Anatomie de l`appareil génital féminin

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L'APPAREIL GENITAL FEMININ
1) LES ORGANES GENITAUX EXTERNES La vulve = 4 parties :
les grandes lèvres qui sont deux replis cutanés qui limitent de part et d'autre la
vulve, ces replis fusionnent en avant au niveau du pubis c'est le mont de
Vénus. Les grandes lèvres comportent du tissu graisseux, des follicules pileux,
des glandes sébacées et sudoripares.
Les petites lèvres qui sont deux replis cutanés internes aux grandes lèvres,
replié en arrière par le frein des lèvres ; en avant les petites lèvres se rejoignent
par le clitoris.
Le clitoris qui est un petit organe cylindrique, représente l'organe érectile
féminin. Celui ci est formé de 3 parties : un corps (= 2 corps caverneux), une
extrémité renflée (= le gland), un capuchon (= le prépuce).
L'ostium
(orifice) vaginal et les glandes de BARTHOLIN
; l'ostium se situe au
fond du vestibule vaginal, qui est recouvert par l'hymen (membrane
muqueuse). Les glandes de Bartholin se situe de chaque côté de l'orifice
vaginal et leur canaux excréteurs s'abouchent au niveau des petites lèvres ; et
fabriquent un liquide qui participe a la lubrification lors des rapports sexuels.
De chaque côté du vestibule vaginal on trouve, dans la paroi, les bulbes
vestibulaires qui sont constitués de tissu spongieux érectile et qui se gorgent de
sang lors des rapports sexuels ce qui permet de resserrer le vagin sur la verge.
2) LES ORGANES GENITAUX INTERNES
Le vagin =
long conduit de 8 à 10 cm qui s'étend du col utérin à la vulve, étiré vers l'avant (la
vessie) et vers le bas (le rectum). Il traverse le périnée. La fermeture du vagin est
assuré par la contraction des muscles releveur de l'anus qui s'insèrent dans la paroi
vaginale. Le vagin s'insère dans le col utérin et forme un sillon profond qui est
divisé en 4 culs de sac (antérieur, postérieur, gauche, droit). La paroi interne du
vagin forme des plis transversaux qui confèrent l'élasticité, ceux ci s'émoussent à la
ménopause.
L'utérus = il est situé dans le petit bassin, entre la vessie et le rectum ; le fond utérin est en
contact avec les annexes intestinales. L'utérus est recouvert du péritoine sur toute sa
partie supérieure ; ce péritoine forme le cul de sac vésico
­utérin
et le cul de sac de
Douglas.
L'utérus est fixé dans la cavité pelvienne par plusieurs ligaments = les ligaments
rond qui permettent le maintient en position anteversé, ils attachent l'utérus à la paroi
abdominale / les ligaments utéro­sacré / les ligaments large qui permettent le
maintient de l'utérus sur la paroi latérale du petit bassin.
L'utérus est un organe creux avec une paroi épaisse. Il est composé d'un corps
(partie la plus volumineuse ; le fond utérin est sa partie supérieure), d'un isthme
(partie intermédiaire rétréci) et d'un col (partie inférieure cylindrique étroite qui
s'ouvre sur le vagin par le canal endo­cervical).
L'utérus est formé de 3 tuniques : l'enveloppe du péritoine, le myomètre (muscle à
fibres lisses), l'endomètre (muqueuse utérine très vascularisée qui se sépare en deux
couches : une couche basale et une couche fonctionnelle).
Les trompes utérines s'abouchent au sommet supérieur de l'utérus.
Les trompes utérines =
ce sont deux conduits creux allant de l'utérus vers les ovaires. Chaque trompe se
divise en 4 segments : le pavillon de la trompe qui est une forme d'entonnoir bordé
de franges et qui présente un orifice (= l'ostium tubaire), celui ci donne accès à
l'ampoule tubaire qui est légèrement dilatée et qui se situe au 2/3 de la longueur
de la trompe ; c'est le lieu de la fécondation. Cette ampoule tubaire débouche sur
l'isthme de la trompe qui est une portion très rétrécie avec une paroi épaisse ; elle
se termine juste à l'entrée de la paroi utérine. Le segment interstitiel est situé dans
la paroi utérine et il débouche dans la cavité utérine par un autre ostium tubaire.
Les trompes utérines sont formées de 3 tuniques = une tunique fibreuse, une
tunique musculaire formée de fibres lisses, une muqueuse qui est tapissée de
cellules épithéliales ciliées.
Dans la cavité utérine, la migration de l'oeuf est assuré par la vibration des cellules
ciliées et aussi par les mouvements péristaltiques.
