2015 plurielle et transversale RAPPORT

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© Audrey Dumas
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
2015
plurielle et
transversale
Centre hospitalier Saint Jean
de Dieu : des signes
d’amélioration
en hospitalisation
LES PÔLES
D’ACTIVITÉ
Une file active en baisse de
2,4% par rapport à 2014
2015
en trois mots ?
# Changement
# Mobilisation
# Perspectives
En 2015, 15 013 patients ont eu recours aux
soins de l’établissement au moins une fois
dans l’année. C’est la file active la plus basse
enregistrée depuis 2007.
Le nombre de patients pris en charge à temps
partiel augmente de 17,3% au niveau de
l’établissement. La file active des patients à
temps complet évolue également à la hausse
(+4,8%) tandis que la file active ambulatoire
diminue de 2,8%.
3
Évolution des files actives
de 2013 à 2015
Contrairement à 2014, la file active de la
psychiatrie adulte baisse sensiblement (-3,8%)
alors que celle de la psychiatrie infantojuvénile reste relativement stable (+0,9%).
15 303 15 382 15 013
16000
14000
12000
10 741 10 947 10 536
10000
8000
6000
4 718 4 550 4 591
4000
2014
2015
Nombre de patients
15 382
15 013
Ecart
par rapport
à 2014
-2,4%
Nombre de patients
10 947
10 536
-3,8%
File active
File active globale
File active
psychiatrie adulte
File active - psychiatrie
infanto-juvénile
Taux de recours au soin
Taux de nouveaux
patients
Activité globale
Hospitalisation
temps complet
Hospitalisation
temps partiel
Activité ambulatoire
Hospitalisation
temps plein, en
psychiatrie adulte
4 550
4 591
%
2,19
2,12
%
34,9
32,5
Nombre de patients
115
0,9%
Nombre de séjours
3 410 ont3 812
11,8%
patients
été reçus
Nombre de journées à la fois
127en
201psychiatrie
125 997 adulte-0,9%
Nombre de patients
1 788
1 873
4,8%
et infanto-juvénile
Nombre de passages en CSI (1)
4 110
5 027
22,3%
Nombre de séjours
787
960
22,0%
24
(2)
25 755
3,6%
Nombre de journées
864,5
Nombre de patients
699
820
17,3%
29 439
30 168
2,5%
Nombre de venues (3)
Nombre d'actes
177 358 170 685
-3,8%
Nombre de patients
14 750
14 331
-2,8%
Taux d’occupation
100,4
98,1
Nouvelles mesures sous
881
924
4,9%
contrainte, sur l’année
Durée moyenne
d’hospitalisation par malade
72,8
67,7
-7,1%
(DMHM)
Nombre de passages en chambre de soins intensifs pour une durée > 2 heures
Journées calculées selon la règle PMSI : présences en journées + (présences en demi-journées/2)
(3)
Une venue est une présence en hôpital de jour, qu’elle soit sur une journée ou une demi-journée
(1)
(2)
1) Les patients vus dans plusieurs secteurs ne sont comptés qu’une fois.
2000
0
Répartition des files actives
par mode de prise en charge
Nature de prise en charge
Toute PEC confondue
Activité
ambulatoire
Global
établissement Hospitalisation à temps complet
Hospitalisation à temps partiel
Toute PEC confondue
Activité ambulatoire
Adulte
Hospitalisation à temps complet
Hospitalisation à temps partiel
Toute PEC confondue
InfantoActivité ambulatoire
juvénile
Hospitalisation à temps complet
Hospitalisation à temps partiel
L’augmentation de la file active à temps partiel
est particulièrement visible en psychiatrie
adulte (+23,4%) et celle à temps complet
ne progresse qu’en psychiatrie adulte (+6%).
En ambulatoire, la file active de psychiatrie
adulte connaît une baisse notable (-4,5%)
alors qu’elle était en hausse en 2014.
Psychiatrie
Infanto-juvénile
Psychiatrie
Adulte
2013
File active
2014
15 382
14 750
1 788
699
10 947
10 348
1 684
471
4 550
4 485
134
229
File
active
2015
15 013
14 331
1 873
820
10 536
9 887
1 785
581
4 591
4 538
107
239
2014
Total
2015
Ecart
par rapport
à 2014
-2,4%
-2,8%
4,8%
17,3%
-3,7%
-4,5%
6,0%
23,4%
0,9%
1,2%
-20,1%
4,4%
14
331
patients soit 95,5% des patients
ont bénéficié d’une prise en
charge ambulatoire.
12,7% ont été hospitalisés à temps complet
et 5,5% ont été hospitalisés à temps partiel.
Enfin, 13,4% des patients ont bénéficié de
plusieurs types de prise en charge.
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
ambulatoire ont bénéficié exclusivement de
ce type de prise en charge. Ce type de patients est particulièrement important en psychiatrie infanto-juvénile (94,8%)
31,3% des patients hospitalisés à temps
complet ont bénéficié exclusivement de ce
type de prise en charge.
6% des patients hospitalisés à temps partiel
ont bénéficié exclusivement de ce type de
prise en charge.
Répartition de la file active 2014 par
ancienneté de prise en charge
antérieure à 2011
2011
2012
2013
2014
2015
Total
2015
Psychiatrie adulte
File active
4 220
466
473
678
1 247
3 452
10 536
%
40,1
4,4
4,5
6,4
11,8
32,8
100,0
Infanto-juvénile
File active
1015
301
371
523
940
1441
4591
%
22,1
6,6
8,1
11,4
20,5
31,4
100,0
En psychiatrie adulte, 55,4% des patients
sont pris en charge à Saint Jean de Dieu
depuis au moins 2013 alors qu’ils sont
48,2% en psychiatrie infanto-juvénile.
Prise en charge dans les
dispositifs intersectoriels1
31,2% des patients de la file active globale
ont été pris en charge par un des dispositifs
intersectoriels versus 30% en 2014. Cette
proportion est encore plus significative pour
32,5% de nouveaux
patients
En 2015, le renouvellement des patients représente 32,5% de la file active globale (32,7%
de la file active de psychiatrie adulte et 31,1%
de celle de psychiatrie infanto-juvénile). Le
taux des nouveaux patients est en baisse par
rapport à 2014, particulièrement en psychiatrie
infanto-juvénile (- 4 points). Le nombre de
nouveaux patients en psychiatrie adulte baisse,
quant à lui, de 8,9% et de 9,9% en psychiatrie
infanto-juvénile.
En 2015, 95,6% des nouveaux patients accueillis au centre hospitalier Saint Jean de Dieu
l’ont été par une prise en charge ambulatoire
(versus 92,6% en 2014). Par ailleurs, 42,9% des
nouveaux patients arrivent au centre hospitalier
Saint Jean de Dieu par une unité intersectorielle,
toute nature de prise en charge confondue.
Assez logiquement, 54,6% des nouveaux
patients dont la première prise en charge est
une hospitalisation entrent à l’hôpital en unité
d’hospitalisation de courte durée (UHCD) :
31,2% à l’UHCD Pussin et 23,4% à l’UHCD
Alphée. De manière plus globale, 82,6% des
nouveaux patients dont la première prise en
charge est une hospitalisation, entrent dans
le soin par une unité intersectorielle.
Un taux de recours2
au soin en baisse
16,8% des patients vus
une seule fois
La population municipale3 référée au centre
hospitalier Saint Jean de Dieu a continué
d’augmenter entre 2014 et 2015 (+1,5%).
Pourtant, le taux de recours des patients
originaires des secteurs de l’hôpital Saint Jean
de Dieu est en baisse par rapport à 2014
(2,12 versus 2,19%). En revanche, en psychiatrie
infanto-juvénile, ce taux est en hausse de
3,60% contre 3,24% en 2014.
La part de patients de la file active globale
vus une seule fois est relativement stable en
2015 par rapport à 2014 (16,8% contre
16,3%). En psychiatrie adulte, le taux de
personnes vues une seule fois est de 17,5%
et de 14,6% en psychiatrie infanto-juvénile.
Chez les patients adultes (16 ans et plus) il est
en baisse de 1,61% contre 1,91% en 2014).
