Il nous revient donc à tous, pour nos enfants, de tout faire pour éviter cela. Car pour
reprendre une autre phrase célèbre, prononcée plus récemment par le Secrétaire général des
Nations unies, Ban Ki-moon, "Nous n’avons pas le choix : il n'y a pas de plan B, parce
qu'il n'y a pas de planète B"…
La COP 21, sur laquelle je reviens maintenant, est donc un évènement considérable
puisqu’elle doit impérativement aboutir à un nouvel accord international sur le climat,
applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial à
l’horizon 2100 en deçà de 2°C (la température de référence étant celle prévalant au moment
de l’ère pré-industrielle).
La France va donc jouer un rôle de premier ordre sur le plan international, pour rapprocher
les points de vue et faciliter la recherche d’un consensus des Nations unies, et aussi au sein
de l’Union européenne, qui occupe une place importante dans les négociations sur le climat.
Cette conférence de décembre 2015 sera aussi l’une des plus grandes conférences
internationales sur le climat jamais organisée : plus de 40 000 personnes (20 000
délégués, 20 000 représentants de la société civile, 3 000 journalistes) attendues sous les
auspices des Nations unies.
L’enjeu est majeur : contenir un dérèglement climatique qui menace nos sociétés et nos
économies. La conférence Paris 2015 doit conduire à l’adoption d’un accord international
qui posera le cadre d’une transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en
carbone.
La France souhaite aussi, c’est important, un accord applicable à tous, respectant le
principe de différenciation (tous les pays ne sont pas également responsables du
dérèglement du climat), suffisamment ambitieux pour engager les transformations
nécessaires au respect de l’objectif de +2°C et doté de règles juridiques communes. C’est la
raison pour laquelle, comme le rappelait le Président HOLLANDE dans son « Appel de
Manille » le mois dernier, le deuxième objectif de la Conférence de Paris sur le climat est