© Audrey Dumas
RAPPORT
D’ACTIVITÉ
2015
plurielle et
transversale
Une le active en baisse de
2,4% par rapport à 2014
En 2015, 15 013 patients ont eu recours aux
soins de l’établissement au moins une fois
dans l’année. C’est la file active la plus basse
enregistrée depuis 2007.
Le nombre de patients pris en charge à temps
partiel augmente de 17,3% au niveau de
l’établissement. La file active des patients à
temps complet évolue également à la hausse
(+4,8%) tandis que la file active ambulatoire
diminue de 2,8%.
LES PÔLES
D’ACTIVITÉ
1) Les patients vus dans plusieurs secteurs ne sont comptés qu’une fois.
Contrairement à 2014, la file active de la
psychiatrie adulte baisse sensiblement (-3,8%)
alors que celle de la psychiatrie infanto-
juvénile reste relativement stable (+0,9%).
Répartition des files actives
par mode de prise en charge
L’augmentation de la file active à temps partiel
est particulièrement visible en psychiatrie
adulte (+23,4%) et celle à temps complet
ne progresse qu’en psychiatrie adulte (+6%).
En ambulatoire, la file active de psychiatrie
adulte connaît une baisse notable (-4,5%)
alors qu’elle était en hausse en 2014.
12,7% ont été hospitalisés à temps complet
et 5,5% ont été hospitalisés à temps partiel.
Enfin, 13,4% des patients ont bénéficié de
plusieurs types de prise en charge.
115
patients ont été reçus
à la fois en psychiatrie adulte
et infanto-juvénile
3
2015
en trois mots ?
# Changement
# Mobilisation
# Perspectives File active 2014 2015 Ecart
par rapport
à 2014
File active globale Nombre de patients 15 382 15 013 -2,4%
File active
psychiatrie adulte Nombre de patients 10 947 10 536 -3,8%
File active - psychiatrie
infanto-juvénile Nombre de patients 4 550 4 591 0,9%
Taux de recours au soin % 2,19 2,12
Taux de nouveaux
patients % 34,9 32,5
Activité globale
Hospitalisation
temps complet
Nombre de séjours 3 410 3 812 11,8%
Nombre de journées 127 201 125 997 -0,9%
Nombre de patients 1 788 1 873 4,8%
Nombre de passages en CSI (1)
4 110 5 027 22,3%
Hospitalisation
temps partiel
Nombre de séjours 787 960 22,0%
Nombre de journées (2) 24
864,5 25 755 3,6%
Nombre de patients 699 820 17,3%
Nombre de venues (3) 29 439 30 168 2,5%
Activité ambulatoire Nombre d'actes 177 358 170 685 -3,8%
Nombre de patients 14750 14331 -2,8%
Hospitalisation
temps plein, en
psychiatrie adulte
Taux d’occupation 100,4 98,1
Nouvelles mesures sous
contrainte, sur l’année 881 924 4,9%
Durée moyenne
d’hospitalisation par malade
(DMHM) 72,8 67,7 -7,1%
(1) Nombre de passages en chambre de soins intensifs pour une durée > 2 heures
(2) Journées calculées selon la règle PMSI : présences en journées + (présences en demi-journées/2)
(3) Une venue est une présence en hôpital de jour, qu’elle soit sur une journée ou une demi-journée
Nature de prise en charge File active
2014
File
active
2015
Ecart
par rapport
à 2014
Global
établissement
Toute PEC confondue 15382 15013 -2,4%
Activité ambulatoire 14750 14331 -2,8%
Hospitalisation à temps complet 1788 1873 4,8%
Hospitalisation à temps partiel 699 820 17,3%
Adulte
Toute PEC confondue 10947 10536 -3,7%
Activité ambulatoire 10348 9887 -4,5%
Hospitalisation à temps complet 1684 1785 6,0%
Hospitalisation à temps partiel 471 581 23,4%
Infanto-
juvénile
Toute PEC confondue 4550 4591 0,9%
Activité ambulatoire 4485 4538 1,2%
Hospitalisation à temps complet 134 107 -20,1%
Hospitalisation à temps partiel 229 239 4,4%
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
4 718 4 550 4 591
10 741 10 947 10 536
15 303 15 382 15 013
2015
2013 2014
Psychiatrie
Infanto-juvénile
Psychiatrie
Adulte
Total
Évolution des files actives
de 2013 à 2015
14 331
patients soit 95,5% des patients
ont bénéficié d’une prise en
charge ambulatoire.
