La recherche d’un
hôte se fait sur
des brins d'herbe,
des graminées,
etc. ou sur le sol.
Lorsque nous nous nourrissons et nous gorgeons de sang, notre corps grossi
considérablement (des scientifiques ont pesé une de mes amies après 4 jours de repas : elle
pesait 624 fois plus qu’avant !)
Durant nos repas, nous pouvons transmettre à nos hôtes de nombreux agents pathogènes
(virus, bactéries, protozoaires, nématodes) responsables de maladies, et parfois des
neurotoxines (responsables de paralysie).
Nous sommes assez résistantes à l'écrasement et sommes capables d’échapper aux
différentes méthodes de nettoyage de notre hôte (léchage, grattage, bains de boue ou de
poussière, auto-épouillage). L'épouillage réciproque des singes est une des méthodes les
plus efficaces pour se débarrasser de nous.
Nous possédons quand même des prédateurs (mais pas assez semble-t-il…) :
- certains lézards ;
- certains mammifères insectivores (musaraignes, taupes, écureuils etc) ;
- certains oiseaux :
le piqueboeuf à bec rouge (
Buphagus erythrorhynchus
) et le piqueboeuf à
bec jaune (
Buphagus africanus
) peuvent manger jusqu'à plus de 12.000
larves de tiques ou une centaine de femelles engorgées par jour
(M.Stutterheim et al. 1998) ,
le héron garde-bœufs (
Bubulcus ibis
) parfois dit “tick bird”,
les poules (au Kenya, des vétérinaires ont débarrassé des vaches et chèvres
africaines de leurs tiques en les mettant en contact avec des poules dans de
petits enclos. Une seule poule peut ainsi manger jusqu'à 200 tiques en trois
heures !) ;
les pintades ;