines de leurs collations pour répondre aux besoins de cette nouvelle génération de consommateurs à la recherche de produits santé. Les fabricants doivent créer de nouveaux produits, dont bon nombre à teneur réduite en sucre, en gras, en sel ou en glucides, pour attirer les consommateurs soucieux de leur santé. PAGE 9 TENDANCES ÉMERGENTES (suite) Valeur des ventes au détail, en millions de dollars américains, prix courants, taux de change fixes de 2012 Catégorie 2010 2011 2012* 2013 2014 2015 Boissons meilleures pour la santé 2 091,5 2 257,6 2 399,0 2 528,8 2 654,1 2 778,3 Aliments emballés meilleurs pour la santé 1 375,5 1 425,7 1 473,3 1 551,0 1 636,4 1 729,8 Total 3 467,0 3 683,3 3 872,3 4 079,7 4 290,5 4 508,2 Source : Euromonitor, 2012. *Les données de 2012 sont provisoires et fondées sur des estimations se rapportant à une partie de l’année seulement. ► Selon Mintel, 777 produits portant une allégation selon laquelle ils seraient meilleurs pour la santé ont été lancés sur le marché mexicain entre janvier 2010 et janvier 2011. La plupart de ces produits faisaient partie de la catégorie des aliments à teneur faible/nulle/réduite en gras trans. Les allégations « teneur faible/nulle/réduite en gras » et « casher » comptaient parmi les cinq principales allégations. Produits meilleurs pour la santé lancés entre janvier 2011 et janvier 2012, selon l’allégation Source : Mintel, 2012. Place publique, Puebla, Mexique. Source : © A. Barrera, 2011. PAGE 10 TENDANCES ÉMERGENTES (suite) Aliments fonctionnels ou enrichis ► Les ventes d’aliments fonctionnels ou enrichis ont totalisé 13 milliards de dollars américains en 2010. Cette catégorie d’aliments a connu une croissance stable au cours des dernières années et devrait continuer de croître à un TCAC de 3,3 % jusqu’en 2015. ► Les consommateurs mexicains sont attirés par la valeur ajoutée des aliments emballés fonctionnels ou enrichis. Au Mexique, l’importance des marques et la grande fidélité à leur égard ne datent pas d’hier. En 2010, trois grandes sociétés dominaient le marché des aliments emballés fonctionnels ou enrichis : Nestlé (16 % de part de marché), Industrial Lala (11 %) et Panificación Bimbo (10 %). ► Les produits les plus populaires dans cette catégorie sont ceux qui auraient des bienfaits pour la santé, comme ceux qui soulagent la constipation ou qui facilitent la digestion. Les produits comme Lala Vive con Fibra (yogourt à boire avec fibres) ou les yogourts fonctionnels ou enrichis de Grupo Industrial Lala sont très prisés. ► Parmi les produits qui auraient des bienfaits pour la digestion, ce sont les céréales froides, les yogourts à boire et les barres à grignoter/céréalières/énergétiques qui étaient le plus en vogue. Valeur des ventes au détail, en millions de dollars américains, prix courants, taux de change fixes de 2012 Catégorie 2010 2011 2012* 2013 2014 2 662,1 2 927,8 3 143,2 3 354,6 3 569,0 3 787,1 Aliments emballés enrichis et fonctionnels 10 384,9 10 701,0 10 907,9 11 189,4 11 459,8 11 722,8 Total 13 047,0 13 628,8 14 051,1 14 544,1 15 028,8 15 510,0 Boissons enrichies et fonctionnelles 2015 Source : Euromonitor, 2012. *Les données de 2012 sont provisoires et fondées sur des estimations se rapportant à une partie de l’année seulement. NOUVEAUX PRODUITS Aliments enrichis ou fonctionnels, selon le type de lancement De janvier 2011 à janvier 2012 Nouveau produit 51% Nouvelle variété ou nouvel élement de gamme Produit de 20% nouveau mis en marché 4% Nouvel préparation Nouvel 2% emballage 23% ► Selon Mintel, 197 produits portant une allégation « antioxydant », « prébiotique » ou « favorise la prise de poids ou le gain de masse musculaire » ont été lancés sur le marché mexicain entre janvier 2011 et janvier 2012. Les cinq principaux aliments fonctionnels, selon l’allégation De janvier 2011 à janvier 2012 Sous-catégorie Céréales froides Nombre de produits 21 Yogourts à boire et boissons lactées de culture 16 Barres à grignoter/céréalières/énergétiques 16 Gâteaux secs sucrés et biscuits 13 Noix 9 Source : Mintel, 2012. PAGE 11 CONCLUSIONS ► Les consommateurs mexicains disposent d’un plus grand pouvoir d’achat, mais sont aussi de plus en plus pressés par le temps. Même s’ils préfèrent généralement les aliments frais, ces consommateurs recherchent des produits dont la préparation est rapide, facile et pratique. ► Le nombre croissant de Mexicains en surpoids ou obèses a mené le gouvernement à prendre des mesures pour encourager l’adoption de saines habitudes de vie, c’est-à-dire avoir un régime alimentaire équilibré et faire régulièrement de l’exercice, ainsi qu’à adopter de nouvelles lois interdisant la vente de malbouffe dans les écoles primaires et leurs environs. ► L’incidence