LES GUEUX
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L’idée d’écrire autre chose que des notes d’intentions ne m’avait jamais traversé
l’esprit. C’est donc sans y prendre garde presque par accident que j’ai écris cette
pièce.
Je voulais juste concevoir un concept sans me limiter d’aucune façon. Un spectacle
qui serait à la fois très écrit au nivaux de l’histoire et des personnages. Très visuel, le
décor est un « personnage ». Je voulais aussi qu’il se prolonge avec de la musique et
finalement la musique aussi est devenu un personnage à part entière.
Ce n’était rien qu’un simple exercice destiné à vivre seulement dans mon imaginaire,
tout m’était permis.
Quelques recherches… qui en faites ont durées 10 ans…
Je voulais parler des petites gens, de la misère, de la dignité… Situer l’époque dans
un passé ancré dans la mémoire populaire mais pas trop lointain pour établir un vrai
lien une passerelle. Un sujet s’impose alors tout seul 1871 la Commune, celle de
Paris.
Tout d’abord, que je connais bien puisque je suis née dans ce que l’on longtemps
appelé les « banlieues rouges », Malakoff, Chatillon, Bagneux, Vanves, Montrouge
et Issy…
Puis je découvre que la Commune a inspirée d’autres villes notamment Marseille qui
a été aussi le théâtre d’évènements essentiels.
Pour pouvoir raconter l’histoire avec le plus de justesse possible, il me faut prendre
une dernière liberté : celle d’imaginer une réunion où tout pourrait être dit.
Les ressusciter avec justice pendant 4 actes, avec leur chair et leur sang, mais sans le
jugement de l’histoire.
Au dernier acte comme l’image des protagonistes est projeté au XX siècle : le
Fossoyeur en professeur Nello élève se promènent et visite ce lieu.
Le destin est farceur et souvent il nous tend un miroir peut être pour nous apprenions
des erreurs du passé…
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Magali Rocchia-Vezza