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magali.vezza@gmail.com // karine.rocchia@wanadoo.fr    
Tous les textes sont déposés et protégés LES GUEUX N 000002274 
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L’idée  d’écrire  autre  chose  que  des  notes d’intentions  ne  m’avait    jamais  traversé 
l’esprit.  C’est donc sans  y  prendre  garde  presque  par  accident  que  j’ai écris cette 
pièce.  
 
Je voulais  juste concevoir un concept sans me limiter d’aucune façon. Un spectacle  
qui serait  à la fois très écrit au nivaux de l’histoire et des personnages. Très visuel, le 
décor est un « personnage ». Je voulais aussi qu’il se prolonge avec de la musique et 
finalement la musique aussi est devenu un personnage à part entière.  
Ce n’était rien qu’un simple exercice destiné à vivre seulement dans mon imaginaire, 
tout m’était permis.  
 
Quelques recherches… qui en faites ont durées 10 ans… 
Je voulais parler des petites gens, de la misère, de la dignité… Situer l’époque dans 
un passé ancré dans la mémoire populaire mais pas trop lointain pour établir un vrai 
lien  une  passerelle.  Un  sujet  s’impose  alors  tout seul  1871  la  Commune,  celle  de 
Paris. 
 
Tout  d’abord, que  je  connais  bien  puisque  je  suis  née  dans ce que  l’on  longtemps 
appelé   les « banlieues rouges », Malakoff, Chatillon, Bagneux, Vanves, Montrouge 
et Issy… 
Puis je découvre que la Commune a inspirée d’autres villes notamment Marseille qui 
a été aussi le théâtre d’évènements essentiels. 
 
Pour pouvoir raconter l’histoire avec le plus de justesse possible, il me faut prendre 
une dernière liberté : celle d’imaginer une réunion où tout pourrait être dit. 
 
Les ressusciter avec justice pendant 4 actes, avec leur chair et leur sang, mais sans le 
jugement de l’histoire.  
 
Au    dernier  acte  comme    l’image  des  protagonistes  est  projeté    au  XX  siècle :  le 
Fossoyeur en professeur Nello élève se promènent et visite ce lieu.  
Le destin est farceur et souvent il nous tend un miroir peut être pour nous apprenions 
des erreurs du passé… 
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 Magali Rocchia-Vezza