Centre hospitalier Saint Jean
de Dieu : des signes
d’amélioration
en hospitalisation
patients au niveau de l’établissement (versus
25,7% en 2014). Enfin, 72,9% des patients
pris en charge par cette unité sont des patients
nouveaux de Saint Jean de Dieu.
Un taux de recours2
au soin en baisse
La population municipale3 référée au centre
hospitalier Saint Jean de Dieu a continué
d’augmenter entre 2014 et 2015 (+1,5%).
Pourtant, le taux de recours des patients
originaires des secteurs de l’hôpital Saint Jean
de Dieu est en baisse par rapport à 2014
(2,12 versus 2,19%). En revanche, en psychiatrie
infanto-juvénile, ce taux est en hausse de
3,60% contre 3,24% en 2014.
Chez les patients adultes (16 ans et plus) il est
en baisse de 1,61% contre 1,91% en 2014).
Les taux de recours au soin des secteurs
adultes varient de 1,69% pour le 69 G26,
1,78% pour le secteur 69G25, à 2,04%
pour le 69G27. Comme en 2014, le taux de
recours le plus élevé est celui du secteur
69G27. En revanche, celui du secteur 69G26
est devenu inférieur à celui du 69G25. Les
taux de recours au soin des secteurs infanto-
juvénile sont de 2,92% pour le secteur
69I011 et 3,37% pour 69I012.
16,8% des patients vus
une seule fois
La part de patients de la file active globale
vus une seule fois est relativement stable en
2015 par rapport à 2014 (16,8% contre
16,3%). En psychiatrie adulte, le taux de
personnes vues une seule fois est de 17,5%
et de 14,6% en psychiatrie infanto-juvénile.
Parmi les patients vus une seule fois, 99,2%
le sont en ambulatoire.
L’UPUL, du fait de son activité d’accueil aux
urgences du centre hospitalier Saint-Joseph /
Saint-Luc, reste cette année encore et toutes
prises en charge confondues, la structure qui
a la plus grande part de patients vus une seule
fois, soit 50,7% de sa file active (versus
47,6% en 2014). Cela correspond à 27,5%
des patients vus une seule fois sur l’ensemble
de l’établissement.
Prise en charge exclusive :
près de 9 patients sur 10
pris en charge uniquement
en ambulatoire
88,4% des patients pris en charge en
ambulatoire ont bénéficié exclusivement de
ce type de prise en charge. Ce type de pa-
tients est particulièrement important en psy-
chiatrie infanto-juvénile (94,8%)
31,3% des patients hospitalisés à temps
complet ont bénéficié exclusivement de ce
type de prise en charge.
6% des patients hospitalisés à temps partiel
ont bénéficié exclusivement de ce type de
prise en charge.
Répartition de la file active 2014 par
ancienneté de prise en charge
En psychiatrie adulte, 55,4% des patients
sont pris en charge à Saint Jean de Dieu
depuis au moins 2013 alors qu’ils sont
48,2% en psychiatrie infanto-juvénile.
Prise en charge dans les
dispositifs intersectoriels1
31,2%
des patients de la file active globale
ont été pris en charge par un des dispositifs
intersectoriels versus 30% en 2014. Cette
proportion est encore plus significative pour
la psychiatrie adulte avec 42,1% des patients
en 2015 et augmente par rapport à 2014
(39,9%).
La file active globale des dispositifs intersec-
toriels connaît une hausse de 1,5% entre
2014 et 2015 alors qu’elle baisse 2,7% au
niveau des secteurs, notamment les secteurs
adulte (-5,1%).
8,8% des patients de la file active globale ont
été pris en charge à la fois en psychiatrie de
secteur et en psychiatrie intersectorielle (ver-
sus 7,8% en 2014).