Les ovaires =
ce sont des glandes symétriques blanches, lisses chez la jeune fille et bosselé chez la
femme, de forme ovale, mesurant 3,5 cm de hauteur et 1 cm d'épaisseur.
Les ovaires ne sont PAS recouverts du péritoine., celui ci s'insère dans le hile de
l'ovaire (endroit où passe les nerfs et les vaisseaux qui nourrissent et innervent les
ovaires). Les ovaires sont fixés par 2 ligaments : un ligament lombo­ovarien qui est le
suspenseur de l'ovaire et qui emprisonne l'artère ovarienne ; un ligament utéro­
ovarien.
Les ovaires ont une fonction endocrine (production d'hormones) et une fonction
exocrine (production d'ovules = ovogenèse). Ils sont composés d'un épithélium
ovarien (l'enveloppe) et d'un parenchyme ovarien (= le cortex, qui contient les
cellules glandulaires exocrine et la medulla qui est la zone centrale du parenchyme,
zone richement vascularisée).
Les glandes mammaires =
ce sont deux glandes (10 cm de large et 11­ 12 cm de hauteur) qui sont situées de
part et d'autre du sternum, elles sont chargées de la sécrétion du lait.
La partie antérieure de la glande est une zone pigmentée appelée l'aréole (3­5 cm de
diamètre), en son centre se trouve le mamelon (saillie conique permettant la
lactation). Le sein est maintenu au niveau du thorax par le ligament de Cowper
(suspenseur du sein).
La glande mammaire est formé de 10 à 20 lobules glandulaires juxtaposés et séparés
par du tissu adipeux. Chaque lobe est divisé en plusieurs lobules qui contiennent les
éléments excréteurs du lait maternel (= acinis).
Les canaux excréteurs des acinis et des lobules se réunissent est forme un canal
unique qui s'ouvre au niveau du mamelon : le canal galactophore.
3) LA VASCULARISATION
Artère ovarienne
Aorte abdominale
Artère iliaque interne
Ovaires, trompes
Anastomose
artère ovarienne
artère utérine trompes
Artère utérine
Utérus, trompes, col, vagin, clitoris, périnée
Artère iliaque externe
Artère fémorale
Artère honteuse externe superficielle et profonde
Grdes lèvres + rég° pubienne
4) L'OVOGENESE
Le stade de multiplication : l'ovogonie (cellule germinale / au niveau du
foetus).
Le stade de l'accroissement : ovocyte I (46 chromosomes).
Le stade de la méiose (au moment de la puberté ; à chaque cycle
menstruel) : ovocyte II [ l'ovocyte I se divise en 2 cellules à 23 chromosomes ; l'une
des 2 cellules sera dégénéré = le Globule Polaire I et l'autre deviendra l'ovocyte II ].
Le stade de la maturation folliculaire : l'ovulation (expulsion de l'ovule).
Le dernier stade : l'oeuf fécondé (fin de la deuxième division
méiotique) ; si l'oeuf n'est pas fécondé il deviendra le Globule Polaire II et sera
dégénéré. La cellule germinale qui se développe pour devenir ovule est entourée par des
cellules folliculeuses nourricières. Les cellules germinales et les cellules folliculeuses
forme le FOLLICULE.
5) LA MATURATION FOLLICULAIRE
Elle se déroule en parallèle de l'ovogenèse : –
–
–
le follicule primaire : il est issu du follicule primordial ; il contient l'ovocyte I.
Les follicules primaires sont les plus nombreux dans le parenchyme.
Le follicule primaire entre en maturation, se remplit de liquide folliculaire et est
entouré de 2 enveloppes = la thèque interne (fonction endocrine : production
d'oestrogènes) et la thèque externe (enveloppe formée de fibres et de vaisseaux). Le follicule secondaire : où l'on trouve des granulosa (cellules folliculeuses qui se
sont transformés). Le follicule de De Graaf : c'est le follicule secondaire qui se transforme. Le
follicule de De Graaf grossit et rompt la paroi ovarienne ; l'ovule est alors lâché
dans le pavillon de la trompe (= ponte ovulaire). L'enveloppe du follicule de De Graaf
dégénère est devient le corps jaune (cela se produit au 14 ème jour du cycle).
6) LE CYCLE GENITAL (OU MENSTRUEL)
Il dure habituellement 28 jours (mais il peut varié entre 24 et 35 jours).
Le 1er jour du cycle menstruel est considéré comme le 1er jour des règles.
Le cycle menstruel se divise en 3 phases =
la phase folliculaire, qui correspond à la maturation du follicule ; J0 à J14.
la phase d'ovulation ; J14.
la phase lutéale (ou lutéinique), qui correspond à la formation du corps jaune ; J14 à
J28.