Les taux de recours au soin des secteurs
adultes varient de 1,69% pour le 69 G26,
1,78% pour le secteur 69G25, à 2,04%
pour le 69G27. Comme en 2014, le taux de
recours le plus élevé est celui du secteur
69G27. En revanche, celui du secteur 69G26
Le taux de recours
est en baisse alors
que la population
référée progresse”
Parmi les patients vus une seule fois, 99,2%
le sont en ambulatoire.
L’UPUL, du fait de son activité d’accueil aux
urgences du centre hospitalier Saint-Joseph /
Saint-Luc, reste cette année encore et toutes
prises en charge confondues, la structure qui
a la plus grande part de patients vus une seule
fois, soit 50,7% de sa file active (versus
47,6% en 2014). Cela correspond à 27,5%
des patients vus une seule fois sur l’ensemble
de l’établissement.
Semaine du sport en juin 2015.
Atelier “Bronze” animé par l’artiste Abou
TRAORE dans le cadre des 20 ans de
l’association Laafiasso en septembre 2015.
Expo Chamb’Art à la Chapelle dans
le cadre de la Biennale hors normes.
En ambulatoire, l’unité de psychiatrie d’urgence
et de liaison (UPUL), située aux urgences du
centre hospitalier Saint-Joseph / Saint-Luc
est la porte d’entrée de 32% de nouveaux
© Cécilia de Varine
Année d’entrée
du patient
au centre hospitalier
Saint Jean de Dieu
Année de prise en charge
8,8% des patients de la file active globale ont
été pris en charge à la fois en psychiatrie de
secteur et en psychiatrie intersectorielle (versus 7,8% en 2014).
est devenu inférieur à celui du 69G25. Les
taux de recours au soin des secteurs infantojuvénile sont de 2,92% pour le secteur
69I011 et 3,37% pour 69I012.
© Cécilia de Varine
88,4% des patients pris en charge en
La file active globale des dispositifs intersectoriels connaît une hausse de 1,5% entre
2014 et 2015 alors qu’elle baisse 2,7% au
niveau des secteurs, notamment les secteurs
adulte (-5,1%).
patients au niveau de l’établissement (versus
25,7% en 2014). Enfin, 72,9% des patients
pris en charge par cette unité sont des patients
nouveaux de Saint Jean de Dieu.
© Audrey Dumas
Prise en charge exclusive :
près de 9 patients sur 10
pris en charge uniquement
en ambulatoire
5
la psychiatrie adulte avec 42,1% des patients
en 2015 et augmente par rapport à 2014
(39,9%).
1) Présentation des dispositifs intersectoriels en page 53.
2) Le taux de recours au soin se calcule en rapportant la file active à la population référée.
3) La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement
ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri.
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
7
n patient sur six hors
U
secteur
Psychiatrie adulte
Le taux de patients domiciliés en dehors des
secteurs de rattachement du centre hospitalier
Saint Jean de Dieu est stable en 2015 par rapport
à 2014 (16,8% de la file active). En psychiatrie
adulte, ils représentent 22,1% de la file active
et en psychiatrie infanto-juvénile 4,6%.
Pour les pôles de psychiatrie adulte, la part de
leur file active qui réside sur leur secteur oscille
entre 86 et 88%, toutes natures de prise en
charge confondues. Cette part est plus faible
parmi la file active des patients adultes hospitalisés à temps plein : elle oscille entre 65%
et 76%.
70,2% des patients
en psychiatrie adulte
Comme en 2014, la distribution de la file
active en fonction du sexe varie selon :
# Le champ de la psychiatrie : en psychiatrie
adulte, 54,9% des patients sont des femmes
alors qu’en psychiatrie infanto-juvénile le
taux de femmes est de 35,1%.
# La nature de prise en charge : 43,8% des
patients en hospitalisation temps plein adulte
sont des femmes alors qu’elles représentent
55,8% des patients adultes pris en charge en
ambulatoire.
# La durée du séjour : parmi les patients hospitalisés au long cours, seulement 30% des
patients sont des femmes (la différence entre
la part des femmes et celle des hommes se
creuse en 2015).
# Les services : disparités de distribution surtout au niveau des dispositifs intersectoriels.
328
145
85 ans et plus
Ventilation de la file
active par sexe et
par tranche d’âge
de 65 à 84 ans
584
1 650
2058
1 923
1 809
de 25 à 44 ans
819
820
de 15 à 24 ans
2 674
de 0-14 ans
0
500
1000
Homme
1500
La file active 2015 diminue de 3,8% par
rapport à celle de 2014. Son évolution est
différente selon la nature de prise en charge.
Contrairement à 2014, la file active en
ambulatoire diminue de 4,5% tandis qu’elle
augmente en hospitalisation à temps complet
augmente (+ 6%).
• 8,7% des patients ont été pris en charge en
hospitalisation à temps complet et en ambulatoire, 0,4% ont été pris en charge à
temps complet et à temps partiel, 2,6% en
hospitalisation à temps partiel et en ambulatoire et 2,3% ont bénéficié des trois types
de prises en charge.
Cette forte progression de la file active à temps
partiel est en grande partie liée à l’ouverture
de l’hôpital de jour du pôle 69G26 en février
2015.
Répartition de la file active selon la
nature de prise en charge
Ambulatoire exclusif
Plusieurs natures
de prise en charge
Temps complet
exclusif
Temps partiel
exclusif
14 %
5,6 %
80,3 %
Un seul type de prise en
charge pour 86% de la
file active adulte
86% de la file active adulte ont bénéficié d’un
seul type de prise en charge.
1 217
2000
2500
Répartition de la file active
exclusivement ambulatoire selon la
forme d’activité
CMP exclusif
Ambulatoire hors
CMP-CATTP exclusif
33,1 %
Plusieurs formes
d’activité
CATTP exclusif
Temps complet
(H. PT, Post cure)
Temps partiel
(H. jour, H. nuit)
1 785
581
Les hospitalisations au
long cours
Les “patients au long cours” sont ceux pris en
charge en hospitalisation temps plein au
moins 292 jours sur l’année considérée.
Le nombre de patient hospitalisés au long
cours a diminué de 6,7%. Cela peut expliquer
en partie la baisse de la DMHM de l’établissement en 2015.
La DMHM de ces patients est de 344,9 jours en
2015. 47,3% ont un début de prise en charge à
l’hôpital Saint Jean de Dieu antérieur à 2008.
9,8 %
56,1 %
0,9 %
56,1% des adultes suivis exclusivement en
ambulatoire1 le sont en CMP uniquement.
9 887
Ambulatoire
Nombre de patient
par nature de
prise en charge
Nombre de patients
Part de la file active
adulte temps plein (%)
Nombre de journées
Age moyen
% de patients de sexe
masculin
2014
120
2015
112
7,2
6,3
41 794 38 625
48
47
62
70
0,2 %
• 16,9% des patients de psychiatrie adulte
ont été hospitalisés à temps complet en
2014 contre 15,4% en 2014. La part
d’adultes pris en charge exclusivement
en hospitalisation à temps complet est de
5,6% en 2015 versus 4,9% en 2014.
986
de 45 à 64 ans
En 2015, 70,2% des patients pris en charge
à Saint Jean de Dieu, l’ont été en secteur
adulte.
• 93,8% des patients ont été pris en charge
en ambulatoire en 2015 contre 94,5% en
2014 et 80,3% n’ont bénéficié que de ce
mode de prise en charge contre 82,5% en
2014.
En revanche, la file active de l’hospitalisation à
temps partiel continue d’augmenter (+23,3%).
48,8% de femmes
• 5,5% des patients adultes ont été hospitalisés à temps partiel en 2015 et 0,2% n’ont
bénéficié que de ce mode de prise en charge.
3000
Femme
1) L’activité ambulatoire hors CMP-CATTP représente l’activité de l’équipe de liaision et de soins en addictologie (ELSA), des équipes
mobiles, des consultations réalisées à l’hôpital (au niveau des chefferies), de l’unité de psychiatrie de liaison (UPL), de l’unité de
psychiatrie d’urgence et de liaison (UPUL), du centre ATIS, du centre régional d’évaluation et de traitement de la douleur, du
GRETTIS, de l’équipe Interface SDF, de l’Institut régional d’interventions systémiques (IRIS), ainsi que l’activité ambulatoire réalisée
par certains hôpitaux de jour et unités intra-hospitalières.
