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VUE D’ENSEMBLE DU PAYS
La France est située au milieu de l’Europe. En 2013, elle avait un produit intérieur brut (PIB)
d’environ 2,7 billions de dollars US. C’est la cinquième économie mondiale. Le total des échanges de la
France en 2012 a baissé de 70 milliards de dollars US et s’est élevé à 1,2 billion de dollars US
(Global Trade Atlas, 2013). La France est un membre du G8, de l’UE, de l’Organisation mondiale du
commerce et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle est aussi
considérée comme un acteur économique mondial de premier plan. De plus, c’est la deuxième économie
de l’UE. Les échanges de produits agricoles et de produits de la mer canadiens avec la France en 2012
se sont élevés à 1,1 milliard de dollars US en 2012, élevant cette dernière à la 20e place (sur 238) de la
liste des partenaires commerciaux du Canada. Le Canada exporte principalement vers la France les
produits agricoles et agroalimentaires suivants : boissons, graines de céréales diverses, poisson et
produits de la mer, produits laitiers, œufs et miel, cacao, aliments divers, viande, fruits comestibles, noix
et aliments en conserve.
Les entreprises qui exportent vers la France font en général face à plus de concurrence de la part des
entreprises européennes que des entreprises asiatiques. L’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la
Belgique et l’Italie sont les principaux fournisseurs de produits agroalimentaires et de produits de mer en
France. Placée au cœur du plus grand marché mondial, la France présente un milieu économique
favorable pour les exportateurs potentiels.
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
Le modèle économique français est celui d’un prestataire de services qui protège ses citoyens,
redistribue les richesses et stimule la demande dans les moments difficiles. Pour financer ses plans, le
gouvernement a fait passer le taux de la taxe sur la valeur ajoutée de 19,6 % à 20 % au 1er janvier 2014.
La hausse du taux de chômage en France est semblable à celle du reste de l’UE. L’augmentation
observée en 2012 indique toutefois un ralentissement de cette hausse en France, surtout par rapport au
reste de l’UE. En 2012, le taux de chômage en France était de 10,2 % alors que celui de l’UE s’élevait
à 10,5 %.
RFI indique que l’économie française est entrée en récession au cours du premier trimestre de
l’année 2013 en raison de la faiblesse des extrants de production, de la consommation et de
l’investissement. Des variations ont été constatées, cependant, puisque l’économie française, qui s’élève
à 2,7 billions de dollars US, s’est contractée de 0,1 % au cours du troisième trimestre, montrant un signe
de ralentissement par rapport à une croissance de 0,5 % des trois mois précédents, selon l’Institut
national de la statistique et des études économiques (INSEE), l’organisme de statistique officiel de la
France. Bien que les importations aient continué d’augmenter, les exportations marchent au ralenti par
rapport au trimestre précédent. On s’attendait en général à ce que l’activité économique française
ralentisse lorsque la France est sortie d’une légère récession au cours du deuxième trimestre en raison
de facteurs ponctuels, comme la production d’électricité exceptionnellement élevée attribuable au temps
froid. L’INSEE a indiqué que la demande intérieure avait été stable au cours du troisième trimestre, tandis
que les investissements avaient chuté de 0,6 % et que les dépenses des ménages avaient augmenté
de 0,2 %. Le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, a affirmé que les faibles résultats du
troisième trimestre étaient dus à des facteurs temporaires, comme le ralentissement des commandes
d’aéronefs, et il a défendu ses prévisions de croissance de 0,1 % à 0,2 % pour l’ensemble de
l’année 2013. Se joignant à d’autres voix afin d’exiger que la France mène plus de réformes, l’OCDE a
indiqué que la hausse du PIB de la France par habitant au cours des 20 dernières années figurait parmi
les plus faibles de l’OCDE.