7) LES HORMONES SEXUELLES FEMININES
Les oestrogènes = l'oestradiol, l'oestrone, l'oestriol.
Ce sont des hormones stéroïdes, synthétisées au niveau de la thèque interne du follicule
ovarien ; elles sont fabriquées à partir du cholestérol sanguin.
La sécrétion d'hormone est fluctuante, c'est ce qui permet de réaliser le cycle
menstruel : au 28 ème jour, le taux d'oestrogènes et de progestérone diminue ce qui
provoque l'apparition des règles. Rôles des oestrogènes : stimuler la fixation du calcium ; favoriser la soudure des
cartilages de conjugaison (ce qui provoque l'arrêt de la croissance, chez la fille, au
moment de la puberté) ; favoriser la rétention hydrique et sodée ; favoriser le
développement de la morphologie féminine (hanche plus large, épaule plus étroite,
pilosité pubienne, ..).
La progestérone :
Est synthétisée à partir du cholestérol sanguin ; est principalement sécrétée par le
corps jaune, en deuxième partie de cycle.
Si l'ovule est fécondé, la progestérone sera sécrétée par le placenta à partir du 2 ème
mois de grossesse.
La progestérone est détruite par le foie puis éliminé dans les urines.
Son action est associée à celle des oestrogènes. La progestérone prépare l'utérus à la
nidation de l'oeuf fécondé ; elle agit sur les glandes mammaires pour préparer la
lactation ; en deuxième partie de cycle, elle fait augmenter la température de 0,5°C.
Si augmentation de la température = ovulation.
La progestérone facilite le métabolisme des oestrogènes.
La régulation hormonale : les sécrétions hormonales sont pulsatiles, non continu, varie entre le jour et la nuit
et au cours du cycle menstruel ; sont sous le contrôle de l'axe hypothalamo­hypophysaire
: l'hypothalamus stimule l'hypophyse qui sécrète FSH et LH.
Au cours de la 1ère partie du cycle : la FSH permet la maturation folliculaire ; le
follicule produit des oestrogènes.
Avant l'ovulation, l'hypophyse sécrète de la LH, ce qui déclenche l'ovulation au 14
ème jour ; donc le taux d'oestrogènes chute.
La LH fait démarrer la production de progestérone.
Attention! La production d'hormones peut être influencée par le stress, l'état
psychologique, les maladies psychotiques, les psychotropes... 8) INFLUENCE DES HORMONES SEXUELLES SUR LES ORGANES GENITAUX
AU COURS DU CYCLE MENSTRUEL
Le vagin : les oestrogènes entraînent une prolifération cellulaire au
niveau de la muqueuse vaginale (en première partie de cycle).
La progestérone entraîne une desquamation au niveau de la muqueuse vaginale
(en deuxième partie de cycle).
– Le col utérin : les oestrogènes régulent l'ouverture de l'orifice interne
du col de l'utérus (= endocol), stimulent les sécrétions de la glaire
cervicale et en détermine ses caractères = en première partie de cycle :
glaire abondante, transparente, filamenteuse ; ce qui permet
l'ascension des spermatozoïdes et une fécondation / en deuxième
partie de cycle : la glaire cervicale devient collante, opaque, elle se tarit
et forme un bouchon au niveau du col (= le bouchon cervical, qui est
imperméable aux spermatozoïdes).
La progestérone n'a pas d'action sur le col utérin.
­ L'utérus : lorsque l'ovule est fécondé il part se nicher au niveau de
l'endomètre, puis il se développe. Pour pouvoir bien s'accrocher, l'endomètre doit
se modifier : du 1er au 4ème jour = les oestrogènes et la progestérone diminuent, le
corps jaune va régresser, la muqueuse utérine est éliminée (les règles). Du 5ème au
14ème jour = phase de prolifération : les règles s'arrêtent et l'endomètre se régénère
sous l'influence des oestrogènes. Du 14ème au 28ème jour = phase sécrétoire :
hypertrophie de la muqueuse utérine sous l'action de la progestérone et des
oestrogènes ; les glandes de la paroi se multiplient, formation de « cryptes » –
(= dentelle utérine) richement vascularisé.
– Les trompes : elles se contractent sous l'effet des oestrogènes, ce qui
permet à l'ovule d'avancer ; la baisse de la contraction des trompes est
due a la progestérone.
– Les glandes mammaires
: les oestrogènes entraînent la pigmentation de
l'aréole, l'augmentation de volume du mamelon, l'augmentation de la
vascularisation de la glande mammaire (les seins se gonflent d'eau), la
stimulation des canaux galactophores.
La progestérone va tempérer les effets des oestrogènes : diminution des oedèmes,
augmentation du nombre des acini pour préparer à la lactation, l'action de la
prolactine est aussi empêché.
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