67,7
jours à l’hôpital en moyenne
En 2015, la durée moyenne
d’hospitalisation par malade
(DMHM)1 en psychiatrie adulte est de
67,7 journées.
Elle a donc diminué de 5,1 jours par
rapport à 2014 (soit -7,1%).
Ce que recouvre la psychiatrie adulte
• Les pôles sectoriels (G25, G26 et G27),
• les dispositifs intersectoriels : pôle de gérontopsychiatrie, pôle intersectoriel de soins
et de réhabilitation (PISR),
• les unités d’hospitalisation de courte durée (UHCD),
• l’équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA),
• l’institut régional d’interventions systémiques (IRIS),
• l’équipe Interface SDF,
• le centre d’action thérapeutique contre l’isolement et le suicide (ATIS),
• les dispositifs de psychiatrie de liaison : unité de psychiatrie d’urgence et de liaison
(UPUL) située au centre hospitalier Saint-Joseph / Saint-Luc et unité de psychiatrie de
liaison (UPL) située au centre hospitalier de Givors,
• le centre régional de traitement et d’évaluation de la douleur en psychiatrie.
2) La DMHM correspond au rapport du nombre de journées d’hospitalisation temps plein sur la file active sans double compte des
patients hospitalisés à temps plein.
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
9
La psychiatrie infanto-juvénile est réalisée par
les pôles sectoriels 69 i011, 69 i012, le dispositif TED et l’unité pour adolescents Ulysse.
Une file active globalement
équivalente mais des
résultats à relativiser
+ 0,90%. Cette hausse minime de la file
active est à relativiser en raison d’un manque
d’exhaustivité reconnu de la déclaration d’activité
d’un des secteurs de psychiatrie infantojuvénile en 2014. L’augmentation légère de
la file active ambulatoire (+ 1,2%) en 2015
est artificielle car liée au manque d’exhaustivité
de la déclaration d’activité qui touchait essentiellement des prises en charge ambulatoires.
Par ailleurs, la baisse importante de la file
active à temps complet en psychiatrie infantojuvénile entre 2015 et 2014 (- 20,1%) est
biaisée par la différence de période d’activité
entre les années paires et impaires pour l’unité
Ulysse. En effet, en 2015, cette unité a été
ouverte 11 mois sur 12 alors qu’en 2014,
elle l’a été les douze mois de l’année. Si l’on
compare cette file active à celle de 2013, la
baisse est de - 16,4%. Elle reste importante
mais elle est constatée sur de faibles effectifs,
l’hospitalisation à temps complet étant très
peu pratiquée en psychiatrie infanto-juvénile
(2,3% des patients pris en charge en infantojuvénile bénéficient de l’hospitalisation à temps
complet).
Quant à la file active des patients pris en
charge à temps partiel, elle a augmenté de
4,4% en 2015 mais là aussi cela reste de
faibles effectifs. Seuls 5,2% des patients pris
en charge en infanto-juvénile ont bénéficié
de l’hospitalisation à temps partiel.
98,8 % des enfants ont été pris en charge en
ambulatoire et 93,7% exclusivement sur ce
mode.
La répartition de la file active par type de
prise en charge est exactement la même
qu’en 2014.
pédopsychiatriques auparavant. L’activité temps
plein de cette unité représente 85,9% des
journées temps plein de la psychiatrie infantojuvénile et 89,8% de la file active infantojuvénile dans ce type de prise en charge.
Ambulatoire exclusif
Plusieurs natures
de prise en charge
Temps complet
exclusif
Temps partiel
exclusif
5,4 %
93,7 %
0,4 %
0,6 %
94,7% de la file active a bénéficié d’un seul
type de prise en cha rge.
La durée moyenne d’hospitalisation par
patient (DMHM) à l’unité Ulysse est de 34 jours
(26 jours en 2013). Le dispositif TED a pris en
charge 143 patients en 2015, soit une augmentation de 12,6% par rapport à 2014.
Cette augmentation de la file active s’est faite
au profit de la prise en charge ambulatoire
(+14%). La file active temps partiel a, quant
à elle, diminué de 12,5%.
49% de la file active sont de nouveaux patients
pour la structure et 20,3% sont nouveaux pour
l’établissement. 85,3% ont été pris en charge
en ambulatoire et 65,7% exclusivement en
ambulatoire. Le nombre de patients pris en
charge en CATTP chute de 60,4% mais avec
une augmentation des actes de 19,7%. Près
de la moitié des patients pris en charge ont
moins de 6 ans.
Répartition de la file active
exclusivement ambulatoire selon la
forme d’activité
CMP exclusif
9,9 %
Plusieurs formes
d’activité
5,9 %
Ambulatoire hors
CMP-CATTP exclusif
CATTP exclusif
81,6 %
2,6 %
Projet d’établissement :
vers l’ambulatoire
81,6% des enfants suivis exclusivement en
ambulatoire le sont en CMP uniquement.
Ce taux est en augmentation par rapport à
2014 (77,5%) au détriment des prises en
charge multiformes d’activité (9,9% en 2015
versus 17% en 2014).
Nombre de patient par nature de
prise en charge
Temps complet
(H. PT, Séjours
thérapeuthiques)
Temps partiel
(H. jour)
239
4 538
35% de la file active sont
des nouveaux patients
L’unité pour adolescents Ulysse a pris en charge
120 patients en 2015 contre 117 en 20131.
Le taux de nouveaux patients pour l’unité a
baissé par rapport à 2014. Il est de 62,5%
versus 74,7%.
35% de la file active sont de nouveaux patients
de l’établissement, ces derniers ayant été pris
en charge par d’autres dispositifs de soins
1) Pour cette unité, les chiffres 2015 sont comparés à ceux de 2013 car elle est ouverte 12 mois/12 les années paires
et 11 mois/12 les années impaires.
Validé en 2015, le projet d’établissement de l’hôpital Saint Jean de Dieu donne
une vision claire des enjeux et des objectifs à atteindre dans les cinq années à
venir. Rappel du projet et point d’étape avec Lionel Reinheimer, président de la
conférence médicale d’établissement (CME).
Quelles sont les grandes lignes du projet d’établissement 2015-2020 ?
107
Ambulatoire
© Scriptum
Psychiatrie
infanto-juvénile
Répartition de la file active selon la
nature de prise en charge
“
Comme tout projet d’établissement, il a vocation à donner une vision, à montrer ce vers quoi l’on tend, à expliquer nos choix
stratégiques. Notre projet d’établissement a été bâti dans un contexte particulier de réduction des ressources et de réforme territoriale
redistribuant les cartes. Il comprend deux parties. La première concerne la prise en charge des patients sur le plan sanitaire et social.
La seconde a trait aux services supports. Ce projet réaffirme, entre autres, que le cœur de métier de l’hôpital doit rester centré sur les
pathologies psychiatriques parce que nous ne pouvons plus garder les patients des années et des années à l’hôpital et ce n’est pas
souhaitable pour eux car l’hôpital n’est pas un lieu de vie. Notre plan d’actions s’attaque notamment, dans son projet médical, à la
problématique de la suroccupation des lits. Ce point, auquel nous devons trouver une solution, est un impératif stratégique vital pour
l’établissement du fait de ses conséquences néfastes en termes de qualité des soins, de conditions de travail pour les professionnels
et d’impacts financiers. Dans cette perspective, nos pratiques doivent évoluer dans le sens d’un virage ambulatoire.
Sur quoi pouvez-vous vous appuyer pour mener à bien ce projet ?
D’une part sur la volonté, l’implication et le professionnalisme des salariés de l’hôpital quel que soit leur poste et leur statut. Ensuite,
sur ce que nous avons déjà mis en œuvre, et qui fonctionne. Je pense aux équipes mobiles des pôles sectoriels, de la
géronto-psychiatrie et du PISR qui sont de précieux outils propres à favoriser les prises en charge ambulatoires alternatives à
l’hospitalisation temps plein.
