• Si l’érythème migrant passe inaperçu ou n’existe pas, il peut apparaître, quelques semaines à quelques mois plus tard, une
phase secondaire de la maladie caractérisée par plusieurs manifestations : articulaires, cutanées, cardiaques, neurologiques,
générales (à type de fatigue chronique).
• Des mois ou des années après l’infection, si elle n’a pas été traitée aux stades primaire ou secondaire, peuvent apparaître
des manifestations tertiaires, de type neurologique, cutané, articulaire, souvent invalidantes.
• L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement (phase primaire ou secondaire).
Beaucoup d’antibiotiques sont efficaces sur Borelia.
• La maladie n’est pas immunisante. Il n’existe actuellement pas de vaccin.
1. Primaire : éviter le contact avec les tiques
Des vêtements à manches longues et des pantalons rentrés dans des chaussettes diminuent le risque d’accrochage
des tiques sur la peau. Le port d’un chapeau est également recommandé car la détection des tiques dans le cuir chevelu
est difficile.
2. Prévention secondaire : détecter et retirer rapidement les tiques après exposition
• L’inspection minutieuse de la peau après une exposition éventuelle aux
tiques est une étape capitale. Elle permet leur ablation, rapidement après leur
attachement, réduisant ainsi le risque de transmission des bactéries.
• Retrait de la tique
Il faut proscrire l’application préalable de tout produit (éther, désinfectant, alcool
etc...) car elle favorise la transmission des bactéries.
On peut s’aider d’une pince à épiler et tirer dans l’axe de la pince, ou bien utiliser
un tire-tique (présent dans les trousses de secours) en soulevant la tique et en
tirant tout en tournant. Si la tête reste fichée dans la peau, la laisser, elle tombera
toute seule.
• Ensuite seulement on peut désinfecter le lieu de la piqure par un antiseptique
local (Chlorhexidine présente dans les trousses de secours).
• Désinfecter le tire-tique à la Chlorhexidine avant de le ranger dans la trousse.
• Après avoir été entourée d’un trait de stylo noir, la zone de piqûre doit être surveillée dans les semaines qui suivent à la
recherche de la survenue d’une rougeur qui devra faire consulter rapidement son médecin traitant.
3. Un traitement antibiotique systématique en cas de piqure de tique n’est pas nécessaire pour plusieurs raisons : toutes
les tiques ne sont pas infectées, une tique infectée ne transmet pas constamment la bactérie, et en cas de transmission de la
bactérie, la personne ne développe pas forcément la maladie.