32,5% de nouveaux
patients
En 2015, le renouvellement des patients repré-
sente 32,5% de la file active globale (32,7%
de la file active de psychiatrie adulte et 31,1%
de celle de psychiatrie infanto-juvénile). Le
taux des nouveaux patients est en baisse par
rapport à 2014, particulièrement en psychiatrie
infanto-juvénile (- 4 points). Le nombre de
nouveaux patients en psychiatrie adulte baisse,
quant à lui, de 8,9% et de 9,9% en psychiatrie
infanto-juvénile.
En 2015, 95,6% des nouveaux patients ac-
cueillis au centre hospitalier Saint Jean de Dieu
l’ont été par une prise en charge ambulatoire
(versus 92,6% en 2014). Par ailleurs, 42,9% des
nouveaux patients arrivent au centre hospitalier
Saint Jean de Dieu par une unité intersectorielle,
toute nature de prise en charge confondue.
Assez logiquement, 54,6% des nouveaux
patients dont la première prise en charge est
une hospitalisation entrent à l’hôpital en unité
d’hospitalisation de courte durée (UHCD) :
31,2% à l’UHCD Pussin et 23,4% à l’UHCD
Alphée. De manière plus globale, 82,6% des
nouveaux patients dont la première prise en
charge est une hospitalisation, entrent dans
le soin par une unité intersectorielle.
En ambulatoire, l’unité de psychiatrie d’urgence
et de liaison (UPUL), située aux urgences du
centre hospitalier Saint-Joseph / Saint-Luc
est la porte d’entrée de 32% de nouveaux
Année d’entrée
du patient
au centre hospitalier
Saint Jean de Dieu
Année de prise en charge
2015
Psychiatrie adulte Infanto-juvénile
File active % File active %
antérieure à 2011 4 220 40,1 1015 22,1
2011 466 4,4 301 6,6
2012 473 4,5 371 8,1
2013 678 6,4 523 11,4
2014 1 247 11,8 940 20,5
2015 3 452 32,8 1441 31,4
Total 10 536 100,0 4591 100,0
1) Présentation des dispositifs intersectoriels en page 53.
2) Le taux de recours au soin se calcule en rapportant la file active à la population référée.
3) La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement
ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri.
Le taux de recours
est en baisse alors
que la population
référée progresse”
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
© Cécilia de Varine© Cécilia de Varine
© Audrey Dumas
Atelier “Bronze” animé par l’artiste Abou
TRAORE dans le cadre des 20 ans de
l’association Laafiasso en septembre 2015.
Expo Chamb’Art à la Chapelle dans
le cadre de la Biennale hors normes.
Semaine du sport en juin 2015.
5
Ce que recouvre la psychiatrie adulte
• Les pôles sectoriels (G25, G26 et G27),
les dispositifs intersectoriels : pôle de gérontopsychiatrie, pôle intersectoriel de soins
et de réhabilitation (PISR),
les unités d’hospitalisation de courte durée (UHCD),
l’équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA),
l’institut régional d’interventions systémiques (IRIS),
• l’équipe Interface SDF,
• le centre d’action thérapeutique contre l’isolement et le suicide (ATIS),
les dispositifs de psychiatrie de liaison : unité de psychiatrie d’urgence et de liaison
(UPUL) située au centre hospitalier Saint-Joseph / Saint-Luc et unité de psychiatrie de
liaison (UPL) située au centre hospitalier de Givors,
• le centre régional de traitement et d’évaluation de la douleur en psychiatrie.
5,5% des patients adultes ont été hospita-
lisés à temps partiel en 2015 et 0,2% n’ont
bénéficié que de ce mode de prise en charge.
93,8% des patients ont été pris en charge
en ambulatoire en 2015 contre 94,5% en
2014 et 80,3% n’ont bénéficié que de ce
mode de prise en charge contre 82,5% en
2014.
8,7% des patients ont été pris en charge en
hospitalisation à temps complet et en am-
bulatoire, 0,4% ont été pris en charge à
temps complet et à temps partiel, 2,6% en
hospitalisation à temps partiel et en ambu-
latoire et 2,3% ont bénéficié des trois types
de prises en charge.
Répartition de la file active
exclusivement ambulatoire selon la
forme d’activité
56,1% des adultes suivis exclusivement en
ambulatoire1 le sont en CMP uniquement.
Les hospitalisations au
long cours
Les “patients au long cours” sont ceux pris en
charge en hospitalisation temps plein au
moins 292 jours sur l’année considérée.