Le projet d’établissement doit se décliner au niveau des pôles et des unités de soin,
où cela en est-il ?
Cette déclinaison a commencé au dernier trimestre 2015 et se poursuit encore aujourd’hui. 60% des projets ont été déclinés par
les pôles et présentés à la CME. La déclinaison des unités de soin a commencé également. Aujourd’hui, notre file active est plus
importante mais les patients restent moins longtemps. Je pense que nous percevons déjà les effets de la stratégie qui se met en
œuvre petit à petit.
Lionel Reinheimer
président de la conférence médicale d’établissement (CME)
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
11
Les entretiens sont les actes les plus réalisés
aussi bien en psychiatrie adulte (66,7%) qu’en
psychiatrie infanto-juvénile (61,7%). Viennent
ensuite les activités groupales : 27,3% des
actes en psychiatrie adulte et 19,1% en
psychiatrie infanto-juvénile.
Activité ambulatoire
Une diminution de 3,8%
du nombre d’actes au
niveau global
170 685 actes ont été réalisés en 2015
au centre hospitalier Saint Jean de Dieu.
59,4% de ces actes ont été réalisés en CMP,
23,3% en CATTP et 17,3% dans d’autres unités
(unités ambulatoires intra-hospitalières, équipes
mobiles...). Cette répartition est la même que
celle de 2014.
En psychiatrie adulte, l’activité ambulatoire
diminue de 7,5%. En psychiatrie infanto-juvénile,
elle augmente artificiellement de 2,9% en raison
du manque d’exhaustivité de la déclaration
d’activité en 2014. La baisse des actes ambulatoires concernent les trois types d’activité :
CMP (-2,6%), CATTP (-8,2%) et autres (-1,2%).
Cette baisse généralisée sur les trois types
d’activité ambulatoire se retrouve au niveau
de la psychiatrie adulte.
Comme en 2014, la répartition des actes
par forme d’activité est différente entre la
psychiatrie adulte et la psychiatrie infantojuvénile. Ainsi, en psychiatrie adulte, la moitié
des actes sont réalisés en CMP alors qu’en
psychiatrie infanto-juvénile ce sont près de trois
quarts des actes.
11,9% des actes sont réalisés en 2015 par
les dispositifs intersectoriels. Ils représentaient
12,1% des actes en 2014.
En 2015, une moyenne de 11,9 actes par
patient (contre 12 en 2014) a été enregistrée.
En 2015 comme en 2014, le nombre d’actes
par patient reste plus important en psychiatrie
infanto-juvénile qu’en psychiatrie adulte (10,7
actes/patient en psychiatrie adulte contre
14,4 actes/patient en psychiatrie infantojuvénile).
Des actes à domicile peu
nombreux
Les actes à domicile sont très peu nombreux.
Ils représentent 4,6% des actes en psychiatrie
adulte et 0,9% en psychiatrie infanto-juvénile.
La répartition des actes par intervenant est
différente entre la psychiatrie adulte et la
psychiatrie infanto-juvénile. En psychiatrie
adulte, 40,9% des actes sont réalisés par un
infirmier, 22,4% par un médecin et 14,3%
par un psychologue. En psychiatrie infantojuvénile, 26,5% des actes sont réalisés par
un psychologue, 14,9% par un rééducateur
et 15,4 par un médecin. Cette répartition
était similaire en 2014.
L’intervention d’un médecin, qu’elle soit
seule ou en association, est moins fréquente en
psychiatrie infanto-juvénile (24,9% des actes)
qu’en psychiatrie adulte (33,7% des actes).
200000
169 678
177 358
170 685
Activité à temps complet
Un nombre de journées
d’hospitalisation à temps
complet1 en légère baisse
2015 enregistre une légère baisse (- 0,9%)
du nombre de journées d’hospitalisation à
temps complet entre 2014 et 2015. Il y a eu
125 997 journées d’hospitalisation à temps
complet en 2015 dont 123 391 journées à
temps plein, 2 521 journées en post-cure et
85 journées en séjour thérapeutiques.
Les journées d’hospitalisation à temps complet
en psychiatrie adulte ont diminué de 0,9%.
Celles de psychiatrie infanto-juvénile ont
augmenté de 0,7%.
41% des journées d’hospitalisation à temps
complet dans l’établissement ont été réalisées
dans les dispositifs intersectoriels (dont 53%
par le PISR).
Un taux d’occupation de
98,1%
Le taux d’occupation en hospitalisation plein
temps est à 98,1% contre 100,4 % en 2014.
La DMHM en psychiatrie adulte temps plein a
diminué de 7,1% en 2015 (67,7 jours versus
72,8 jours). Cette DMHM est de 49 jours sans
les patients au long cours. 46% des patients sont
hospitalisés moins de 30 jours dans l’année.
Les patients au long cours effectuent 32,1%
des journées d’hospitalisation temps plein
adulte alors qu’ils ne représentent que 6,3% de
la file active. Parmi eux, 47,3% ont bénéficié
de leur première hospitalisation à temps plein
à Saint Jean de Dieu avant 2008.
représentent 53,4% de la file active des
hospitalisations temps plein adulte.
Diminution des journées
d’hospitalisations
sans consentement
Le nombre de journées d’hospitalisation sans
consentement en psychiatrie adulte temps
plein a diminué de 6,3% en 2015 par rapport
à 2014. Ces journées représentent près de
41,2% des journées d’hospitalisation temps
plein réalisées.
Comme en 2014, les journées en soins
psychiatriques à la demande d’un tiers (SPDT)
restent les plus nombreuses journées d’hospitalisation sans consentement en psychiatrie
adulte temps plein (48,3% versus 49,7% en
2014).
4 808 passages de plus de 2 heures en chambre
d’isolement ont été comptabilisés soit une
hausse de 22,3% par rapport à 2014. Le
nombre de patients ayant effectué un passage
en chambre d’isolement a lui augmenté de
11,3% par rapport à 2014. Les passages en
chambre d’isolement pour un même patient
sont donc plus fréquents en 2015 qu’en 2014.
Enfin, 10 décès en cours de séjour temps
complet ont été enregistrés en 2015.
150000
128 534
113 940
Patients hospitalisés sans
consentement : plus d’un
patient adulte sur deux
105 434
100000
63 352
63 418 65 251
50000
0
Infanto-juvénile
Adulte
2013
2014
Global établissement
2015
1) L’activité hospitalière à temps complet comprend l’hospitalisation temps plein, les séjours thérapeutiques et post-cure.
En psychiatrie adulte temps plein, 952 patients
ont été soumis à une prise en charge sous
contrainte, soit une augmentation de 2,4% par
rapport à 2014. Ces patients sous contrainte
Évolution du nombre de
journées hospitalisation
temps complet de 2013
à 2015
50000
2 813
0
3 170
3 196
Infanto-juvénile
Adulte
2013
© Scriptum
106 326
131 347 127 201
125 997
100000
150000
Évolution du
nombre d’actes
de 2013 à 2015
124 031 122 801
2014
Global établissement
2015
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
13
L’activité hospitalière
temps partiel
Une progression de 17,3% 1
de l’activité à temps partiel
Au niveau global, l’hospitalisation à temps
partiel progresse de 17,3% au niveau de la
file active et de 3,6% en nombre de journées.
L’évolution est particulièrement forte en
psychiatrie adulte (+23,4% en file active et
4,5% en nombre de journées). Pour la psychiatrie infanto-juvénile, elle progresse de
4,4% en file active et de 1,9% en nombre de
journées réalisées.
Plus précisément, pour ce qui est de l’activité
de jour, la file active globale des patients
hospitalisés à temps partiel a augmenté de
16,4% en 2015 et le nombre de journées a
cru de manière moins importante (+ 2,8%).
Le nombre de journées par patient a donc
diminué (31,3 journées en 2015 versus 35,4
en 2014).
Le nombre de journées d’hôpital de jour augmente de 3,2% en psychiatrie adulte et de
1,9% en psychiatrie infanto-juvénile. Les
dispositifs intersectoriels produisent 20% des
journées temps partiel.
