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Dossier de demande de label de Grande Cause Nationale V2
Une situation inquiétante
Aperçu sur la Santé Mentale en France - Source : FondaMental
• 1 Français sur 5 est atteint d’une maladie psychiatrique (contre 1 % pour le cancer) (1)
• 2ème rang des causes mondiales de handicap (2)
• 12 000 suicides sont répertoriés chaque année en France et 58 000 en Europe. Au niveau
européen, le nombre de suicides est supérieur au nombre de décès consécutifs aux accidents de la
route (3)
• En France, les maladies psychiatriques constituent le 2ème motif d’arrêt de travail et la 1ère cause
d’invalidité (4) Elles représentent un dixième des dépenses de santé et occupent le 1er poste de
dépense hospitalière
Un accès aux soins insuffisant
• Retard au diagnostic (jusqu’à 10 ans après les premiers symptômes)
• Absence de diagnostic des pathologies associées
• Recours fréquents aux hospitalisations sous contrainte, trop souvent en urgence
Un déficit d’investissement dans la recherche
Seulement 2 % du budget de la recherche biomédicale publique et privée (contre 20 % pour le
cancer) (6)
(1) Eur Neuropsychopharmacol 2005 (2) OMS, 2002 : World Health Report (3) Plan National du cerveau et des maladies du système nerveux 2007 -
Commission Européenne et Direction générale Santé & Protection des Consommateurs 2005 (4) Caisse Nationale d’Assurance Maladie, 2004 (5) Institut
de Recherche d’Etude et de Documentation en Economie de la Santé 2003 (6) Etude FondaMental, IRDES,URC Eco Ile de France 2009
Des préjugés
47 % des français associent les maladies mentales à des dénominations négatives : débile, attardé,
aliéné, dément…
Une « acceptation sociale » différenciée selon la maladie
• 74 % des Français considèrent qu’un schizophrène représente un danger pour lui-même ;
• 65 % pour les autres (alors même que les chiffres sont là : seulement 0,2 % des patients atteints
de schizophrénie peuvent potentiellement être dangereux pour les autres).
En revanche, le taux d’« acceptation sociale » est plus élevé pour les autres maladies.
Le tabou
Les Français ont encore du mal à dire qu’ils sont, eux-mêmes, atteints d’une maladie mentale (ils
sont seulement 5 % à déclarer être ou avoir été atteint d’une maladie mentale) mais ils sont, en
revanche, 62 % à considérer qu’ils pourraient un jour être atteint d’une maladie mentale.
Un défi de santé publique
Les Français estiment en effet à 27 % la part de la population française qui a été, est ou sera un
jour touchée par une maladie mentale.
C’est le chiffre officiel de la prégnance de la maladie au niveau européen !
Un déficit d’information regretté
Un déficit d’information nourrit les doutes sur l’efficacité des traitements et la performance de la
recherche.
2/3 des Français s’estiment insuffisamment informés, et ce quel que soit le canal.
Sources : PERCEPTIONS ET REPRESENTATIONS DES MALADIES MENTALES
Enquête menée par Ipsos Public Affairs pour FondaMental, dans le cadre des Rencontres de
Fondamental - Palais du Luxembourg, Paris, 4 et 5 juin 2009