Le nombre de patient hospitalisés au long
cours a diminué de 6,7%. Cela peut expliquer
en partie la baisse de la DMHM de l’établis-
sement en 2015.
La DMHM de ces patients est de 344,9 jours en
2015. 47,3% ont un début de prise en charge à
l’hôpital Saint Jean de Dieu antérieur à 2008.
Un patient sur six hors
secteur
Le taux de patients domiciliés en dehors des
secteurs de rattachement du centre hospitalier
Saint Jean de Dieu est stable en 2015 par rapport
à 2014 (16,8% de la file active). En psychiatrie
adulte, ils représentent 22,1% de la file active
et en psychiatrie infanto-juvénile 4,6%.
Pour les pôles de psychiatrie adulte, la part de
leur file active qui réside sur leur secteur oscille
entre 86 et 88%, toutes natures de prise en
charge confondues. Cette part est plus faible
parmi la file active des patients adultes hos-
pitalisés à temps plein : elle oscille entre 65%
et 76%.
48,8% de femmes
Comme en 2014, la distribution de la file
active en fonction du sexe varie selon :
# Le champ de la psychiatrie :
en psychiatrie
adulte, 54,9% des patients sont des femmes
alors qu’en psychiatrie infanto-juvénile le
taux de femmes est de 35,1%.
# La nature de prise en charge :
43,8% des
patients en hospitalisation temps plein adulte
sont des femmes alors qu’elles représentent
55,8% des patients adultes pris en charge en
ambulatoire.
# La durée du séjour :
parmi les patients hos-
pitalisés au long cours, seulement 30% des
patients sont des femmes (la différence entre
la part des femmes et celle des hommes se
creuse en 2015).
# Les services :
disparités de distribution sur-
tout au niveau des dispositifs intersectoriels.
Psychiatrie adulte
70,2% des patients
en psychiatrie adulte
En 2015, 70,2% des patients pris en charge
à Saint Jean de Dieu, l’ont été en secteur
adulte.
La file active 2015 diminue de 3,8% par
rapport à celle de 2014. Son évolution est
différente selon la nature de prise en charge.
Contrairement à 2014, la file active en
ambulatoire diminue de 4,5% tandis qu’elle
augmente en hospitalisation à temps complet
augmente (+ 6%).
En revanche, la file active de l’hospitalisation à
temps partiel continue d’augmenter (+23,3%).
Cette forte progression de la file active à temps
partiel est en grande partie liée à l’ouverture
de l’hôpital de jour du pôle 69G26 en février
2015.
Répartition de la file active selon la
nature de prise en charge
Un seul type de prise en
charge pour 86% de la
le active adulte
86% de la file active adulte ont bénéficié d’un
seul type de prise en charge.
16,9% des patients de psychiatrie adulte
ont été hospitalisés à temps complet en
2014 contre 15,4% en 2014. La part
d’adultes pris en charge exclusivement
en hospitalisation à temps complet est de
5,6% en 2015 versus 4,9% en 2014.
1) L’activité ambulatoire hors CMP-CATTP représente l’activité de l’équipe de liaision et de soins en addictologie (ELSA), des équipes
mobiles, des consultations réalisées à l’hôpital (au niveau des chefferies), de l’unité de psychiatrie de liaison (UPL), de l’unité de
psychiatrie d’urgence et de liaison (UPUL), du centre ATIS, du centre régional d’évaluation et de traitement de la douleur, du
GRETTIS, de l’équipe Interface SDF, de l’Institut régional d’interventions systémiques (IRIS), ainsi que l’activité ambulatoire réalisée
par certains hôpitaux de jour et unités intra-hospitalières.
2) La DMHM correspond au rapport du nombre de journées d’hospitalisation temps plein sur la file active sans double compte des
patients hospitalisés à temps plein.