L’activité d’hôpital à temps partiel de nuit
connaît, quant à elle, une augmentation en
2015 : 14 patients (3 patients en 2014) ont
bénéficié de ce type d’hospitalisation et ils
ont effectué 413 nuitées (207 nuits en 2014).
30 000
25 755
23 988 24 865
25 000
Évolution du nombre de
journées d’hospitalisation
temps partiel
de 2013 à 2015
20 000
15 241
15 000
10 000
8 746
8 721
16 143 16 864
8 891
5 000
0
Infanto-juvénile
Adulte
2013
2014
Global établissement
2015
Hôpital Saint Jean de Dieu :
organisation du dispositif
de soins
Jusqu’au 30 octobre 2015, le centre hospitalier Saint Jean de Dieu a été dirigé par
Jacques Marescaux. Suite à son départ en
retraite, Agnès Marie-Egyptienne lui a succédé
dès le 1er novembre, avec, comme directeur
au secteur sanitaire Daniel Padwo.
Affilié à la Fédération des Établissements
Hospitaliers et d’Aide à la Personne à but non
lucratif (FEHAP), le centre hospitalier Saint Jean
de Dieu, est un établissement privé assurant
les missions de service public de psychiatrie
de secteur. Il est ainsi chargé des missions
de la sectorisation psychiatrique dans le
sud du département du Rhône et dans le 7e
arrondissement de Lyon. Depuis la création
de la Métropole de Lyon le 1er janvier 2015,
ce territoire correspond à l’ouest et au sud
de la Métropole de Lyon et pour le nouveau
département du Rhône, aux nouveaux cantons de l’Arbresle (pour partie rattaché au
centre hospitalier), de Vaugneray, de Brignais,
de Saint-Symphorien-d’Ozon et de Genas
(pour partie rattaché au centre hospitalier).
Sont concernés :
• 3 secteurs de psychiatrie générale (69 G25,
69 G26, 69 G27)
• 2 secteurs de psychiatrie infanto-juvénile
(69 I 11, 69 I 12)
Les secteurs de l’hôpital appartiennent à des
communes en forte expansion démographique.
Les communes au sud de Lyon concentrent
des populations précaires et trois des quatre
communes de la métropole lyonnaise qui
cumulent toutes les formes de précarité
(fragilités familiales, précarité liée à l’emploi
et précarité monétaire) sont référées au
territoire du centre hospitalier Saint Jean de
Dieu : Saint-Fons, Vénissieux et Givors2. Un
seul arrondissement de Lyon, le 7 e , est
rattaché au centre hospitalier Saint Jean de
Dieu. Il comprend une population extrêmement
variée dont un fort contingent d’étudiants.
Les secteurs de psychiatrie
générale et infanto juvénile
Ces secteurs, constitués chacun en pôle sectoriel et placés sous l’autorité d’un médecinchef, assurent les missions de la psychiatrie
de secteur au profit des populations qui leur
sont confiées. Les pôles sectoriels disposent
d’unités d’hospitalisation à temps complet ou
à temps partiel et de structures de secteur
dans la cité pour des soins ambulatoires ou
des accueils thérapeutiques à temps partiel.
Dispositifs intersectoriels
de psychiatrie
Ces dispositifs de soins sont de plusieurs
ordres :
# d es pôles intersectoriels
Deux pôles intersectoriels assurent, pour la
population des secteurs, soit la mise en œuvre
d’un soin particulier, soit la prise en charge
d’une population particulière. Ces pôles sont
placés sous la responsabilité d’un médecinchef de pôle. Il s’agit :
• du pôle intersectoriel de soin et de réhabilitation pour les pathologies à longue évolution
(PISR),
• du pôle de géronto-psychiatrie.
# des dispositifs intersectoriels dédiés à la
prise en charge spécifique d’une population
référée au territoire de Saint Jean de Dieu
• 2 unités d’hospitalisation de courte durée (UHCD),
• l e dispositif des troubles envahissants du
développement (TED),
• l’équipe de liaison et de soins en addictologie
(ELSA).
# des unités spécifiques non sectorisées
dont la mission dépasse le cadre de l’établissement
• l’unité de psychiatrie d’urgence et de liaison
(UPUL),
• l’unité d’hospitalisation pour adolescents Ulysse,
• l’équipe mobile Interface SDF,
• l’institut régional d’interventions systémiques
(IRIS),
• le centre ATIS (prévention du suicide),
• le centre régional d’évaluation et de traitement
de la douleur en psychiatrie.
Les services médicaux
communs
1 128 km2
Le territoire géographique référé au centre hospitalier Saint Jean de Dieu couvre
une superficie de 1 128 km² pour une population référée de 585 391 habitants
(source INSEE, populations municipales 2012 en vigueur à compter de janvier
2015) dont 124 038 enfants de moins de 16 ans (0 à 15 ans inclus).
Cette population a augmenté de 1,5% par rapport à l’année passée.
Au regard de leur superficie :
- le secteur de psychiatrie adulte 69G26 a un territoire supérieur à 600 km²,
- le secteur infanto-juvénile 69 I 11 a un territoire encore plus étendu (706 km²).
Psychiatrie adulte
PÔLE SECTORIEL
69 G25
Tassin-la demi-Lune
St-Laurent
de Chamousset
St-Priest
Brignais
PÔLE SECTORIEL
69 G26
St-Symphorien
sur coise
Saint
Symphorien d'Ozon
Mornant
PÔLE SECTORIEL
69 G27
Givors
Pôle sectoriel 69 G25
Dr Pierre GIORDANO
Pôle sectoriel 69 G26
Dr Raphaële PANAYE
Pôle sectoriel 69 G27
Dr Lionel REINHEIMER
Psychiatrie infanto-juvénile
Tassin-la demi-Lune
St-Laurent
de Chamousset
St-Priest
Brignais
PÔLE SECTORIEL
SUD-EST 69 i0111
St-Symphorien
sur coise
Saint
Symphorien d'Ozon
Mornant
Givors
Pôle sectoriel ouest 69 i011
Dr Nadine ROUX
Pôle sectoriel sud-est 69 i012
Dr Marc ZIMMERMANN
PÔLE SECTORIEL
SUD-EST 69 i0112
Condrieu
1) L’activité d’hospitalisation à temps partiel comprend l’activité d’hospitalisation à temps partiel de jour et de nuit.
2) Source Insee Analyses Rhône-Alpes, n°22, Février 2015, Précarité dans le Grand Lyon : vers une réduction mais plus de concentration.
Cartes des secteurs
de psychiatrie adulte et
infanto-juvénile référés
au centre hospitalier
Saint Jean de dieu
Condrieu
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
15
Les effectifs du
centre hospitalier
Saint Jean de Dieu,
métier par métier
Le nombre de salariés du centre
hospitalier Saint Jean de Dieu a
progressé. Au 31 décembre 2015, il
comptait 1 162,37 équivalents temps
plein contre 1157,35 un an plus tôt.
82,5% d’entre eux sont affectés
aux services de soins :
• 9,3% de médecins et 1,5%
d’étudiants hospitaliers,
• 3,5% d’encadrement infirmier,
• 36% d’infirmiers,
• 6,4% de psychologues,
• 0,2% d’auxiliaires puéricultrices,
• 5% de rééducateurs,
• 8,3% d’aides-soignants,
• 2,7% de travailleurs sociaux,
• 4,9% de secrétaires médicales,
• 4,7% d’agents des services
hospitaliers.
16,6% travaillent aux services
support :
• 9,8% à la fonction support
logistique,
• 5,3% à la fonction support
administrative,
• 1,5% à la fonction support
médico-technique.
Chiffres au 31 décembre 2015.
Ils assurent des prestations médicales non
psychiatriques et des prestations médicotechniques pour le compte des secteurs ou
des services intersectoriels.
La direction
des Soins infirmiers
et de rééducation
Sous la direction de la directrice des soins,
ce service comprend l’ensemble des personnels infirmiers, aides-soignants et agents des
services hospitaliers ainsi que les éducateurs
et les rééducateurs.