grandissante de problèmes de santé et de maladies au sein de la population mexicaine, surtout chez les enfants, a incité les consommateurs à opter pour des produits santé. La demande d’aliments meilleurs pour la santé et de produits alimentaires fonctionnels, en particulier ceux destinés aux consommateurs souffrant de maladies associées au poids, continuera de croître. ► L’engouement pour les saines habitudes de vie devrait s’amplifier. Certaines tendances, comme la vogue des aliments biologiques, sont encore embryonnaires. La plupart des consommateurs mexicains ne peuvent pas se permettre les produits biologiques parce qu’ils coûtent cher. Les entreprises qui lancent des produits à un prix concurrentiel ou moins élevé tireront parti de ces tendances et attireront les consommateurs à la recherche de produits abordables. ► Parmi les nouveaux produits lancés, on trouve de plus en plus d’aliments meilleurs pour la santé et d’aliments fonctionnels. Les entreprises désireuses d’accroître ou de maintenir leur part de marché pourraient tirer avantage de proposer de nouvelles variétés saines de produits existants, comme des produits à teneur réduite en gras ou en sucre. ► Dans l’ensemble, la demande de produits jugés sains et bons pour la santé ne cessera de s’accroître, car les Mexicains souhaitent améliorer leurs habitudes de vie et leur santé. DÉFINITIONS Le présent rapport analyse le marché des aliments et des boissons de santé et de mieux-être au Mexique. Aux fins de l’étude, les produits de ce marché ont été définis comme suit. ► Aliments enrichis ou fonctionnels – S’entend d’aliments auxquels des ingrédients santé ont été ajoutés. Les aliments et boissons fonctionnels doivent avoir une fonction physiologique précise ou être enrichis de produits qu’ils ne contiennent pas normalement en vue de procurer des bienfaits qui s’ajoutent à leur valeur nutritionnelle fondamentale. Ces aliments comprennent les aliments enrichis de calcium, de vitamines et de minéraux et les aliments fonctionnels renforçant les systèmes digestif et immunitaire ainsi que la santé des os. ► Aliments meilleurs pour la santé – S’entend d’aliments emballés et de boissons dont la teneur en substances jugées « moins saines » (gras, sucre, sel, glucides) a été réduite durant la production. Seuls les aliments dont les éléments « moins sains » ont été retirés ou remplacés durant leur transformation peuvent être qualifiés de « meilleurs pour la santé ». Cette caractéristique devrait être prise en compte dans le positionnement et la commercialisation de ces aliments. Les produits qui ne contiennent pas naturellement de gras, de sucre ou de glucides ne sont pas inclus dans cette catégorie. Cette catégorie d’aliments comprend les aliments à teneur faible, nulle ou réduite en sucre, en sodium ou en cholestérol, et dont l’indice glycémique est nul, faible ou réduit. ► Aliments biologiques – Ces aliments doivent être certifiés biologiques par un organisme de certification. Selon le pays, ces aliments peuvent être qualifiés de « biologiques » ou d’« écologiques ». Ces définitions sont inspirées de celles d’Euromonitor International et de Mintel. Ce classement est conforme à la classification et à l’identification de produits universellement reconnues à des fins de collectes de données PAGE 12 BIBLIOGRAPHIE Encuesta Nacional de Salud y Nutrición 2006. Adresse : http://portal.salud.gob.mx/descargas/pdf/ Bullets_lucha_libre.pdf. INSTITUTO NACIONAL DE ESTADÍSTICA Y GEOGRAFÍA – INEGI. 31 janvier 2011. Población, Hogares y Vivienda. Adresse : http:// www.inegi.org.mx/Sistemas/temasV2/Default.aspx?s=est&c=17484. Consulté en février 2012. ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT. 2012. Mexico. Adresse : http://country.eiu.com/Mexico. Consulté en février 2012. CENTRAL INTELLIGENCE AGENCY. 2012. Mexico. Adresse : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ mx.html. Consulté en février 2012. SECRETARIA DE ECONOMÍA. 2012. Negociaciones Comerciales Internacionales. Adresse : http://www.economia.gob.mx/ comunidad-negocios/comercio-exterior/tlc-acuerdos . Consulté en mars 2012. 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Le consommateur mexicain moderne Comportement, attitudes et perceptions à l’égard des produits alimentaires © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire (2013). ISSN 1920-6607 No AAC. 76598F Références photographiques Toutes les photographies reproduites dans la présente publication sont utilisées avec la permission des détenteurs des droits sur ces photographies. À moins d’avis contraire, Sa Majesté la Reine du chef du Canada détient les droits d’auteur sur toutes les images. 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