0500 1000 1500 2000 2500 3000
de 65 à 84 ans
85 ans et plus
Homme Femme
328
145
986
584
2058
1 650
1 923
1 809
819
820
2 674
1 217
de 45 à 64 ans
de 25 à 44 ans
de 15 à 24 ans
de 0-14 ans
Ventilation de la file
active par sexe et
par tranche d’âge
Ambulatoire exclusif
Plusieurs natures
de prise en charge
Temps complet
exclusif
Temps partiel
exclusif
80,3 %
14 %
5,6 %
0,2 %
56,1 %
33,1 % 9,8 %
0,9 %
CMP exclusif
Ambulatoire hors
CMP-CATTP exclusif
Plusieurs formes
d’activité
CATTP exclusif
Temps complet
(H. PT, Post cure) 1 785
9 887
Temps partiel
(H. jour, H. nuit) 581
Ambulatoire
Nombre de patient
par nature de
prise en charge
2014 2015
Nombre de patients 120 112
Part de la file active
adulte temps plein (%) 7,2 6,3
Nombre de journées 41 794 38 625
Age moyen 48 47
% de patients de sexe
masculin 62 70
67,7
jours à l’hôpital en moyenne
En 2015, la durée moyenne
d’hospitalisation par malade
(DMHM)1 en psychiatrie adulte est de
67,7 journées.
Elle a donc diminué de 5,1 jours par
rapport à 2014 (soit -7,1%).
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
7
pédopsychiatriques auparavant. L’activité temps
plein de cette unité représente 85,9% des
journées temps plein de la psychiatrie infanto-
juvénile et 89,8% de la file active infanto-
juvénile dans ce type de prise en charge.
La durée moyenne d’hospitalisation par
patient (DMHM) à l’unité Ulysse est de 34 jours
(26 jours en 2013). Le dispositif TED a pris en
charge 143 patients en 2015, soit une aug-
mentation de 12,6% par rapport à 2014.
Cette augmentation de la file active s’est faite
au profit de la prise en charge ambulatoire
(+14%). La file active temps partiel a, quant
à elle, diminué de 12,5%.
49% de la file active sont de nouveaux patients
pour la structure et 20,3% sont nouveaux pour
l’établissement. 85,3% ont été pris en charge
en ambulatoire et 65,7% exclusivement en
ambulatoire. Le nombre de patients pris en
charge en CATTP chute de 60,4% mais avec
une augmentation des actes de 19,7%. Près
de la moitié des patients pris en charge ont
moins de 6 ans.
Psychiatrie
infanto-juvénile
La psychiatrie infanto-juvénile est réalisée par
les pôles sectoriels 69 i011, 69 i012, le dis-
positif TED et l’unité pour adolescents Ulysse.
Une le active globalement
équivalente mais des
résultats à relativiser
+ 0,90%. Cette hausse minime de la file
active est à relativiser en raison d’un manque
d’exhaustivité reconnu de la déclaration d’activité
d’un des secteurs de psychiatrie infanto-
juvénile en 2014. L’augmentation légère de
la file active ambulatoire (+ 1,2%) en 2015
est artificielle car liée au manque d’exhaustivité
de la déclaration d’activité qui touchait essen-
tiellement des prises en charge ambulatoires.
Par ailleurs, la baisse importante de la file
active à temps complet en psychiatrie infanto-
juvénile entre 2015 et 2014 (- 20,1%) est
biaisée par la différence de période d’activité
entre les années paires et impaires pour l’unité
Ulysse. En effet, en 2015, cette unité a été
ouverte 11 mois sur 12 alors qu’en 2014,
elle l’a été les douze mois de l’année. Si l’on
compare cette file active à celle de 2013, la
baisse est de - 16,4%. Elle reste importante
mais elle est constatée sur de faibles effectifs,
l’hospitalisation à temps complet étant très
peu pratiquée en psychiatrie infanto-juvénile
(2,3% des patients pris en charge en infanto-
juvénile bénéficient de l’hospitalisation à temps
complet).
Quant à la file active des patients pris en
charge à temps partiel, elle a augmenté de
4,4% en 2015 mais là aussi cela reste de
faibles effectifs. Seuls 5,2% des patients pris
en charge en infanto-juvénile ont bénéficié
de l’hospitalisation à temps partiel.
98,8 % des enfants ont été pris en charge en
ambulatoire et 93,7% exclusivement sur ce
mode.
La répartition de la file active par type de
prise en charge est exactement la même
qu’en 2014.
Répartition de la file active selon la
nature de prise en charge
94,7% de la file active a bénéficié d’un seul
type de prise en cha rge.