Le service travail social
et logement
Sous la responsabilité hiérarchique de la
chef de service Travail social et logement,
ce service regroupe, depuis septembre
2014, l’ensemble des travailleurs sociaux
de l’établissement. C’est à lui qu’appartient la compétence d’assurer la mission
d’aide à l’accès aux droits.
Dispositif de fonctions
supports aux soins
Le Département d’Information Médicale
(DIM) coordonne la gestion du traitement de
l’activité médicale et soignante. Il organise
également le recueil, l’exploitation et la diffusion
de l’information médicale, en particulier l’activité
de soins.
La gestion documentaire est assurée par
le centre de documentation de l’Institut régional
Jean Bergeret qui a rejoint l’ARHM en janvier
2015. Cette nouvelle organisation fait suite à un
travail de mutualisation des centres de documentation préexistants pour permettre d’assurer
la gestion de la documentation pour l’ensemble
des pôles de l’ARHM.
Les cinq directions ressources sont composées
de l’ensemble des services administratifs et
logistiques :
• direction des Ressources humaines,
• direction des Affaires financières,
• direction du Patrimoine et de la Sécurité,
• direction des Achats et de l’Hôtellerie,
• direction du Système d’information.
Le centre hospitalier Saint Jean de Dieu est
également le siège du Groupement d’Intérêt
Public ASCODOCPSY qui fédère 95 établissements psychiatriques français disposant d’un
centre de documentation. Le président du
conseil d’administration est le docteur MarieNoëlle Petit du centre hospitalier Montfavet, la
directrice est Agnès Marie-Egyptienne et la
coordinatrice est Nathalie Berriau.
L’organisation institutionnelle
du centre hospitalier Saint Jean de Dieu
# Un conseil d’administration de l’ARHM
Président : Antoine Martinez.
# Une conférence médicale d’établissement (CME) renouvelée en novembre
Président : Dr Lionel Reinheimer
# Un comité d’établissement
Présidente : Agnès Marie-Egyptienne, chef d’établissement,
Secrétaire : Odile Lepetit, SUD.
# Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)
Présidente : Agnès Marie-Egyptienne, chef d’établissement,
Secrétaire : Hicham Krouna, SUD.
# Un comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
Président : Dr Jean-Pierre Lassaigne, médecin chef DMP.
# Une commission des relations avec les usagers et de la qualité
de la prise en charge (CRUQPEC)
Président : Daniel Padwo, par délégation du chef d’établissement.
En 2015, le nombre
de salariés du centre
hospitalier Saint Jean
de Dieu a progressé”
Ce qu’il faut retenir
# Une file active en baisse,
# Les patients hospitalisés au long cours sont moins
nombreux,
# Une durée moyenne d’hospitalisation de 67,7 jours
en moyenne contre 72,8 jours en 2014.
Chiffres-clés
Au 31 décembre 2015, l’hôpital avait un effectif de 1 162,37 ETP et son budget d’exploitation
(dépenses) s’est élevé à 88 231 347 €.
15 013 patients ont été pris en charge. La capacité d’accueil est de 560 lits et places dont
369 lits à temps complet et 191 places d’hôpitaux de jour réparties en 14 lieux.
125 997 journées d’hospitalisation à temps complet ont été réalisées au niveau de l’établissement et
le taux d’occupation dans les unités d’hospitalisation à temps plein en psychiatrie adulte est de 98,1%.
170 685 actes ambulatoires ont été réalisés.
2015, année charnière
La directrice des soins infirmiers et
de rééducation, le président de la CME
et la directrice de l’hôpital Saint Jean
de Dieu tirent un bilan de l’année
2015 tout en regardant devant.
Centre hospitalier
Saint Jean de Dieu :
bilan et perspectives
2015 a permis de réfléchir sur la question
du flux des patients suite au plan d’actions sur la suractivité et au nouveau projet
d’établissement 2015-2020. Tous les objectifs
de ce projet ont été élaborés pour converger vers
le rétablissement des personnes, au sens d’une
meilleure autonomie dans leur lieu de vie
habituelle. Ce pari s’entend avec une prise en
considération des aidants et une juste mesure
des situations à risque dans une approche
pluriprofessionnelle.
L’année 2015 a aussi été une année de préparation de la certification. Elle a permis de revoir
de nombreux principes de soins, de processus
de prise en charge ou/et d’organisation et de
former l’encadrement à l’analyse des risques
et à la démarche qualité.
© Audrey Dumas
Les effectifs de la direction des soins infirmiers,
des éducateurs et des rééducateurs (734
personnes pour 672,52 ETP) sont stables. Ce,
grâce à l’augmentation du nombre d’infirmiers
suite à la mise en place des équipes mobiles.
Ces effectifs disent aussi que de nombreux
postes de cadres de santé sont vacants faute
de candidats. La solidarité et l’engagement de
l’encadrement ont permis de passer les caps
difficiles. Pour les infirmiers, les recrutements
à temps plein sont plus fluides, exceptés pour la
nuit. En revanche, les temps partiels sont très peu
pourvus. Les deux équipes “Pool infirmiers” et
“Renfort Accueil Régulation”, intervenant en
transversal, ont largement contribué à apaiser
les situations en tension.
Annick Bechet, directrice
des soins infirmiers et de rééducation
La suractivité a, une fois de plus, eu un impact sur
les prises en charge avec la présence de couchettes dans les unités et 305 jours d’occupation du dortoir. Toutefois, malgré ces chiffres, le
travail sur la sur-occupation des lits a contribué
à réduire la DMHM en fin d’année.
Les postes infirmiers surnuméraires affectés
au pool (11e poste) pour absorber cette charge
de travail ont été maintenus.
Les colloques infirmiers représentent un moyen
de communication essentiel pour véhiculer les
bonnes pratiques, et tendre vers de nouveaux
modes d’organisation. Ils sont appréciés des
équipes puisqu’ils permettent aussi d’échanger
et de valoriser leurs pratiques. L’objectif de développer l’éducation thérapeutique et l’éducation
à la santé est désormais bien ancré dans les
pratiques. Elle gagnerait à être formalisée et
visible par tous.
En outre, la direction des soins est restée
mobilisée sur les droits des patients. La bientraitance a fait l’objet d’une enquête miroir avec
une première restitution lors de la journée
européenne des droits des patients.
Le dispositif de consolidation des savoirs et de
tutorat se poursuit. La formation professionnelle continue et les échanges de pratiques
contribuent aussi à tendre vers l’objectif du
retour au domicile et d’une meilleure autonomie du patient. La promotion professionnelle,
la reconnaissance de l’expertise constituent
des outils de management et de fidélisation.
La recherche infirmière est aussi un levier de
reconnaissance professionnelle.
La journée d’intégration concerne l’ensemble des
professionnels et constitue un lien intéressant
entre les différents secteurs d’activité, leviers
de sentiment d’appartenance et de partage de
valeurs de l’établissement et de l’ARHM.
La qualité de l’accueil des étudiants se renforce,
tous métiers confondus. Comme prévu nous
avons engagé des échanges européens pour
les professionnels dans le cadre d’ERASMUS+
qui ont permis de réels échanges de pratiques.
La place des infirmiers dans le dispositif de
prise en charge des patients (accueil et suivi)
sera l’un des axes prioritaires à venir pour
l’établissement dans le cadre de leur positionnement, de leur expertise et de la démographie
médicale”.
17
L’année 2015 a vu plusieurs départs en
retraite au niveau de la direction et des
médecins-chefs. Agnès Marie-Egyptienne a
succédé à Jacques Marescaux à la direction
générale de l’ARHM et l’organigramme de
l’association a évolué avec la création d’un poste
de directeur délégué au sanitaire attribué à
Daniel Padwo. Au niveau des médecins-chefs
de pôle, les docteurs Florence Dibie-Racoupeau
et Jean-Maurice Tarissan sont partis en retraite
début 2015. C’est donc le docteur Véronique
Blettery qui assure la relève pour le pôle de
géronto-psychiatrie dans une continuité qui
s’incarne concrètement par la rédaction commune
du nouveau projet du pôle. C’est le docteur Pierre
Giordano, auparavant chef de pôle au centre
hospitalier Sainte-Marie de Nice, qui succédera
au docteur Jean-Maurice Tarissan. Sa première
mission sera de reformuler le projet de pôle
sectoriel 69G25 en intégrant les enjeux du
projet d’établissement, notamment l’impérieuse
nécessité de réduire la sur-occupation chronique en hospitalisation temps plein.