Répartition de la file active
exclusivement ambulatoire selon la
forme d’activité
81,6% des enfants suivis exclusivement en
ambulatoire le sont en CMP uniquement.
Ce taux est en augmentation par rapport à
2014 (77,5%) au détriment des prises en
charge multiformes d’activité (9,9% en 2015
versus 17% en 2014).
Nombre de patient par nature de
prise en charge
35% de la le active sont
des nouveaux patients
L’unité pour adolescents Ulysse a pris en charge
120 patients en 2015 contre 117 en 20131.
Le taux de nouveaux patients pour l’unité a
baissé par rapport à 2014. Il est de 62,5%
versus 74,7%.
35% de la file active sont de nouveaux patients
de l’établissement, ces derniers ayant été pris
en charge par d’autres dispositifs de soins
1) Pour cette unité, les chiffres 2015 sont comparés à ceux de 2013 car elle est ouverte 12 mois/12 les années paires
et 11 mois/12 les années impaires.
93,7 %
5,4 %
0,6 %
0,4 %
Ambulatoire exclusif
Plusieurs natures
de prise en charge
Temps complet
exclusif
Temps partiel
exclusif
CMP exclusif
Plusieurs formes
d’activité
Ambulatoire hors
CMP-CATTP exclusif
CATTP exclusif
81,6 %
5,9 %
9,9 %
2,6 %
Temps complet
(H. PT, Séjours
thérapeuthiques) 107
4 538
Temps partiel
(H. jour) 239
Ambulatoire
Projet d’établissement :
vers l’ambulatoire
Validé en 2015, le projet d’établissement de l’hôpital Saint Jean de Dieu donne
une vision claire des enjeux et des objectifs à atteindre dans les cinq années à
venir. Rappel du projet et point d’étape avec Lionel Reinheimer, président de la
conférence médicale d’établissement (CME).
Quelles sont les grandes lignes du projet d’établissement 2015-2020 ?
Comme tout projet d’établissement, il a vocation à donner une vision, à montrer ce vers quoi l’on tend, à expliquer nos choix
stratégiques. Notre projet d’établissement a été bâti dans un contexte particulier de réduction des ressources et de réforme territoriale
redistribuant les cartes. Il comprend deux parties. La première concerne la prise en charge des patients sur le plan sanitaire et social.
La seconde a trait aux services supports. Ce projet réaffirme, entre autres, que le cœur de métier de l’hôpital doit rester centré sur les
pathologies psychiatriques parce que nous ne pouvons plus garder les patients des années et des années à l’hôpital et ce n’est pas
souhaitable pour eux car l’hôpital n’est pas un lieu de vie. Notre plan d’actions s’attaque notamment, dans son projet médical, à la
problématique de la suroccupation des lits. Ce point, auquel nous devons trouver une solution, est un impératif stratégique vital pour
l’établissement du fait de ses conséquences néfastes en termes de qualité des soins, de conditions de travail pour les professionnels
et d’impacts financiers. Dans cette perspective, nos pratiques doivent évoluer dans le sens d’un virage ambulatoire.
Sur quoi pouvez-vous vous appuyer pour mener à bien ce projet ?
D’une part sur la volonté, l’implication et le professionnalisme des salariés de l’hôpital quel que soit leur poste et leur statut. Ensuite,
sur ce que nous avons déjà mis en œuvre, et qui fonctionne. Je pense aux équipes mobiles des pôles sectoriels, de la
géronto-psychiatrie et du PISR qui sont de précieux outils propres à favoriser les prises en charge ambulatoires alternatives à
l’hospitalisation temps plein.
Le projet d’établissement doit se décliner au niveau des pôles et des unités de soin,
où cela en est-il ?
Cette déclinaison a commencé au dernier trimestre 2015 et se poursuit encore aujourd’hui. 60% des projets ont été déclinés par
les pôles et présentés à la CME. La déclinaison des unités de soin a commencé également. Aujourd’hui, notre file active est plus
importante mais les patients restent moins longtemps. Je pense que nous percevons déjà les effets de la stratégie qui se met en
œuvre petit à petit.
Lionel Reinheimer
président de la conférence médicale d’établissement (CME)
LES PÔLES D’ACTIVITÉ
Centre hospitalier Saint Jean de Dieu : des signes d’amélioration en hospitalisation (suite)
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