La CME a été renouvelée en novembre avec
reconduction pour quatre ans du mandat de la
vice-présidente, le docteur Dorothée Charvet,
et du président qui assuraient déjà ces fonctions
depuis avril 2014.
Le projet d’établissement 2015-2020, élaboré
avec une grande efficacité et rigueur de travail
collectif en seulement neuf mois, a été validé
par toutes les instances de l’hôpital et par le
conseil d’administration de l’ARHM avant l’été.
Ce nouveau projet a reçu un accueil très favorable
de l’Agence Régionale de Santé qui a notamment
souligné sa pertinence dans l’intégration des
orientations nationales et des problématiques
spécifiques de notre établissement.
Les projets des pôles sectoriels et intersectoriels
doivent maintenant décliner les axes du projet
d’établissement. Après avis du comité straté-
gique et de la CME, la validation et la mise en
œuvre de ces projets de pôle se feront dans le
cadre de la contractualisation interne entre les
pôles de soins et la direction. La contractualisation sera donc ainsi relancée en privilégiant
sa dimension d’outil de conduite de projet.
En 2015, l’établissement s’est également inscrit
dans le processus de certification V2014 afin
de préparer la visite des experts de la Haute
Autorité de Santé début 2016. Cette nouvelle
version de la certification s’attache plus particulièrement aux processus de soins et aux
parcours patients. Elle constitue donc, de façon
complémentaire au projet d’établissement à
un niveau plus opérationnel, un outil d’évaluation
et d’amélioration de nos pratiques.
Les données d’activité 2015 confirment l’évolution favorable constatée au quotidien durant
le second semestre par rapport à la problématique de la saturation de l’hospitalisation temps
plein. En effet, le nombre de patients pris en
charge à temps complet a augmenté de 4,8%
et la durée moyenne d’hospitalisation par
malade (DMHM) a diminué de 7,1% en 2015
par rapport à 2014. Dans le même temps, si la
file active globale a baissé de 2,4%, le nombre
de patients pris en charge en hospitalisation
temps partiel a fortement progressé de 17,3%
du fait notamment de l’ouverture de l’hôpital
de jour du pôle 69 G 26.
Cette évolution déjà très significative en 2015
est bien évidement de bon augure par rapport
au réalisme et à l’efficience de notre projet
d’établissement 2015-2020. La fermeture des
lits surnuméraires, perspective encore invraisemblable l’an passé, peut et doit maintenant
être un de nos principaux objectifs pour 2016”.
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LES PÔLES
D’ACTIVITÉ
Dr Lionel Reinheimer,
président de la CME
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : bilan et perspectives (suite)
© Scriptum
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19
Agnès Marie-Égyptienne,
directrice
2015 a été l’année des changements à
la direction du centre hospitalier comme
au pilotage des pôles de soins G25 et
Gérontopsychiatrie. L’année de l’évolution de
l’organigramme avec la création d’une direction
déléguée au secteur sanitaire et surtout l’année
d’élaboration et d’adoption du projet d’établissement.
Dans un environnement complexe où les marges
de manœuvre se réduisent, il était essentiel de
définir une stratégie pour la période 20152020 qui oriente le soin au plus près du lieu de
vie de la personne en visant son rétablissement.
La mobilisation de l’encadrement supérieur se
poursuivra dans une deuxième étape pour
mettre en œuvre les objectifs que nous nous
sommes fixés tant dans le projet médical que
dans les autres volets (projet de soins, projet du
travail social et du logement et volet managementgestion).
Des points réguliers sont programmés à partir
desquels je communiquerai sur l’état d’avancement du projet global et sur les résultats obtenus
pour chacun de ses volets.
Un travail d’élaboration des projets de pôle, a
démarré au cours du second semestre. Ces
derniers constituent la modalité principale de
déclinaison du projet médical car c’est au sein
des différents dispositifs de soins avec les
professionnels et donc au plus près de la prise
en charge des patients que se réaliseront les
évolutions attendues.
du fait d’un relais de prise en charge qui a pu
se mettre en place plus précocement avec les
autres structures situées au plus près du lieu de
vie des patients (CMP, CATTP, hôpitaux de jour).
D’ores et déjà, des tendances se dessinent.
L’année 2015 se conclut sur des résultats
encourageants en termes d’activité même si
certaines évolutions posent question et nous
obligent collectivement à tenir le cap défini dans
notre feuille de route.
L’ouverture de l’hôpital de jour du 69G26 en
février 2015 a eu un impact à la fois sur la
progression de l’activité à temps partiel et sur
la diminution des prises en charge en ambulatoire, cette structure ayant antérieurement
une activité de CATTP.
Alors même que la population référée au centre
hospitalier a continué de croître au cours de la
dernière année (+ 1,5%), la file active globale
a diminué (- 2,4%). L’établissement a connu au
cours de l’année 2015 des évolutions contrastées
selon les modes de prise en charge : le nombre
de patients pris en charge en ambulatoire est
en recul (- 2,8%) alors que progresse la file
active à temps complet (+ 4,8%) et à temps
partiel (+ 17,3%). La suractivité dans les unités
d’hospitalisation à temps plein reste un sujet
de préoccupation majeure. Pourtant, malgré la
pression constante sur les lits, la situation de
l’hospitalisation à temps complet tend à évoluer
favorablement : si les couchettes sont restées
installées dans les unités, le nombre de journées
d’hospitalisation est enfin orientée à la baisse
(- 0,9%) et ce, malgré une augmentation nette
du nombre de patients ayant eu recours à
l’hospitalisation à temps complet (+ 4,8%). La
durée moyenne d’hospitalisation par malade
(DMHM) diminue (67,7 jours en 2015) de même
que le nombre de patients hospitalisés au long
cours dans les unités temps plein (112 patients).
Pour l’ambulatoire, le recul de l’activité est lié
en partie aux effectifs incomplets de certaines
structures ambulatoires (vacances de poste...),
qui désorganisent temporairement les prises
en charge. L’analyse des dispositifs des soins
effectués dans les projets de pôle va permettre
de questionner de nouveau leur pertinence et
d’impulser les évolutions jugés nécessaires.
Est-ce à dire que les premiers objectifs du
projet médical qui sont de privilégier les prises
en charge ambulatoires dans le milieu de vie
du patient et de prévenir et limiter le recours à
l’hospitalisation ne sont pas respectés ? Je ne
le pense pas.
Ces évolutions témoignent pour l’hospitalisation
d’une meilleure articulation avec les autres
dispositifs. Cette amélioration tient notamment
au travail d’interface des équipes mobiles de
secteurs entre l’intra- et l’extra-hospitalier. La
durée des hospitalisations s’en trouve réduite
Les années qui viennent vont permettre de
déployer les orientations du projet de prise en
charge. La réflexion autour de l’amélioration
des parcours de soins des patients a montré
ses premiers effets (diminution des journées
d’hospitalisation, diminution de la DMHM), l’accès
au dispositif de soins au plus près du lieu de
vie du patient doit être facilité. Si la pression sur
l’hospitalisation à temps complet se réduisait,
la perspective de démontage des couchettes
pourrait enfin s’envisager dans l’intérêt de tous
et en particulier des patients.
Pour soutenir ce processus stratégique d’amélioration de la prise en charge des patients, le projet
d’établissement définit également dans sa partie
“management et gestion” des axes d’évolution
déterminants pour l’exercice des missions de
l’hôpital. Compte tenu des perspectives 2016,
l’accent sera mis sur les volets suivants :
# La qualité : 2015 marque la préparation
de la visite de certification en 2016 avec une
implication de l’ensemble des professionnels de
l’établissement sous l’égide du service Qualité.
Au-delà de ce rendez-vous stratégique, la
volonté est d’impulser un processus d’amélioration continue de la qualité de prise en charge
au bénéfice des patients.
# Le management : pour accompagner la
réalisation des projets de pôle et ainsi évaluer
ensemble l’état d’avancement de notre feuille
de route, une contractualisation entre la direction
et les médecins-chefs sera mise en place en
2016.
# Le projet social : au vu des évènements
qui ont marqué l’année 2015 en termes de
ressources humaines, cet axe revêt une importance significative. La prévention des risques
psycho-sociaux constitue par conséquent une
priorité pour la direction afin d’assurer une
meilleure qualité de vie au travail pour
l’ensemble des professionnels de l’hôpital.
# Le volet gestion financière : l’établissement
termine l’exercice sur un résultat déficitaire de
77 735 € après plusieurs années d’excédent.
Compte tenu de la tendance à la baisse des
crédits d’assurance-maladie, l’objectif ainsi fixé
d’amélioration de notre efficience médicoéconomique est plus que jamais d’actualité.
Ce rapport regroupe dans un document unique
les résultats d’une année entière d’activité et
permet ainsi de faire le point sur les évènements
marquants et sur les raisons des évolutions
constatées en vue de définir les perspectives à
venir. Il s’agit donc d’un moment important
pour notre organisation d’autant qu’il répond
également à notre obligation de rendre compte
des missions d’intérêt général qui nous sont
confiées. Pour autant, rien de tout cela ne serait
possible sans la mobilisation et l’implication des
équipes de professionnels du centre hospitalier
ainsi que des directions ressources et services
de l’ARHM : qu’ils en soient ici remerciés. C’est
grâce à leur savoir-faire et leur professionnalisme
que nous réussirons à atteindre les objectifs du
projet d’établissement et à offrir aux personnes
un cadre de soins adapté, respectueux de
leurs droits et des valeurs humanistes que
nous défendons”.
Rien de tout cela
ne serait possible sans
la mobilisation et
l’implication des équipes
de professionnels du
centre hospitalier ainsi
que des directions
ressources et services
de l’ARHM”
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : bilan et perspectives (suite)
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Organigramme centre hospitalier Saint Jean de Dieu
D IRECTION C ENTR E HOSPITALER SAINT JEAN DE DIEU
Directrice : Agnès MARIE-EGYPTIENNE
Directeur délégué au secteur sanitaire : Daniel PADWO
D I RECTIO N S RESSO URCES
• Direction des Ressources humaines
Directeur
Didier DEMUYTER
• Direction des Affaires financières
Nathalie FRITZ
Directrice
• Direction des Achats et de l’Hôtellerie
Marc DURAND
Directeur
• Direction du Patrimoine et de la Sécurité
Alain GIRARD
Directeur
• Direction du Système d’information
Mehdi COTTEBRUNE
Directeur
Département d’Information Médicale (DIM)
Médecin-chef
Dr Elodie BUCHER
Chargée de projets : Caroline JEANPIERRE - Chargée de communication : Marie-Odile TOINON
Chargée de développement culturel : Cécilia DE VARINE
Responsable qualité et coordinatrice gestion des risques : Laetitia LELOUP - Archiviste : Blandine MAURIER
Responsable service des hositalisations et des relations avec les usagers : Marylin BOURBON-VINCENT
Travail Social et logement
Chef de service
Fabienne HIRTZ
SEC TEU R S ET SER V IC ES DE SOINS
• Direction des soins infirmiers et de rééducation
Directrice
Coordination équipes de nuit
CSS :
• Pôles sectoriels de psychiatrie générale adultes
G25
MC :
CSS :
G26
MC :
CSS :
G27
MC :
CSS :
• Dispositifs intersectoriels
Pôle Accueil Admission
Conférence Médicale d’Établissement (CME)
Président
Vice-présidente
Dr Lionel REINHEIMER
Dr Dorothée CHARVET
PISR
Dispositif TED
Pôle de gérontopsychiatrie
LEXIQ UE
• Unités spécialisées
Centre régional évaluation
et traitement douleur en psychiatrie
MC :
CSS :
MC :
CSS :
MC :
CSS :
MC :
CSS :
Annick BECHET
Sylvie MAURICE
Dr Pierre GIORDANO
Eric CROIZAT
Dr Raphaële PANAYE
Florent FOURNIER
Dr Charlotte DEPAU-ROLLIN
Pascale FERRARI
Dr Lionel REINHEIMER
Christine FRAY
Dr Pierrette ESTINGOY
Annick PERRIN-NIQUET
Dr Marc ZIMMERMANN
Mireille SAVARY
Dr Véronique BLETTERY
Christine FRAY
MR : Dr Eric BISMUTH
CSS
Cadre supérieur de santé
DIM
Département d’Information Médicale
IRIS
MR : Dr Bernard GREPPO
DMP
Département de Médecine Polyvalente
IRIS
Institut Régional d'Interventions Systémiques
Unité adolescents Ulysse
Référents SJD
MC
Médecin-chef
MR : Dr Dorothée CHARVET
MC : Dr Nadine ROUX
CSS : Mireille SAVARY
MR
Médecin responsable
PISR
Pôle Intersectoriel de Soin et de Réhabilitation
SMQPCM Système management qualité de la prise en charge
médicamenteuse
TED
Troubles Envahissants du Développement
• Pôles sectoriels de psychiatrie infanto-juvénile
i11
i12
• Services communs
DMP
Pharmacie
MC :
CSS :
MC :
CSS :
Dr Nadine ROUX
Mireille SAVARY
Dr Marc ZIMMERMANN
Eric CROIZAT
MC : Dr Jean-Pierre LASSAIGNE
Pharmacienne responsable SMQPCM : Claire DIXNEUF
Service des Activités Physiques Adaptées
MR : Dr Blandine BECHETOILLE
RAPPORT
ANNUEL 2015
23
Lexique
ARHM
Association recherche handicap et
santé mentale
ARS
Agence régionale de santé
ATIS
Action thérapeutique contre l’isolement
et le suicide
CATTP
Centre d’accueil thérapeutique à temps
EPP
Évaluation des pratiques professionnelles
ESPIC
Établissement de santé privé d’intérêt
collectif
ETP
Équivalent temps plein
FEHAP
Fédération des établissements
hospitaliers et d’aide à la personne à
but non lucratif
partiel
CHSCT
Comité d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail
CLAN
Comité de liaison en alimentation et
nutrition
CLIN
Comité de lutte contre les infections
nosocomiales
CLSM
Conseil local de santé mentale
CLUD
Comité de lutte contre la douleur
CME
Conférence médicale d’établissement
CMP
Centre médico-psychologique
COGERIS Comité de gestion des risques
COMEDIMSCommission du médicament et des
dispositifs médicaux stériles
CPOM
Contrat pluriannuel d’objectifs et de
moyens
CRUQPECCommission des relations avec les
usagers et de la qualité de prise en charge
CSI
Chambre de soins intensifs
EC
Prise en charge
PISR
Pôle intersectoriel de soin et de
réhabilitation
PMSI
Programme de médicalisation des
systèmes d’information
D
TED
Troubles envahissants du
GOS Direction générale de l’offre de soins
DIM
Département d’information médicale
DMHM
Durée moyenne d’hospitalisation par
malade
DMP
Département de médecine polyvalente
ELSA
Équipe de liaison et de soins en
addictologie
HAS Haute autorité de santé
IRIS
Institut régional d’interventions
systémiques
P
SDH
Service des hospitalisations
SISM
Semaines d’information sur la santé
mentale
SPDRE
Soins psychiatriques sur décision du
représentant de l’Etat
SPDT
Soins psychiatriques à la demande
d’un tiers
développement
U
HCD Unité d’hospitalisation de courte durée
UPL
Unité de psychiatrie de liaison
Unité de psychiatrie d’urgence et de liaison
UPUL
Création / Réalisation textes & mise en page : Scriptum | Juin 2016.
Directrice de la publication : Agnès Marie-Egyptienne.
Coordination interne : Marie-Odile Toinon.
Crédit photographique : Cécilia De Varine, Audrey Dumas, HSJD, Scriptum.
Impression : Service imprimerie centre hospitalier Saint Jean de Dieu.
290, route de Vienne
B.P. 8252 - 69355 Lyon Cedex 08
Tél. : 04 37 90 10 08
www.arhm.fr
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